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Alors que les 27 Etats membres de l’Union européenne (UE) discutent, en parallèle des 19 de la zone euro, d’un plan de relance économique d’une ampleur d’environ 1.500 milliards d’euros, le commissaire européen à l’Economie et aux Affaires financières, Paolo Gentiloni, a déclaré, dans un entretien à la télévision italienne Rai 3 dimanche, qu’«un financement doit être fourni dès maintenant», pour être disponible d’ici à la mi-septembre. «Nous ne pouvons pas attendre deux ans, comme cela s’est produit entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le plan Marshall», a-t-il précisé, avant d’ajouter que ce plan devrait idéalement comprendre des prêts et des subventions.
Les chefs d’Etat et de gouvernement européens ne devraient pas parvenir à une décision définitive sur le financement de la relance de l'économie de l’Union européenne malmenée par la crise sanitaire actuelle, à l’occasion du Conseil européen par visioconférence de jeudi, ont déclaré mardi à Reuters des diplomates et responsables européens.
Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, devrait proposer, jeudi lors du sommet de l’Union européenne (UE), la création d’un fonds de 1.500 milliards d’euros pour aider les pays les plus affectés économiquement par l'épidémie, rapporte lundi le journal El Pais. Ce fonds serait alimenté par de la dette émise par l’UE et les sommes remises à chaque pays seraient considérées comme des transferts et non comme de la dette, selon le quotidien. Le 9 avril, les pays de la zone euro ont convenu de mesures d’urgence pour environ 500 milliards d’euros, mais des divergences persistent sur le financement d’un futur plan de relance, dont l'éventualité d’une mutualisation de la dette.
Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, devrait officiellement proposer, jeudi lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE), la création d’un fonds de 1.500 milliards d’euros pour aider les pays les plus affectés économiquement par l'épidémie de coronavirus, rapporte lundi le journal El Pais, citant un document gouvernemental.
Malgré 16 heures en vidéoconférence, les ministres des Finances de la zone euro ne sont pas parvenus à s’accorder sur une réponse commune aux conséquences économiques de la crise sanitaire. Le débat a au contraire tourné au combat singulier entre Roberto Gualtieri, le ministre des Finances italien, et son homologue néerlandais, Wopke Hoekstra, qui ont refusé tout compromis sur la conditionnalité de la mise en place du Mécanisme européen de stabilité (MES) et le recours à la mutualisation de la dette pour faire face à la crise. Les discussions reprendront ce jeudi à 17h.
Malgré 16 heures d’une vidéoconférence qui a duré jusqu’à ce matin, les ministres des Finances de la zone euro ne sont pas parvenus à s’accorder sur une réponse commune aux conséquences économiques de la crise sanitaire. Le débat a au contraire tourné au combat singulier entre Roberto Gualtieri, le ministre des Finances italien, et son homologue néerlandais, Wopke Hoekstra.
L'exécutif européen propose d'emprunter 100 milliards d’euros pour soutenir les mesures de chômage partiel en mettant les Etats membres à contribution.
La Commission européenne va proposer jeudi d’emprunter 100 milliards d’euros garantis par des Etats européens pour financer un mécanisme de chômage partiel compte tenu de l'épidémie de coronavirus qui fragilise l'économie, selon un document consulté par Reuters.
La France tente de trouver une issue à l’impasse actuelle sur les moyens de financer en commun, à l’échelle européenne, le coût économique de l’épidémie de Covid-19.
Le Conseil des affaires économiques et financières (Ecofin), qui se réunit par visioconférence cet après-midi, devrait valider la proposition faite par la Commission européenne d’activer la clause dérogatoire générale du Pacte de stabilité et de croissance (PSC).
L'économie de l’Union européenne (UE) se trouvera en récession cette année, a déclaré lundi le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton. «Nous anticipons évidemment une récession sur l’année 2020, a-t-il déclaré sur BFM Business. Avant la crise, on était aux alentours de 1,4% de croissance du PIB sur l’ensemble du continent, et là, nous pensons avoir un impact négatif entre 2% et 2,5%», a-t-il ajouté.
L'économie de l’Union européenne (UE) se trouvera en récession cette année, a déclaré lundi le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton. «Nous anticipons évidemment une récession sur l’année 2020, a-t-il déclaré sur BFM Business. Avant la crise, on était aux alentours de 1,4% de croissance du PIB sur l’ensemble du continent, et là, nous pensons avoir un impact négatif entre 2% et 2,5%», a-t-il ajouté.
Le président et les coordinateurs de la commission des budgets du Parlement européen (PE) ont estimé aujourd’hui que les Etats membres devaient « être prêts à fournir de nouveaux moyens financiers pour faire face à la crise actuelle et contribuer à atténuer les effets négatifs de la pandémie COVID-19 ». Ils demandent donc à la Commission européenne (CE) de « proposer de mobiliser également de nouveaux fonds, qui sont disponibles dans le budget 2020 par le biais de marges et d’instruments de flexibilité » tout en affirmant « se tenir prêts » à adopter le fonds de 37 milliards d’euros « d’argent dormant » proposé la semaine dernière par la CE.