Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
Les directives concernant l’indication des frais de gestion de la fortune adoptées par la CHS PP s’inscrivent dans le prolongement de la réforme structurelle de la prévoyance professionnelle décidée par le Parlement le 19 mars 2010. Elles serviront, d’une part, à accroître la transparence des frais effectifs de gestion de la fortune et, d’autre part, à standardiser les indications que les fournisseurs de placements collectifs devront publier sur ces frais. Les institutions de prévoyance pourront ainsi décider de leurs placements sur la base d’une information plus limpide. Ces directives s’appliqueront pour la première fois aux comptes de l’exercice en cours, bouclés le 31 décembre 2013. Inclusion des frais des placements collectifs dans le compte d’exploitation Les caisses de pension et les institutions de prévoyance font figurer les frais d’administration, de marketing, de publicité et de gestion de la fortune dans leurs comptes d’exploitation. Jusqu'à présent, en dépit de leur importance parfois considérable, les frais concernant notamment les véhicules de placements collectifs n’y apparaissaient pas. En effet, ils ne sont pas directement facturés aux caisses de pension par les fournisseurs mais déduits du rendement de la fortune placée dans ces véhicules de placement. Désormais, l’indication des frais de la gestion de la fortune dans le compte d’exploitation des caisses de pension ne dépendra plus de la forme de placement choisie. Les frais de gestion de la fortune pour les placements collectifs seront calculés selon les formules publiées par les fournisseurs et reconnues par la CHS PP. Ces formules sont connues à l'échelle internationale sous l’appellation de total expense ratio (TER). Les frais TER comprennent notamment les commissions de gestion, les frais liés à la performance, les commissions de dépôt et les frais d’administration, de benchmarking, d’analyse et de service. Définition plus large que dans la loi sur les placements collectifs Pour la CHS PP, il faut considérer comme placements collectifs les apports constitués par les investisseurs afin d'être administrés en commun pour le compte de ces derniers. La Commission donne à cette notion un sens plus large que celui défini dans la loi sur les placements collectifs (LPCC) afin d’y intégrer aussi les frais des produits étrangers. Selon la définition de la CHS PP, une des caractéristiques des placements collectifs est qu’ils intègrent des frais à l’intérieur du placement qui sont déduits du rendement de la fortune sans apparaître nulle part de manière distincte. Taux de transparence en matière de frais Autre nouveauté, la notion de « transparence en matière de frais » implique que les frais TER et une partie des frais de transaction et des impôts seront indiqués dans le compte d’exploitation. Tout placement considéré comme non transparent devra figurer dans l’annexe aux comptes annuels de l’institution de prévoyance. Quant au « taux de transparence en matière de frais », il renseignera sur le pourcentage des placements investis par l’institution de prévoyance dans des placements de fortune transparents en matière de frais au sens des directives de la CHS PP. Il donnera donc une information exploitable sur les frais de gestion de la fortune figurant dans le compte d’exploitation. Champ d’application Les directives adoptées par la CHS PP s’appliquent aux institutions de prévoyance et aux autres institutions actives dans le domaine de la prévoyance professionnelle, telles que les institutions de libre passage, les institutions pour des formes reconnues de prévoyance au sens de l’art. 82 LPP, l’Institution supplétive et le Fonds de garantie. Par contre, elles ne concernent pas les fondations de placement, pour lesquelles la CHS PP édictera prochainement des directives spécifiques. Ces fondations sont néanmoins concernées indirectement par les nouvelles directives car, en tant que fournisseurs de placements collectifs, elles devront calculer le ratio des frais des différents compartiments de placement.
Il n’y a pas que les réformes structurelles. En raison de la crise de ces dernières années et des «anomalies financières» qu’elle a provoquées, les caisses de pension font aussi face à de grandes remises en question stratégiques. Au c??ur desquelles se trouve celle liée à leurs choix d’allocations d’actifs et au suivi des performances. Sur quels indices s’appuyer pour répliquer sa stratégie d’investissement? Qu’est-ce qui fait qu’un indice est pertinent? A quelles décisions de placement doit-il conduire? Pour trouver des réponses, les professionnels suisses de la prévoyance se sont retrouvés jeudi à Lausanne, où se tenait le deuxième jour d’un salon spécialisé. «Tout le monde voudrait trouver son indice optimal. Chacun cherche son Graal», a ainsi exposé Antoine Lesné, spécialiste obligataire chez State Street. Dans le marché de la dette, une petite dizaine d’indices sont inévitables. Il y a ceux de Barclays (anciennement ceux de Lehman), de Citigroup ou encore de Footsie. Problème, tous sont construits, et pondérés, en fonction de la taille des émetteurs. Dans les souverains, par exemple, les Etats-Unis et le Japon représentent à eux seuls 50 à 60% du marché. «Veut-on d’un benchmark qui ne tient compte que du montant de la dette de chacun?» interroge celui qui a mis au point un indice dont la pondération dépend aussi des PIB respectifs. Du coup, le Japon perd de son poids, les Etats-Unis en gagnent. «Nous avons repondéré les indices en fonction d’indicateurs économiques et financiers», justifie-t-il. Pour le marché actions, les critiques sont similaires. La pondération en fonction des capitalisations boursière a ses limites, convient Frédéric Dodard, de State Street. «Il faudrait davantage tenir compte de considérations économiques, comme les bénéfices des entreprises, par exemple.» Et les caisses de pension, qu’en pensent-elles? «Un indice est avant tout un moyen de contrôler l’efficacité de nos gestionnaires», avance d’abord Claude Schafer, directeur de la caisse de prévoyance du personnel de l’Etat de Fribourg. «Plus on opte pour un indice nouveau, ou peu utilisé, plus notre responsabilité augmente en cas de problème», s’inquiète de son côté Françoise Bruderer, directrice de la caisse de pension de La Poste. Tout cela est «très technique, ajoute Claude Schafer. C’est le métier des professionnels, donc la responsabilité du choix du bon indice va plutôt vers les conseillers.» En coulisses, certains s’interrogent. A qui profite cette grande remise en question? Sous cape, on soupçonne volontiers les conseillers et les fournisseurs d’indices de stimuler le débat à des fins marketing. Car se démarquer des grandes références indicielles, c’est aussi proposer de nouveaux produits à la clientèle. A l’inverse, lorsque l’on demande à Antoine Lesné si, au final, il n’y a pas trop d’indices à disposition, il estime qu’ils répondent à un besoin des investisseurs. L’??uf? Ou la poule?
Jean-Claude Fluhr et Brigitte Millart ont été élus à la présidence d’AG2R la Mondiale le 18 avril. Le Conseil d’administration d’AG2R Prévoyance a élu Jean-Claude Fluhr, président et Brigitte Millart, vice-présidente d’AG2R Prévoyance. Jean-Claude Fluhr est secrétaire fédéral à la fédération CFDT Protection sociale travail emploi. Il est administrateur de l’Association sommitale AG2R La Mondiale, d’AG2R Retraite Arrco, de Sgam AG2R La Mondiale, de Primamut et d’AG.Mut. Monsieur Fluhr est administrateur à la Caisse de prévoyance des agents de la Sécurité sociale et assimilés (CAPSSA). Brigitte Millart, est présidente de Sgam AG2R La Mondiale et d’Agire (association regroupant les administrateurs employeurs d’AG2R) et administratrice d’AG2R Macif Prévoyance.
Le gouvernement du Quebec qui avait confié à un comité d’experts une mission sur l’avenir du système de s retraites au Québec, vient de présenter les travaux réalisés par ce dernier. Les 7 membres chargés d'étudier les régimes complémentaires de retraites vont à contre courant ds tendances, particulièrement en France, et formulent une série de recommandations visant notamment à renforcer les régimes de retraites à prestations définies et a améliorer et valoriser l'épargne retraite personnelle. Leur mandat limitant leur intervention aux régimes entrant dans le champs de compétence de la Régie des rentes du Québec visent principalement les régimes de retraites des municipalités et des universités et s’intéressent au troisième étage du système de retraites de la Province francophone reposant sur l’initiative individuelle. A l’instar des observations faites sur le système Français, le comité relève que le taux de remplacement des salariés Québécois diminue rapidement avec la croissance des revenus. De plus le rapport insiste sur le fait que 47 % des travailleurs québécois (1,9 million) ne participeraient à aucun régime collectif tous dispositifs confondus (prestations déterminées, cotisations déterminées, régime d'épargne-retraite collectif...). Le comité désigné par le gouvernement québécois considérant que les régimes à prestations définies (déterminées) offrent la meilleure sécurité financière, recommande à ce titre leur renforcement car ces dispositifs ne concernent actuellement que 35% des travailleurs dont près des 2/3 sont employés dans le secteur public. Il préconise par ailleurs l’instauration d’une rente longévité ouverte à l’ensemble des travailleurs québécois qui permettrait ainsi à l’ensemble des cotisants de percevoir une rente administrée par la Régie des rentes du Québec à partir de leur 75 ans. Cette rente, calculée sur la base des salaires perçus serait financée à part égale entre salariés et employeurs permettrait de couvrir collectivement le «risque longévité» et assurerait ainsi un revenu au delà de la période couverte par l'épargne retraite. Ce dispositif à prestation déterminée profiterait à 4 millions de travailleurs pour un coût limité d’après le rapport. Enfin le rapport formule une série de recommandation pour encourager et valoriser l'épargne retraite. IL préconise notamment la mise en place de régimes volontaire, et l’assouplissement des conditions de décaissement des sommes immobilisées par les actifs afin que ces derniers puissent utiliser plus facilement leur épargne personnelle au moment de leur retraite.
Suite à un premier contrôle, la juridiction financière chargée de contrôler la régularité des comptes publics émettait en effet via ce référé un certain nombre de critiques. Les questions concernant la stratégie d’investissement dans les pays périphériques La première d’entre elles portait sur la stratégie d’investissement dans les pays périphériques de l’ERAFP, qui a accru en 2009 son encours d’obligations émises par des États de la zone euro dont la situation financière est jugée fragile. Une exposition, qui aurait, « contraint l’ERAFP à constater une moins-value de plus de 650 millions d’euros au 31 décembre 2011, partiellement compensée par des plus-values latentes enregistrées sur d’autres titres. » A titre de réponse, l’ERAFP fait valoir son statut d’ « investisseur à très long terme, en phase de montée en charge, qui n’a pas à provisionner les moins-values latentes sur les obligations ». « Aucune écriture comptable n’a ainsi fait apparaître dans les bilans du Régime une moins-value de 650 millions d’euros au titre de son portefeuille obligataire » insiste l'établissement chargé de la gestion du régime additionnel de la fonction publique. Qui pour sa défense invoque également « le cadre réglementaire très strict » auquel il est soumis, qui lui impose d'être investi au minimum à 65 % en obligations et au maximum à 25 % en actifs à revenu variable (pour l’instant des actions) et à 10 % en immobilier. Au passage, l’ERAFP appelle à une révision de ce cadre, qui lui permettrait d’augmenter sa part d’immobilier, en finançant en particulier le logement des fonctionnaires, et d’investir dans d’autres classes d’actifs, comme les infrastructures ou le capital-investissement. Avec la volonté affichée de soutenir l'économie réelle, en finançant ainsi les PME innovantes, la transition écologique, par la création de « green bonds » à l’anglo-saxonne notamment, ou les grands projets d'équipements des collectivités territoriales. Les questions concernant l’attention de l'État sur la stratégie d’investissement de l’ERAFP Dans son référé, la Cour des comptes invitait aussi l'État à « être particulièrement attentif à la stratégie d’investissement de l’ERAFP ». Une recommandation qui peut sembler quelque peu superflue au regard du statut déjà très contrôlé de cet « établissement public administratif placé sous la tutelle de trois ministères (Économie et Finances, Affaires sociales et Santé, Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique) et sous contrôle de l'État via le CGEFI ». Les questions concernant le suivi du pilotage actif-passif et le taux de rendement Autres critiques venant de la Cour des Comptes, « les risques induits par le choix et la détention des actifs, qui nécessitent de renforcer le suivi de pilotage actif-passif ». Ainsi que « le taux de rendement technique », jugé trop élevé pour permettre « l'équilibre du régime dans la durée ». A ces observations, l’ERAFP répond que « le régime est géré de manière très prudente » et que « le taux de couverture des engagements est très largement supérieur à 100% et le rendement technique, à 4%, est un rendement soutenable ». Les questions concernant la montée en charge du Régime De la même façon, l'établissement dirigé par Philippe Desfossés balaie d’un revers de main la question de « la lenteur de la montée en charge du dispositif par capitalisation » décrite dans le référé. « La montée en charge du Régime est inhérente au fonctionnement même du Régime » et « par définition, le Régime n’arrivera à maturité que dans une quarantaine d’années ». Les questions concernant le contrôle interne du Régime Enfin, aux reproches qui lui sont faits sur le contrôle interne, la Cour des comptes ayant estimé qu’un « plan complet de contrôle interne reste à mettre en place », l’ERAFP répond que « dès la mise en place opérationnelle du régime, il a décidé de respecter les grands principes de contrôle interne, dont le déploiement se poursuit ». Le rôle de la CDC Retraites et Solidarité, chargée de la gestion administrative de l’ERAFP L’autre volet du référé de la Cour des comptes concerne le rôle de la CDC Retraites et Solidarité, chargée de la gestion administrative de l’ERAFP, et en particulier du recouvrement des cotisations. D’une part, la Cour des Comptes note que cette charge contreviendrait au principe des finances publiques, selon lequel le recouvrement de créances est une compétence exclusive du comptable public. A cette remarque, la Caisse des Dépôts apporte la réponse suivante : « les opérations de recouvrement des cotisations et de paiement des prestations qu’elle assure sont supervisées et contrôlées par l’agent comptable de l’ERAFP ». Et note que « la Direction Générale des Finances Publiques, saisie par la Cour sur ce thème, a précisé que cette irrégularité concerne l’ERAFP mais aussi d’autres établissements publics » et a proposé de mettre en place une « solution législative qui permettrait une mise en conformité juridique ». D???autre part, la Cour des comptes interpelle l’Etat sur la transparence des coûts de gestion facturés par la CDC à l’ERAFP. Dans sa réponse, la CDC précise que ces coûts sont fixés dans le respect de la convention d’objectifs et de gestion pluriannuelle, 2011-2015, signée entre l’ERAFP et la Caisse des Dépôts, après validation du Conseil d’administration de l’ERAFP. Et qu’ils s'élèvent à 14 millions d’euros soit « moins de 1% des cotisations versées au régime, taux parmi les plus faibles de l’ensemble des opérateurs retraite ». Alors que le thème de la transparence financière est plus que jamais au c??ur de l’actualité, souhaitons que ce premier contrôle de la Cour des comptes et la passe d’armes qui s’en est suivie avec l’ERAFP débouchent sur une meilleure compréhension des mécanismes de fonctionnement de cette institution par les sages de la rue Cambon. Et que le dialogue qui s’en suivra favorisera une réflexion de fonds sur les modalités d'élargissement du cadre réglementaire auquel sont soumis des investisseurs institutionnels de long terme comme l’ERAFP, tout en conduisant ces derniers à renforcer encore leur gouvernance et leurs mécanismes de contrôle interne, par nature toujours perfectibles.
Dans ce café du quinzième arrondissement de Paris, à proximité de la gare Montparnasse, où il donne rendez-vous, il est difficile de distinguer Christian Oyarbide des voyageurs en partance. Sans cravate, sacoche à l'épaule, ce Dordognais d’origine ne porte pas le costume traditionnel du cadre dirigeant de l’assurance. Sans perdre de temps et sur plusieurs fronts Depuis février, il est pourtant à la tête de l’Union mutualiste retraite (UMR), le gestionnaire du régime de retraite complémentaire Corem. En toute simplicité. « Les signes extérieurs de pouvoir ne m’intéressent pas », explique-t-il d’emblée. Avant de poursuivre : « Ce qui me passionne dans le poste de directeur général, dans des structures à taille humaine, c’est l’opportunité de changer les choses rapidement. » Après le départ de Charles Vaquier, l’UMR l’a recruté pour renforcer le modèle économique des différents régimes gérés par la mutuelle. « Mais l’une des échéances de ma mission est assez rapprochée, puisqu’elle se situe à la fin de l'été », précise-t-il. Ce challenge ne risque pas de faire peur à Christian Oyarbide, car depuis quelques années, il s’est fait le spécialiste des missions commando dans l’assurance. Un exemple parmi d’autres : en 2007, il est recruté comme directeur général de La France mutualiste pour remettre cette mutuelle d’aplomb. « Elle était sous surveillance spéciale de l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP), avec menace d’administration provisoire », se souvient-il. Reconnaissant les efforts entrepris sous sa direction - notamment la mise aux normes des process ou la structuration d’une équipe de management technique - l’ACP lève la surveillance spéciale au mois de mai 2009. Quelle est la potion magique de ce diplômé de HEC pour redresser une entreprise ? « Il faut être curieux, ouvert, un brin directif, voir quelles sont les forces et les faiblesses de la société et, surtout, ne pas hésiter à tester ses idées sur le marché, quitte à ce qu’elles ne marchent pas. » Sans oublier une bonne dose de travail. Christian Oyarbide est justement réputé être un gros bosseur, capable de mener en parallèle plusieurs projets. En plus de ses activités à l’UMR, il intervient ainsi trois jours par mois en tant que consultant auprès d’une mutuelle santé lyonnaise « qui est à un carrefour de son existence et qui n’a pas la surface pour justifier un directeur général à plein-temps ». Et ce n’est pas tout. Quotidiennement, il décrypte l’actualité du management sur son blog, intitulé « Mortel Management » (2 600 visites par mois). Passionné d'écriture, il est également président d’une maison d'édition spécialisée dans le pilotage des organisations. Explorer le terrain de la responsabilité sociétale Lui-même écrit des livres, précisément des nouvelles et des romans policiers. « J’ai déjà rédigé huit ouvrages, en m’inspirant souvent du monde de l’entreprise. J’ai entamé un nouveau polar il y a plus d’un an, mais pour le terminer et passer un cap en qualité, il faudrait que je ne fasse qu'écrire pendant six mois. » Or, son emploi du temps ne lui permet pas de se consacrer pleinement à la littérature. Et ce n’est pas prêt de changer, car sa mission à l’UMR terminée, il reprendra, en fin d’année, ses activités de consultant chez Cogidées. « Dans les prochaines années, j’ai bien l’intention de poursuivre dans le management de transition. Je compte également proposer des offres d’accompagnement sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), un terrain que la plupart des mutuelles n’ont pas encore investi en faisant valoir leurs atouts naturels. » Autant dire qu'à l’approche de ses 60 ans, Christian Oyarbide n’est pas prêt de prendre sa retraite.
Au bout de six longs mois d’attente (9 octobre au 2 avril) et quatre reports de publication, le rapport de Karine Berger et Dominique Lefebvre a été diffusé, laissant espérer la définition d’une véritable politique de l'épargne longue pour aider au financement de l'économie, en particulier pour relancer la croissance, grâce à l’investissement, et permettre ainsi à notre pays de sortir de la spirale du déclin industriel dans lequel il est engagé. Or, après une lecture attentive et approfondie, le Think Tank GENERATIONS ERIC ne peut que souligner sa déception, d’autant plus forte que les orientations proposées par les deux parlementaires n’abordent pas les vraies questions ; ils se contentent de demi-mesures orientées « produits », tout en renonçant à modifier les contraintes culturelles, sociologiques, fiscales et réglementaires qui freinent l’essor d’une véritable économie de fonds propres. Lire la suite en pièce jointe
Avec cette façon moderne d’aborder les réunions publiques, Préfon démontre une totale transparence sur ses relations avec ses affiliés et sur les questions/réponses échangées pendant ces réunions. Instaurées en 2009, les rencontres où affiliés et dirigeants de l’association échangent sur tous les sujets liés à la problématique retraite et au fonctionnement du régime Préfon-Retraite connaissent un succès grandissant. Afin qu’un plus grand nombre de personnes puissent y participer, l’association a décidé que les prochaines réunions seraient ouvertes à tous, via Internet. Décision déjà saluée par de nombreux affiliés et prospects de Prefon qui souhaitent se faire accompagner dans une démarche responsable de préparation financière de leur retraite... Les internautes préalablement inscrits à la rencontre pourront ainsi poser leurs questions en direct aux intervenants. Ainsi, lors de la prochaine réunion qui se tiendra le 9 avril prochain à Lille, Pascal Renaud, Président de l’association, et Christian Carrega, Directeur Général de Préfon, alterneront réponses aux questions de la salle et réponses aux questions des internautes. Depuis 2009, les rencontres affiliés ont déjà été proposées à quelques 114.000 affiliés au régime Préfon-Retraite. 5.000 d’entre eux ont répondu présents dans 20 villes de France. « Après le succès de ces 20 réunions de visu, la technique nous permet aujourd’hui d’aller au-delà de nos 400.000 affiliés et de leur proposer, ainsi qu'à nos prospects, un dialogue direct, quelle que soit la ville où ils habitent, indique Christian Carrega. Après un premier test réussi lors de la dernière Rencontre Affiliés à Paris, nous souhaitons aujourd’hui, via la retransmission vidéo, franchir une étape supplémentaire dans notre relation avec nos affiliés. » A propos de Préfon : Préfon (Caisse Nationale de Prévoyance de la Fonction Publique) est une association à but non lucratif (loi de 1901) créée le 8 mai 1964 par quatre Fédérations de fonctionnaires (CFDT, CFTC, CFE-CGC, FO). L’association Préfon a souscrit un contrat d’assurance de groupe auprès de CNP Assurances : le régime Préfon-Retraite. Préfon-Retraite est un régime de retraite complémentaire facultatif qui offre une rente viagère en contrepartie des cotisations versées. Il est ouvert aux agents publics, aux anciens agents publics et aux conjoints d’affiliés. Le régime Préfon-Retraite est régi par le Code des assurances, article L 441 et suivants. 1ère complémentaire retraite des fonctionnaires, Préfon-Retraite compte près de 400.000 affiliés, dont 110.000 retraités, pour près de 11,6 milliards d’euros d’actifs à fin décembre 2012.
Philippe Dutertre a annoncé qu’AG2R La Mondiale, sous la houlette d’Agicam, gérait désormais plus de 2 milliards d’euros selon une approche ISR. Dans le cadre de la Semaine du Développement Durable 2013, le président du directoire d’Agicam participait le 5 avril dernier à une conférence-débat organisée par AG2R La Mondiale sur le thème du rôle des assureurs dans la réduction de l’empreinte environnementale. Au cours de cette dernière, il a évoqué les différentes actions concrètes du groupe AG2R La Mondiale pour réduire cette dernière. En tant qu’investisseur institutionnel, « AG2R La Mondiale étend méthodiquement sa démarche ESG à l’ensemble des classes d’actifs et des stratégies de gestion » a affirmé Philippe Dutertre. « 500 millions d’euros sont déjà englobés dans une approche « best in class » en termes d’ISR » sur l’ensemble des actifs gérés en multigestion par l’assureur mutualiste, a-t-il détaillé. Ainsi, en private equity, le filtre ESG pèserait pour 10 % dans la note attribuée par Agicam aux sociétés de gestion. Et AG2R La Mondiale « décline ses valeurs et ses engagements dans le champ de l’investissement en allouant une part de ses actifs à des fonds non cotés à thématiques ISR » toujours d’après le président du directoire d’Agicam. Le groupe a notamment investi dans le fonds de social venture français de la société de gestion Citizen Capital ainsi que dans celui de Demeter Partners, un fonds cleantech qui cible les jeunes entreprises de l'éco-industrie (traitement de l’air, de l’eau, des déchets) et du secteur de l'énergie. En ce qui concerne le coté, Philippe Dutertre a cité à titre d’exemple deux valeurs dans lesquels Agicam est investi : Schneider Electric, qui a mis sur pied un indicateur composite permettant de mesurer ses progrès en matière de développement durable, actualisé tous les trimestres. Et les Etablissements Poujoulat, premier fabricant européen de conduits de cheminées, qui ont reçu en 2012 le Prix National du Business Vert. Enfin, le président du directoire d’Agicam a rappelé que la direction de la RSE et Fondations d’AG2R La Mondiale avait engagé en novembre 2011 une démarche de mesure régulière des émissions de gaz à effet de serre sur la totalité du périmètre du groupe. Avec pour objectif de réduire le bilan carbone de ses sites ainsi que de ses collaborateurs.
Etienne Stofer estime que le risque de change que supporte la Caisse de retraite du personnel navigant (CRPN) est « faible ». Interrogé sur la couverture de ce risque induit par l’allocation d’actifs de l’institution qu’il dirige, lors d’une table ronde organisée par Swiss Life Asset Managers, il a indiqué que « quasiment 100 % des placements obligataires de l’institution était libellé en euros ». « La CRPN a quelques poches investis dans des titres libellés en livre sterling ou en devises émergentes, mais elles représentent une faible part de l’allocation » a précisé Etienne Stofer. Qui conclut : « le ratio de congruence est d’environ 90 % avec un risque de change inférieur à 10 % ».
CAVAMAC et PRAGA changent de locaux à compter du 2 avril 2013. La nouvelle adresse : 30, rue Olivier Noyer CS N°51432 75676 Paris Cedex 14 Standard : 01 81 69 36 00
Lorsqu'à l’approche de l'été dernier les regards se tournaient vers le trilogue entre le Conseil, la Commission et le Parlement européens, les espoirs d’obtenir un consensus et un texte définitif sur Omnibus 2 étaient minces. À juste titre. Principale source de blocage : les modalités de calcul de la formule standard pour les « branches longues », telles que l’assurance vie, les rentes de prévoyance, la retraite supplémentaire ou encore la prise en charge de la dépendance, sont des enjeux particulièrement importants pour les institutions de prévoyance. Au cours de l’année 2012, le CTIP a alerté à de nombreuses reprises sur les dangers entraînés par les modalités de calculs retenues. La formule, sans réel rapport avec la réalité des risques à long terme, risquait ainsi d’entraîner une forte volatilité des exigences de fonds propres d’une année sur l’autre. « Cela n’a pas été vu dans les précédentes études d’impact car la dynamique du SCR [le capital de solvabilité requis] n’a jamais été testée sur plusieurs années », rappelle Bertrand Boivin-Champeaux, Directeur Prévoyance et Retraite supplémentaire au CTIP. Lire la suite : cliquez ici
L’Union Mutualiste Retraite (UMR) est engagée dans la recherche d’un nouvel actionnaire majoritaire et procédera ensuite à la nomination d’un directeur général, de manière permanente. Cela signifie donc, comme l’indique Charles Vaquier à IPE, que le recrutement de Christian Oyarbide en tant que directeur général est temporaire. Pour mémoire, la nomination de Christian Oyarbide a été annoncée il y a un mois suite au départ à la retraite de Charles Vaquier, prévu à la fin du mois de mars, et qui a exercé la fonction de directeur général depuis décembre 2002. Charles Vaquier ajoute que l’UMR procédera certainement en août, à la nomination d’un directeur général en CDI, une fois que le nouvel actionnaire majoritaire du régime sera connu. Le capital de l’UMR est actuellement détenu par plusieurs actionnaires, en particulier la Mutuelle Générale de l’Education Nationale (MGEN) qui en possède 70%. Selon Charles Vaquier, le fait que la MGEN détienne la majorité des actions est cohérent au regard des activités de l’UMR qui gère une grande part de la retraite supplémentaire des enseignants en France. Mais il confirme aussi que la MGEN a récemment décidé de réduire sa participation au capital de l’UMR afin de se recentrer sur son c??ur d’activités à savoir les complémentaires santé. Charles Vaquier précise enfin que le futur actionnaire majoritaire de l’UMR sera soit une compagnie d’assurance française, soit un fonds de pension étranger.
« Les jardins de Belleville » est un Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées dépendantes, situé à Paris pour lequel Agrica, parmi d’autres groupes de protection sociale complémentaire ainsi que les Fédérations Agirc Arrco, a apporté son soutien financier. L’ouverture est prévue en mai 2013. En soutenant le projet, le Groupe Agrica permet à ses ressortissants un accès prioritaire dans ce lieu de vie conçu pour répondre aux besoins spécifiques des personnes âgées en perte d’autonomie.