Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
Le groupe de protection sociale a signé un deuxième exercice de suite dans le vert en 2015. Humanis poursuit sur sa trajectoire ascendante. Le groupe de protection sociale a annoncé mercredi un résultat net assurances de personnes en hausse de 76% pour l’exercice 2015, à 54 millions d’euros. Il était revenu dans le vert en 2014 après deux exercices déficitaires (-169 millions d’euros en 2012 et -10 millions d’euros en 2013). La «politique délibérée de pilotage par la marge» suivie depuis fin 2013 porte ses fruits, comme l’explique Jean-Pierre Menanteau, le directeur général d’Humanis. Le groupe paritaire affirme faire preuve «d’une très grande discipline dans notre politique de souscription et de renouvellement de contrats en santé et en prévoyance», indique-t-il. D’où un chiffre d’affaires en assurance de personnes en baisse de 3,2% à périmètre comparable l’an dernier, à 2,73 milliards d’euros, malgré une activité commerciale en hausse de 5%. Solidité renforcée Humanis affiche également une marge de Solvabilité II de 189% à fin décembre, «dans notre fourchette cible de 170 à 200%», précise Jean-Pierre Menanteau. L’institution de prévoyance Humanis Prévoyance avait renforcé sa solidité financière en 2015 avec l'émission de 250 millions d’euros de titres subordonnées remboursables. Pour autant, «nous ne sommes pas au bout de cette stratégie de redressement», indique Jean-Pierre Menanteau. En 2015, les résultats ont été «un peu freinés» par les taux d’intérêt bas et les charges induites par le «tsunami réglementaire». Sur la période 2013-2015, l’impact de la baisse des taux sur les provisions techniques d’Humanis Prévoyance s’est ainsi élevé en cumulé à environ 140 millions d’euros. «Le fait d’avoir dû changer 85% de nos contrats santé pour les mettre aux normes des contrats responsables nous a également coûté de l’ordre de 8 millions d’euros», indique le dirigeant. Création d’une nouvelle structure de tête Humanis s’apprête par ailleurs à créer une structure de tête de groupe en assurance de personnes «rendue nécessaire par le passage à Solvabilité II». Cette société de groupe assurantiel de protection sociale (Sgaps), qui «introduira une solidarité financière intégrale entre ces membres», doit rassembler Humanis Prévoyance, lpsec, la mutuelle Radiance Groupe Humanis Grand Est, la Mutuelle Humanis Nationale et la Mutuelle Renault. Fort de ces résultats, Humanis se dit « en état » d’accueillir de nouveaux membres dans son «réseau fédéral multiaffinitaire». «Si certaines mutuelles, institutions de prévoyance ou des groupes de protection sociale veulent combiner leurs forces avec les nôtres, nous leur offrons une solution d’arrimage dans un réseau collaboratif qui préservera leur identité, leur positionnement concurrentiel, un peu comme dans un réseau de franchisés», assure Jean-Pierre Menanteau. Les cotisations de retraite complémentaire Agirc-Arrco ont augmenté de 3%, à 13 milliards d’euros.
D'après une étude Ifop menée pour le Cercle de l'Epargne, 70% des Français se montrent très inquiets quant à l'avenir du système par répartition en France. Pour autant, peu d'entre eux se disent prêts à investir dans la retraite par capitalisation.
Deux groupes de protection sociale sont officiellement entrés ce 30 mai en phase de négociation exclusive, dans le but de créer un groupe de protection sociale unique.
On en sait (un peu) plus sur la prochaine étape du plan stratégique d’Humanis. D’ici mi-juillet, sous réserve de validation par l’assemblée générale de l’association sommitale Humanis, le groupe de protection sociale officialisera la création d’une société de groupe assurantiel de protection sociale (Sgaps), conforme à Solvabilité 2. Son nom : Humanis Développement Solidaire. DEUX IP ET TROIS MUTUELLES Seront rattachés à cette structure de groupe en assurances de personnes : les Institut de prévoyance (IP) Ipsec et Humanis Prévoyance, ainsi que la Mutuelle Humanis Nationale (MHN), la Mutuelle Renault et Radiance Groupe Humanis Grand Est. Une solidarité financière unira notamment ces différents membres. UN RÉSEAU OUVERT Engagé dans un programme de convergence depuis la création du groupe le 26 janvier 2012, Humanis fonctionne désormais « en réseau structuré entre les membres du groupe, un réseau conçu pour permettre aussi l’accueil de nouveaux membres », souligne-t-on en interne. Selon nos informations, une mutuelle pourrait ainsi rejoindre la sommitale Humanis dans les prochains mois. RENFORCER LA SOLVABILITÉ Pour rappel, en octobre dernier, et afin de renforcer déjà sa solvabilité, Humanis Prévoyance a placé une émission de dette subordonnée remboursable à dix ans pour un montant de 250 M€, à taux fixe de 5,75%. L’annonce, le 3 juin prochain, des résultats d’Humanis en 2015, et au cours desquels le ratio de solvabilité S2 du groupe de protection sociale sera dévoilé, devrait être l’occasion de savoir si cette stratégie a été payante.
La performance moyenne des caisses de pension s’est inscrite à 1,13% en 2015, loin des 7,13% enregistrés l’année précédente, selon L’Agefi suisse. Le rendement requis pour maintenir le taux de couverture des engagements s'établit à 2,7% selon l’enquête réalisée par Swisscanto auprès de 467 caisses de pension dans le cadre de «L'étude sur les caisses de pension en Suisse en 2016 », présentée mardi à Zurich. Pour réagir face aux taux négatifs, la part des placements dits risqués (actions, placements alternatifs et immobilier) a encore augmenté l’an dernier à 58% alors que, dans le même temps, la part des obligations s’est encore réduite, soit de 34,7% à 33,3% alors qu’elle se situait autour de 38% en 2007. «L'étude montre que les caisses de pension tendent à agir sur le long terme et de manière réfléchie», a pourtant estimé Iwan Deplazes, le responsable de l’asset management de la Banque Cantonale de Zurich, tout en soulignant que «la quête de rendements appropriés s’accompagne d’un revirement vers des catégories d’actifs plus complexes et recelant davantage de risques».
Humanis aurait repris, à la demande du GIE Agirc-Arrco, la partie retraite de l’enseignement privé sous contrat de B2V. Par ailleurs, une lettre d’intentions de reprise des activités de B2V prévoyance a été signée le 30 mars dernier par Benoît Soury et Roberto Piccoli, président et vice-président de l’association sommitale d’Apicil. Hugues Delannoy et Jean-Jacques Cette, président et vice-président de B2V Prévoyance ne l’ont pas signée pour le moment. Un conseil d’administration de l’institution de prévoyance se réunira le 14 juin pour éventuellement donner le feu vert à leur signature.
L’assureur néerlandais Aegon a annoncé la cession à Legal & General d’un portefeuille de contrats de rente britanniques de 3 milliards de livres (3,9 milliards d’euros). « La conclusion du désinvestissement de notre portefeuille de contrats de rentes britanniques est un pas important vers le repositionnement stratégique de nos activités au Royaume-Uni », a déclaré Alex Wynaendts, le directeur général d’Aegon. L’assureur néerlandais a annoncé mi-avril la cession d’un portefeuille de 6 milliards de livres à Rothesay Life, qui avait constitué le premier gros transfert de risque depuis l’entrée en vigueur de Solvabilité II le 1er janvier dernier. L’opération annoncée ce lundi par Aegon libèrera environ 275 millions de livres de capital réglementaire.
Le spécialiste du monde agricole doit répondre aux injonctions de l'instance Agirc-Arrco-Ctip, qui veille à la rationalisation de la protection sociale.
Selon Philippe Goubeault, directeur financier de l’Agirc Arrco, certaines nouvelles approches de type smart beta permettant par exemple de capter une partie de la performance sur les marchés actions tout en limitant la volatilité, présentent un intérêt...
Le classement de l’épargne retraite 2016 de l'Argus de l'Assurance livre quelques surprises parmi les ténors du marché. Certains creusent l’écart, alors que d’autres affichent une année très mitigée.
Le groupe de protection sociale complémentaire Agrica a annoncé jeudi une hausse de 1,6% du nombre d’entreprises adhérentes aux institutions du groupe en 2015, à plus de 173.000 dossiers. Ces « nouvelles entreprises (…) ont choisi, conformément au principe des clauses de respiration, de regrouper leurs adhésions auprès d’un seul et même groupe pour l’ensemble de leurs salariés », précise Agrica. Le spécialiste de la protection sociale du monde agricole a ainsi enregistré une hausse de 1,5% de ses salariés cotisants, à 1,56 million. La population de cadres cotisants progresse de 2%, à 115.140 personnes. Porté par l’activité de prévoyance (invalidité, incapacité, décès), le chiffre d’affaires de l’assurance de personnes a par ailleurs augmenté de 8,8%, à 572,7 millions d’euros. Le résultat net combiné des trois institutions de prévoyance du groupe Agrica a atteint 46,4 millions d’euros. Le résultat financier du groupe s’est lui élevé 220 millions d’euros (+7,4%) l’an dernier.
Selon la société de conseils en investissements Complementa qui vient de publier son rapport annuel «Risiko Check-up», les caisses de pension suisses ont enregistré un rendement de 0,1% sur les quatre premiers mois de l’année - contre 1,1% en 2015 (en moyenne pondérée). Essentiellement dû à l’environnement de faibles taux d’intérêt, ce sur-place a conduit 70% environ des établissements interrogés à accroître leurs placements à risque. La part des investissements alternatifs - effectués particulièrement dans les infrastructures, les dettes privées et les titres financiers liés aux assurances (insurance linked securities) - est passée ainsi de 6,9% à 7,7%. Cela étant, les caisses de pension ont également réduit leurs positions de liquidités, qui sont passées de 6,1% à 5% sur un an. Les titres à revenu fixe ont également reculé de 0,2 point à 39%. Enfin, la part des actions n’a pas augmenté (-0,7 point). Elle représente 29,5%, tandis que les investissements immobiliers ont progressé de 1,1 point à 18,2%.
Le FRR souhaite renforcer, au sein du département Gestion Déléguée et Investissement Responsable, une équipe de 4 directeurs d’investissements en charge du suivi de 57 sociétés de gestion et d’une centaine de mandats et OPC pour un encours total de 36Mds€. En prévision d’un accroissement de l’activité de sélection et de suivi des supports d’investissements en particulier dans le non coté dans le cadre du déploiement d’une enveloppe de 2 Mds d’euros en faveur du financement de l'économie française, le FRR a besoin de se doter d’un collaborateur spécialisé sur les marchés non cotés. Les profils recherchés doivent conjuguer, outre une solide expérience économique et financière, une connaissance approfondie du marché en particulier du non coté, dans une optique de gestion externalisée via des fonds ou des fonds de fonds. Les qualités personnelles requises doivent allier une grande autonomie, un sens aisé du contact, une capacité démontrée à rendre compte par écrit de manière claire de problématiques techniques complexes, une organisation rigoureuse des méthodes de travail ainsi qu’une propension forte au travail en équipe. Compte tenu de la charge de travail durant la phase de sélection et de mise en œuvre des premiers mandats non cotés, une disponibilité importante est également attendue du titulaire du poste. Un anglais courant est indispensable. Ce poste peut être amené à évoluer pour englober un périmètre de titres financiers côtés. Retrouvez l’offre complète
Une caisse de retraite qui marche sur la tête : assurés qui mettent parfois des années à voir liquider leurs pensions, demandes d'arriérés indus, parfois pour des sommes folles… Les adhérents de la CIPAV, caisse de retraite complémentaire, se retrouvent parfois dans ses situations incroyables. Au point que la Cour des Comptes y a plongé son nez en 2012, avec à la clé un rapport au vitriol. Un reportage de France Inter.
Que peut apporter la gestion d’actifs des institutionnels pour améliorer l’épargne retraite en France ? Philippe Desfossés, directeur général de l’Erafp, Olivier Rousseau, membre du directoire du FRR et François-Xavier Selleret, directeur général de l’Agirc-Arrco, ont essayé d’y répondre à l’occasion de la 2ème édition des rencontres gestion d’actifs et innovation d’Option Finance, qui a eu lieu mardi 10 mai à Paris.
Selon nos informations, Malakoff Médéric devrait annoncer ce mardi 10 mai le nom de son nouveau directeur général. Le groupe de protection sociale devrait être dirigé par un homme bien connu du monde l’assurance.
Le groupe de protection sociale finalisera cette année son alliance avec CNP Assurances, la refonte de son pôle Agirc-Arrco et l’application de Solvabilité 2.
A l’occasion du forum de la gestion alternative de l’Agefi auquel il a participé mi-avril, Michel Manteau, responsable du service gestion de portefeuille à la CARMF et contributeur du guide de l’Af2i sur ce type de gestion, est revenu sur les problématiques des investisseurs institutionnels par rapport à la gestion alternative.
Les parlementaires et le régulateur ont ouvert une enquête sur les conséquences du défaut du distributeur, dont le fonds de pension accuse un déficit de 571 millions de livres.