Les créanciers bancaires de Cybergun, réunis au sein du comité des établissements de crédit et assimilés (CECA), ont adopté à l’unanimité le plan de réaménagement de la dette financière prévue dans le cadre du projet de plan de sauvegarde financière accélérée (SFA) du spécialiste du tir de loisirs. Afin d’entériner le projet de SFA, les porteurs d’obligations sont convoqués, le 17 janvier pour réitérer leurs votes lors de l’assemblée unique des obligataires. Le jugement d’arrêté du plan de SFA est attendu le 11 février 2020.
Les créanciers bancaires de Cybergun, réunis au sein du comité des établissements de crédit et assimilés (CECA), ont adopté à l’unanimité le plan de réaménagement de la dette financière prévue dans le cadre du projet de plan de sauvegarde financière accélérée (SFA) du spécialiste du tir de loisirs. Afin d’entériner le projet de SFA, les porteurs d’obligations sont convoqués, le 17 janvier 2020 à 13h30, pour réitérer leurs votes lors de l’assemblée unique des obligataires.
Vivarte n’a plus aucune dette. Le mécanisme de fiducie enclenché cet été a été bouclé ces derniers jours, permettant de transformer en actions les 476,8 millions d’euros de dette obligataire résiduelle. Les anciens créanciers obligataires deviennent ainsi les seuls actionnaires de Vivarte. Après cette opération, les capitaux propres du groupe de vêtements et de chaussures s’élèvent à 544,3 millions d’euros. Depuis 2014, 3,3 milliards d’euros de dette auront été effacés au total. Lors du dernier exercice clos le 31 août 2019, Vivarte a réalisé un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros, en baisse de 5,3% à périmètre comparable, avec un free cash-flow positif. Son Ebitda ressort à 40,4 millions d’euros.
Vivarte n’a plus aucune dette. Le mécanisme de fiducie enclenché cet été a été finalisé ces derniers jours, permettant de transformer en actions les 476,8 millions d’euros de dette obligataire résiduelle. Les anciens créanciers obligataires deviennent ainsi les seuls actionnaires de Vivarte.
Le tribunal de commerce de Marseille, qui tenait une audience mardi pour examiner les dossiers de reprise du groupe Bourbon, a mis son jugement en délibéré. Il rendra sa décision le 23 décembre. Au cours de l’audience, le parquet s’est prononcé en faveur du dossier de reprise présenté par les principales banques du groupe de services maritimes pour l’industrie pétrolière. La semaine dernière, Jacques de Chateauvieux, le PDG et actionnaire majoritaire de Bourbon, avait retiré son offre. Les deux autres dossiers déposés ne portaient que sur une partie des actifs du groupe. Bourbon Corporation et Bourbon Maritime, les deux principales sociétés du groupe, sont en redressement judiciaire depuis cet été.
La holding pourrait devoir rembourser près de 1 milliard d'euros de dette sur 2023 et 2024, contraignant le distributeur à faire remonter 2 milliards de cash.
Le tribunal de commerce de Marseille, qui tenait une audience ce matin pour examiner les dossiers de reprise du groupe Bourbon, a mis son jugement en délibéré. Il rendra sa décision le 23 décembre.
Jacques de Chateauvieux n’est plus dans la course pour la reprise de Bourbon Corporation à la barre du tribunal de commerce de Marseille. Le PDG et premier actionnaire du groupe de services maritimes pour l’industrie du pétrole a retiré son offre, a indiqué à L’Agefi une source proche du dossier, confirmant des informations des journaux Le Monde et Le Marin. Jacques de Chateauvieux n’a pas été en mesure d’obtenir le soutien de la banque chinoise ICBC Leasing, principal crédit bailleur du groupe, sans lequel son offre de reprise perdait de sa substance.
Le groupe bancaire EFG International a assuré ce 4 décembreque la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) publiée la veille concernant le recours contre un verdict de l’Autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) déposé par BSI n’aura aucun impact sur ses résultats. Le 23 mai 2016, le gendarme des marchés avait épingléla banque privée, reprise depuis et complètement intégrée dans son homologue zurichoise,pour des manquements à ses obligations en matière de surveillance dans le scandale lié au fonds souverain malaisien 1MDB entre 2011 et 2015. Les jugesont confirmé la violation des dispositions de surveillance de la part de BSI mais ont cassé un volet de la décision de la Finma portant sur la restitution de 95 millions de francs confisqués en 2016, demandant au gendarme des marchés de revoir sa copie. Quelle que soit l’issue de cette nouvelle analyse, les résultats financiers du groupe zurichois n’en seront pas affectés. «Le prix d’achat final pour l’acquisition de BSI par EFG prévoyait une provision correspondante», soulignel’établissement dans un communiqué, précisant que «toute modification du montant à restituer serait neutre sur les résultats».
Ymagis a annoncé hier avoir trouvé un accord avec ses créanciers obligataires. Sur les 52,1 millions d’euros de dettes concernées par la restructuration, entre 13,9 et 16,2 millions seront abandonnés. 6,9 millions d’euros seront par ailleurs échangés contre des obligations remboursables en actions et rachetables (Orar) par la société. Enfin, 26,8 millions d’euros seront rééchelonnés. Les actionnaires bénéficieront d’une attribution gratuite d’un BSA par action ordinaire existante, deux BSA permettant de souscrire à une action ordinaire nouvelle au prix de 3 euros par action ordinaire.
Le groupe énergétique allemand E.ON a annoncé vendredi un projet de démantèlement de sa filiale en Grande-Bretagne Npower, l’un des principaux distributeurs d'électricité du pays, ce qui, selon un syndicat, pourrait menacer jusqu'à 4.500 emplois. E.ON prévoit de gérer les comptes des clients particuliers et des PME de Npower à partir de sa propre plate-forme.
Une audience s’est tenue hier matin au tribunal de commerce de Paris pour examiner une possible prolongation de 6 mois de la période d’observation de la procédure de sauvegarde de Rallye, a appris L’Agefi de plusieurs sources proches. La décision est attendue dans les prochains jours. Rallye, la maison-mère de Casino, est en procédure de sauvegarde depuis le 23 mai. Après une première période d’observation de 6 mois, la loi autorise une prolongation de 6 mois supplémentaires. Elle peut ensuite être prolongée exceptionnellement, toujours pour 6 mois, à la demande du procureur de la République.
Le groupe sidérurgique indien Tata Steel a annoncé hier sa décision de supprimer 3.000 emplois sur ses sites en Europe, soit environ 15% de ses effectifs dans la région, en raison de surcapacités de production aggravées par les conflits commerciaux et de la stagnation de la demande dans l’Union européenne. Le groupe a notamment des usines aux Pays-Bas et au Pays de Galles. Il a précisé que deux tiers des suppressions envisagées concerneraient des emplois de bureau.