SES a présenté ce matin un programme de recentrage stratégique devant lui permettre de réaliser 40 à 50 millions d’euros d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) supplémentaires chaque année à partir de 2021, mais l’opérateur de satellites a abaissé pour la deuxième fois ses objectifs financiers pour 2020 et divisé par deux le montant du dividende à verser cette année.
Rallye, la maison mère du groupe de distribution Casino, a annoncé lundi que le tribunal de commerce de Paris avait arrêté vendredi son plan de sauvegarde et ceux de ses sociétés de tête Foncie re Euris, Finatis et Euris. Cette décision était largement attendue.
Le tribunal de commerce de Paris doit rendre son jugement sur le plan de sortie de sauvegarde de Rallye ce vendredi, a appris L’Agefi de plusieurs sources proches du dossier. Rallye ne fait aucun commentaire. Sauf coup de théâtre, le projet de plan dévoilé mi-décembre 2019 par la holding de tête de Casino devrait être approuvé. Il prévoit le remboursement sur plusieurs années des 3,29 milliards d’euros de dette portés par Rallye et ses sociétés de tête, Foncière Euris, Finatis et Euris. Les banques de Rallye, qui détenaient des créances sécurisées par des actions Casino, pourront être remboursées à hauteur de 85% au bout de trois ans si elles acceptent la proposition. Celles qui refusent seront remboursées sur 10 ans. Ces remboursements seront financés grâce aux dividendes versés par Casino, par des cessions d’actifs et d'éventuels nouveaux financements. Pour les créanciers non sécurisés, principalement les obligataires, ils seront remboursés sur 10 ans, avec le paiement de 65% de leur créance lors de la dernière année.
Le verdict est proche. Le tribunal de commerce de Paris doit rendre son jugement sur le plan de sortie de sauvegarde de Rallye demain, a appris L’Agefi de plusieurs sources proches du dossier.
Le groupe minier anglo-australien a annoncé qu’il allait examiner, ce semestre, ses options stratégiques, dont une éventuelle fermeture, pour sa fonderie ISAL en Islande, qui devrait demeurer déficitaire à court et à moyen terme. Le groupe a souligné qu’il poursuivrait ses discussions avec le gouvernement islandais et le fournisseur d'électricité Landsvirkjun sur la manière dont la fonderie peut renouer avec la rentabilité et devenir compétitive.
Le groupe minier anglo-australien a annoncé aujourd’hui qu’il allait examiner ses options stratégiques, dont une éventuelle fermeture, pour sa fonderie ISAL en Islande, qui devrait demeurer déficitaire à court et à moyen terme. «L’examen stratégique envisagera toutes les options, y compris une réduction de l’activité et une fermeture, et s’achèvera au premier semestre de 2020», a déclaré Alf Barrios, le directeur général de la branche aluminium de Rio Tinto.
En redressement judiciaire depuis novembre 2019, Oxatis indique dans un communiqué avoir « reçu huit offres de reprise et une proposition de plan de continuation proposée par un tiers ». « Toutes ces offres émanent d’investisseurs financiers et industriels », précise la société spécialisée dans la création de sites internet. La date de l’examen des offres par le tribunal de commerce de Marseille sera déterminée prochainement. Oxatis est cotée sur Euronext Growth depuis avril 2018. Ses actions restent suspendues de cotation.
En redressement judiciaire depuis novembre 2019, Oxatis indique dans un communiqué avoir « reçu huit offres de reprise et une proposition de plan de continuation proposée par un tiers ». « Toutes ces offres émanent d’investisseurs financiers et industriels », précise la société spécialisée dans la création de sites internet.
Le groupe Vivarte poursuit ses restructurations. La Halle, la principale enseigne du groupe de vêtements et de chaussures, a lancé un processus d’information-consultation avec les instances représentatives du personnel sur un «projet de refonte de l’organisation et d’optimisation de ses activités logistique et siège», indique-t-il dans un communiqué. Ce projet entraînerait la suppression de 63 postes en CDI au siège et 38 à l’entrepôt logistique d’Issoudun (Indre) dédié à la chaussure. Le réseau de magasins ainsi que l’entrepôt de la Malterie à Montierchaume (Indre) ne sont pas concernés. En parallèle, 19 postes seraient créés au siège et à l’entrepôt.
Le groupe Vivarte poursuit ses restructurations. La Halle, la principale enseigne du groupe de vêtements et de chaussures, a lancé un processus d’information-consultation avec les instances représentatives du personnel portant sur un « projet de refonte de l’organisation et d’optimisation de ses activités logistique et siège », indique-t-il dans un communiqué.
McDermott International s’est placé en sauvegarde financière (Chapter 11) afin de faire adopter une restructuration de sa dette prénégociée avec ses créanciers. Au total, le groupe américain de services pétroliers prévoit de convertir 4,6 milliards de dollars de dette en actions, sur 9,86 milliards au 4 novembre dernier. La restructuration passe par l'émission d’un financement de 2,81 milliards apportés par les débiteurs. Le groupe s’est aussi engagé à vendre sa filiale Lummus Technology pour 2,73 milliards de dollars. McDermott avait trop gonflé son bilan avec la reprise en juin 2018 du groupe d’ingénierie Chicago Bridge & Iron.
McDermott International s’est placé en sauvegarde financière (Chapter 11) afin de faire adopter une restructuration de sa dette prénégociée avec ses créanciers. Au total, le groupe américain de services pétroliers prévoit de convertir 4,6 milliards de dollars de dette en actions, sur un total de 9,86 milliards de dollars au 4 novembre dernier.
Même si les créanciers obligataires ont voté contre la semaine dernière, les banques devraient approuver en masse le projet présenté par la holding de Casino.
Les créanciers obligataires de Rallye ont clairement exprimé leur opposition au projet de plan de sauvegarde de la holding de contrôle de Casino. Convoqués en assemblée générale, les porteurs de quatre souches obligataires, représentant un montant nominal total de 1,185 milliard d’euros, ont rejeté le plan proposé, avec des taux de vote contre allant de 51,77% à 100%. En revanche, les détenteurs de la souche 2023 (350 millions d’euros) ont voté pour. Deux AG n’ont pas pu se tenir faute de quorum. Le plan proposé par Rallye à ses obligataires, et qui soulève de nombreuses interrogations, prévoit de rembourser 100.000 euros les deux premières années, puis 5% des créances les sept années suivantes et enfin 65% de la somme la dixième année. Les créanciers bancaires, qui disposent de garanties en actions, bénéficient pour leur part d’une option de remboursement la troisième année du plan. Ces votes en AG ne sont que consultatifs. Le projet de plan de sauvegarde doit être validé, ou non, par le tribunal de commerce de Paris avant la fin du premier trimestre.
Christophe Basse a été élu président du Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires (CNAJMJ). Il succède à Christophe Thevenot. Frédéric Abitbol sera vice-président et Alain Damais, directeur général. « La transformation digitale engagée par son prédécesseur, Christophe Thevenot sera notamment l’un des axes d’action » du nouveau président, indique le CNAJMJ dans un communiqué. « Il conduira également les discussions avec le gouvernement en vue de la transposition de la directive européenne sur l’insolvabilité », ajoute le CNAJMJ. Christophe Basse a notamment travaillé sur les dossiers FagorBrandt, Bata, Sernam, Solocal, Sequana et, plus récemment, Thomas Cook.
La Société Phocéenne de Participations (SPP) est officiellement devenue en fin de semaine dernière le nouvel actionnaire du groupe Bourbon. Par décision du tribunal de commerce de Marseille, la SPP a repris les actifs de la société de services parapétroliers, dont sa principale holding Bourbon Maritime et toutes les marques Bourbon. Bourbon avait été placé en redressement judiciaire l’été dernier. La SPP représente les principales banques créancières de Bourbon : BNP Paribas, la Société Générale, Natixis, CM-CIC et le groupe Crédit Agricole. Le conseil de surveillance de la SPP est présidé par Jean Peyrelevade.
Le dossier de la restructuration financière de Bourbon a connu son épilogue. La Société Phocéenne de Participations (SPP) est officiellement devenue en fin de semaine dernière le nouvel actionnaire du groupe Bourbon. Par décision du tribunal de commerce de Marseille, la SPP a repris les actifs de la société de services parapétroliers, dont sa principale holding Bourbon Maritime et toutes les marques Bourbon.
Christophe Basse a été élu président du Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires (CNAJMJ). Il succède à Christophe Thevenot. Frédéric Abitbol sera vice-président et Alain Damais, directeur général.