Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
Le taux d’inflation annuel en Turquie s’est accéléré jeudi pour le huitième mois consécutif, à 48,7% en rythme annuel en janvier, le taux le plus élevé depuis avril 2002, et au-delà des prévisions du marché de 46,7%. La Turquie avait connu une inflation beaucoup plus faible de 14,9% en janvier 2021. Les prix des transports ont enregistré la plus forte hausse (68,9%), suivis des aliments et boissons non alcoolisées (55,6%) et de l’ameublement-équipement de la maison (54,5%). D’un mois sur l’autre, les prix à la consommation ont bondi de 11,1%, indique aussi Institut statistique turc.
Le taux d’inflation annuel en Turquie s’est accéléré pour le huitième mois consécutif, à 48,7% en rythme annuel en janvier, le taux le plus élevé depuis avril 2002, un chiffre légèrement supérieur aux prévisions du marché de 46,7%.
L’Argentine a conclu un accord de principe avec le Fonds monétaire international (FMI), ont annoncé vendredi les deux parties. C’est une avancée majeure dans les pourparlers tendus qui durent depuis plus d’un an pour un nouveau programme (44,5 milliards de dollars) visant à réorganiser l’encours de la dette du précédent programme de 57 milliards de dollars de 2018, le plus important jamais réalisé par l’institution de Washington. Le président argentin Alberto Fernandez l’a jugé «raisonnable» car il ne limitera pas les développement économiques du pays. Le FMI a précisé que les deux parties s’étaient entendues sur les politiques clés qui sous-tendraient l’accord final, y compris la voie vers l’assainissement budgétaire, qui avait été un point de friction important. Vendredi, les actifs argentins (obligations souveraines, actions et peso sur le marché noir) ont rebondi. Pour les investisseurs, il n’est pas parfait mais permet de se focaliser désormais sur l’enjeu de la prochaine élection présidentielle.
L’Ukraine veut emprunter environ 5 milliards de dollars aux organisations internationales et ses créanciers bilatéraux, car la menace d’une attaque russe limite son accès aux marchés des capitaux, a déclaré jeudi à Reuters un conseiller du président ukrainien. Le pays avait prévu d'émettre de nouveaux eurobonds pour couvrir une partie de son déficit budgétaire de 3,5%, mais pourrait avoir du mal à le faire face aux inquiétudes concernant une éventuelle offensive russe. La hryvnia est tombée jeudi à son plus bas niveau depuis février 2015. Dans le même temps, alors que les tensions entre Moscou et Kiev font craindre une escalade militaire, les représentants russes, ukrainiens, allemands et français réunis mercredi à Paris en «format Normandie» ont réaffirmé un «respect inconditionnel» du cessez-le-feu prévu par les accords de Minsk (2014).
L’Ukraine veut emprunter environ 5 milliards de dollars aux organisations internationales et ses créanciers bilatéraux, car la menace d’une attaque russe limite son accès aux marchés des capitaux, a déclaré jeudi à Reuters un conseiller du président ukrainien.
L’Omicron n’a pas fait bouger l’indicateur de mobilité de Google – qui mesure l’impact de la pandémie sur les habitudes de déplacement – dans les pays émergents, tandis qu’il plonge à -20 pour les pays développés. L’indicateur suggère que les économies émergentes devraient mieux résister à l’impact du variant.
Après leur forte dépréciation en 2021, en anticipation du resserrement de la Fed, elles ont progressé cette année malgré des conditions de marché difficiles.
Singapour resserre à son tour sa politique monétaire, évoquant les pressions inflationnistes liées notamment aux goulots d'étranglement dans la chaîne d’approvisionnement. Ce mouvement surprise est le premier hors du cycle habituel de la banque centrale en sept ans.
Le déficit public de la Turquie s’est creusé à 145,74 milliards de livres turques (9,5 milliards d’euros) en décembre 2021, le plus important jamais enregistré, après 40,69 milliards le même mois en 2020, selon les chiffres publiés lundi par le sous-secrétariat au Trésor. Les dépenses totales ont bondi de 103,1% pour atteindre un niveau record de 280,81 milliards de livres, alors que le pays a souffert à la fois de la crise économique, d’une livre en chute libre et d’une inflation en hausse historique. Les revenus de l’Etat turque ont quand même augmenté de 38,5%, pour atteindre 135,07 milliards de livres. Le solde primaire, hors paiements d’intérêts, a affiché un déficit de 136,78 milliards livre en décembre.
Le déficit public de la Turquie s’est creusé à 145,74 milliards de livres turques (9,5 milliards d’euros) en décembre 2021, le plus important jamais enregistré, après 40,69 milliards le même mois en 2020, selon les chiffres publiés lundi par le sous-secrétariat au Trésor.
Les pays émergents doivent se préparer à la hausse des taux d’intérêt aux Etats-Unis, estime le Fonds monétaire international (FMI), car un resserrement plus rapide qu’anticipé de la politique monétaire américaine pourrait déstabiliser les marchés financiers et favoriser des sorties de capitaux ainsi qu’une dépréciation de certaines devises.
Le maintien inattendu du taux de dépôt à une semaine décidé jeudi par la banque centrale de Hongrie n’empêche pas le forint de continuer de s’apprécier.
Le président kazakh Kassim-Jomart Tokaïev a accepté mercredi la démission du gouvernement et déclaré l’état d’urgence après de violentes manifestations survenues cette semaine pour protester contre la hausse des prix du carburant.
Le Comité de politique monétaire de la Banque centrale de Pologne (NBP) a bien relevé, mardi comme prévu par les marchés, le taux d’intérêt de référence de 50 points de base (pb) à 2,25%. Le taux lombard (prêts à court terme aux banques commerciales) a également été relevé de 2,25% à 2,75%, le taux de réescompte de 1,80% à 2,30% et le taux d’escompte de 1,85% à 2,35%. Le taux de dépôt a également été augmenté de 1,25% à 1,75%. Face à l’inflation, la NBP acte ainsi une quatrième hausse consécutive des taux, après une première de 40 pb en octobre, une autre de 75 pb en novembre et un suivi de 50 pb en décembre. Avant ces hausses, la banque centrale avait réduit ses taux de 140 pb en trois fois au premier semestre 2020, alors que la pandémie de coronavirus frappait l'économie, le taux de référence étant alors ramené proche de zéro, à 0,10%, après avoir été gelé à 1,5% depuis mars 2015.
La poussée hyperinflationniste était inévitable en Turquie après la chute historique de la livre turque. En décembre, les prix à la consommation ont flambé de 36,1% en rythme annuel, selon les données publiées lundi par l’institut turc de la statistique, plus que prévu par les économistes qui anticipaient 30,6%. Les produits de base (transport, alimentation…) ont particulièrement pesé, l’inflation atteint 13,6% en rythme mensuel. Une grande partie de la hausse est due à la chute de la devise. Cette dernière s’est effondrée de 44% face au dollar en 2021, sa pire performance depuis 2002, après la décision de la banque centrale turque, sous l’influence du président Recep Tayyip Erdogan, de baisser de 500 points de base (pb) ses taux à 14% malgré une inflation déjà élevée.