Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
La banque centrale tchèque a de nouveau surpris les marchés jeudi en relevant son principal taux d’intérêt de 125 points de base (pb) à 2,75%, dans un contexte de forte inflation. Cette hausse, la plus importante depuis 1997, a presque doublé le taux repo à deux semaines le portant à son plus haut niveau depuis 2008 et au-dessus des niveaux observés avant la série de baisses de taux d’urgence de 2020. Aucun analyste interrogé par Reuters ne s’attendait à une telle décision. Cinq analystes anticipaient un relèvement de 75 pb, correspondant à la hausse de septembre, tandis que sept personnes voyaient le taux principal augmenter de 50 pb. La lutte contre l’inflation a motivé cette mesure choc. L’inflation tchèque a bondi à 4,9% en glissement annuel en septembre, bien au-dessus des prévisions de la banque et de son objectif de 2%.
A la différence de la Banque d’Angleterre qui s’est retenue de monter son taux directeur, la banque centrale tchèque a de nouveau surpris les marchés jeudi en relevant son principal taux d’intérêt de 125 points de base (pb) à 2,75%. L’institution monétaire surprend le marché pour la deuxième fois consécutive dans un contexte de forte inflation.
L’inflation continue de galoper en Turquie , entraînant dans son sillage la livre turque. La devise se déprécie de près de 1%, à 9,67 pour un dollar après avoir atteint mercredi matin un nouveau plus bas historique de 9,74.
La banque centrale de Russie a relevé vendredi plus fortement que prévu son principal taux directeur à 7,5%. Cette sixième hausse cette année vise à maîtriser l’inflation la plus élevée depuis début 2016. L’institution a par ailleurs précisé dans un communiqué que d’autres hausses étaient encore possibles. La banque centrale a également révisé ses prévisions et s’attend désormais à ce que l’inflation atteigne 7,4-7,9% en 2021, contre +5,7/+6,2% anticipé jusqu’à présent. La banque centrale, qui cible une inflation à 4%, a déclaré que les prix à la consommation avaient progressé cette année de 7,8% au 18 octobre mais que l’inflation était en passe de revenir à 4,0/4,5% en 2022.
La banque centrale de Russie a relevé vendredi plus fortement que prévu son principal taux directeur à 7,5%. Cette sixième hausse cette année vise à maîtriser l’inflation la plus élevée depuis début 2016. L’institution a par ailleurs précisé dans un communiqué que d’autres hausses de taux étaient encore possibles.
La banque centrale turque (CBRT) a de nouveau abaissé son principal taux directeur de 200 points de base (pb) à 16% au lieu de 18% jeudi, malgré une inflation très élevée, à 19,6% sur un an en septembre, bien supérieure à son objectif à moyen terme de 5%.
La plupart des banques centrales ont relevé leurs taux directeurs face à l'inflation, mais aussi pour parer un resserrement des conditions financières en dollar.
La Reserve Bank of India (RBI) a surpris les marchés en suspendant son programme d’assouplissement monétaire (quantitative easing). Elle souligne, dans le communiqué de la décision de sa dernière réunion de politique monétaire, que la reprise économique s’installe. Les opérateurs s’attendaient juste à une réduction du montant des achats du programme d’acquisition de titres du gouvernement (GSAP) qui a été de 2,2 billions de roupies (29,3 milliards de dollars) au cours des deux années précédentes. La banque centrale a par ailleurs laissé inchangé son principal taux directeur, le taux repo, à 4%.
Les jours semblent être déjà comptés pour Sahap Kavcioglu à la tête de la banque centrale turque. Le gouverneur aurait perdu la confiance de Recep Tayyip Erdogan, selon plusieurs sources citées par Reuters.
La banque centrale indienne monte dans le train des institutions monétaires qui réduisent les mesures de soutien exceptionnelles mises en place pendant la crise sanitaire.
La banque centrale tchèque a relevé jeudi son principal taux directeur de 75 points de base (pb), à 1,5% alors que le pays fait face à une forte poussée de l’inflation. Il s’agit de sa plus forte hausse de taux depuis 1997. Ce resserrement est plus fort qu’attendu par les économistes qui tablaient sur un relèvement de 50 pb. L’inflation a bondi en août à 4,1%, soit un niveau supérieur à la cible et aux prévisions de la banque centrale pour cette année (3%). Avec cette nouvelle hausse des taux, le resserrement de taux est désormais de 125 pb. Le principal taux directeur avait été abaissé de 200 pb, à 0,25%, pour faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire.
La banque centrale tchèque a relevé jeudi son principal taux directeur de 75 points de base (pb), à 1,5% alors que le pays fait face à une forte poussée de l’inflation. Il s’agit de sa plus forte hausse de taux depuis 1997. Ce resserrement est plus fort qu’attendu par les économistes qui tablaient sur un relèvement de 50 pb.
La banque centrale turque a abaissé ce jeudi à la surprise générale son principal taux directeur de 100 points de base, à 18%. Dans la foulée de cette décision la livre turque est tombée à un niveau bas record de 8,75 pour un dollar. Cette décision surprend après la hausse inattendue de l’inflation en août à 19,25% ayant poussé les rendements réels en territoire négatif. Beaucoup voient dans cette décision l’ombre du président turc Recep Tayyip Erdogan qui milite pour des taux bas pour soutenir l’activité et faire baisser l’inflation. Cette annonce devrait entraîner un regain de volatilité sur la devise.
La banque centrale turque a abaissé ce jeudi à la surprise générale son principal taux directeur de 100 points de base, à 18%. Dans la foulée de cette décision la livre turque est tombée à un niveau bas record de 8,75 pour un dollar.
Le principal parti d’opposition argentin a remporté dimanche les élections primaires de mi-mandat, un indicateur important de la façon dont les électeurs voteront lors des élections prévues en novembre. Les conservateurs sont notamment arrivés en tête dans la région de Buenos Aires - la plus peuplée - avec 84% des voix. D’autres résultats ont montré un recul du parti péroniste au pouvoir en vue des élections du 14 novembre. La plupart des candidats étant déjà connus, ces primaires font office de répétition générale avant les élections de novembre, où 127 des sièges de la Chambre des députés (sur 257) sont en jeu, ainsi que 24 (sur 72 sièges) au Sénat.
Le principal parti d’opposition argentin a remporté dimanche les élections primaires de mi-mandat, un indicateur important de la façon dont les électeurs voteront lors des élections prévues en novembre. Les conservateurs sont notamment arrivés en tête dans la région de Buenos Aires - la plus peuplée - avec 84% des voix.