Toute l’actualité du secteur du numérique, ses évolutions, les grandes dynamiques à l’oeuvre, ses grandes entreprises françaises (Dassault Systèmes, Capgemini, OVH etc.) et étrangères (Microsoft, Google, Facebook, Apple, Baidu, Tencent etc.)
La justice russe a infligé vendredi des amendes aux maisons mères de Google et Facebook, Alphabet et Meta Platforms, toutes deux accusées de n’avoir pas supprimé des contenus jugés illégaux par les autorités. Google a été condamné à une amende de 7,2 milliards de roubles (environ 86,5 millions d’euros) et Meta à une amende de 2 milliards de roubles. Google a déclaré qu’il étudierait la décision du tribunal avant de se prononcer sur d'éventuelles démarches à entreprendre. Facebook n’a pas répondu à une demande de commentaire formulée par Reuters. Google a déjà payé plus de 32 millions de roubles pour des amendes concernant des violations des règles régissant les contenus cette année. La Russie a infligé plusieurs amendes aux grandes entreprises technologiques étrangères tout au long de cette année, mais les sanctions annoncées vendredi marquent la première fois qu’elle exige un pourcentage du chiffre d’affaires annuel russe des entreprises, ce qui augmente considérablement le montant de l’amende.
Le groupe chinois Didi quitte la Bourse de New York, cinq mois après sa cotation, à la suite des rétorsions de Pékin et des nouvelles exigences de la SEC.
Didi Chuxing, spécialiste chinois de la réservation de véhicules avec chauffeur (VTC), a annoncé vendredi son retrait de la Bourse de New York où il était coté depuis cet été, victime de la rivalité technologique entre Pékin et Washington. «Après mûre réflexion, la société a entamé le processus de retrait de la cote de la Bourse de New York avec effet immédiat et engagé les travaux préparatoires pour une cotation à Hong Kong», a fait savoir Didi dans un bref communiqué.
La société de gestion britannique abrdn (ex-Aberdeen Standard Investments) vient d’annoncer ce 2 décembre l’acquisition d’Interactive Investor, une plateforme d’investissement basée sur la souscription, pour 1,49 milliard de livres (1,75 milliard d’euros). Avec cette acquisition, Abrdn veut renforcer sa division de BtoC dénommée Personal, qui offre également de la gestion discrétionnaire et de la planification financière. La société de gestion anglaise souhaite également de mettre la main sur le marché de l’investissement en direct, qui est en pleine croissance au Royaume-Uni. Abrdn va acquérir 100% du capital social ordinaire d’Interactive Investor, qui compte aujourd’hui 400 000 clients et 55 milliards de livres d’encours sous administration au 30 juin 2021. Richard Wilson, le directeur général d’Interactive Investor, rejoindra abrdn en tant que dirigeant de cette plateforme, qui va fonctionner d’une manière indépendante après son intégration dans la division Personal. Abrdn réalisera ce rachat en cash via ses capitaux propres. La société de gestion écossaise compte toutefois émettre environ 200 millions de livres de dette afin d’optimiser sa structure de capital. Selon abrdn, cette acquisition alimentera également l’encours sous gestion et administration de la division Personal à 69 milliards de livres. L’acquisition devrait être achevée au deuxième trimestre de 2022.
Les banques en ligne doivent changer leurs approches. Avoir une approche verticale et notamment « digital-first » n'est aujourd'hui plus un facteur différenciant.,
Les autorités chinoises ont demandé aux dirigeants du groupe de VTC (véhicules avec chauffeur) Didi Global d'élaborer un plan pour retirer l’entreprise de la cote aux Etats-Unis en raison de craintes concernant la sécurité des données, selon Bloomberg. Les propositions à l'étude comprennent une privatisation pure et simple ou une émission d’actions à Hong Kong suivie d’un retrait de la cote aux Etats-Unis. Si la privatisation a lieu, les actionnaires se verront probablement offrir au moins le prix d’introduction en bourse de 14 dollars par action.
Les autorités chinoises ont demandé aux dirigeants du groupe de VTC (véhicules avec chauffeur) Didi Global d'élaborer un plan pour retirer l’entreprise de la cote aux Etats-Unis en raison de craintes concernant la sécurité des données, rapporte vendredi Bloomberg de sources proches du dossier. Les propositions à l'étude comprennent une privatisation pure et simple ou une émission d’actions à Hong Kong suivie d’un retrait de la cote aux Etats-Unis.
La société de gestion allemande Allianz Global Investors (AllianzGI) s’apprêteàlancer trois nouveaux fonds actions (actions européennes, internationales et américaines) pour lesquels les gérants pourront s’appuyer sur l’intelligence artificielle pour l’analyse et la sélection de titres, a appris NewsManagers. Les fonds portent les noms d’Allianz Europe Equity Powered by Artificial Intelligence, Allianz Global Equity Powered by Artificial Intelligence et Allianz US Equity Powered by Artificial Intelligence et sont domiciliés dans une Sicav luxembourgeoise d’AllianzGI. Les techniques utilisées par les gérants pour l’analyse de données incluent notamment le machine learning, le traitement naturel du langage et l’IA. Les gérants des fonds garderont néanmoins la main sur les décisions d’investissement finales et donc sur le fait de suivre ou non les signaux émis par l’IA. La thématique de l’IA n’est pas nouvelle chez AllianzGI qui a été parmipremiers gestionnaires d’actifs en Europe à lancer un fonds sur le sujet en mars 2017, Allianz Global Artificial Intelligence (8,9 milliards d’euros d’encours au 23 novembre 2021).
La France a demandé le déréférencement du site de e-commerce américain Wish parce qu’il ne respecte pas les règles de protection du consommateur et l’interdira s’il persiste dans cette voie, a averti mercredi Bruno Le Maire. «Le numérique n’est pas au-dessus des lois», a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances au micro de France Info. «C’est une première alerte. Soit Wish se conforme aux règles de protection du consommateur, soit au-delà du déréférencement (sur les moteurs de recherche), nous interdirons le site Wish sur le territoire français», a poursuivi le ministre.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a investi dans le troisième fonds de private equity technologique de White Star, qui a collecté 360 millions de dollars (310 millions d’euros). L’investisseur est accompagné de souscripteurs majoritairement nord-américains (20% sont aux Etats-Unis, 40% au Canada), mais aussi asiatiques (pour 10 à 15%), et européens (pour environ 25%, dont 15% en France). Parmi les Canadiens se trouve Investissement Québec, le Fonds de solidarité FTQ ou Beneva (née du regroupement de La Capitale et SSQ Assurance). White Star propose à ses souscripteurs de co-investir dans les entreprises du portefeuille qui enregistrent la croissance la plus rapide. Après deux fonds de 90 millions de dollars et 230 millions de dollars, respectivement annoncés en 2015 et 2018, White Star Capital prévoit déployer des investissements initiaux compris entre 5 millions et 20 millions de dollars dans 15 à 20 startups d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie en quête de financement en série A et au-delà. Il cible les secteurs de l’intelligence artificielle, de la santé numérique, de la fintech, de la foodtech, du futur du travail, des technologies industrielles, de la robotique, de la mobilité et du bien-être. Depuis sa création, il y a 7 ans, White Star Capital a permis à 5 licornes d’émerger, réalisé 10 sorties et deux introductions en Bourse (IPOs) pour les sociétés de son portefeuille. Le gérant est multi-local et dispose de bureaux à New York, Londres, Paris, Montréal, Toronto, Tokyo, Hong Kong et bientôt Singapour. En France, White Star compte une équipe de 6 professionnels, a récemment investi dans 900.care, Multis et Paraswap, et projette de déployer de 50 à 100 millions de dollars au cours des trois prochaines années.
Le conglomérat technologique japonais SoftBank Group est en discussions pour céder son activité de robotique basée à Paris, connue pour sa participation à la conception du robot humanoïde Pepper, à la société allemande United Robotics, selon des sources et des documents consultés par Reuters. Cette cession marquerait un tournant pour Softbank, qui se séparerait ainsi d’une activité présentée autrefois comme un important moteur de croissance, mais soumise avant l'été à un plan de restructuration. United Robotics, soutenu par le fabricant allemand de robots industriels Hahn, est devenu en octobre le distributeur principal européen des robots Pepper et Nao de SoftBank.
Le groupe numérique chinois a annoncé mardi avoir développé une puce destinée à faire fonctionner les serveurs de ses centres de données d’informatique dématérialisée (‘cloud’), l’indépendance du pays dans les semiconducteurs faisant partie des priorités de Pékin. Dénommée Yitian 710, cette puce a été conçue par une division d’Alibaba nommée T-Head, sur la base d’une architecture fournie par la société britannique Arm. Elle ne sera pas disponible dans le commerce. Alibaba est le principal fournisseur de services d’informatique dématérialisée en Chine en parts de marché, et le troisième au niveau mondial, selon le cabinet de recherche Gartner.
Le groupe numérique chinois a annoncé mardi avoir développé une puce destinée à faire fonctionner les serveurs de ses centres de données d’informatique dématérialisée (‘cloud’), l’indépendance du pays dans les semiconducteurs faisant partie des priorités de Pékin. Dénommée Yitian 710, cette puce a été conçue par une division d’Alibaba nommée T-Head, sur la base d’une architecture fournie par la société britannique Arm. Elle ne sera pas disponible dans le commerce.
La SSII entend lever 400 millions de dollars en se cotant à Londres et à Moscou pour financer des acquisitions ciblées. Elle sera valorisée près de 2 milliards de dollars
Facebook a annoncé lundi qu’il prévoyait créer 10.000 emplois hautement qualifiés dans l’Union européenne (UE) au cours des cinq prochaines années afin de contribuer à la création du ‘métavers’ - un univers en ligne dans lequel les utilisateurs interagissent dans des espaces virtuels partagés. Il s’agirait d’une étape majeure vers la finalisation d’un projet vanté ces derniers mois par Mark Zuckerberg, le PDG du premier réseau social mondial. En septembre, le groupe américain s’est engagé à débourser 50 millions de dollars (43 millions d’euros) pour créer le métavers, un domaine dans lequel des entreprises comme Epic Games, à l’origine du jeu ‘Fortnite’, font office de pionniers.
Facebook a annoncé lundi qu’il prévoyait créer 10.000 emplois hautement qualifiés dans l’Union européenne (UE) au cours des cinq prochaines années afin de contribuer à la création du ‘métavers’ - un univers en ligne dans lequel les utilisateurs interagissent dans des espaces virtuels partagés. Il s’agirait d’une étape majeure vers la finalisation d’un projet vanté ces derniers mois par Mark Zuckerberg, le PDG du premier réseau social mondial.
Le conglomérat américain Emerson Electric a conclu un accord définitif en vue de rapprocher ses activités de logiciels industriels de l'éditeur de logiciels Aspen Technology dans le cadre d’une transaction d’environ 11 milliards de dollars (9,5 milliards d’euros), ont annoncé les deux sociétés lundi, confirmant des informations du Wall Street Journal. La société issue de ce rapprochement conservera le nom d’AspenTech. Dans le cadre de cette opération, Emerson apportera 6 milliards de dollars en numéraire en échange d’une participation de 55% dans la nouvelle entité. Les actionnaires d’AspenTech recevront 87 dollars par action en numéraire et 0,42 action de la nouvelle société, soit une contrepartie totale de 160 dollars par action. Ce montant présente une prime de 13% par rapport au cours de clôture d’AspenTech vendredi, qui s'établissait à 141,55 dollars. Le rapprochement devrait être bouclé au deuxième trimestre 2022.
Le conglomérat américain Emerson Electric a conclu un accord définitif en vue de rapprocher ses activités de logiciels industriels de l'éditeur de logiciels Aspen Technology dans le cadre d’une transaction d’environ 11 milliards de dollars (9,5 milliards d’euros), ont annoncé les deux sociétés lundi, confirmant des informations du Wall Street Journal. La société issue de ce rapprochement conservera le nom d’AspenTech.