Le Premier ministre chinois Li Keqiang a indiqué ce matin lors d’une conférence de presse que les autorités vont autoriser dès cette année les achats d’obligations chinoises sur le marché offshore hongkongais, via un «China-Hong Kong Bond Connect». «C’est ce dont le pays a besoin, et Hong Kong a les plate-formes nécessaires», a-t-il précisé. Les autorités des deux pays sont déjà en phase de rapprochement de leurs plates-formes avant le lancer officiellement les opérations.
Sur fond d’embellie économique, les émissions d’obligations du Royaume-Uni seront bien plus faibles l’an prochain. Le conservatisme budgétaire reste de mise.
Acofi Gestion a annoncé hier la nomination de Christophe Murciani, 47 ans, en qualité de directeur des fonds de prêts immobiliers et celle de Benjamin Debré, 40 ans, en tant que gérant de fonds de prêts immobiliers. Christophe Murciani était auparavant en charge du département real estate debt advisory chez Jones Lang LaSalle Paris depuis 2013 où il travaillait aux côtés de Benjamin Debré, director debt advisory dans la même société depuis 2015. Acofi Gestion gère près d’un milliard d’euros d’encours sur ce marché.
De nombreux investisseurs sont contraints de détenir des obligations surévaluées offrant un faible rendement en raison de la répression financière des huit dernières années.
Le courtier propose de la liquidité sur les produits de taux depuis deux ans et s'apprête à se lancer dans l'intermédiation d'indices de CDS européens.
Les fonds spécialisés dans la dette à haut rendement ont encore collecté 991 millions de dollars sur la semaine arrêtée au 1er mars, selon les statistiques EPFR analysées par Bank of America Merrill Lynch et qui reflètent les flux retail européens. Il s’agit de leur 13ème semaine de collecte consécutive, avec des flux nets qui atteignent 8,2 milliards de dollars depuis le début de l’année. Les ETF high yield, quant à eux, ont drainé 189 millions sur la semaine et 1,37 milliard sur 2017.
La banque espagnole Bankia a profité hier de l’appétit des investisseurs pour les papiers à rendement élevé en plaçant 500 millions d’euros de dette subordonnée tier 2 à 10 ans. Le carnet d’ordres a dépassé 5,2 milliards, un taux de couverture extrêmement élevé pour une émission de ce genre. Bankia a ainsi pu resserrer de 40 points de base le spread à l'émission par rapport aux indications initiales, à 335 points de base au-dessus des mid-swaps. La banque en redressement était venue pour la dernière fois sur le marché obligataire euros en mars 2016 avec un covered bond d’un milliard d’euros. Sa précédente émission de tier 2 datait de 2014.
L’Agence France Trésor a placé hier 7 milliards d’euros d’obligations assimilables du Trésor (OAT), en abondant trois souches de maturités résiduelles 9 ans, 19 ans et 49 ans. Sur cette dernière ligne, l’OAT mai 2066, la France a placé 1,03 milliard d’euros, pour une demande de 2,05 milliards d’euros. Le ratio de couverture, à 1,99 fois, est nettement supérieur à celui de la précédente opération en janvier. Le taux moyen ressort à 2,14% au lieu de 2,02%. Ces adjudications de l’Agence France Trésor sont intervenues sur fond d’apaisement des tensions sur les rendements de la dette française. Le spread OAT-Bund à 10 ans, qui avait culminé à 84 points de base (pb) la semaine dernière, est revenu à 59 pb aujourd’hui. Le 10 ans français évoluait jeudi à 0,91%.
La banque espagnole Bankia a profité jeudi de l’appétit des investisseurs pour les papiers à rendement élevé en plaçant 500 millions d’euros de dette subordonnée tier 2 à 10 ans. Le carnet d’ordres a dépassé 5,2 milliards d’euros, un taux de couverture extrêmement élevé pour une émission de ce genre. Bankia a ainsi pu resserrer de 40 points de base le spread à l'émission par rapport aux indications initiales, à 335 points de base au-dessus des mid-swaps.
L’Agence France Trésor a placé jeudi pour 7 milliards d’euros d’obligations assimilables du Trésor (OAT) en abondant trois souches de maturités résiduelles 9 ans, 19 ans et 49 ans. Sur cette dernière ligne, l’OAT mai 2066, la France a placé 1,03 milliard d’euros face à 2,05 milliards d’euros d’offres reçues. Le ratio de couverture, à 1,99 fois, est supérieur à celui de 1,86 fois d’une précédente opération en janvier sur cette maturité. Le taux moyen ressort en revanche à 2,14% au lieu de 2,02%.
Les rendements des obligations allemandes à 2 ans s’enfoncent en territoire négatif. Le taux des Schatz est tombé ce matin à un nouveau plus bas de -0,9609%, soit un repli d’un peu plus de 4 points de base (pb). Depuis le début de la semaine, les rendements à 2 ans ont baissé de 14 pb, reflétant ainsi la plus forte hausse des obligations allemandes depuis juin 2012, en plein coeur de la crise de l’euro.
Avec son premier «green bond» de 500 millions d’euros, l’établissement public va financer des projets d’immobilier vert, d’énergie renouvelable et de dépollution.