Credit Suisse vient de recruter un trio de quants de chez Deutsche Bank pour sa filiale hongkongaise, a appris finews.asia. Ils forment désormais l'équipe Asia Pacific quantitive and systematic strategy (QSS), spécialisée sur les actions. Dirigée par Will Stephens, jusqu’ici directeur des actions asiatiques et des stratégies delta one chez Deutsche Bank, l'équipe comprend également Elita Lai, et Dave Yin, qui étaient respectivement stratégiste quant actions et analyste quantitatif auprès de Will Stephens chez DB.
Air France a lancé une offre de rachat sur trois souches obligataires existantes. Cette opération est conditionnée au succès d’une nouvelle émission d’obligations de taille benchmark. Les trois souches concernées sont une obligation d’un montant de 600 millions d’euros à échéance du 18 juin 2021 avec un taux d’intérêt de 3,875%, une de 400 millions à échéance du 12 octobre 2022 et un taux d’intérêt de 3,75% et une de 600 millions d’obligations subordonnées perpétuelles avec un taux d’intérêt de 6,25%. La date indicative de clôture de l’offre est prévue pour le 13 janvier 2020.
Air France a lancé une offre de rachat sur trois souches obligataires existantes. Cette opération est conditionnée au succès d’une nouvelle émission d’obligations de taille benchmark.
La Russie envisage d’émettre, cette année, un Eurobond, selon Bloomberg, ce qui serait sa première opération sur le marché international depuis les nouvelles sanctions imposées par les Etats-Unis en août 2019 interdisant aux investisseurs américains d’acheter des dettes russes non libellées en rouble. Le vice-ministre des Finances, Sergey Storchak, a déclaré avoir reçu le feu vert d’Euroclear pour émettre une obligation non libellée en dollars ou non destinée aux investisseurs américains. Il a précisé qu’elle pourrait être en euros tout en ajoutant que cette opération était possible mais pas nécessaire. Le pays affiche son plus important excédent budgétaire depuis la crise.
Les taux longs se sont tendus au cours des dernières séances de 2019 dans un marché très peu liquide, entraînant une repentification des courbes des deux côtés de l’Atlantique. Aux Etats-Unis, le taux 10 ans a poursuivi sa hausse à 1,91%. En Europe, les taux core ont bondi de 7 points de base (pb) lors de la dernière séance d’échanges à 0,11% pour l’OAT 10 ans et -0,19% pour le Bund. Ils restent néanmoins loin de leurs plus hauts de début 2019 à respectivement 2,78%, 0,73% et 0,27% mais également loin de leurs plus bas de 1,46%, -0,44% et -0,72% de fin août. Outre la faible liquidité, cette hausse des taux survient dans un contexte de stabilisation de la conjoncture dans le secteur manufacturier et d’espoir entretenu par l’accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis. Par ailleurs, l’inflation devrait progresser début 2020 en raison d’un effet de base favorable lié au rebond des prix du pétrole l’an dernier. En conséquence, la courbe des taux américains, dont l’inversion avait fait craindre en milieu d’année l’imminence d’une récession, est redevenue nettement positive à 32 pb entre les taux 2 ans et 10 ans. En Europe aussi la courbe s’est repentifiée avec un écart de plus de 40 pb sur les taux 2 ans-10 ans allemands. Les opérateurs n’anticipent pas une poursuite de cette repentification en 2020.
Le Trésor allemand a présenté jeudi son programme d’émissions de dette pour 2020: il va émettre 210 milliards d’euros de dettes, soit 14 milliards de plus que cette année, hors obligations indexées sur l’inflation dont le montant prévu est entre 6 et 8 milliards d’euros. Sur ces 210 milliards, 148 milliards seront émis sur des obligations à long terme et 62 milliards à court terme. L’augmentation des émissions s’explique par un calendrier de remboursements plus important en 2020. Par ailleurs, l’agence fédérale des finances a confirmé l’émission au second semestre du premier green bond par l’Allemagne sans en préciser le montant: certaines sources évoquaient près de 10 milliards d’euros.
Le Trésor allemand a présenté ce matin son programme d’émissions de dette pour 2020. Un programme en hausse par rapport à 2019. L’Allemagne va émettre 210 milliards d’euros de dettes, soit 14 milliards de plus que cette année, hors obligations indexées sur l’inflation dont le montant prévu est entre 6 et 8 milliards d’euros. Sur ces 210 milliards, 148 milliards seront émis sur des obligations à long terme et 62 milliards à court terme. L’augmentation des émissions s’explique par un calendrier de remboursements plus important en 2020.
INQUIÉTUDES Alors que le S&P 500 a touché fin novembre un nouveau plus-haut historique, les experts de la firme Oxford Analytics s’inquiètent de la surévaluation des actifs par rapport aux fondamentaux. Fondés sur la valorisation de trois classes d’actifs (actions, obligations, prix immobiliers) par rapport aux fondamentaux économiques (croissance, inflation, démographie), leurs calculs pointent ainsi une surévaluation de l’ordre de 10 %. Problème, ce niveau s’approche ou dépasse ceux atteints au début des années 1990 et 2000, puis en 2007, « avec un pic un à deux ans avant chacun de ces trois ralentissements économiques ». Premier de cordée, le marché actions américain afficherait un niveau supérieur de 35 % à sa fair value selon leur modèle.
C’est en milliards d’euros la barre que le marché obligataire vert devrait franchir d’ici la fin de 2020 selon les experts du gestionnaire d’actifs NN IP. En plein essor, le marché des obligations vertes sera comme cette année soutenu par une augmentation significative des émissions d’entreprises, notamment industrielles et technologiques, tandis que plusieurs pays lanceront leur programme l’an prochain. C’est notamment le cas de l’Italie,de la Suède et de l’Allemagne, qui émettra un premier green bond de 10 milliards d’euros. Le marché des green bonds, qui a été animé cette année par la France, devrait franchir ce mois-ci le cap des 500 milliards d’euros d’encours.