Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
L’autorité japonaise a laissé cette nuit sa politique monétaire inchangée sur l’ensemble de ses outils monétaires, malgré une légère révision à la hausse de ses projections de croissance du PIB attendue à 1,6% pour l’année fiscale en cours jusqu'à mars 2018, contre 1,5% précédemment, et à 1,3% (contre 1,1%) l’année suivante. Par contre, la BoJ reste très prudente sur l’inflation avec une hausse des prix à la consommation attendue à 1,4% (contre 1,5% précédemment) cette année et 1,7% en 2018. Par 7 votes contre 2, la BoJ conserve son taux négatif de -0,1% sur les dépôts excédentaires des banques, ainsi que ses rachats d’actifs et surtout son objectif de conserver le rendement des obligations d’Etat à 10 ans proche de zéro.
Dans un entretien accordé hier soir à Bloomberg, le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a indiqué que l’autorité maintiendra encore pendant un certain temps le rythme actuel de ses rachats d’actifs, malgré une accélération de la reprise économique au Japon. «Je ne pense pas que la politique monétaire soit contrainte par le fait que nous ayons déjà acquis 40% des JGB (obligations d’Etat japonaises), ou que notre bilan représente 80% du PIB, ce qui est certainement plus élevé que les autres banques centrales. (…) Nous avons certes acquis 40% des encours de JGB, mais cela signifie que 60% reste encore sur le marché», a précisé Haruhiko Kuroda. Il s’est enfin inquiété des effets de l’appréciation du yen qui, si elle se poursuit, pourrait retarder l’atteinte de l’objectif d’inflation de 2%.
La Banque du Japon (BoJ) livrera ce mois-ci un constat sans doute plus optimiste qu’en mars sur la situation économique du pays, selon des sources proches du dossier citées par Reuters. Elle ne devrait pas renoncer pour autant à son programme de soutien massif à l'économie car la reprise portée par l’exportation ne se traduit pas encore par un redressement de l’inflation et de la consommation des ménages. Le consensus s’attend à ce que la BoJ maintienne sa politique monétaire accommodante, et notamment son objectif de rendement à 10 ans proche de zéro, au terme de sa réunion des 26 et 27 avril.
La Banque du Japon (BoJ) livrera ce mois-ci un constat sans doute plus optimiste qu’en mars sur la situation économique du pay, selon des sources proches du dossier citées par Reuters. Elle ne devrait pas renoncer pour autant à son programme de soutien massif à l'économie car la reprise portée par l’exportation ne se traduit pas encore par un redressement de l’inflation et de la consommation des ménages. Le consensus s’attend à ce que la BoJ maintienne sa politique monétaire accommodante, et notamment son objectif de rendement à 10 ans proche de zéro, au terme de sa réunion des 26 et 27 avril Au cours de celle-ci, elle donnera également ses nouvelles prévisions trimestrielles et sa dernière évaluation de la situation de l'économie de l’inflation.
Les émetteurs non-résidents ont profité des conditions de financements avantageuses au Japon pour émettre un montant de 544,3 milliards de yens (4,5 milliards d’euros) d’obligations libellées en yen depuis le début de l’année, soit environ 6 fois plus qu’à la même période l’an passé et au plus haut depuis trois ans, selon les données fournies hier par Bloomberg. Nomura BPI estime le rendement moyen concédé par les sociétés étrangères sur les obligations samouraï cette année à 0,54%, contre un rendement moyen de 0,26% concédé par les sociétés nippones.
Les émetteurs non-résidents ont profité des conditions de financements avantageuses au Japon pour émettre un montant de 544,3 milliards de yens (4,5 milliards d’euros) d’obligations libellées en yen depuis le début de l’année, soit environ 6 fois plus qu’à la même période l’an passé et au plus haut depuis trois ans, selon les données fournies par Bloomberg. Nomura BPI estime le rendement moyen concédé par les sociétés étrangères sur les obligations samouraï cette année à 0,54%, contre un rendement moyen de 0,26% concédé par les sociétés japonaises.
Le secteur manufacturier japonais a connu en février sa plus forte croissance en près de trois ans, montre une enquête préliminaire publiée hier, signe d’une amélioration de la demande intérieure et extérieure. L’indice PMI Markit/Nikkei des directeurs d’achat «flash» en données corrigées des variations saisonnières s’est établi en février à 53,5, contre 52,7 en lecture définitive en janvier. Pour le sixième mois consécutif, cet indice reste ainsi au-dessus de la barre des 50 séparant croissance et contraction de l’activité et se retrouve à son niveau le plus haut depuis mars 2014.
Le secteur manufacturier japonais a connu en février sa plus forte croissance en près de trois ans, montre une enquête préliminaire publiée mardi, signe d’une amélioration de la demande intérieure et extérieure. L’indice PMI Markit/Nikkei des directeurs d’achat «flash» en données corrigées des variations saisonnières s’est établi en février à 53,5, contre 52,7 en lecture définitive en janvier. Pour le sixième mois consécutif, cet indice reste ainsi au-dessus de la barre des 50 séparant croissance et contraction de l’activité et se retrouve à son niveau le plus haut depuis mars 2014.
Toshiba privilégie les fonds d’investissement pour prendre une participation dans sa filiale mémoires, qui attire aussi bien ses concurrents comme SK Hynix et Micron Technology que les acteurs financiers comme Bain Capital, rapporte Reuters aujourd’hui de sources bien informées.
La Banque du Japon a maintenu son objectif de rendement nul à 10 ans, après avoir été contrainte d’augmenter ses rachats la semaine dernière pour le défendre.
Le fabricant d’écrans pour smartphones a annoncé hier que son principal actionnaire, le fonds public d’innovation Innovation Network Corporation of Japan (INCJ), avait accepté de lui apporter une aide supplémentaire de 75 milliards de yens (613 millions d’euros) pour financer sa diversification. L’INCJ, qui possède 36% du capital, s’engage à racheter pour 45 milliards de yens d’obligations convertibles émises par Japan Display et va par ailleurs fournir pour 30 milliards de yens de prêts subordonnés.
Le Japon a officiellement arrêté hier le projet de réacteur nucléaire de Monju de 8,5 milliards de dollars (8,15 milliards d’euros) qui devait permettre à terme à l’archipel d’atteindre l’autosuffisance énergétique après des décennies de développement infructueux parsemées de controverses. La décision de démanteler le prototype de surgénérateur rapide de Monju, situé dans la préfecture de Fukui, à l’ouest de Tokyo, s’ajoute à une liste de tentatives avortées dans le monde pour rendre cette technologie commercialement viable et réduire les stocks de déchets nucléaires dangereux. Le Japon reste déterminé à faire fonctionner cette technologie et construira un nouveau réacteur expérimental de recherche à Monju, a cependant dit le gouvernement.