Toute l’actualité des introductions en Bourse (IPO) des entreprises françaises et internationales. L’analyse du marché et de ses dynamiques du point de vue des investisseurs, des émetteurs et des banques partenaires.
Slack Technologies, plate-forme collaborative dédiée aux entreprises, a annoncé lundi avoir déposé un dossier confidentiel d’introduction en Bourse (IPO) auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine. Elle espère être valorisée plus de 10 milliards de dollars (8,75 milliards d’euros) dans le cadre de cette opération. Elle recourrait à une cotation directe, qui ne prévoit pas d'émission de nouvelles actions. La société, créée en 2013, n’a pas précisé le nombre d’actions qu’elle voulait mettre sur le marché ni la fourchette indicative d’introduction en Bourse. Slack, qui revendique plus de 85.000 utilisateurs payants, a levé environ 1,2 milliard de dollars au cours de 11 tours de table et compte 36 investisseurs, selon le cabinet Crunchbase. Parmi eux figurent SoftBank, T. Rowe Price , Sands Capital Ventures et General Atlantic.
La société de gestionCapzanine, spécialisée dans l’investissement privé, a annoncé ce 4 févrieravoir cédé sa participation dans Finance Active, spécialiste des solutions digitales financières, à Cathay Capital. Les fondateurs de Finance Active Jacques Descourtieux et Patrice Chatard apportent un investissement majeur et de nouveaux managers clés entrent au capital.Cathay Capital prend une «participation minoritaire significative» dans Finance Activeen vue «d’accélérer sa croissance à l’international», précise Finance Active dans un communiqué séparé. Fondée en 2000 à Paris, Finance Active et ses 140 collaborateurs offrent des solutions digitales SaaS visant à améliorer les performances en matière de gestion de la dette et des risques financiers.Finance Active compte plus de 10 000 utilisateurs sur 5 continents parmi lesquels des PME, des multinationales, des collectivités locales ou encore des institutions financières. Finance Active se concentre plus particulièrement sur la gestion de la dette et compte 750 milliards d’euros de positions suivies.
Acquisitions. Même si certaines opérations de croissance externe peinent à créer de la valeur, être actif en M&A semble doper les cours de Bourse. C’est la conclusion du premier baromètre M&A – IPO du conseil en fusions-acquisitions Societex. Après analyse des performances de 192 sociétés d’Euronext Growth entre 2008 et 2018, il apparaît selon ce baromètre que le chiffre d’affaires des sociétés acquisitives affiche une progression moyenne de 48 % entre son introduction en Bourse et le 31 décembre 2018, contre 14 % pour les sociétés non acquisitives. Pour les premières, la capitalisation boursière s’apprécie de 1,4 fois contre 0,8 fois pour les secondes sur la même période. Enfin, les entreprises acheteuses surperforment en moyenne de 5 % par an les autres sur dix ans et même de 16 % ces deux dernières années. Le baromètre révèle également qu’un tiers des 367 opérations de croissance externe de l’échantillon entre 2008 et 2018 ont été réalisées à l’étranger et que la première acquisition intervient en moyenne 1,2 an après l’IPO.
Volkswagen compte introduire en Bourse sa division poids lourds Traton avant le 21 avril et prévoit de céder des actions pour un total de 5 à 6 milliards d’euros. Cela pourrait en faire la plus importante IPO de l’année en Allemagne, selon Reuters, qui cite deux sources proches. Les analystes auront jusque début mars pour proposer des valorisations pour cette unité regroupant les marques de camions MAN, Scania et Volkswagen. Si les conditions de marché sont jugées suffisamment favorables, Volkswagen annoncera officiellement courant mars son intention de coter Traton. Il a refusé de s’exprimer sur le sujet. L’IPO devrait valoriser Traton environ 30 milliards d’euros, selon les sources. Les conditions de marché détermineront la taille de la participation mise en vente.
Volkswagen compte introduire en Bourse sa division poids lourds Traton avant le 21 avril, et prévoit de céder des actions pour un montant total de 5 à 6 milliards d’euros, ce qui pourrait en faire la plus importante IPO de l’année en Allemagne, selon Reuters, qui cite deux sources proches du dossier.
Gefco a confirmé à L’Agefi maintenir son projet d’introduction en Bourse. Le groupe de transport et de logistique, qui a fait enregistrer son document de base auprès de l’AMF en décembre dernier, attend toujours la bonne fenêtre de tir. Plus tôt dans la journée, Reuters, citant deux sources bancaires, avait indiqué que Gefco avait suspendu le processus d’IPO. Gefco, détenu à 75% par l’opérateur ferroviaire russe RZD et à 25% par PSA, avait annoncé dès octobre son projet d’entrée en Bourse. RZD envisage de passer sous la barre des 50% du capital, sous réserve du feu vert de la Fédération de Russie, et PSA sous celle des 10%.
Gefco a confirmé à L’Agefi que son projet d’introduction en Bourse était toujours d’actualité. Il n’est ni reporté, ni suspendu. Le groupe de transport et de logistique, qui a fait enregistrer son document de base auprès de l’AMF en décembre dernier, attend toujours la bonne fenêtre de tir pour franchir le pas. Plus tôt dans la journée, Reuters, citant deux sources bancaires, avait indiqué que Gefco avait suspendu le processus d’IPO.
A.P. Moller-Maersk est prêt à passer à l’action. Soren Skou, le directeur général du groupe danois, a indiqué à Bloomberg que le management est prêt à enclencher le processus d’introduction en Bourse de la division de forage pétrolier. « Dès que le conseil d’administration aura pris la décision, nous le ferons », a expliqué Soren Skou. L’IPO est prévue pour cette année. Cette scission vise à focaliser Maersk sur le transport maritime, activité dont il est le numéro un mondial.
Mare Nostrum, spécialiste de la gestion des ressources humaines pour les PME, vient de faire enregistrer son document de base auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) en vue de son introduction sur Euronext Growth à Paris, pour financer son développement. Fondé en 2004, Mare Nostrum, implanté en France, au Portugal, en Roumanie et en Pologne, compte 8.500 clients actifs. Il a dégagé en 2017 un chiffre d’affaires de 109 millions d’euros, en croissance organique de 23%, et une marge d’exploitation de 4%.
Mare Nostrum, spécialiste de la gestion des ressources humaines pour les PME, vient de faire enregistrer son document de base auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) en vue de son introduction sur Euronext Growth à Paris, pour financer son développement.
Alors que la cotation de Gefco est attendue prochainement, après l’enregistrement de son document de base en décembre, Arcure vient d’annoncer son intention de rejoindre Euronext Growth Paris. La société, spécialiste de l’intelligence artificielle appliquée au traitement d’image pour l’industrie, vient de faire enregistrer son document de base auprès de l’AMF.
Slack renoncerait à une introduction en Bourse traditionnelle, et envisagerait plutôt de vendre ses parts via une cotation directe, selon une source proche citée par Bloomberg. La plateforme de messagerie choisit cette voie car elle n’a pas besoin de lever des fonds. Elle ne s’est pas encore inscrite auprès des régulateurs américains pour une IPO, à cause du «shutdown» en cours, qui affecte les administrations fédérales. La société était valorisée 7,1 milliards de dollars lors de sa levée de fonds de 427 millions de dollars, en août dernier.
Selon Bloomberg, AB InBev, premier brasseur mondial, envisage d’introduire en Bourse ses activités en Asie. Une telle opération permettrait au groupe belge de lever plus de 5 milliards de dollars. AB InBev pourrait chercher à valoriser ses activités asiatiques à 70 milliards de dollars, rapporte également l’agence. Un porte-parole du groupe a déclaré à Bloomberg que AB InBev « étudie toujours les opportunités pour optimiser son activité et soutenir sa croissance à long terme », mais a refusé de s’exprimer sur des transactions précises.
Slack Technologies prévoirait d’entrer en Bourse à Wall Street au moyen d’une cotation directe, comme l’a fait Spotify avant lui en avril 2018, ont indiqué au Wall Street Journal des personnes proches du dossier. L’opération devrait avoir lieu au deuxième trimestre, mais le projet d’une cotation directe peut encore évoluer, ont indiqué ces personnes.
L’AMF a créé l’an dernier une « task force » dédiée aux PME. Objectif : informer, expliquer et dédramatiser la Bourse, en se rapprochant des entreprises.
Le directeur général d’Uber Technologies, Dara Khosrowshahi, a déclaré mardi dans un entretien accordé au Wall Street Journal que les turbulences sur les marchés financiers américains ne devraient pas affecter les projets d’introduction en Bourse (IPO) de la plate-forme de réservation de VTC. «Toute entreprise qui entre en Bourse aimerait le faire sur un marché stable et favorable», a souligné Dara Khosrowshahi, mais Uber dispose selon lui d’une taille et d’une souplesse suffisantes pour pouvoir s’introduire en Bourse dans quasiment n’importe quel marché.
DEAS Asset Management, société danoise de gestion d’actifs immobiliers, a annoncé plusieurs recrutements et nominations. Ainsi, Christophe Elgaard Jenson a rejoint la société en tant que responsable de l’équipe de gestion des investissements. L’intéressé vient de Colliers International où il occupait un poste de direction. Kent Traulsen est nommé responsable de l’équipe de développement de DEAS AM. Il était précédemment directeur technique au sein de Nordea Ekendomme, société acquise par le groupe DEAS en 2018. Michael Brogoord Rønnelund arrive quant à lui au poste de responsable de la gestion d’actifs, après avoir été gérant de fonds au sein d’Aberdeen Standard Investments. Kim Niklas Beck et Jens Rosenlund-Knudsen ont par ailleurs rejoint DEAS AM en tant que gérants senior. Le premier était gérant chez Steen & Strøm, tandis que le second était associé senior au sein de Colliers International. Jesper Werther Ahm est aussi arrivé en tant que gérant senior. Il était avant gérant de projet pour le portefeuille immobilier de KFI.
Dell Technologies a fait son retour en Bourse vendredi, cinq ans après son rachat par son fondateur, Michael Dell, avec l’aide de Silver Lake pour ce qui reste comme le plus important LBO de l’histoire. Pour son retour sur le Nyse, le fabricant d’ordinateurs n’a pas eu recours à la procédure classique d’introduction en Bourse. Dell a obtenu début décembre le feu vert des actionnaires pour le rachat des actions de la société DVMT reflétant sa participation dans l'éditeur de logiciels VMWare, ouvrant ainsi la voie à son retour en Bourse. Ce rachat s’est fait via un montage complexe de 24 milliards de dollars en numéraire et en actions. L’action Dell affichait une valeur de 45,43 dollars en clôture. Dell a réalisé un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 10 milliards de dollars et un chiffre d’affaires de 89,6 milliards de dollars au cours des 12 derniers mois.