Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
L’inflation dans la zone euro a encore accéléré en avril pour atteindre un niveau record de 7,5% sur un an avec l’envolée continue des prix de l’énergie et des produits alimentaires, montre la première estimation publiée vendredi par Eurostat. L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) avait augmenté de 7,4% en rythme annuel en mars. L’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) atteint 3,9% sur un an, après 3,2% le mois dernier, et la mesure plus étroite, qui exclut aussi l’alcool et le tabac, est en hausse de 3,5%, après +2,9%. Ces deux chiffres sont supérieurs aux attentes.
La recherche de rendements intrinsèques résilients à moyen terme, soutenable quel que soit l’environnement monétaire ou économique doit prévaloir sur la recherche de performance indicielle à court terme.
La croissance de l’économie française a marqué le pas au premier trimestre, restant stable à 0% par rapport au trimestre précédent sous l’effet des répercussions de la guerre en Ukraine, après une progression revue à +0,8% sur les trois derniers mois de 2021, selon les résultats préliminaires publiés vendredi par l’Insee. Les économistes anticipaient en moyenne une croissance de +0,3% sur la période, tout comme l’Insee dans sa dernière note de conjoncture publiée en mars, et +,025% pour la Banque de France.
L’inflation dans la zone euro a encore accéléré en avril pour atteindre un niveau record de 7,5% sur un an avec l’envolée continue des prix de l’énergie et des produits alimentaires, montre la première estimation publiée vendredi par Eurostat.
L’inflation dans la zone euro a été légèrement plus faible en mars qu’estimé initialement, selon les chiffres définitifs publiés jeudi par Eurostat, mais elle reste à un niveau sans précédent de 7,4% (au lieu de 7,5%) en raison de l’envolée des prix de l’énergie (+44,4% sur un an). L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) affichait une hausse de 5,9% en février. D’un mois sur l’autre, les prix ont augmenté de 2,4%, au lieu +2,5% estimé initialement. L’évolution des prix de l’énergie a contribué à la hausse globale de l’indice à hauteur de 4,36 points de pourcentage sur un an, celle des prix des services à hauteur de 1,12 point et celle des prix de l’alimentation, des boissons, de l’alcool et du tabac à hauteur de 1,07 point.
L’inflation dans la zone euro a été légèrement plus faible en mars qu’estimé initialement, selon les chiffres définitifs publiés jeudi par Eurostat, mais elle reste à un niveau sans précédent de 7,4% (au lieu de 7,5%) en raison de l’envolée des prix de l’énergie (+44,4% sur un an).
Pression. Imaginer que des hausses de taux modestes pourront contenir l’inflation relève du « fantasme », selon le gouverneur de la Fed James Bullard (photo) – une position plus agressive que celle du reste de la Fed. Certes, les facteurs les plus importants de la hausse de l’an dernier – l’énergie et les véhicules d’occasion – ont vu leur importance diminuer. Mais les chiffres sont têtus. Le taux d’inflation moyen ajusté compilé par la Fed de Cleveland, qui exclut les composants extrêmes, a dépassé les 6 % d’augmentation pour la première fois depuis 1984. Et l’indice des prix rigides (sticky prices) a crû à son rythme le plus rapide en trois décennies, à un taux annualisé de près de 6 % – même s’il est encourageant de constater que cette tendance ne s’accélère pas. Deux éléments vont continuer à faire pression sur l’inflation. D’une part, l’indice de l’inflation des loyers Zillow a atteint 12 % en mars, tandis que l’habitation représente un tiers du panier de consommation américain. Par ailleurs, l’indice des prix payés aux producteurs (IPP) a connu en mars sa plus forte hausse depuis 2010, augmentant de 11,2 % d’une année sur l’autre. Le risque est que l’augmentation du coût des intrants soit répercutée, au moins partiellement, sur les consommateurs pour protéger les marges. La Fed pourrait bien se retrouver à devoir suivre ses gouverneurs les plus « faucons ».
La flambée de l’inflation en France devrait entraîner une nette augmentation des rémunérations des placements réglementés, qui pourrait avoir lieu en mai, ou plus probablement en août.
Les prix à la production ont augmenté de 30,9% sur un an en mars en Allemagne, leur plus forte hausse depuis la création de la statistique en 1949, selon les données publiées mercredi par l’Office fédéral de la statistique (Destatis). Elles prennent en compte pour la première fois les effets de la guerre en Ukraine. Par rapport au mois de février, les prix à la production, considérés comme un indicateur avancé des prix à la consommation, ont augmenté de 4,9%. Il s’agit du treizième mois consécutif de hausse, principalement en raison de l’augmentation des prix de l’énergie, selon Destatis. Les prix de l’énergie ont augmenté de 83,8% par rapport à mars 2021.
Les prix à la production ont augmenté de 30,9% sur un an en mars en Allemagne, leur plus forte hausse depuis la création de la statistique en 1949, selon les données publiées mercredi par l’Office fédéral de la statistique (Destatis). Elles prennent en compte pour la première fois les effets de la guerre en Ukraine.
Selon des sources citées par Reuters, la Banque du Japon (BoJ) devrait relever ses prévisions d’inflation pour l’exercice en cours à près de 2% lors de sa prochaine réunion fin avril, car l’inflation mondiale des matières premières fait grimper les coûts de l'énergie et des aliments.
Certains estiment que la banque centrale risque de prendre du retard dans le resserrement de sa politique monétaire, ce qui la contraindrait à agir plus énergiquement plus tard.
L’indice des prix à la consommation (CPI) au Royaume-Uni a augmenté de 7,0% sur un an en mars, sa plus forte hausse depuis mars 1992, après 6,2% en février, selon la publication mercredi de l’Office for National Statistics (ONS). Ce chiffre dépasse les prévisions (6,7%), les plus fortes hausses provenant des carburants et des coûts de l’essence, qui pèsent plus globalement sur le coût du transport (13,4% après 11,5%), du mobilier et des services ménagers (10,3% après 9,1%), de l’habillement (9,8% après 8,9%), du logement et des services publics (7,7% après 7,2%), du secteur restauration-hôtels (6,9% après 5%), ainsi que de l’alimentation (5,9% après 5,1%). Le gouvernement britannique a déjà annoncé une réduction de la taxe sur les carburants de 5 pence par litre pendant douze mois à compter du 24 mars.
L’indice des prix à la consommation (CPI) au Royaume-Uni a augmenté de 7,0% sur un an en mars, sa plus forte hausse depuis mars 1992, après 6,2% en février, selon la publication mercredi de l’Office for National Statistics (ONS). Ce chiffre dépasse les prévisions (6,7%), les plus fortes hausses provenant des carburants et des coûts de l’essence, qui pèsent plus globalement sur le coût du transport (13,4% après 11,5%), du mobilier et des services ménagers (10,3% après 9,1%), de l’habillement (9,8% après 8,9%), du logement et des services publics (7,7% après 7,2%), du secteur restauration-hôtels (6,9% après 5%), ainsi que de l’alimentation (5,9% après 5,1%).
L’inflation a encore accéléré en mars aux Etats-Unis pour atteindre 8,5% sur un an, un nouveau sommet en 40 ans, sous l’effet de la flambée des coûts de l’énergie et de l’alimentation, des problèmes d’approvisionnement et d’une forte demande des ménages.