Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
En ce début d’année, marquée par la guerre en Ukraine, le redémarrage de la croissance s’accompagne d’un retour tonitruant de l’inflation. Ce mot que nous avions quelque peu oublié depuis plusieurs années et qui avait obligé – ou permis selon le point de vue – les grandes banques centrales à travers le globe à pratiquer une baisse massive de leurs taux.
L’intérêt des crises à répétition est qu’elles permettent de s’affranchir ad vitam æternam des règles de bonne gestion. La rémission sanitaire promettait de refermer la parenthèse du quoi qu’il en coûte ; c’était sans compter sur la flambée des prix qui pousse le gouvernement à multiplier les chèques énergie. Dernière mesure en date, la ristourne de 15 centimes sur les prix à la pompe, accordée indifféremment à tous les automobilistes, même aux propriétaires de SUV et de voitures de sport. Un cadeau à 2,5 milliards d’euros qui ferait presque passer l’Etat pour pingre dans un monde où les subventions se comptent désormais en dizaines de milliards. Que les amateurs se rassurent, il reste largement le temps d’ici aux élections législatives pour d’autres libéralités.
Le taux de chômage au Royaume-Uni a diminué de 0,2 point de pourcentage à 3,9% au cours des trois mois précédant janvier 2022, un plus bas en deux ans qui se trouvait même inférieur aux attentes du marché de 4%, alors que le marché du travail continuait de se redresser selon les données de l’Office for national statistics (ONS) publiées mardi. Dans le même temps, la croissance de la rémunération totale moyenne a atteint +4,8% avec primes et +3,8% hors primes sur les trois mois de novembre 2021 à janvier 2022. Mais du fait de l’inflation de 4,9% en janvier (5,5% en format CPI), la croissance des salaires réels était de seulement +0,1% avec primes et -1% hors prime.
Le taux de chômage au Royaume-Uni a diminué de 0,2 point de pourcentage à 3,9% au cours des trois mois précédant janvier 2022, un plus bas en deux ans qui se trouvait même inférieur aux attentes du marché de 4%, alors que le marché du travail continuait de se redresser selon les données de l’Office for national statistics (ONS) publiées mardi.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) a exclu mardi l’éventualité d’un resserrement de la politique monétaire ou d’un retrait des mesures de relance pour faire face à une éventuelle accélération de l’inflation, soulignant la nécessité d’attendre une reprise de la croissance des salaires. Les cours du pétrole ont atteint des plus hauts depuis juillet 2008 en répercussion de la guerre en Ukraine, renforçant la probabilité que le taux d’inflation se rapproche de l’objectif de 2% de la banque centrale dès le mois prochain.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) a exclu mardi l’éventualité d’un resserrement de la politique monétaire ou d’un retrait des mesures de relance pour faire face à une éventuelle accélération de l’inflation, soulignant la nécessité d’attendre une reprise de la croissance des salaires.
L’inflation a bondi en Turquie à un plus haut de deux décennies en février. Elle s’est accélérée à 54,4 %, contre 48,7 % en janvier, plus que l’estimation médiane de 52,5% du consensus Bloomberg. Les prix ont continué de progresser avec la faiblesse de la livre turque (qui a chuté de près de 50% en un an) et la flambée des coûts de l’alimentation et de l’énergie. La flambée des prix à la production montre que le pire est à venir. Ces derniers ont augmenté de 7,2% sur un mois, portant à 105% la hausse sur un an, un point haut depuis 1995. L’inflation pourrait atteindre un pic de 60% avant de refluer d’ici la fin de l’année à 45%.
L’inflation a bondi en Turquie à un plus haut de deux décennies en février. Elle s’est accélérée à 54,4 %, contre 48,7 % en janvier, plus que l’estimation médiane de 52,5% du consensus Bloomberg.
L’inflation dans la zone euro a accéléré plus que prévu en février pour atteindre un plus haut historique. L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) affiche une hausse de 5,8% sur un an, selon la première estimation publiée par Eurostat, après +5,1% en janvier et +5,4% attendu par le consensus Reuters Les prix continuent de progresser sous la pression de la hausse de ceux de l'énergie, favorisée par les craintes liées à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La hausse des prix de l'énergie est estimée à 31,7% sur un an, contre +28,8% en janvier. Le taux d’inflation hors énergie et produits alimentaires non transformés ressort à 2,9% sur un an après +2,4% en rythme annuel en janvier.
L’inflation dans la zone euro a accéléré plus que prévu en février pour atteindre un plus haut historique. L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) affiche une hausse de 5,8% sur un an, selon la première estimation publiée par Eurostat, après +5,1% en janvier et +5,4% attendu par le consensus Reuters
L'inflation apparaît plus élevée que prévu dans l'Hexagone et inquiète, mais à ce stade, les enquêtes de conjoncture montrent toujours un redémarrage rapide de l'activité.
Alors que l’inflation a nettement accéléré en février en France et que le conflit en Ukraine risque de faire flamber davantage les prix de l’énergie et d’autres matières premières, les prévisions de croissance devraient être revues à la baisse pour cette année. Pour l’heure, le gouvernement table sur une croissance du PIB de 4% en 2022, de nombreux économistes étant au-dessus, tandis que la Banque de France est plus prudente à +3,6%.
Les prix à la consommation en France ont augmenté de 3,6% sur un an en février, après une progression de 2,9% en janvier, selon la première estimation de l’Insee publiée vendredi. Sur un mois, ils ont augmenté de 0,7%, après une hausse de 0,3% le mois précédent.