Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
L’inflation sur un an en Espagne a atteint 10,2% en juin, 10% aux normes européennes harmonisées HICP, dépassant ainsi pour la première fois ce seuil depuis avril 1985, selon les données préliminaires de l’Institut national de la statistique (INE) publiées mercredi.
La Banque de France a publié pour la première fois jeudi les résultats d’une enquête sur les anticipations d’inflation des chefs d’entreprise, collectées depuis fin 2021. Les anticipations d’inflation à un an ont augmenté depuis le début de l’année et leur médiane atteint 5% au deuxième trimestre 2022, tandis que la moyenne est à 5,7%. L’anticipation médiane de la croissance des salaires à un an s'élève pour sa part à 3,0% désormais, contre 2,4% en novembre. «Ces anticipations sur les salaires demeurent inférieures à celles sur l’inflation générale au même horizon d’un an et ne semblent pas indiquer de déclenchement d’une boucle prix-salaires», selon la banque centrale. Les anticipations d’inflation à 3-5 ans sont nettement moins élevées que les anticipations à un an, tirées notamment par la hausse des prix de l’énergie. La médiane de ces anticipations est de 3 % au deuxième trimestre 2022 et environ 35% des répondants anticipent qu’à long terme l’inflation reviendra autour de 2%. Cette enquête a été réalisée avant la normalisation de la politique monétaire de la BCE, annoncée le 9 juin, qui devrait contribuer à «réancrer» progressivement les anticipations d’inflation.
Jerome Powell a indiqué que les décisions de la banque centrale seront prises réunion après réunion alors que les économistes prévoient des taux d'intérêt supérieurs à 3% en fin d'année.
Le gouverneur de la Banque de France a confirmé que le rendement du livret réglementé augmentera le 1er août prochain. Les taux du LDDS et du Livret d’épargne populaire sont aussi concernés.
Comme prévu, le taux d’inflation CPI britannique a accéléré en mai pour atteindre 9,1% sur un an, après 9% en avril, et son niveau le plus élevé depuis mars 1982, montrent les statistiques officielles publiées mercredi par l’Office for National statistics (ONS). L’accélération des prix est tirée par celle des coûts liés au logement et aux services publics (19,4% après 19,2% en rythme annuel) et aux transports (13,8% après 13,5%) parce qu’ils intègrent les dépenses énergétiques au Royaume-Uni ; devant la hausse sur les aliments (8,6% après 6,7%), les meubles et articles ménagers (10,5% après 10,3%), et les boissons alcoolisées & tabac (5% après 4,4%). La hausse des prix alimentaires est la principale cause de la hausse de l’indice de 0,7% sur une base mensuelle, légèrement au-dessus des prévisions de 0,6%. Il s’agit pour le moment du taux d’inflation le plus élevé dans les pays membres du G7, le Japon et le Canada n’ayant pas encore publiés leurs chiffres de mai.
Jerome Powell a indiqué que les décisions de la banque centrale seront prises réunion après réunion alors que les économistes prévoient des taux d'intérêt supérieurs à 3% en fin d'année.
Comme prévu, le taux d’inflation CPI britannique a accéléré en mai pour atteindre 9,1% sur un an, après 9% en avril, et son niveau le plus élevé depuis mars 1982, montrent les statistiques officielles publiées mercredi par l’Office for National statistics (ONS).
Le gouverneur de la Banque de France a confirmé que le rendement du livret réglementé augmentera le 1er août prochain. Les taux du LDDS et du Livret d’épargne populaire sont aussi concernés.
L’inflation dans la zone euro a atteint en mai son plus haut niveau historique, l’envolée des prix de l'énergie et des produits alimentaires se propageant progressivement aux autres secteurs, ont confirmé vendredi les chiffres définitifs publiés par Eurostat. La hausse des prix à la consommation a bondi à 8,1% en rythme annuel, après +7,4% en avril. Par rapport à avril, elle ressort à 0,8%. L’inflation ‘core’, hors prix de l'énergie et des produits alimentaires non-transformés, s’est elle aussi accélérée à 4,4% après 3,9% en avril.
L’inflation dans la zone euro a atteint en mai son plus haut niveau historique, l’envolée des prix de l'énergie et des produits alimentaires se propageant progressivement aux autres secteurs, confirment vendredi les chiffres définitifs publiés par Eurostat.
James Luke, gérant de fonds matières premières, Malcolm Melville, gérant de fonds dette émergente, et Dravasp Jhabvala, gérant de fonds agriculture, Schroders
La Banque centrale européenne (BCE), qui a annoncé jeudi une normalisation de sa politique monétaire, va procéder à un relèvement progressif mais soutenu des taux d’intérêt jusqu'à ce que les économistes appellent le «taux neutre» - qui permet de stabiliser les prix sans casser la croissance - a déclaré vendredi le gouverneur de la Banque de France, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, François Villeroy de Galhau. «Nous aurons un relèvement progressif mais soutenu des taux d’intérêt jusqu'à des niveaux normaux», a-t-il expliqué sur BFM Business, évoquant «une estimation qui est entre 1 et 2%, peut-être qu’il faudra aller au-delà».
La Bundesbank a fortement abaissé vendredi ses prévisions de croissance pour l’économie allemande. La banque centrale table désormais sur une croissance de 1,9% du PIB en 2022, bien au-dessous de sa prévision d’une croissance de 4,2% donnée en décembre. Elle s’attend à ce que la croissance ressorte à 2,4% en 2023, au lieu de 3,2% auparavant. Dans le même temps, elle prévoit désormais une inflation à 7,1% en 2022, bien plus que les 3,6% donnés en décembre, puis encore à 4,5% en 2023, au lieu de 2,2% précédemment, et même 2,6% en 2024. «Le scénario de base des projections repose sur l’hypothèse que la guerre en Ukraine et ses conséquences ne s’intensifieront pas davantage», ajoute l’institution allemande.