L’actualité du secteur immobilier, l'évolution des prix, de la production de crédits, des taux d’emprunt, les dynamiques de marché en France, en Europe et à l’international.
Le gestionnaire d’actifs immobiliers d’Allianz a acquis deux immeubles de bureaux faisant partie du campus Citylights en région parisienne. «Cette transaction hors marché d’environ 500 millions d’euros représente la plus importante transaction de bureaux qu’Allianz Real Estate ait conclue en Europe», indique un communiqué de la société. Citylights est situé à Boulogne-Billancourt, et comprend trois tours. Anciennement connu sous le nom des Tours du Pont de Sèvres, le complexe a été construit en 1978 avant d'être réaménagé et rénové en 2014 et 2015 par l’architecte Dominique Perrault. En incluant Citylights, le portefeuille d’actifs français sous gestion s'élève désormais à 8,7 milliards d’euros.
Gecina, la première foncière de bureau en Europe, s’estime relativement protégée de la crise, indique sa directrice générale dans un entretien à l’agence Agefi–Dow Jones
C’est une fusée qui fait peur. Rocket, qui s’est introduite en Bourse à Wall Street début août, entend s’arroger 25 % du marché du crédit immobilier aux Etats-Unis dans les dix ans à venir. Insensé ? A peine : la société basée à Detroit est déjà le premier originateur de prêts hypothécaires dans le pays, avec une part de marché d’environ 8 %. Rocket bénéficie cette année de la vague de renégociation de prêts et du regain de transactions provoqués par la baisse des taux longs américains. Il reste à espérer, pour le contribuable américain, que ses pratiques d’octroi soient aussi affûtées que ses ambitions. Le groupe replace en effet 93 % de ses prêts auprès des agences de refinancement hypothécaires Fannie Mae et Freddie Mac.
Pas sûr que ces manifestants parviennent à enrayer les expulsions de locataires contre lesquelles ils manifestent, en ce mois de septembre, à Philadelphie (photo). Ils n’en mettent pas moins le doigt sur la crise immobilière qui menace leurs concitoyens. Entre 30 et 40 millions d’Américains locataires de leur logement seraient menacés de perdre celui-ci dans les prochains mois à la suite du choc sanitaire et économique, selon une estimation de l’Aspen Institute. Dans le pire des cas, cela représenterait un taux de chute de 40 %. La pandémie a frappé alors que 21 millions de ménages consacraient déjà plus de 30 % de leurs revenus à leur logement. Et du côté des petits propriétaires, eux-mêmes pressés de rembourser leurs crédits, nombreux sont ceux qui ne pourront consentir de reports de loyers.
Le gestionnaire d’actifs immobiliers d’Allianz a acquis deux immeubles de bureaux faisant partie du campus Citylights en région parisienne. «Cette transaction hors marché d’environ 500 millions d’euros représente la plus importante transaction de bureaux qu’Allianz Real Estate ait conclue en Europe», indique un communiqué de la société.
Pierre Schoeffler, Senior Advisor à l'IEIF et Mahdi Mokrane, directeur de la stratégie d'investissement et de la recherche chez Patrizia ont présenté leurs analyses macro-économiques et leurs anticipations en matière d'activité immobilière et d'allocation d'actifs.
Résistance. Dans le contexte de crise, la majorité des investisseurs (63 %) n’entend pas modifier son niveau d’investissement global dans les actifs alternatifs (private equity, immobilier, infrastructure, hedge funds, dette privée, ressources naturelles), selon un sondage réalisé par Preqin. Près de 30 % du panel prévoit même d’accroître ses engagements, même si un recul des performances est anticipé (42 % des personnes interrogées). « Cela laisse espérer un rebond de l’activité au second semestre en 2021 », projette Preqin. Une révision des allocations s’opère toutefois. Ainsi, selon la société de conseil financier Global SWF, les fonds souverains ont réduit leur exposition à l’immobilier et aux infrastructures, dont le poids au sein des portefeuilles est passé de 18 % à 10 % et de 26 % à 22 % sur les sept premiers mois de l’année. Un recul qui profite aux nouvelles technologies (16 % contre 11 % auparavant).
Le secteur affiche +0,5% au premier semestre. La baisse de 1,3% des valeurs d’expertise est compensée par la hausse des revenus locatifs, constate View+s.
Hammerson réfléchit à lancer une augmentation de capital, a indiqué lundi le groupe britannique de centres commerciaux, sans donner plus de précision. Selon Sky News, la taille de l’opération pourrait s'élever à 800 millions de livres (888 millions d’euros). Hammerson a également déclaré être en pourparlers avancés sur la vente de sa participation dans la coentreprise de magasins à prix réduits VIA Outlets qu’il exploite avec le fonds de pension néerlandais APG. Hammerson portait une dette nette de 2,8 milliards de livres à fin 2019.
Promogim a assuré vendredi qu’il n’envisage pas d’acquérir le contrôle de Kaufman & Broad. Il ne constate aucun conflit d’intérêt, estimant que «la présence au capital d’un actionnaire au professionnalisme et aux résultats reconnus, peut permettre la création d’une synergie bénéfique aux actionnaires et partenaires des deux parties, apportant ainsi des avantages concurrentiels complémentaires aux entreprises concernées». Quant aux différences de culture entre les deux promoteurs, Promogim pense que son groupe, fondé sur des valeurs familiales, «est au moins aussi porteur pour les actionnaires, les équipes et partenaires, qu’un modèle basé sur le court terme et la mobilité du capital». Pour l’heure, il ne modifie pas ses intentions déclarées auprès de l’AMF.
En cette période estivale, les professionnels du BTP et de l’immobilier accentuent leurs efforts pour accompagner la reprise. Si les équilibres sont encore fragiles, le plan de relance de l’Etat et l’amélioration progressive du climat des affaires devraient marquer un retournement positif de situation.
Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont bondi de 20,7% en juin par rapport à mai, à 4,72 millions en données annualisées et corrigées, selon l’association nationale des agents immobiliers (NAR) américains. Elles ont été soutenues par la baisse des taux des crédits immobiliers et la réouverture de l'économie à la suite de la pandémie. Les ventes de juin s’inscrivent cependant en baisse de 11,3% par rapport au même mois un an plus tôt. Les logements anciens représentent l’essentiel des ventes sur le marché immobilier. La demande est également tirée par la faiblesse des coûts d’emprunt, le taux d’un prêt hypothécaire à 30 ans aux Etats-Unis étant tombé récemment sous la barre des 3%.
La foncière table sur un bénéfice Epra par action de 4,15 euros cette année, au lieu des 5,40 euros anticipés en début d’année. Bureaux et résidentiel résistent.
Le promoteur immobilier Kaufman & Broad a décidé d’activer son programme de rachat d’actions pour un montant maximum de 8,28% du capital de la société, selon un communiqué publié lundi soir. Une mesure décidée par le conseil d’administration le 17 juillet, «compte tenu des bonnes perspectives et d’une situation financière solide», mais surtout de la montée de son concurrent Promogim au capital de la société depuis plusieurs semaines. Ce dernier détient 13,41% du capital de Kaufman & Broad, non loin de la part du management et des salariés. Une démarche au «caractère non sollicité et non concerté», souligne le communiqué du groupe.