Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les sujets de gouvernance (bonnes pratiques, réglementation, changements à la direction des grandes entreprises etc.).
UniCredit a annoncé mercredi la nomination de Ranieri de Marchis au poste de directeur général par intérim de la banque, avec tous les pouvoirs attribués à cette fonction jusqu'à la nomination officielle de son prochain dirigeant. La banque italienne a indiqué que Ranieri de Marchis conserverait son poste actuel de codirecteur des opérations. Jean-Pierre Mustier quittera ses fonctions de directeur général le 11 février. UniCredit avait précédemment annoncé avoir nommé Andrea Orcel au poste de directeur général. Sa candidature est soumise à l’approbation de la prochaine assemblée générale des actionnaires le 15 avril. Par ailleurs, la banque italienne a annoncé avoir subi une perte nette de 2,78 milliards d’euros en 2020, dans un contexte économique chahuté par la pandémie de coronavirus, un résultat pire qu’attendu. Les analystes tablaient sur une perte de 2,01 milliards d’euros, selon Factset Estimates.
PGIM Real Estate et Alderan ont annoncé la conclusion d’un partenariat dédié à l’acquisition et à la gestion de plateformes logistiques au sein des principaux bassins de population de France. Dans ce cadre, la stratégie d’investissement core plus pan-européenne de PGIM Real Estatevient d’acquérir 90% des actions de l’OPPCI (Organisme professionnel de placement collectif immobilier) Organa III. Les 10% restants sont conservés par Ojirel, sponsor initial du fonds Organa III. «Alderan continuera à assurer la gestion du véhicule, dans l’objectif d’une croissance du portefeuille et de son revenu locatif net», précise un communiqué. L’OPPCI Organa III, lancé en mars 2018 par Alderan, est détenteur d’un portefeuille de huit actifs de logistique et d’activité répartis en Île-de-France, dans la région de Madrid ainsi que dans d’autres zones logistiques établies. Au 31 décembre 2020, le portefeuille, d’une taille de 156.000 m², affiche un taux d’occupation de 90% et génère un loyer total de 6,9 millions d’euros. Adossé à PGIM Real Estate, Organa III continuera également de se porter acquéreur de plateformes logistiques . L’opération n’est pas une première puisque Alderan a déjà cédé par le passé l’OPPCI Organa en 2016 et Organa II en 2019. «Nous sommes impatients de débuter cette nouvelle collaboration avec PGIM Real Estateet de poursuivre le développement du portefeuille», déclare Rémy Bourgeon, président d’Alderan. «L’acquisition d’Organa III s’inscrit parfaitement dans la stratégie logistique de PGIM Real Estate en France, commente Jocelyn de Verdelon, président de PGIM Real Estate France. Les localisations péri-urbaines du portefeuille lui confèrent une forte valeur intrinsèque et les caractéristiques techniques des actifs sont bonnes et aisément modulables. Certains sites du portefeuille feront l’objet d’investissements significatifs afin d’aligner leurs spécifications techniques aux meilleurs standards du marché. Organa III poursuivra ensuite son développement via l’acquisition sélective de plateformes existantes et le lancement de nouveaux développements afin de constituer à terme une plateforme d’investissement logistique de taille critique en France.» Un peu plus tôt dans la semaine, PGIM Real Estate a indiqué avoir réalisé près de 30 milliards de dollars de transactions dans le monde en 2020. Ce volume représente un total de 910 transactions et comprend 10,2 milliards de dollars d’investissements en capitaux propres et de cessions d’actifs immobiliers pour le compte d’investisseurs tiers, en plus des 19,5 milliards de dollars de financement immobilier. PGIM est la filiale de gestion d’actifs de Prudential Financial. Elle revendique un actif net sous gestion de 121,3 milliards de dollars et des actifs sous administration de 40,4 milliards de dollars.
Une décennie après la création d’Amundi, Yves Perrier va céder la direction générale du gérant d’actifs à Valérie Baudson. Yves Perrier prendra la présidence du groupe, à la place de Xavier Musca. Cette évolution de la gouvernance, à laquelle la filiale du Crédit Agricole travaillait depuis plusieurs mois, sera effective à l’issue de l’assemblée générale du 10 mai 2021.
Nicolas Aguzin, qui dirige la division banque privée internationale de JP Morgan, va devenir le nouveau directeur général de la Bourse de Hong Kong, a annoncé mardi la place boursière. Ce banquier d’origine argentine prendra ses fonctions en mai, alors que Pékin se querelle avec les puissances occidentales opposées à la répression de la dissidence sur le territoire semi-autonome. Son arrivée intervient également au moment où la Bourse hongkongaise est en excellente forme. Il a occupé différents postes ces trois décennies chez JP Morgan. Il a notamment travaillé en Amérique latine et en Asie-Pacifique, où il a supervisé le développement de la banque en Chine. Son prédécesseur, Charles Li, également un ancien de JP Morgan, avait démissionné l’an dernier après avoir occupé cette fonction durant une décennie.
Le changement de contrôle attendu de la chaîne de télévision n’ouvre aucune sortie pour les actionnaires. Ce qui repose le sujet d'un changement de réglementation.
Une entreprise sur cinq déclare avoir subi au moins une attaque par Ransomware en 2020, selon le baromètre du Cesin (Club des experts de la sécurité de l’information et du numérique) réalisé par OpinionWay. Le phishing (ameçonnage) reste le vecteur d’attaque le plus fréquent, 80% des entreprises le citant. Le shadow IT (systèmes déployés à l’iniative des salariés, sans passer par leur DSI) progresse aussi fortement avec la généralisation du télétravail, l’usage d’applications et de services cloud non sécurisés et inconnus de la DSI constituant une des causes principales de risques cyber pour 44% des entreprises. La menace en matière de cyber-espionnage est aussi en augmentation.
Une entreprise sur cinq déclare avoir subi au moins une attaque par Ransomware en 2020, selon le sixième baromètre du Cesin (Club des experts de la sécurité de l’information et du numérique) réalisé par OpinionWay. Le phishing (ameçonnage) reste le vecteur d’attaque le plus fréquent, 80% des entreprises déclarant qu’il a été un vecteur d’entrée pour les attaques subies.
Carrefour a annoncé hier la nomination à compter du 1er mars d’Elodie Perthuisot en qualité de directrice Data e-commerce et Transformation digitale du groupe, en remplacement d’Amélie Oudéa-Castéra qui a présenté sa démission afin de poursuivre un projet personnel. Agée de 44 ans, la polytechnicienne Elodie Perthuisot intégrera le comité exécutif du groupe Carrefour. « Elle conserve par ailleurs ses fonctions de directrice e-commerce et Supply-Chain e-commerce France, membre du comité exécutif France », a précisé Carrefour. Le départ d’Amélie Oudéa-Castéra intervient quelques semaines après celui de Marie Cheval, ex-directrice des hypermarchés de Carrefour, afin de devenir PDG de Carmila, la foncière du groupe.
Carrefour a annoncé lundi la nomination à compter du 1er mars d’Elodie Perthuisot en qualité de directrice Data e-commerce et Transformation digitale du groupe, en remplacement d’Amélie Oudéa-Castéra qui a présenté sa démission afin de poursuivre un projet personnel.
Merck a annoncé que Kenneth Frazier partirait à la retraite fin juin, après avoir occupé la fonction de directeur général durant 10 ans. Robert M. Davis, l’actuel directeur financier du groupe pharmaceutique américain, a été désigné pour lui succéder. Au quatrième trimestre 2020, le laboratoire a accusé une perte nette de 2,09 milliards de dollars (1,74 milliard d’euros), soit 83 cents par action, contre un bénéfice de 2,36 milliards, ou 92 cents par action, un an auparavant. Son chiffre d’affaires trimestriel a progressé de 5% à 12,51 milliards, légèrement inférieur au consensus qui tablait sur 12,67 milliards.
Merck a annoncé aujourd’hui que Kenneth Frazier partirait à la retraite à la fin du mois de juin, après avoir occupé la fonction de directeur général durant 10 ans. Robert M. Davis, l’actuel directeur financier du groupe pharmaceutique américain, a été désigné pour lui succéder. Au quatrième trimestre 2020, le laboratoire a accusé une perte nette de 2,09 milliards de dollars (1,74 milliard d’euros), soit 83 cents par action, contre un bénéfice de 2,36 milliards de dollars, ou 92 cents par action, un an auparavant.
Cette année, pas de ski ni de vin chaud pour les grands de ce monde. Car, Covid oblige, le World Economic Forum se déroule sur Zoom. Si certains se lamentent sur les opportunités de réseautage – pardon, de networking – perdues à cette occasion, les Davosiens sont ravis de pouvoir profiter de la petite station (photo) en paix. Car s’il n’y avait que PDG et chefs d’Etat ! Mais les puissants ne viennent jamais seuls : service secrets, hélicoptères, meutes de manifestants troublent chaque année la tranquillité de la petite ville – et encombrent les pistes. Pas de quoi non plus se lamenter sur la perte de revenus pour les hôteliers et restaurateurs : tout est fermé pour raisons sanitaires.
Les boutiques de gestion londoniennes peinent à négocier de nouvelles règles et accords commerciaux post-Brexit afin de continuer à servir leurs clients européens, relate le Financial Times. Les gestionnaires de fonds disposant de plus petits budgets que ceux de leurs gros concurrents ont été touchés de manière disproportionnée par l’omission des services financiers de l’accord sur le Brexit, car ils ont été moins en mesure de préparer des plans d’urgence. La plupart des grands groupes de gestion d’actifs se sont préparés à un Brexit sans accord en établissant des succursales dans des centres financiers de l’UE, qui leur permettent de continuer à servir les clients européens. «Nous sommes paralysés par le Brexit», explique un dirigeant commercial d’une boutique londonienne. «Nous ne pouvons pas vendre nos produits en Europe depuis notre siège britannique. Nous ne pouvons pas appeler les investisseurs et il y a une grosse zone grise sur ce que nous sommes autorisés à faire». Certaines petites sociétés de gestion ont aussi été touchées par la décision de Société Générale de fermer sa division «securities services» pour les fonds britanniques.
Amazon a annoncé mardi soir que son PDG et fondateur Jeff Bezos allait abandonner ses fonctions de directeur général dans le cadre d’un processus de transition. Jeff Bezos deviendra président exécutif au troisième trimestre et la direction générale sera confié à Andy Jassy, l’actuel patron d’Amazon Web Service (AWS), le pôle cloud d’Amazon, le plus rentable du groupe.
La société de gestion 123 IM a annoncé ce 2 février le lancement du fonds 123 Parcours Résidentiel, un OPPCI (Organisme Professionnel de Placement Collectif Immobilier) à impact. Le fonds a vocation à investir dans des résidences gérées, et notamment dans des résidences étudiantes et seniors. Ce nouveau millésime aura une capacité d’investissement cible de 250 millions d’euros, portant sur des actifs près des transports et des commerces. Le fonds s’est par ailleurs engagé à étudier l’emploi d’une partie de sa capacité d’investissement sur l’accompagnement de projets à impact social et environnemental portés par des acteurs de l’écosystème French Impact. Une poche représentant 20% du fonds servira à héberger des populations fragilisées, et ce en liaison avec un bailleur social et des associations.
La Compagnie des Alpes a annoncé ce vendredi une dissociation des fonctions de président et du directeur général, fonction qui sera confiée à Dominique Thillaud à compter du 1er juin. Le spécialiste des parcs de loisirs et des domaines skiables envisage que l’actuel PDG, Dominique Marcel, assure la présidence non-exécutive après le 1er juin «afin d’assurer une continuité dans le développement du groupe», si son mandat d’administrateur est renouvelé lors de l’assemblée générale du 25 mars. Dominique Thillaud était depuis septembre 2012 président du directoire du groupe Aéroports de la Côte d’Azur.
Le fonds de pension des employés municipaux de l’Ontario, Omers, complète son écurie de gérants. Sa filiale consacrée à l’immobilier, Oxford Properties, annonce l’acquisition du gérant paneuropéen M7 Real Estate. M7 a débuté en 2009 en tant que spécialiste de la logistique légère urbaine et industrielle, qui reste son secteur de prédilection, avant de se diversifier dans les entrepôts de stockage. La société emploie 225 personnes dans 15 pays européens. M7 dispose d’un portefeuille de 4 milliards d’euros composé de 620 actifs dont 42 millions de mètres carrés pour les comptes séparés de ses clients, ainsi que des fonds communs de placements dans lesquels il co-investit. Oxford avait préalablement affiché son ambition de déployer 3 milliards de livres (3,4 milliards d’euros) dans la logistique européenne, et cette acquisition lui en donne les moyens. L’opération s’insère dans la stratégie globale d’Oxford qui consiste à entrer sur de nouveaux territoires et à augmenter sa présence dans la logistique, l’immobilier résidentiel collectif et les sciences de la vie. M7 continuera à travailler de façon indépendante sous la conduite de son équipe dirigeante actuelle. Cette approche est caractéristique de la façon d’opérer d’Oxford qui agrège des équipes expertes telles que celle de Get Living, promoteur et bailleur immobilier britannique, la plateforme logistique américaine IDI Logistics et Investa, spécialiste australien de l’immobilier commercial. Plus de 50 Md€ d’actifs immobiliers « Cette transaction est le parfait exemple de la façon dont Oxford utilise son capital avec créativité pour accéder à des opportunités dans les classes d’actifs et les géographies pour lesquelles nous avons la plus forte conviction, commente Jo McNamara, vice-présidente Europe chez Oxford Properties. Nous pouvons acquérir des actifs et des portefeuilles, les développer, investir dans la dette ou le capital, et acheter des entreprises, le tout au service de nos priorités d’allocation. » Oxford et ses sociétés de gestion gèrent approximativement 80 milliards de dollars canadiens (51,4 milliards d’euros) d’actifs, dont environ le tiers investi dans des stratégie de logistique, entrepôts et e-commerce en Amérique du nord, Europe et Asie-Pacifique.
Timothy Ryan, l’actuel directeur des investissements de Generali et CEO de la division Asset & Wealth Management, quittera le groupe 1er mars 2021, dans le cadre d’une réorganisation annoncée mercredi soir. L’intéressé était le directeur des investissements du groupe depuis janvier 2017 et CEO Asset & Wealth Management depuis avril 2017. Parallèlement, Carlo Trabattoni est promu au poste de CEO Asset & Wealth Management, «une nouvelle entité créée à compter du 1er mars 2021 suite à la réorganisation des activités d’investissement du groupe». Sa responsabilité sera de coordonner les activités de gestion d’actifs du groupe et de Banca Generali. Carlo Trabattoni était jusqu’à présent directeur général de Generali Investments Partners. Cette nouvelle structure a été «conçue pour répondre aux enjeux stratégiques clés permettant la réussite du plan Generali 2021 et la préparation du prochain cycle stratégique». Elle prévoit notamment «d’accélérer la mise en œuvre de la stratégie multi-boutiques de gestion d’actifs, pilier essentiel d’une croissance rentable, d’une meilleure diversification des bénéfices et d’une réduction de la consommation de capital». Dans le cadre de cette nouvelle structure organisationnelle simplifiée, le groupe a promu plusieurs membres de direction qui seront directement rattachés au CEO du groupe afin de d’atteindre les objectifs du plan stratégique Generali 2021.