Une éventuelle recapitalisation d’EDF par l’Etat passerait par la vente de participations dans d’autres entreprises et n’aurait aucune incidence sur le déficit public, a déclaré ce matin le ministre des Finances, Michel Sapin sur Radio Classique. « Si nous devions recapitaliser toute entreprise publique, (...) nous ne le ferions que par une gestion (...) de nos actifs, c’est-à -dire en vendant d’autres participations dans d’autres entreprises », a-t-il dit. Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a évoqué hier la possibilité de venir en aide à EDF pour financer le projet de centrale nucléaire d’Hinkley Point, en Angleterre. Ce soutien, a-t-il précisé, pourrait prendre la forme d’une renonciation au dividende ou d’une augmentation de capital d’EDF, dont l’Etat détient 84,9%.
Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) s’est replié de 0,1 point au quatrième trimestre 2015 en France métropolitaine pour s'établir à 10%, retrouvant ainsi son niveau du premier semestre 2015, selon les données publiées jeudi par l’Insee. Par rapport à sa première estimation, l’Insee a également revu en baisse le taux de chômage du troisième trimestre en métropole, à 10,1% contre 10,2%.
Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) s’est replié de 0,1 point au quatrième trimestre 2015 en France métropolitaine pour s'établir à 10%, retrouvant ainsi son niveau du premier semestre 2015, selon les données publiées jeudi par l’Insee. En incluant les départements d’Outre-mer, le recul s’avère de même ampleur, avec un taux de 10,3%.
Les sociétés pourront prêter à leurs pairs jusqu'à 50% de leur trésorerie excédentaire. Et ce, dans la limite de 100 millions d'euros pour les plus grandes.
Selon la version préliminaire de l’enquête PMI pour le mois de mars, l’activité du secteur privé français a renoué avec la croissance en mars. L’indice PMI«composite» (qui combine industrie et services)est ainsi ressorti à 51,6 ce mois-ci, dépassant le seuil de 50 marquant une expansion de l’activité pour la première fois depuis octobre 2013. L’indice, qui s’est établi à 47,9 en février, signe ainsi son taux d’expansion au plus haut depuis plus de deux ans et demi. Dans le détail, l’indice PMI «flash» de l’activité des services a atteint à 51,4, contre 47,2 en février, marquant un plus haut de deux ans. L’indice préliminaire de la production manufacturière a quant à lui progressé de 2 points, à 52,8 en mars. «L’activité, les nouvelles affaires et les affaires en cours [repartent] toutes à la hausse au cours du mois», souligne Jack Kennedy, économiste senior chez à Markit. «Selon les répondants, cette embellie reflète une amélioration de la conjoncture, tant sur le marché intérieur qu’à l’étranger, les entreprises continuant toutefois de réduire leurs tarifs afin de stimuler les ventes. Il reste maintenant à espérer une accélération de la croissance de l’activité dans les prochains mois qui pourrait permettre quelques avancées sur le front de l’emploi et favoriser un regain de confiance, soutenant ainsi la reprise de l’économie», ajoute-t-il.