Le gouvernement entre cette semaine dans la dernière ligne droite de la préparation des ordonnances réformant le Code du travail, chantier phare du début du quinquennat d’Emmanuel Macron, qui déterminera le ton de la rentrée sociale. Les principales mesures de cette réforme hautement sensible doivent être présentées cette semaine aux partenaires sociaux par le ministère du Travail, le Medef ouvrant la marche aujourd’hui. Ils prévoient d'étendre la portée des accords d’entreprise, de plafonner les indemnités prud’homales pour licenciement abusif et de fusionner les instances représentatives du personnel, à l’exception du délégué syndical. Ces textes doivent être présentés en Conseil des ministres le 18 septembre et promulgués dans les jours suivants.
Le retrait obligatoire visant les actions Areva interviendra le 21 août au prix de 4,50 euros par action, a annoncé hier l’Autorité des marchés financiers (AMF). La suspension de la cotation des actions Areva est maintenue jusqu'à la mise en œuvre du retrait obligatoire, qui portera sur 1,64% du capital du groupe, précise l’AMF dans un communiqué.
Le taux de chômage calculé selon les normes du Bureau international du travail (BIT) est revenu au deuxième trimestre à son niveau de début 2012 et le taux d’emploi a atteint un plus haut depuis 1980, dans le sillage de créations d’emplois salariés dynamiques sur la période dans le privé. Selon les données publiées hier par l’Insee, le taux de chômage s’est replié de 0,1 point au deuxième trimestre, atteignant 9,2% en métropole. Quel que soit le périmètre considéré, avec un recul de 0,5 point sur un an, le taux de chômage revient avec ce huitième trimestre consécutif de baisse à son niveau de début 2012.
L’Etat français détient, directement et indirectement, 98,25% du capital et au moins 98,41% des droits de vote d’Areva au terme de l’offre publique de retrait, selon un avis de l’Autorité des marchés financiers (AMF) diffusé hier. Une procédure de retrait obligatoire est maintenue attendue, dernière étape vers le retrait de la cote du spécialiste public du nucléaire. A l’issue du plan de sauvetage du groupe, l’Etat français sera l’unique actionnaire d’Areva SA, dont les seules fonctions seront de rembourser ses dettes et de financer et gérer les dernières étapes de la construction de l’EPR finlandais. La cotation du titre Areva est suspendue à la Bourse de Paris depuis mardi matin.
L’emploi salarié privé en France, départements d’Outre-mer inclus, a progressé de 0,5% au deuxième trimestre en France, l'économie française se trouvant en situation de création nette d’emploi pour le onzième trimestre consécutif, selon une première estimation publiée vendredi par l’Insee. Sur la période mars-juin, 91.700 postes ont été créés dans le privé, après 57.700 au premier trimestre. Sur les douze mois à fin juin, les créations nettes d’emploi dans le secteur privé progressent de 1,5%, à 291.900, après 249.400 sur l’ensemble de l’année 2016.
Après une inflexion de tendance intervenue à la fin de 2016, la reprise s’est confirmée au premier semestre dans l’hôtellerie française, sans que le secteur ne retrouve toutefois ses niveaux de 2014. Le revenu par chambre disponible a renoué avec la croissance au cours des six premiers mois de l’année, signant une progression de 2% sur un an, après un recul de 5% sur l’ensemble de 2016, selon les chiffres de MKG Consulting. Cette évolution résulte principalement d’une reprise intervenue à Paris (+7,4%), particulièrement touchée par la désaffection des touristes étrangers l’an dernier.
Edouard Philippe a décliné mardi la feuille de route de l’exécutif, avec de nombreuses annonces en matière d'éducation, de santé et surtout de budget, au lendemain de l’intervention solennelle d’Emmanuel Macron devant le Congrès à Versailles. Face au risque de dérapage budgétaire hérité du quinquennat Hollande, Edouard Philippe a précisé des mesures devant permettre de trouver les 4 milliards d’euros nécessaires pour ne pas franchir la barre des 3% de déficit.
Il n’est pas question que l’Union européenne accorde un nouveau délai à la France pour ramener ses déficits publics à 3% du PIB ou moins comme elle s’y est engagée, a déclaré hier sur France 2 le commissaire européen aux Affaires économiques. «Pas question de nouveau délai mais simplement une politique budgétaire sérieuse sans être austère doit être au rendez-vous», a déclaré Pierre Moscovici. Il a souligné que le gouvernement français ne demandait d’ailleurs pas un nouveau délai.
La confiance des ménages a bondi davantage que prévu en juin pour atteindre son plus haut niveau depuis juin 2007, ce regain d’optimisme se manifestant à la fois dans leur jugement sur leur situation personnelle et dans leur opinion sur le contexte économique, selon les données publiées mercredi par l’Insee. Calé depuis le début de l’année près du niveau de sa moyenne de longue période - 100 - l’indicateur synthétisant cette confiance a accéléré ces deux derniers mois, enchaînant une hausse de deux points en mai et une progression de cinq points en juin. Il s’inscrit ce mois-ci à 108, un plus haut depuis juin 2007, alors que les économistes interrogés par Reuters l’attendaient en moyenne à 103. L’Insee a par ailleurs revu le chiffre de mai à 103, soit un point de plus que dans sa première estimation, en raison de l’actualisation du modèle auquel recourt l’institut pour effectuer la correction des variations saisonnières.
L’Unedic a annoncé hier que son déficit passerait sous la barre du milliard d’euros en 2020, les retombées de la nouvelle convention d’assurance chômage signée mi-avril combinées à l’amélioration de la conjoncture économique lui permettant d’améliorer sa situation financière. Sur le plan financier, l’Unedic table sur un déficit ramené à 761 millions d’euros en 2020. Pour cette année, le déficit s'élèverait à 3,6 milliards d’euros - après 4,3 milliards en 2016 - et baisserait encore à 2,9 milliards d’euros en 2018, puis 1,8 milliard en 2019.
Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises semblent avoir le moral au beau fixe, sur fond d’amélioration de leurs perspectives pour 2017 en termes d’activité, de demande, d’emploi et d’investissement, selon la septième enquête annuelle de conjoncture réalisée par la Direction générale des entreprises (DGE) et Bpifrance Le Lab. D’après cette enquête portant sur les ETI françaises non contrôlées par des grands groupes étrangers, qualifiées d’ETI nationales, elles sont 50% à anticiper une progression de leur chiffre d’affaires cette année, contre seulement 11% à craindre une baisse.
L’Unedic a annoncé mercredi que son déficit passerait sous la barre du milliard d’euros en 2020, les retombées de la nouvelle convention d’assurance chômage signée mi-avril combinées à l’amélioration de la conjoncture économique lui permettant d’améliorer sa situation financière. Sur le plan financier, l’Unedic table sur un déficit ramené à 761 millions d’euros en 2020. Pour cette année, le déficit s'élèverait à 3,6 milliards d’euros - après 4,3 milliards en 2016 - et baisserait encore à 2,9 milliards d’euros en 2018, puis 1,8 milliard en 2019.
Selon le projet de rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites (COR), qui doit être examiné mardi et dont Reuters a pu consulter une copie, le système de retraite devrait rester déficitaire jusqu’au début des années 2040 dans le scénario le plus favorable sur les quatre envisagés et dégagerait ensuite des excédents jusqu’en 2070. L’an dernier, le COR avait estimé possible un retour à l'équilibre au milieu des années 2020 pour les deux meilleurs scénarios. Quel que soit le scénario économique retenu, le besoin de financement du système de retraite s'élèvera à 0,4% du PIB de la France en 2021, soit près de neuf milliards d’euros. Le rapport de l’an dernier prévoyait pour 2020 un besoin de financement de 0,2% du PIB.
Les signaux macroéconomiques pour la France apparaissent positifs, dans un environnement propice à la croissance, Les économistes restent cependant mesurés sur les perspectives du pays, même si de bonnes surprises ne sont pas à exclure
Le déficit de la balance commerciale française s’est creusé de 760 millions d’euros entre mars et avril, en raison d’un repli plus prononcé des exportations que des importations, a annoncé hier Bercy. Le déficit commercial de la France a atteint 5,5 milliards d’euros en avril, après être ressorti à 4,8 milliards d’euros en mars, selon les chiffres du ministère. D’un mois à l’autre, les exportations ont baissé de 3,1% à 38,3 milliards d’euros, et les importations de 1% à 43,8 milliards.
Le ministre de l’Action et des comptes publics Gérald Darmanin a réaffirmé dans un entretien au Monde son intention de respecter les engagements de la France en termes de déficit, même si les prévisions du précédent gouvernement sont probablement «bien trop optimistes».