En 2009, les fonds Ucits ont collecté 123 milliards d’euros, contre des sorties de 356 milliards d’euros enregistrées en 2008, selon les statistiques de l’Association européenne de la gestion d’actifs (Efama). L’association souligne que cette dynamique de croissance, initiée en avril 2009, ne s’est pas démentie depuis. Les fonds Ucits domiciliés au Luxembourg et au Royaume-Uni ont représenté 81% de ces 123 milliards de collecte, avec des parts de respectivement 54% et 27%, largement devant l’Allemagne, la France et la Suède, tous trois affichant une part de 7% chacun.Les fonds Ucits de long terme (hors fonds monétaires) ont enregistré une collecte nette de 165 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année, grâce à des flux positifs de 66 milliards d’euros pour les fonds actions, de 72 milliards pour les fonds obligataires et de 44 milliards pour les fonds diversifiés.L’érosion des fonds monétaires s’est traduite par des sorties de 43 milliards d’euros après une collecte de 64 milliards en 2008. La demande de fonds non-Ucits a en revanche été forte : les fonds dédiés réservés aux institutionnels ont collecté 48 milliards d’euros en 2009, les fonds immobiliers 4 milliards d’euros. Au cours du seul quatrième trimestre, seize pays ont enregistré une collecte positive, notamment le Luxembourg (13,6 milliards d’euros) et le Royaume-Uni (7,4 milliards d’euros). En revanche, la France a subi une décollecte nette de 27,7 milliards d’euros, sous l’effet des sorties nettes des fonds monétaires pour près de 35 milliards d’euros.Sur l’ensemble de l’année 2009, l’encours des fonds d’investissement en Europe a enregistré une croissance de 15,6% à 7.039 milliards d’euros, les fonds Ucits représentant 75% du total. L’Efama souligne que le statut international des fonds Ucits a contribué à la forte progression des ventes en dehors de l’espace européen, notamment en Asie. Les donneurs d’ordres de la région Asie-Pacifique ont ainsi représenté 35% du total des volumes de commandes enregistrés l’an dernier au Luxembourg. Une progression de cinq points de pourcentage par rapport à l’année précédente.
Les sociétés de gestion cherchent à combler le vide laissé par le secteur bancaire et les gouvernements, rapporte Financial Times Fund Management. Ainsi, nombre d’entre elles essaient de lever des capitaux pour des fonds qui accorderaient des prêts à des entreprises ayant un besoin urgent de crédit ou qui fourniraient des financements pour le développement d’infrastructures. Le FT FM cite les exemples de Hastings Funds Management, Trafalgar Capital Advisors et Aviva Investors.
Selon Investment Week, JP Morgan Asset Management envisage de lancer un fonds dédié au Brésil, le JP Morgan Investment Trust, pour profiter de la croissance économique dans la région.Le fonds a un objectif de volume de 50 millions de livres, et ses deux gérants, Sebastian Muparia et Luis Carrillo, prévoient de détenir entre 25 et 50 lignes sélectionnées dans le cadre d’une stratégie bottom up. L’indice de référence sera le MSCI Brazil 10/40.
Après une contraction de 16,75 % en un an à 15,9 milliards de dollars fin 2008, l’encours des ETF répliquant des indices chinois a plus que doublé l’an dernier pour atteindre au 31 décembre 2009 un total de 32,3 milliards de dollars répartis sur 53 produits de 28 émetteurs et cotés sur 21 Bourses dans le monde. Selon Deborah Fuhr (BlackRock), les Etats-Unis pesaient à eux seuls 12,47 milliards de dollars avec 21 ETF, tandis que Hong-Kong représentait un encours de 9,97 milliards de dollars pour 12 ETF et qu’en Chine les huit ETF locaux affichaient 5,87 milliards d’actifs sous gestion.Concernant les souscriptions nettes, elles ont représenté 3,1 milliards de dollars l’an dernier pour les ETF domiciliés aux Etats-Unis et en Europe, ce à quoi il faut ajouter 3,7 milliards de dollars de rentrées nettes correspondant à des fonds marchés émergents répliquant des indices comme par exemple le MSCI Emerging Markets où le marché chinois représente 18,3 % du total.iShares est le numéro un sur le segment des ETF Chine, avec 11 produits et un encours de 18 milliards de dollars, ce qui représente une part de marché de 55 %. Le numéro deux, loin derrière, est China Asset Management, avec seulement deux fonds et 3,8 milliards de dollars, soit 11,7 % du marché. Ces deux acteurs concentrent donc à eux seul les deux tiers du marché. Hang Seng Investment Management et E Fund Management arrivent respectivement troisième et quatrième avec des encours de 2,2 milliards et 1,3 milliard de dollars ou des parts de marchés respectives de 6,7 % et 4,1 %.
Anthony Bolton va investir personnellement 2,5 millions de livres dans le nouveau Fidelity China Special Situations, indique Citywire. Fidelity International va mettre 15 millions de livres dans le fonds. Le groupe espère lever un total de 650 millions de livres.
En 2009, l’encours des sociétés de gestion allemandes s’est accru de 170,7 milliards d’euros, dont 33,1 milliards provenant des souscriptions nettes et 137,6 milliards attribuables à l'évolution positive des marchés. Pour les fonds institutionnels, l’effet de marché a représenté 54,3 milliards d’euros tandis que les rentrées nettes ont atteint près de 31 milliards d’euros, selon les calculs de l’agence Kommalpha. Les fonds d’actions ont enregistré des souscriptions nettes de 14,6 milliards d’euros et leur encours a gonflé de 43,3 milliards d’euros tandis que les fonds monétaires ont subi des remboursements nets d’environ 30 milliards d’euros et que les fonds obligataires affichaient des sorties nettes de 898 millions d’euros.Enfin, Kommalpha souligne que les fonds offerts au public de droit luxembourgeois ont accusé des rachats nets de 15 milliards d’euros pendant que ceux de droit allemand bénéficiaient de rentrées nettes supérieures à 11 milliards d’euros.
La société de gestion LBBW Asset Management (LBBW AM), filiale de la Landesbank Baden-Württemberg (LBBW), a annoncé avoir lancé le 19 février le premier fonds de matières premières long/short sur le marché allemand. Il s’agit d’un produit de droit allemand conforme à la directive OPCVM III qui porte le nom de LBBW Rohstoffe 2 LS parce qu’il s’inscrit dans la continuité du LBBW Rohstoffe 1 lancé en 2008, avec cette nuance qu’il peut vendre à découvert. Le fonds est destiné aux investisseurs institutionnels. Il vise à tirer profit des particularités de la courbe des futures (déport ou backwardation ou report ou contango) pour moduler l’exposition aux différentes matières premières des secteurs énergie, métaux de base, métaux précieux, matières premières agricoles et élevage. Chaque matière première est plafonnée à 20 % des positions longues ou courtes, sachant que toutes les matières premières retenues dans l’indice LBBW-Long-Short-Rohstoff-Index ER sont équipondérées à 10 %, avec rebalancement tous les trois mois.Caractéristiques Dénomination : LBBW Rohstoffe 2 LS Isin : DE000A0X97E0 Droit d’entrée : néant Commission de gestion : 0,80 % Souscription minimale : 75.000 euros
Le conseil des ministres espagnol de vendredi a décidé d’attribuer une dotation exceptionnelle de 1,74 milliard d’euros prélevé sur les excédents de 2008 au Fonds de réserve de la Sécurité sociale. «La cagnotte des retraites» passera ainsi à 62,5 milliards d’euros, rapporte El País.
Expansión rapporte que 22 sicav ont notifié à la CNMV qu’elles sont dans l’incapacité de racheter les parts présentées au remboursement sans tomber en dessous du plancher réglementaire de 2,4 millions d’euros ou de leur capital initial. Parmi elles figurent Nomit III International, qui est contrôlée par Ignacio de Polanco, président de Prisa, et Kalyani, qui appartient à la famille du milliardaire Ram Bhavnani.
Selon La Tribune, l ‘un des freins au développement des ETF auprès des particuliers en France tient au fait qu’ils ne sont absolument pas distribués au sein des réseaux des grandes banques françaises. «Ce n’est pourtant pas par manque d’offre puisque BNP Paribas via EasyETF, Crédit Agricole via Amundi ETF et Société Générale via sa filiale Lyxor en proposent», note le quotidien. Ce sont les faibles frais de gestion qui bloquent la distribution de ces produits dans les réseaux. Mais le développement de la distribution des ETF en France pourrait, selon La Tribune, passer par une évolution de la réglementation en s’inspirant du modèle américain, où le système rémunère les conseillers sur la base du contenant et non plus du contenu, à savoir les fonds.
Dans le «Fund Track» du Wall Street Journal, Matt Hougan, managing director de l’ETF Analytics chez Index Publications, met en garde les investisseurs contre les ETF obligataires. Il rappelle qu’il y a un défaut inhérent aux ETF qui ne sont pas focalisés sur les Treasuries : le marché des obligations d’entreprises est notoirement illiquide. Et, compte tenu de la nécessité de liquidité qu’ont les ETF, c’est la quadrature du cercle. Autrement dit, souligne David levy, gérant de portefeuille chez Keniol Capital Management, il faut bien faire attention, si l’on a déjà acheté des parts d’ETF avec une prime, de ne pas attendre la mauvaise période pour les revendre en plus avec une décote.
Invesco Perpetual vient de décider un certain nombre de changements au sein de son équipe fixed income.Michael Matthews et Stuart Edwards devraient ainsi remplacer Paul Read et Paul Causer au sein du fonds obligataire international. Michael Matthews devrait aussi piloter le fonds de pension fixed interest auparavant dirigé par le duo.Stuart Edwards devrait assumer la gestion du fonds monétaire d’Invesco Perpetual, du global bond fund et du fonds de réserve en sterling.Ces modifications n’entraînent aucun changement de stratégie des fonds, souligne Fund Strategy.
Selon les statistiques de VDOS, l’encours des fonds d’investissement espagnols a diminué de 485 millions d’euros durant les trois premières semaines de février, à cause de remboursements nets de 736 millions d’euros compensés seulement en partie par les 250 millions de plus-values sur les portefeuilles, rapporte Expansión.La meilleure performance depuis le début de l’année a été enregistrée par le WM Mercados Globales (+ 12,2 %) suivi de trois fonds spécialistes de l’Amérique latine : Santander Acciones Latinoamericanas (+10,3 %), Madrid Bolsa Latinoamericana (+ 9,46 %) et Ahorro Corporación Iberoamericana (+ 8,95 %).
Selon Citywire, M&G Investments prévoit de lancer une version Ucits III de son fonds global macro, connu en interne sous le nom d’Episode. Le fonds a été conçu pour la maison mère Prudential et a été principalement disponible pour les clients de l’assureur et des fonds de pension.
First State a annoncé qu’elle majore à 1,75 % contre 1,50 % les frais de gestion sur la classe de parts A de son fonds Global Emerging Markets, tandis que la commission sur les parts B va être relevée à 1 % contre 0,85 %, rapporte Investment Week.Ce fonds de 546 millions de livres est fermé aux nouveaux investisseurs depuis 2003, et Gary Withers, managing director, EMEA, précise que ce renchérissement est justifié à la fois par la performance du fonds (142,8 % sur les 5 ans au 15 février, contre 113,1 % pour le peer group) et par la volonté de piloter la capacité du fonds.
Un hedge fund sur 10 seulement anticipe une baisse des frais qu’ils font payer aux investisseurs, indique le Financial Times, citant une étude de Credit Suisse. Mais deux tiers des répondants sont prêts à négocier les frais si les investisseurs acceptent de plus longues périodes de lock-up.
Schroders vient d’annoncer le lancement au Royaume-Uni du Schroder Global Alpha Plus Fund (soumis à l’approbation de la Financial Services Authority). Il s’agit d’un fonds concentré autour d’une trentaine d’actions de sociétés mondiales représentant les meilleures idées d’investissement de ses deux gérants - Virginie Maisonneuve, responsable des actions mondiales de Schroders, et Jonathan Armitage, responsable des actions américaines. «Nous adoptons une approche bottom-up, tirée par les fondamentaux, pour identifier les actions présentant une croissance de qualité, une valorisation intéressante et un avantage compétitif durable. Nous complétons cette approche par une évaluation thématique, qui se concentre sur le changement climatique, la démographie et l’importance croissante des pays émergents dans l'économie mondiale», indique Virginie Maisonneuve dans un communiqué. Le Schroder Global Alpha Plus Fund a pour objectif de surperformer le MSCI World Total Return sur le long terme. Il sera ouvert aux investisseurs en mai 2010.
Selon Fund Strategy, Investec Asset Management a annoncé la fermeture de son fonds Investec Capital Accumulator Trust (Icat) géré par Alastair Mundy en raison du désintérêt des actionnaires pour ce produit. Le trust avait été lancé en octobre 2005 avec l’objectif d’exploiter la demande potentielle en actions de préférence à dividende zéro. La valeur de l’actif net d’Icat a diminué de 12,5% sur les trois ans au 22 février alors que les actions à dividende zero affichent une baisse de 49% sur la même période.
ETF Securities (ETFS) annonce qu’il va lancer sur la plate-forme électronique de négociation Xetra de la Deutsche Börse dix ETC sur devises en euros répliquant les indices Morgan Stanley Foreign Exchange (MSFXSM) en «long» ou en «court».Ces produits sont intégralement collatéralisés en euros par rapport au franc suisse, à la livre sterling, au yen japonais, à la couronne norvégienne ou à la couronne suédoise. Ces ETC offrent également une exposition aux taux d’intérêt locaux.Ces dix nouveaux ETC sur devises complèteront la plate-forme actuelle de 18 ETC sur devises cotés à la Bourse de Londres depuis le 12 novembre 2009.
Lombard Odier a signé un accord avec la plate-forme italienne Onlinesim pour la distribution de la Sicav LO Funds. La société suisse travaille avec des institutions italiennes depuis 1999. Ses activités vont de la gestion institutionnelle au support de la distribution des 37 compartiments de la Sicav de droit luxembourgeois LO Funds.