Le fonds Raiffeisen-Global-Fundamental-Rent, géré par la société autrichienne Raiffeisen, est désormais accessible aux investisseurs français. Ce fonds est investi dans des obligations des pays du monde entier dont les fondamentaux sont très solides via un modèle d’évaluation propre à la société de gestion. L’univers d’investissement du fonds comprend 36 pays, dont les 34 membres de l’OCDE. Pour chaque émetteur de l’univers d’investissement, une note est calculée une fois par an sur la base des données de l’année calendaire précédente. Ce score prend en compte huit indicateurs sur la santé des finances publiques de l’émetteur, comme la croissance du PIB, de la dette publique ou des réserves monétaires de la banque centrale. Lorsque la dette publique diminue, cela a une incidence positive sur la note et inversement.L’entrée dans le portefeuille est réservée aux huit pays obtenant la meilleure note (à parts égales et à concurrence de 75 % de l’encours du fonds, sachant que la part des marchés émergents y est limitée à 50 %). A ces huit pays s’ajoutent les huit émetteurs ayant enregistré la meilleure progression par rapport à l’année précédente (pour une pondération totale de 25 %, sans plafond pour les marchés émergents). En outre, Raiffeisen Capital Management a enregistré le fonds Raiffeisen 334 – Total Return 1 en France à la fin du mois de mars. Ce dernier est principalement investi en actions européennes avec une approche flexible de l’exposition au risque action. En fonction des risques perçus par l’équipe de gestion, l’investissement en actions peut varier de 0 à 100 % au sein du portefeuille, le solde étant placé en titres court terme.
«Il est temps de revenir sur les secteurs de l’environnement», a affirmé Khiem Le, gérant du fonds Axa WF Global Environment, au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue mardi 19 avril. Pour l’intéressé, le thème qui a subi le désamour des investisseurs au cours des deux dernières années est revenu sur le devant de la scène après les récents accidents nucléaires au Japon. «Oui, les performances boursières des sociétés actives dans l’environnement ont été décevantes», a reconnu le gérant, «mais des changements structurels et fondamentaux sont intervenus, qui devraient soutenir les cours à moyen terme». Aujourd’hui, le secteur est à nouveau intéressant, non seulement d’un point de vue fondamental, mais aussi boursier. On constate ainsi une reprise de la tendance haussière des prix de l'énergie et des matières premières, avec un baril de pétrole qui devrait se situer autour de 100 dollars à moyen terme, selon les prévisions d’Axa IM. Quant aux valorisations boursières du secteur, elles sont devenues raisonnables et les Etats ont réaffirmé leur volonté de réduire les émissions gaz à effet de serre et l’utilisation des matières premières non renouvelables. Par ailleurs, ces dernières années, les entreprises et les technologies moins viables ont été écrémées. «Aujourd’hui, les investisseurs disposent d’un point d’entrée avantageux pour investir sur ce thème», a noté le gérant, dont le fonds lancé en 2007 pèse environ 30 millions d’euros.Cela étant, pour la construction du portefeuille d’Axa WF Global Environment, Khiem Le a choisi une large diversification. Outre les énergies renouvelables, le fonds est investi sur des sociétés actives dans le traitement de l’eau, la réduction de la pollution ou encore l’efficacité énergétique.
Oliver Schupp, president de Credit Suisse Index Co, a indiqué que l’indice Dow Jones Credit suisse des hedge funds a affiché pour mars une performance de 0,12 % après 1,38 % en février, ce qui porte le résultat total pour le premier trimestre à 2,21 %.Dans le détail, cinq des dix principales stratégies ont accusé des pertes pour mars, les plus fortes étant enregistrées pour les managed futures (- 2,76 %) et pour le «dedicated short bias» (- 1,78 %). En revanche, les fonds de marchés émergents ont gagné 2,12 %.Pour les trois premiers mois de l’année, seule la stratégie dedicated short bias est dans le rouge, avec une perte de 5,88 %. Le meilleur résultat est affiché par l’arbitrage de convertibles, avec une performance de 4,48 %. Selon l’Edhec-Risk Institute, les hedge funds ont enregistré un mois mitigé en mars. La stratégie ayant affiché la plus forte performance est celle d’equity market neutral, avec seulement +0,91 %. A contrario, la stratégie qui a le moins bien performé est celle du short selling, qui perd 1,76 %. Au global, les fonds de fonds abandonnent 0,11 %.
Lancé en novembre 2010, le fonds obligataire court terme AXA IM Euro Fixed Income Moderato d’AXA Investment Managers (voir notre article du 29/11/2010), est désormais commercialisé en Allemagne. L’autorisation pour la vente du fonds a été obtenue le 25 mars 2011, précise un communiqué. L’OPCVM, géré par l'équipe de gestion monétaire d’Axa IM à Paris, vise une performance nette annualisée égale au taux Eonia majoré de 25 points de base pour les parts de la catégorie «I» réservées aux investisseurs institutionnels.
Vanguard Investments Australia, filiale australienne de l’américain Vanguard qui gérait déjà 82 milliards de dollars australiens fin 2010, compte lancer d’ici à fin mai des ETF de droit local sur les petites capitalisations, les grandes capitalisations et les actions à haut rendement australiennes afin d’augmenter sa part du marché «retail», rapporte Asian Investor.Robin Bowerman, principal and head of market development de Vanguard Investments Australia, indique que le groupe n’a pas l’intention de lancer des produits de niche, mais espère que l’Australian Securities Exchange (ASX) autorisera bientôt la cotation d’ETF obligataires.
Le gestionnaire new-yorkais Van Eck Global a annoncé le lancement le 14 avril du Market Vectors Russia Small-Cap ETF (acronyme sur NYSE Arca: RSXJ), qui est selon lui le premier ETF permettant aux investisseurs américains d’investir directement dans un produit pur de petites capitalisations russes alors que les fonds disponibles jusqu'à présent sont focalisés sur les grandes capitalisations.Le Market Vectors Russia Small Cap ETF réplique l'évolution du Market Vectors Russia Small-Cap Index (MVRSXJTR) qui se composait au 13 avril de 35 sociétés dont la capitalisation boursière moyenne se situe à 2,3 milliards de dollars. Sur ce total, les services aux collectivités représentent 18 %, les matériaux, 19 %, et l'énergie, 17 %.Le nouveau fonds est chargé à 0,67 %.
Filiale de BNY Mellon Asset Management, le new-yorkais The Dreyfus Corporation (400 milliards de dollars), a annoncé le lancement du fonds-pays Dreyfus India Fund qui investit en actions et obligations indiennes. Ce produit sera «sous-conseillé» par Hamon U.S. Investment Advisors Limited, une société de Hong-Kong spécialiste des actions asiatiques qui est contrôlée par Hamon Investment Group Ptd dont BNY Mellon détient 19,9 %.
Jeffrey Kautz a abandonné la gestion du Perkins US Strategic Value fund, selon Citywire. Thomas Perkins, qui co-gérait déjà le fonds, va continuer à s’en occuper aux côtés de Todd Perkins. Jeffrey Kautz reste directeur des investissements de Perkins, qui fait partie de Janus.
Axa Real Estate Investment Managers (39,9 milliards d’euros d’encours sous gestion au 31 décembre) vient de lever pour le compte de son fonds de dette paneuropéen, Commercial Real Estate Senior 1 (CRE1), 180 millions d’euros supplémentaires auprès de compagnies d’assurances européennes lors d’un second tour.CRE1 affiche donc désormais un encours de 530 millions d’euros, dépassant ainsi son objectif initial. Le bouclage final du fonds est prévu avant l’été 2011.Au total, le programme d’Axa Real Estate en matière de dette atteint désormais 2,7 milliards d’euros.Jusqu’ici, Axa Real Estate a investi 25 % du capital levé lors du premier closing.
Le régulateur espagnol CNMV a octroyé son agrément de commercialisation en Espagne au compartiment EuroHigh Yield Short Term (LU0517222054, parts de capitalisation et LU0517221833, parts de distribution) de la Sicav luxembourgeoise Petercam L Bonds du gestionnaire belge Petercam, un produit chargé à 0,7 % qui a été lancé voici neuf mois (lire notre article du 14 septembre 2010). L’encours est désormais proche des 50 millions d’euros.
La Sberbank russe et le Credit Suisse ont l’intention de lever ensemble 1 milliard de dollars pour un fonds de private equity destiné à des investissements en Russie, a annoncé le CEO de Sberbank, German Gref, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Chacun des deux établissements apportera 100 millions de dollars au fonds, qui est censé démarrer avant la fin de l’année. La Sberbank sera chargée d’identifier les possibilités d’investissement tandis que Credit Suisse se concentrera sur la levée des capitaux et de la gestion du risque, d’après Bloomberg.
Le gestionnaire britannique Schroders a indiqué le 18 avril qu’il envisage de lancer en mai et juin un investment trust spécialisé sur les matières premières, le Schroder Opus Commodity Fund ltd, qui sera géré par Schroders NewFinance Capital, une filiale de multigestion focalisée sur la performance absolue. Ce sera un fonds fermé domicilié à Guernesey et qui offrira aux souscripteurs l’accès à une vaste palette de stratégies de gestionnaires actifs complété d’un portefeuille de futures sur matières premières piloté en direct par Schroders NewFinance Capital.L’objectif sera de surperformer de 6 à 9 points de pourcentage le DJ-UBS Commodity Total Return Index, net de frais, sur un cycle. Le fonds visera une exposition de 100 % à l’indice de référence, avec un écart de suivi de 5 %.La commission de gestion sera de 0,60 %, Schroders prélevant en sus 10 % de la surperformance par rapport à l’indice, avec high watermark.Le gérant du fonds sera David Mooney, assisté de Cédric Bellanger, de trois analystes et d’une équipe nombreuse de spécialistes de la gestion des données, de la recherche quantitative et de la due diligence opérationnelle. Cette équipe était responsable fin mars d’actifs d’un total supérieur à 2,3 milliards de dollars.
GLG Partners va fermer son fonds market neutral aux nouveaux investisseurs lorsqu’il dépassera le seuil du milliard de dollars d’encours qu’il devrait atteindre dans les semaines qui viennent, a indiqué son gérant, Steve Roth, au Financial Times. Au delà, la taille du fonds pourrait peser sur sa performance.
HSBC Global Asset Management a récemment lancé quatre nouveaux ETF sur le London Stock Exchange, qui permettent un accès aux marchés asiatiques. Il s’agit des ETF HSBC MSCI Korea, HSBC MSCI Indonesia, HSBC MSCI Malaysia et HSBC MSCI Taiwan. Les frais de gestion s'élèvent à 0,6 %, précise Money Marketing.
Alors que son P-ETC Physical Gold a déjà franchi le milliard de dollars d’actifs sous gestion, Source a annoncé le 18 avril le lancement de trois Exchange traded products (ETP) gagés sur les stocks physiques de trois autres métaux précieux détenus dans les coffres de J.P.Morgan à Londres.Il s’agit respectivement du P-ETC Source Physical Silver (IE00B43VDT70, argent), du P-ETC Source Physical Platinum (IE00B40QP990, platine) et du P-ETC Source Physical Palladium (IE00B4LJS984, palladium).Les nouveaux P-ETC sont chargés à 0,39 % et cotés sur le London Stock Exchange.
Selon Fundweb, First State Investments se prépare à lancer à destination des investisseurs britanniques une gamme de fonds obligataires, qui devrait voir le jour à la fin de l’année 2011. Des recrutements devraient accompagner le lancement, a indiqué Fundweb.
ProShares vient de lancer à New York deux ETF à effet de levier sur les marchés des obligations d’entreprises à haut rendement et des entreprises investment grade.Le ProShares Ultra High Yield cherche à fournir avec un levier de deux la performance quotidienne de l’indice Markit iBoww $ Liquid High Yield Index, avant frais.Le ProShares Ultra Investment Grade Corporate offre quant à lui avec un levier de deux la performance quotidienne du Markit iBoxx $ Liquid High Yield, avant frais.
Les encours des ETF en Europe à fin mars se sont situés selon BlackRock à 307,5 milliards de dollars pour 1.122 produits cotés 3.896 fois sur 23 Bourses (les actifs étaient à 299,1 milliards fin février, lire notre article du 10 mars). Au premier trimestre, les actifs ont ainsi augmenté de 8,3 % (284 milliards de dollars fin 2010) et le nombre d’ETF de 4,7 %. Les ETF en Europe ont drainé en janvier-mars des souscriptions nettes de 10 milliards de dollars, iShares (BlackRock) enregistrant la plus forte collecte avec 4,2 milliards de dollars, devant UBS Global Asset Management (2,8 milliards), tandis que Lyxor Asset Management (Société Générale) subissait les sorties nettes les plus fortes, avec 1,5 milliard de dollars.iShares demeure le promoteur le plus important en Europe avec 167 ETF et un encours de 109,6 milliards de dollars fin mars, ce qui représente une part de marché de 35,7 %. Le deuxième est Lyxor avec 156 ETF et 53,7 milliards de dollars (17,5 % du marché), devant db x-trackers (Deutsche Bank), qui alignait également 156 produits pour un total de 50,6 milliards de dollars et une part de marché de 16,4 %. Le numéro quatre est Credit Suisse Asset Management avec 58 ETF pour 16,6 milliards de dollars d’encours, soit 5,4 % du marché.Sur les 41 émetteurs enregistrés à fin mars (contre 39 fin décembre), les trois premiers pèsent à eux seul 69,6 % des actifs totaux, contre 72,9 % un an auparavant.
En mars, 13 ETF supplémentaires (9 d’Amundi et 4 de Credit Suisse) ont été admis à la négociation sur Euronext Paris, de sorte qu'à la fin du mois la cote des places européennes de NYSE Euronext couvrait 541 ETF cotés au total 637 fois. Depuis le début de l’année, 75 ETF ont été introduits à la cote de NYSE Euronext en Europe, dont 68 cotations primaires et 7 «cross listings».Le nombre et le volume journaliers de transactions ont augmenté en mars tant sur février que par rapport au mois correspondant de l’année dernière (lire notre article du 21 mars).NYSE Euronext indique ainsi avoir enregistré 11.224 transactions en moyenne par jour en mars, contre 9.287 en février et 10.188 en janvier, la hausse par rapport à mars 2010 s’inscrivant à 59,8 %.Le volume journalier moyen est ressorti à 509,9 millions d’euros contre 430,8 millions pour le mois précédent, 473,4 millions en janvier et 291 millions en mars 2010. En glissement annuel, cela représente un bond en avant de 75,2 %.Le spread moyen s’est situé à 28,97 points de base contre 28,15 en février et 28,5 en janvier.
Selon les statistiques de l’association Inverco des sociétés de gestion, les fonds de pension individuels en Espagne (51,76 milliards d’euros répartis sur 1.258 produits) ont accusé en mars une perte moyenne de 0,25 % sur un an, bien que ceux en actions aient enregistré une performance de 4,47 %. Il est vrai que les fonds garantis ont subi une perte moyenne de 3,90 %...La performance annuelle pondérée de l’ensemble des fonds ressort à 0,23 % sur 5 ans, 1,31 % sur 10 ans et 3,55 % sur 15 ans.