Scott Ebner, responsable mondial du développement des SPDR ETF chez State Street Global Advisors qui était à Paris le 17 novembre 2011 aux côtés de Marco Fusco, responsable de SSgA Francem n’est pas venu les mains vides. Au cours de la réunion, les deux responsables ont annoncé le lancement en France de trois nouveaux ETF. Il s’agit d’un ETF - SPDR Barclays Capital 1-3 Year Euro Government Bond ETF, coté à la Deutsche Börse qui investit dans les obligations d’état européennes à court terme – et deux ETF - SPDR S&P US Dividend Aristocrats ETF et SPDR S&P Emerging Markets Dividend ETF - qui investissent tous deux dans les actions produisant des dividendes à rendement élevé..Dans le détail, le fonds SPDR Barclays Capital 1-3 Year Euro Government Bond ETF réplique l’indice Barclays Capital 1 – 3 Year Euro Treasury Bond Index, qui comprend environ 75 obligations publiques «investment grade» à taux fixe des pays de l’Union monétaire européenne. Seules les obligations «investment grade» émises en euros ou en une devise préexistante d’une maturité comprise entre un et trois ans sont incluses, précise un communiqué. Le fonds SPDR S&P US Dividend Aristocrats ETF réplique l’indice S&P High Yield Dividend Aristocrats Index, qui comprend 60 actions de l’indice S&P Composite 1500 Index ayant versé chaque année un dividende plus élevé au cours des 25 dernières années. Les actions individuelles sont plafonnées à 4 % afin d’assurer la diversification. Enfin, le fonds SPDR S&P Emerging Markets Dividend ETF réplique l’indice S&P Emerging Markets Dividend Opportunities Index, qui comprend une centaine d’actions liquides à dividende élevé, de 20 pays émergents, affichant une évolution stable ou en hausse de leurs dividendes au cours des trois dernières années. Les actions individuelles sont plafonnées à 3 % tandis que la concentration par pays et par secteur est plafonnée à 25 % par souci de diversification. Caractéristiques :SPDR Barclays Capital 1-3 Year Euro Govt Bond ETF Code Isin : IE00B6YX5F63 SPDR S&P Emerging Markets Dividend ETF (GBP) Code isin : E00B6YX5B26 SPDR S&P Emerging Markets Dividend ETF $ (USD)Code isin : IE00B6YX5B26SPDR S&P US Dividend Aristocrats ETF (GBP) Code isin : E00B6YX5D40 SPDR S&P US Dividend Aristocrats ETF$ (USD)Code isin : IE00B6YX5D40
Le Fonds stratégique d’investissement dédié aux entreprises formant le tissu régional (FSI Régions) disposera d’une «première enveloppe de 350 millions d’euros» pour apporter des financements directs en fonds propres dans les PME, rapporte L’Agefi. Il devra en outre «accompagner les entrepreneurs dans leurs démarches de recherche de financement», mais aussi dans «l’identification de rapprochements potentiels», a rappelé jeudi 17 novembre le président de la République, Nicolas Sarkozy.Le chef de l’Etat a par ailleurs confirmé que 1,5 milliard d’euros issus des fonds d'épargne seront affectés au FSI. De source proche, cette somme sera débloquée par la CDC sous forme de prêts, en trois tranches égales, à la demande du FSI.
Le Aviva Investors Sustainable Future Pan-European Absolute Return Fund est désormais enregistré pour la vente en Espagne, rapporte Funds People. Ce produit «durable» de performance absolue est géré par Derek Lygo qui a pour mission de construire un portefeuille long/short de haute conviction à forte teneur en actions européennes et de leurs dérivés, sans restriction de secteur ou de pays. Il peut s’appuyer sur l’expertise de l'équipe ISR d’Aviva Investors, qui compte 11 personnes.
L’immeuble Hollandhaus de Bonn (11.000 mètres carrés) a été revendu par le fonds immobilier offert au public DEGI Global Business à IVG Institutional Funds pour un montant non divulgué mais légèrement inférieur à la dernière valeur d’expertise, a annoncé Aberdeen Immobilien KAG.Cet actif, l’ancienne ambassade des Pays-Bas restructurée, est entièrement loué à Deutsche Post Immobilien. Il avait été acquis pour 37,2 millions d’euros en novembre 2007.Aberdeen Immobilien avait annoncé le 18 août que le DEGI Global Business sera progressivement liquidé d’ici au 30 juin 2014 au plus tard.
L’américain T. Rowe Price a lance le 20 septembre un nouveau compartiment de sa sicav luxembourgeoise, l’European High Yield Bond Fund. Ce produit en euros peut être distribué aussi en Allemagne, en Suisse, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni.Géré par Mike della Vedova, ce nouveau produit est investi comme son nom l’indique en obligations à haut rendement d’entreprises qui n’appartiennent pas à la catégorie investissement et qui sont notées BB et B, avec la possibilité de prendre en portefeuille des titres moins bien notés. Le principal univers d’investissement est déterminé par la monnaie d'émission plutôt que par le domicile du siège de l’entreprise.CaractéristiquesDénomination : T. Rowe Price - European High Yield Bond FundCode Isin : LU0596127604Commission de gestion : 1,15 %
L’Australien Greg Coffey, qui a été pris à contre-pied par la volatilité qu’a provoquée la crise de la zone euro, démissionne de son poste de gérant du Moore Emerging Markets Fund, qui affiche des performances décevantes (- 7 % sur les dix derniers mois) et subit des rachats (il est tombé à quelques centaines de millions contre 1,5 milliard de dollars en début d’année. Le Financial Times rapporte que le fonds sera maintenant géré par le milliardaire américain Louis Bacon, fondateur de Moore Capital. De son côté, Greg Coffey a pris la gestion du GC Moore Macro Fund, qui affiche une performance de 5 % ce mois-ci, et affiche déjà 750 millions de dollars d’encours.
L’américain Neuberger Berman (183 milliards de dollars d’encours au 30 septembre) a annoncé avoir levé 720 millions de dollars pour son nouveau fonds de fonds de private equity, le NB Crossroads 2010 Fund. Ce portefeuille sera investi en fonds de private equity de la meilleure qualité (premier private equity funds) ou co-investi avec de tels fonds.Au 31 octobre, il était investi dans 19 fonds et dans 7 co-investissements ainsi que dans 15 placements secondaires de fonds de private equity.Depuis janvier 2010, Neuberger Berman a levé 1,5 milliard de dollars pour sa plate-forme de fonds de fonds de private equity. Au total, le groupe gère des engagements supérieurs à 12 milliards de dollars dans le private equity et 17 milliards dans l’alternatif (au 30 septembre). L'équipe dédiée au private equity est composée de 175 personnes basées à New York, Dallas, Londres et Hong-Kong.
Entre 2000 et 2010, 28 milliards d’euros d’actifs immobiliers ont été cédés par les entreprises, via des opérations de sale and lease-back à des véhicules d’investissement de tout type : Siic, OPCI, SCPI, fonds étrangers cotés ou non, etc, note L’Agefi Hebdo. La création du statut de Siic en 2003, puis de celui de l’OPCI en 2007, a permis aux entreprises d’accéder à un plus large choix pour les outils d’externalisation . «En période de crise, la simplicité de l’OPCI pour l’investisseur est appréciée», précise Jacqueline Faisant, présidente de BNP Paribas REIM. D’autre part, l’OPCI permet aux entreprises d’externaliser des actifs très spécialisés, dans une structure conçue sur mesure, alors que les SIIC dont le statut date de 2003 sont généralement plus diversifiées. En dépit de ses atouts, l’OPCI ne s’est pas substitué à la Siic. Les foncières cotées représentaient encore 10 % des opérations l’an dernier, contre 44 % pour les OPCI, précise L’Agefi Hebdo. «Les deux structures vont continuer à coexister car elles correspondent à des stratégies différentes, tant de la part de l’entreprise externalisatrice que de l’investisseur», analyse Jacqueline Faisant.
Le sous-traitant automobile allemand Leoni AG a notifié dans un avis boursier avoir été informé le 14 novembre par Norges Bank Investment Management (NBIM) que cette société de gestion filiale de la Banque de Norvège a franchi le seuil de 3 % de son capital le 10 novembre et détient à présent 3,04 % des droits de vote, soit 993.254 actions. NBIM est le gérant du Government Pension Fund - Global, l’ex Fonds pétrolier.Aux cours du 16 novembre (27,74 euros en clôture sur Xetra), cette acquisition représente 27,55 millions d’euros.
La Deutsche Börse a annoncé qu'à compter du 15 novembre l’ETF obligataire de droit irlandais SPDR Barclays Capital 1-3 Year Euro Government Bond ETF* de State Street Global Advisors (SSgA) a été admis à la négociation sur le segment XTF de sa plate-forme électronique Xetra. Ce fonds est chargé à 0,15 %.* Code Isin : IE00B6YX5F63
Real I.S. a acheté pour 57 millions d’euros les immeubles de bureaux Lotus A et B de Rotterdam à l’allemand SEB Asset Management. Ces deux actifs du fonds immobilier offert au public SEB ImmoInvest (6,33 milliards d’euros fin septembre) ont été vendus à 2 % au-dessus de la dernière valeur d’expertise. Cette transaction fait partie des ventes de 14 immeubles pour 910 millions d’euros depuis le gel du fonds qui ont été annoncées le 3 novembre.Les remboursements du fonds (DE0009802306) sont en effet gelés depuis mai 2010, mais SEB AM envisage toujours de rouvrir le guichet des rachats pour la fin de cette année, sachant que la date butoir légale est le 5 mai 2012.
La cote du segment XTF de la plate-forme électronique Xetra (Deutsche Börse) a accueilli le 16 novembre deux nouvelles références, des ETF de droit allemand lancés par Source, l’un sur les actions émergentes, l’autre sur les actions américaines. Désormais, 891 ETF sont cotés à Francfort.En ce qui concerne les nouveaux produits, il s’agit du MSCI Emerging Markets Source ETF* et du S&P 500 Source ETF**. Le premier est chargé à 0,45 % et le second à 0,20 %.* DE000A1JM6G3** DE000A1JM6F5
Au Luxembourg, State Street Global Advisors (SSgA), s’inspirant du SPDR® Barclays Capital Issuer Scored Corporate Bond Exchange Traded Fund lancé aux Etats-Unis le 7 avril dernier, vient de mettre sur le marché les produits indiciels SSgA US Issuer Scored Corporate Bond Index Fund et SSgA Euro Issuer Scored Corporate Bond Index Fund. Ces derniers qui répliquent les indices Barclays Capital à pondération «alternative» Issuer Scored Corporate Index (ISCI) excluent la dette subordonnée ainsi que la dette émise par les sociétés non cotées.La recherche de SSgA a contribué à la mise au point de ces indices pour l’utilisation desquels le gestionnaire obtient l’exclusivité pendant deux ans. La méthodologie consiste à projeter la solidité financière des émetteurs en repondérant de manière quantitative les indices d’obligations privées en dollars US et en euros en fonction de trois facteurs : le rendement de l’actif (RoA), la couverture des intérêts et du capital (levier) ainsi que le ratio de liquidité (current ratio).Cela permet de miser sur les émetteurs les plus solides financièrement, alors que les indices capi-pondérés conventionnels attribuent une prime implicite aux plus gros émetteurs, donc aux sociétés les pus endettées.Dès lors, SSgA pourra constituer des portefeuilles avec des caractéristiques sectorielles similaires à celles d’un indice traditionnel, mais qui offrira moins de volalitité et des performances supérieures une fois ajustées du risque.
GLG lance un fonds stratégique global qui pourra notamment investir dans la dette corporate et souveraine, les obligations convertibles, les actions de préférence convertibles, les dérivés, les monétaires et les dépôts, rapporte FundWeb.Le fonds, qui vise un rendement supérieur au Libor à trois mois et à la moyenne du secteur «Strategix Bond» de l’association britannique de la gestion financière (IMA), sera géré par le gérant obligataire Christophe Akel. L’investissement minimum a été fixé à 1.000 livres pour la part retail, assorti de frais d’entrée de 3,5% et d’une commission de gestion de 1,25% par an.
Echaudé par les difficultés des stratégies value et growth, AllianceBernstein joue la carte de la diversification et pousse actuellement les feux de la gestion thématique, souvent payante au sortir de phases de marché turbulentes. «Il ne s’agit pas d’abandonner les approches value ou growth, qui représentaient un encours cumulé de plus de 130 milliards de dollars à fin septembre, et qui continuent de faire partie intégrante de notre offre mais, dans une optique de diversification, nous estimons qu’une approche thématique peut permettre d’identifier les sociétés susceptibles de tirer parti des idées novatrices de demain», a souligné Catherine Wood, senior vice president chez AllianceBernstein et responsable de la gestion thématique, de passage à Paris. Dans le cadre de cette gestion thématique, Catherine Wood gère quelque 5 milliards de dollars au travers de deux grands fonds, l’un axé sur les Etats-Unis, Alliance US Thematic Research, qui pèse environ 4 milliards de dollars, l’autre sur l’international, Alliance Global Thematic Research (1 milliard de dollars). La stratégie internationale est accessible aux investisseurs européens depuis fin 2009, la stratégie américaine depuis juillet 2010, avec des encours de respectivement 170 millions et 80 millions de dollars. Les portefeuilles thématiques comportent six grands domaines: la révolution du génome, la transformation de l’énergie, la réforme du système financier, l’intensification de la cyclicalité, le web 2.0 et la réémergence des classes moyennes. Les critères participant au choix de ces thèmes sont notamment leurs caractéristiques globales et de long terme, leur pouvoir de rupture annonciateur de mutations profondes et leur application multisectorielle.
Barclays Private Equity (BPE) sort officiellement du giron de la banque britannique Barclays et devient Equistone Partners Europe après son rachat par son équipe dirigeante, rapporte L’Agefi. L’ancienne direction à trois têtes du groupe fait place à un management board de quatre sièges à la tête duquel un managing partner - le Français Guillaume Jacqueau - occupe la fonction exécutive. Le britannique Owen Clarke devient chief investment officer - un poste nouveau en l’occurrence - et l’ancien codirecteur de BPE, Gonzague de Blignières, reste membre du conseil de surveillance et du comité d’investissement. Le capital d’Equistone est désormais détenu à 100% par ses 36 associés européens, précise le quotidien.
Le groupe bancaire helvétique Syz & Co a annoncé le 14 novembre le lancement du compartiment Global High Yield de sa sicav luxembourgeoise Oyster, avec huit classes de parts (en dollars et parts couvertes du risque de change en euros, francs suisses et dollars de Singapour)*.La gestion de ce produit «mondial» d’obligations à haut rendement, actuellement réservé à une clientèle institutionnelle, est déléguée à la boutique américaine Seix Investment Advisors. Le fonds sera prochainement enregistré pour une commercialisation auprès des particuliers dans plusieurs pays européens et asiatiques, précise Syz.Le Oyster Global High Yield reproduit la stratégie et la philosophie de placement de la stratégie «haut rendement non contraintes» de Seix, dont Syz indique qu’elle a généré environ le double de la rentabilité de son groupe de référence sur cinq ans. Se concentrant sur les obligations liquides et sur la limitation du risque par l’évitement des faillites, le portefeuille du Global High Yield est constitué d’un portefeuille de 80 à 110 lignes.* Codes Isin OYSTER Global High Yield USD LU0688633410OYSTER Global High Yield EUR-hedged LU0688633683OYSTER Global High Yield CHF-hedged LU0688633501OYSTER Global High Yield SGD-hedged LU0688633766OYSTER Global High Yield I USD LU0688633840OYSTER Global High Yield I EUR-hedged LU0688634061OYSTER Global High Yield I CHF-hedged LU0688633923OYSTER Global High Yield I SGD-hedged LU0688634228
Le premier ETF répliquant la performance des entreprises de médias sociaux va être lancé ce mardi aux Etats-Unis, rapporte le Wall Street Journal. Ce Global X Social Media ETF, de la société Global X Funds, suivra 25 valeurs. Il sera fortement exposé aux sociétés Internet chinoises.
Van Eck Global a annoncé qu’il adressera une offre d'échange aux porteurs de parts de six fonds Merrill Lynch de la gamme HOLDRS: Oil Service (OIH), Semiconductor (SMH), Pharmaceutical (PPH), Biotech (BBH), Retail (RTH), et Regional Bank (RKH). Van Eck offrira en échange des parts dans ses ETF de la gamme Market Vectors.
Au terme de la période d’investissement de quatre ans de son Asia Opportunity Fund III (3 milliards de dollars), LaSalle Investement Management (45 milliards de dollars) a décidé de rembourser aux souscripteurs les 600 millions de dollars qui n’ont pu être placés, rapporte Asian Investor. Le gestionnaire avait investi 1 milliard de dollars avant la crise de 2008, et 1,4 milliard de dollars plus récemment.