En février 2012, l’encours de titres émis par les OPCVM non monétaires de la zone euro était supérieur de 137 milliards d’euros à celui enregistré en janvier 2012, évolution qui s’explique essentiellement par une augmentation de la valeur des parts, selon des statistiques communiquées par la Banque centrale européenne.L’encours de titres émis par les OPCVM non monétaires de la zone euro est ressorti en hausse à 6.021 milliards d’euros en février 2012, contre 5.884 milliards en janvier. Sur la même période, l’encours des titres émis par les OPCVM monétaires de la zone euro a diminué, revenant de 938 milliards d’euros à 924 milliards.Les souscriptions nettes de titres d’OPCVM non monétaires de la zone euro se sont inscrites à 25 milliards d’euros en février 2012, tandis que les souscriptions nettes de titres d’OPCVM monétaires sont ressorties à 3 milliards. Le rythme de progression annuel des émissions de titres d’OPCVM non monétaires de la zone euro, calculé sur la base des souscriptions nettes, s’est établi à 0,7% en février 2012. S’agissant des OPCVM monétaires, le taux de variation annuel est ressorti à ‑0,7%.En ce qui concerne la ventilation par stratégies de placement, le taux de croissance annuel des titres émis par les fonds «obligations» est ressorti à 1,6% en février 2012 et les souscriptions nettes se sont élevées à 8 milliards d’euros. S’agissant des fonds «actions», le taux de variation annuel est ressorti à ‑1,5% et les souscriptions nettes à 3 milliards d’euros. Pour les fonds «mixtes», le taux de croissance s’est établi à 0,5% et les souscriptions nettes à 10 milliards d’euros.
Idinvest Partners lance un fonds commun de placement à risques (FCPR), Idinvest Private Value Europe. Il s’agit d’un fonds diversifié de private equity orienté sur la dette des sociétés européennes de moyenne taille. Il sera destiné aux investisseurs institutionnels ainsi qu’aux banques privées pour leurs clients particuliers. «Depuis 2010, le marché de la dette ne cesse d’être attractif : lancer aujourd’hui un produit investi majoritairement dans de la dette mezzanine est le moment idéal et permet d’envisager des rendements de 10%», précise François Lacoste, associé en charge de la mezzanine chez Idinvest Partners.Caractéristiques :Taille du fonds : 150 Millions €Structure Juridique : FCPR Fiscal de droit Français (agréé par l’AMF) Période de souscription : Du 30 avril 2012 au 30 juin 2013Période d’investissement : 12-18 mois
La société d’investissement Renaissance a lancé le 1er mars dernier un hedge fund doté de 3,5 milliards de dollars d’actifs sous gestion, pour l’essentiel des fonds investis par les collaborateurs de la société mais également des capitaux émanant de clients extérieurs, rapporte l’agence Bloomberg.Le Renaissance Institutional diversified Alpha Fund (RIDA) est le premier fonds lancé par Renaissance depuis cinq ans. Le nouveau véhicule a progressé de 3% en mars et les 13 premiers jours d’avril. Le fonds, qui investit dans un premier temps dans les actions cotées sur les bourses américaines, ainsi que dans les contrats de futures et de forwards, ne sera pas attaché à un indice de référence.Renaissance gère par ailleurs le Renaissance Institutional Equities Fund (RIEF), dont les actifs sous gestion s'élèvent à 7 milliards de dollars, ainsi que le Renaissance Institutional Futures Fund (4 milliards de dollars), réservé aux collaborateurs de la société. Le RIEF a progressé de 11% depuis le début de l’année, après une hausse de 35% en 2011.
DWS Investments a annoncé le 20 avril la commercialisation en Allemagne du fonds Winton Global Equity, un compartiment de la sicav luxembourgeoise DWS Concept. Ce produit appliquera l’approche scientifique et la gestion du risque de Winton Capital Management (28 milliards de dollars d’encours fin janvier) avec une exposition à 100 % longue et un portefeuille d’environ 1.000 lignes puisées dans l’univers du S&P 1200 et du MSCI World.L’objectif est de générer une surperformance de 200-300 points de base par rapport au MSCI World, après frais, en dollars US. Pour résumer le concept du fonds, DWS précise que «Winton ne croit pas à l’efficience des marchés».CaractéristiquesDénomination : DWS Concept Winton Global EquityCode Isin : LU0708390678Droit d’entrée : 0 %Management company fee : 0,7 %
Les fonds de pension s’appuient de plus en plus sur des structures de délégation, selon l’enquête 2012 sur la gouvernance réalisée par Russell Investments et qui analyse le point de vue des administrateurs de 300 régimes à prestations définies britanniques. Cette tendance reflète le besoin de fonctions plus spécialisées et d'éventails de compétences additionnelles en vue d’une gestion de portefeuilles dynamique. L'étude souligne l’emploi du temps chargé des administrateurs et la nécessité d’accroître la «dimension fiduciaire». Allant au-delà d’une vision stratégique et de la sélection de gérants, la gouvernance englobe désormais en effet des aspects relatifs à la mise en oeuvre tels que l’exposition aux devises, la gestion de produits dérivés et la gestion overlay.L'étude laisse également percevoir des opportunités de développement de la délégation de la prise de décision en faveur de comités d’investissement et des niveaux d’exécution. Le temps consacré aux décisions en matière d’investissements est un autre aspect abordé. Les fonds de pension de plus grande taille (plus de 500 millions de livres sterling) consacrent en moyenne 25,7 heures par an aux décisions d’investissement, tandis que cette durée est ramenée à 7,5 heures par an pour les fonds de plus petite taille (moins de 100 millions de livres sterling). Et seulement un quart environ des comités d’investissement ont réellement un rôle «d’exécution», c’est-à-dire vérifier les investissements ou prendre des décisions d’investissement spécifiques.Selon John Stannard, responsable du conseil chez Russell Investments, «les comités d’investissement ont de nos jours davantage un rôle de veille que d’exécution et nous pensons qu’un recentrage sur l’exécution serait tout à fait opportun. Ainsi, l’analyse indique que 75% des administrateurs continuent à contrôler directement la sélection des managers. Or, la plupart des fonds pourraient et devraient déléguer cette compétence à un comité d’investissement ou un tiers».
Capula Investment Management cherche à étendre ses activités à l’Asie en s’implantant à Hong Kong, selon des sources proches du dossiers citées par Hedgeweek. Le hedge fund basé à Londres gère actuellement 13 milliards de dollars.
Le secteur mondial des hedge funds a vu ses encours bondir pour atteindre un nouveau record, à 2.130 milliards de dollars, rapporte le Financial Times, citant les statistiques de Hedge Fund Research. L’industrie a ainsi grossi de plus de 700 milliards de dollars depuis la crise de 2008, surtout grâce à de bonnes performances.
Les encours des ETP de matières premières dans le monde se sont accrus de 19 milliards de dollars au premier trimestre pour atteindre le montant record de 189 milliards de dollars, selon des statistiques communiquées par ETF Securities.Plusieurs facteurs ont contribué à ce rebond des ETP de matières premières, entre autres le rebond de la croissance américaine et la restructuration de la dette grecque qui ont redonné un certain appétit pour le risque aux investisseurs.
Goldman Sachs serait en négociations pour céder l’un de ses portefeuilles les plus connus, Petershill, dont les investissements dans les hedge funds n’ont pas toujours été couronnés de succès, rapporte le New York Times.Asset Management Finance, qui prend des participations dans des gestionnaires de fonds, pourrait racheter Petershill Fund qui a démarré ses activités en 2007 avec 1 milliard de dollars et qui a pris de grosses participations dans des sociétés de gestion alternative connues comme Winton Capital Management ou Capula Investment Management qui n’ont pas connu de problèmes particuliers pendant la crise financière. Mais Petershill a aussi investi dans des sociétés qui ont dû mettre la clef sous la porte comme Level Global Investors ou Shumway Capital Partners.
Groupama Asset Management et Acofi vont lancer Predirec Immo 2019, qui aura, sous réserve de l’accord de l’AMF, la forme juridique d’un Fonds Commun de Titrisation (FCT) et sera dédié à l’immobilier commercial en France. Les deux sociétés seront les copromoteurs du FCT, un gérant doit encore être sélectionné. Les actifs du produit, qui vise une collecte de 400 millions d’euros, seront prioritairement alloués vers le marché primaire (90 %), 70 % des investissements se concentrant sur l’Ile-de-France et 30 % en province. La période de commercialisation s'étendra jusqu’à la fin du premier semestre. La période d’investissement du fonds est de 18 mois et les parts du FCT seront libérées en 3 fois : 20 % à l’ouverture du FCT, 40 % 6 mois après, puis 40 % un an après. La maturité des prêts à l’origination n’excédera pas 7 ans et la totalité des commissions de structuration issues de l’origination sont acquises au FCT. Le rendement cible de Predirec Immo 2019 est l’Euribor 3 mois + 150 pb sur la durée du FCT.Groupama AM voit les FTC comme «une nouvelle classe d’actifs à destination des investisseurs institutionnels», souligne Jean-Marie Catala, directeur du développement chez Groupama Asset Management. Ce type de produits offre selon la société de gestion des rendements stables, un taux de défaut très faible, une volatilité réduite et une moindre corrélation aux autres actifs qu’ils détiennent en portefeuille.D’autres projets de FTC sont en cours. «Dans un premier temps, nous envisageons de développer ces prêts de manière sélective pour financer les opérations d’acquisition dans le secteur de l’immobilier d’entreprise en France (bureaux, centres commerciaux...)», explique Jean-Marie Catala. Par la suite, il envisage «probablement d’étendre ces prêts à d’autres opérations (financement des collectivités, LBO,…)».
Rebaptisé le 23 décembre Nordea 1- European Low CDS Government Bond Fund, l’ancien compartiment Euro Government Bond Fund de la sicav luxembourgeoise Nordea 1 est désormais commercialisé en France. Il s’agit d’un fonds coordonné d’obligations souveraines européennes réputées «les plus sûres», puisque les placements s’orientent en fonction de l’appréciation du risque de crédit par les marchés telle qu’elle ressort des primes de CDS (CDS spreads). Pour Nordea, cette approche est plus réaliste que celle qui se fonde sur l’évaluation par les agences de notation, même si cette dernière formule est ultra-dominante actuellement.La commission de gestion a été diminuée de 30 points de base pour les parts retail et de 15 points de base pour les parts institutionnelles, par rapport au fonds initial.Le portefeuille est investi en titres sélectionnés sur la base de la moyenne mobile à 3 mois de leurs primes de CDS à 5 ans, cotées sur le CMA (Credit Market Analysis). Le fonds est géré par Martti Forsberg, le spécialiste des produits en obligations souveraines européennes au sein de l’équipe obligations internationales.CaractéristiquesDénomination : Nordea 1 - European Low CDS Government Bond FundCodes Isin :LU0634509953 (parts BP, retail)LU0637308585 (parts BI, institutionnelles)Droit d’entrée : 5 % Frais de gestion : 0,50 % (parts BP)0,25 % (parts BI)Souscription minimale50 euros (parts BP)75.000 euros (parts BI)
Le montant des cotisations collectées par les sociétés d’assurances pour l’assurance vie au cours du premier trimestre 2012 est de 31,4 milliards d’euros, contre 26,7 milliards sur le trimestre précédent (36,2 milliards d’euros pour le premier trimestre 2011), selon les derniers chiffres de l’Association Française de l’Assurance. Les rachats nets (cotisations-prestations) s’établissent à 2 milliards d’euros pour le premier trimestre 2012, avec une décollecte de 1,2 milliard d’euros pour le mois de mars.Les prestations versées par les sociétés d’assurances au cours du premier trimestre 2012 s’élèvent à 33,4 milliards d’euros, contre 35,1 milliards d’euros sur le trimestre précédent (26,6 milliards d’euros pour le premier trimestre 2011).A la fin du premier trimestre, l’encours des contrats d’assurance vie (provisions mathématiques + provisions pour participation aux bénéfices) s’élève à 1 379,1 milliards d’euros.
Allianz Global Investors envisage de lancer une gamme de fonds multi-classes d’actifs à risques modulables (risk rated) en réponse à la demande croissante des investisseurs pour des solutions prenant en compte leur appétence pour le risque.Les fonds, qui seront lancés dans les prochains mois, seront gérés activement. AGI devrait présenter les modalités de fonctionnement de cette nouvelle gamme le mois prochain.
Pictet Asset Management a lancé le Kronos Fund, un produit de trading global long/short qui combine en fait une stratégie acheteur/vendeur sur actions avec un «overlay» de négoce d’options pour construire des positions de convexité visant à protéger le portefeuille contre des mouvements majeurs de marché et même à lui permettre d’en profiter, rapporte Hedge Week. Ce fonds enregistré dans les îles Caïman est accessible avec une souscription minimale de 100.000 dollars. Il est géré à Genève par une équipe que dirige Julien Stouff.
Simultanément sur la plate-forme américaine BATS et sur le London Stock Exchange (LSE), iShares (BlackRock) a fait admettre à la négociation deux versions d’un ETF d’obligations d’entreprises des pays émergents, le iShares Emerging Markets Corporate Bond Fund dont l’acronyme sur BATS est CEMB.Ce(s) fonds permet(tent) d’accéder à des titres émis en dollars par des sociétés de catégorie investissement ou de haut rendement basées en Amérique latine, en Europe de l’Est, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie. Un clone de cet ETF, mais de droit irlandais, a été introduit sur le LSE.Les deux fonds répliquent le Morningstar Emerging Markets Corporate Bond Index. Le fonds américain est chargé à 0,60 %. L’irlandais (IE00B6TLBW47) affiche un TFE de 0,50 %.
BNY Mellon AM lance en France le fonds BNY Mellon Emerging Markets Corporate Debt Fund. Il s’agit du deuxième fonds de sa gamme géré par Insight Investment Management (Global) Limited, filiale de gestion de BNY Mellon Asset Management depuis son rachat en 2009. Ce fonds, à liquidité quotidienne, est un compartiment de la SICAV BNY Mellon Global Funds, plc, domiciliée à Dublin et au format UCITS. Il est géré par l’équipe en charge de la dette des marchés émergents d’Insight Investment, dirigée par Colm McDonagh.BNY Mellon Emerging Markets Corporate Debt Fund aura pour objectif de dégager un rendement total composé d’un rendement régulier et de la croissance du capital en investissant principalement dans de la dette corporate et des instruments financiers dérivés émis par les émetteurs des marchés émergents à travers le monde. Le fonds sera constitué d’un portefeuille des «meilleures idées», avec une diversification géographique à l’échelle mondiale, et cherchera à investir dans les opportunités les plus ajustées pour le risque, indépendamment de l’indice de référence, à la fois en dollar américain et en monnaie locale.Part EUR C- Code Isin : IE00B4LXKS30 - Minimum frais de gestion : 0,85% - Droit d’entrée max : Jusqu’à 5% maximum - Investissement minimal : 5.000.000 EUR Part EUR A- Code Isin : IE00B6VJMC30 - Minimum frais de gestion : 1,5% - Droit d’entrée max : Jusqu’à 5% maximum - Investissement minimal : 5.000 EUR
Le 19 avril, l’américain Global X (1,3 milliard de dollars d’encours) a présenté son nouvel ETF, le Global X MLP ETF (acronyme MPLA), chargé à 0,45 %. Il réplique le Solactive MLP Composite Index qui couvre les principales master limited partnerships (MLP) dans les domaines de l'énergie et des ressources naturelles. Au 17 avril, l’indice se composait de 30 MLP, les trois plus «lourds» étant Energy Transfer Partners LP, Enterprise Products Partners et Plains All American Pipeline LP.Le fonds distribuera des dividendes chaque trimestre.
Le développeur Parabola Land Ltd a vendu pour 285 millions d’euros l’immeuble de bureaux Kings Place de Londres (31.500 mètres carrés) à l’allemand Deka Immobilien.Cet actif, siège du groupe Guardian Media, est affecté au portefeuille du fonds immobilier offert au public WestInvest InterSelect, qui avait quitté le marché londonien voici six ans. La part du Royaume-Uni dans le portefeuille de ce fonds passe de ce fait de zéro à 5 %.L’objectif de l'équipe de gestion du fonds InterSelect est à la fois de diversifier le portefeuille en réduisant la part de l’Allemagne et de rajeunir le stock.
Le Financial Times rapporte que le gestionnaire alternatif Pershing Square Capital (11 milliards de dollars) dirigé par Bill Ackman a l’intention d’introduire en Bourse, en janvier 2013, le hedge fund Pershing Square Holdings, un véhicule de 4 milliards de dollars. Apparemment, la cotation pourrait se faire au London Stock Exchange, mais Pershing n’a pas encore écarté l’option NYSE Euronext Amsterdam.
Pierre Servant, directeur général de Natixis Global Asset Management (NGAM), a annoncé à Newsmanagers et à L’Agefi Hebdo qu’un fonds d’actions indiennes de droit luxembourgeois doit normalement être lancé le mois prochain. Le Natixis IDFC India Equity a déjà obtenu l’agrément de la CSSF, mais attend encore le feu vert du régulateur indien (SEBI).Ce produit sera géré par la société indienne IDFC Asset Management Company (IDFC AMC, 5,5 milliards de dollars d’encours fin mars) dans laquelle le groupe français a pris une participation de 25 % (lire Newsmanagers du 20 décembre 2010 et du 9 décembre 2011).De passage à Paris, Naval Bir Kumar, CEO de la société indienne, a précisé que le nouveau fonds sera un produit «core India» dont l’indice de référence sera le MSCI India mais qui aura la faculté d’investir 35 % de son encours en dehors de cet indice. «Il aura une stratégie de pur alpha et répliquera le portefeuille virtuel que nous faisons tourner depuis un an et qui aurait surperformé de 350 points de base le MSCI India s’il avait été opérationnel. Il n’y a aucune contrainte de capacité, puisqu’il s’agit d’un fonds à 70 % de grandes capitalisations (la moyenne du portefeuille se situe entre 4 milliards et 5 milliards de dollars de capitalisation). Et c’est un fonds de convictions, avec seulement une quarantaine de lignes. Je précise que le risque de change ne sera pas couvert en standard, mais on pourra prévoir une couverture sur demande via une part adaptée ", précise le manager.D’autres produits indiens pourraient suivre en cas de succès. «On pourrait ainsi imaginer un fonds d’actifs «réels», mais toujours de valeurs cotées, puisque notre maison-mère gère déjà 2,5 milliards de dollars en actions infrastructures et possède donc une bonne expertise de ce secteur. Ce qui est normal, puisqu’elle a été créée à l’initiative du gouvernement indien justement pour promouvoir l’implication du secteur privé dans le développement des infrastructures», détaille Naval Bir Kumar.Pour sa part, Pierre Servant, après avoir noté que l’encours de NGAM a continué d’augmenter depuis la fin de 2011 (où il était de 544 milliards d’euros), a précisé : «environ la moitié de notre collecte nette de l’an dernier est venue des marchés émergents, essentiellement de grands institutionnels et de fonds de pension».Quant à la prise de participation dans IDFC AMC, le directeur général du groupe français a expliqué : «Nous avons choisi IDFC Asset Management Company comme partenaire parce qu’IDFC, sa maison-mère, est un grand établissement financier. Parce qu’il s’agit d’un groupe coté, géré professionnellement, et non d’une entreprise familiale. Parce que l’activité de gestion d’actifs est d’une très grande qualité, avec de surcroît un réseau de distribution très efficace et, quatrièmement, parce que la société est l’un des six gestionnaires indiens à disposer d’une licence pour gérer des plans de retraite soutenus par les pouvoirs publics. Last but not least, nous avons été pleinement convaincus de la valeur et de l’expertise de l'équipe, qui correspond bien à la culture d’excellence que nous avons chez Natixis Global Asset Management».