L’Union Financière de France lance la commercialisation active de UFF Obligations 2-3, un fonds à destination des entreprises souhaitant valoriser leurs excédents de trésorerie dans un univers de taux historiquement bas. Créé en octobre 2014, il s’agit d’un FCP dont la gestion est confiée à Schelcher Prince Gestion. L’encours du fonds s'élève à plus de 22 millions d’euros. Investie essentiellement sur les marchés obligataires, cette nouvelle solution est un produit flexible, «caractérisé par une allocation très souple entre différentes stratégies», précise le communiqué.
Pimco et Source lancent à la Bourse de Milan l’ETF PIMCO Short-Term High Yield Corporate Bond Index Source UCITS, rapporte Bluerating. Il s’agit d’un fonds obligataire “smart beta” de la gamme d’ETF Pimco Source qui applique un filtre conçu pour exclure les créances les plus faibles de l’indice de référence (Bank of America Merrill Lynch 0-5 Year US High Yield Constrained Index).
Man Group a lancé quatre nouveaux fonds Ucits pour sa division Man AHL, rapporte Citywire Global. Le premier fonds est le Man AHL Mutli-Strategy Alternative, géré par Philipp Kauer. Il se focalise sur un investissement multi-stratégies et de forte conviction. Paul Chambers, le co-responsable des actions, s’est vu confier le Man AHL Directional Equities Alternative fund, destiné à prendre des positions directionnelles sur les marchés actions sur une base long/short. Le troisième fonds est le Man AHL Volatility Alternative géré par Jean-Francois Bacmann. Il s’agit aussi d’un fonds long short, mais sur toutes les classes d’actifs. Il cherche à profiter de la volatilité. Le dernier fonds est co-géré par Russell Korgaonkar et Che Hang Yiu et s’appelle Man AHL TargetRisk. Il est investi sur des actions, obligations, actifs indexés sur l’inflation et du crédit.
WisdomTree a lancé sur les Bourses de Dublin et de Londres l’ETF ISEQ 20® UCITS ETF, un ETF qui offre une exposition aux 20 principales sociétés cotées sur la Bourse irlandaise en répliquant l’indice pondéré par la capitalisation ISEQ 20. Selon un communiqué, « il s’agit du seul ETF de ce type en Europe ». Ce lancement fait suite à la fusion du nouvel ETF de WisdomTree avec l’ETF original ISEQ 20® ETF qui était jusqu’ici géré par Investec.
Veritas Investment prévoit de se renforcer sur le marché autrichien. Première étape pour la société de gestion allemande, l’enregistrement à la commercialisation de l’ensemble de sa gamme de 10 fonds dont 5 fonds actions a été annoncé récemment, précise Fondsprofessionell. Basée à Francfort, la société gère plus de 700 millions d’euros d’encours. Elle a lancé il y a huit an le premier fonds d’ETF sur le marché allemand.
La société de gestion Yuanta Securities Investment Trust Company (SITC) prépare le lancement pour le mois de mai d’ETF à effet de levier et à rendement inverse sur la base de l’indice CSI300, rapporte Asian Investor qui souligne que ces produits font débat en raison de leur complexité.Les spécialistes du marché doutent de la capacité des investisseurs particuliers à comprendre les risques liés à ces produits alternatifs complexes, qui ne sont d’ailleurs pas proposés sur de très nombreux marchés, y compris Hong Kong.En attendant, Yuanta SITC, le plus gros gérant d’ETF de Taiwan, va lever des capitaux pour ces deux fonds, le Yuanta Daily CSI300 Bull 2x ETF et le Yuanta Daily CSI300 Bear 1x ETF entre les 27 et 30 avril. Les deux nouveaux fonds devraient être cotés à la Bourse de Taiwan à compter du 18 mai. Taïwan a lancé les premiers produits de ce type, avec effet de levier et rendement inverse, en octobre 2014.
Les fonds de Pharus Sicav font un pas de plus vers la cotation en Bourse, rapporte Bluerating. La société présidée par Davide Pasquali a obtenu le feu vert de la Commission luxembourgeoise de surveillance du secteur financier (CSSF). Il ne manque plus que l’aval de la Bourse italienne. Les compartiments destinés à la cotation sont au nombre de 11 : un monétaire (Pharus Sicav Liquidity), deux fonds obligataires (Pharus Sicav Bond Opportunities et Pharus Sicav Target), un multi asset (Pharus Sicav Absolute Return), deux fonds actions (Pharus Sicav Value et Pharus Sicav Internationa Equity Quant). Les autres fonds sont : Pharus Sicav Best Global Manager, Pharus Sicav Best Global Manager Flex, Pharus Sicav Total Return, Pharus Sicav Algo Flex et Pharus Sicav Global Dynamic Opportunities.
L’encours de parts émises par les fonds d’investissement non monétaires de la zone euro est ressorti en hausse à 9.132 milliards d’euros en février 2015, contre 8.830 milliards en janvier 2015, selon des statistiques communiquées par la banque centrale européenne (BCE). Une progression de 301 milliards d’euros qui s’explique essentiellement par une augmentation de la valeur des parts. Les souscriptions nettes de titres d’OPCVM non monétaires de la zone se sont inscrites à 90 milliards d’euros en février. Par ailleurs, l’encours de parts émises par les fonds d’investissement monétaires de la zone euro est passé de 972 milliards d’euros à 1.001 milliards, grâce à des souscriptions nettes pour un montant de 20 milliards d’euros. Le taux de variation annuel des émissions de parts de fonds d’investissement non monétaires de la zone euro, calculé sur la base des souscriptions nettes, s’est établi à 8,7 % en février 2015. S’agissant des fonds d’investissement monétaires, ce taux est ressorti à 1,3 %. En ce qui concerne la ventilation par stratégies de placement, le rythme de progression annuel des titres émis par les fonds « obligations » est ressorti à 7,2 % en février 2015 et les souscriptions nettes se sont élevées à 33 milliards d’euros. S’agissant des fonds « actions », le taux de croissance annuel s’est inscrit à 4,4 % et les souscriptions nettes mensuelles à 8 milliards d’euros. Pour les « fonds mixtes », le taux de croissance s’est établi à 14,6 % et les souscriptions nettes à 39 milliards d’euros
Les gérants de hedge funds réduisent drastiquement leurs frais pour les investisseurs prêts à leur faire confiance sur une idée d’investissement précise qui peut être aussi variée que la dette des banques d’Islande, les entreprises d’énergie américaines ou les prêts adossés au gouvernement américain, rapporte The Wall Street Journal. Connu comme « co-investissements », cette pratique diffère de celle des hedge funds conventionnels, parce que les frais sont plus faibles, l’argent est bloqué plus longtemps et qu’un voile de confidentialité entoure ces opérations. Les investisseurs fortunés doivent habituellement signer un accord de confidentialité avant d’être mis au courant du concept. Les co-investissements ne sont pas entièrement nouveaux, mais deviennent un outil de plus en plus populaire pour les hedge funds, notamment dans le cadre de l’activisme actionnarial. Cette année, 40 % de tous les investisseurs dans les hedge funds ont l’intention de confier de l’argent à ces arrangements, contre 19 % en 2014, selon une étude de Deutsche Bank.
Le fonds d’investissement Patient Capital, proposé par Neil Woodford, a levé 800 millions de livres, un montant record pour une telle structure de trust, rapporte Investment Week. Woodford Investment Management (WIM) avait initialement fixé un objectif compris entre 200 millions et 500 millions de livres. Mais compte tenu de la forte demande, le plafond a été relevé à 800 millions de livres en début de mois. Le directeur général de WIM, Craig Newman a indiqué que le fonds a été sursouscrit de près de 10%. Le montant ainsi levé constitue une nouvelle référence pour un trust d’investissement qui efface l’ancien record de 549 millions de livres enregistré par le Mercury european Privatisation trust (Mepit) en 1994. Le fonds Patient Capital, qui doit être coté à la Bourse de Londres ce 21 avril, investira en priorité dans des sociétés se trouvant à un stade précoce de leur développement, cotées ou non cotées, en restant fidèle aux investissements réalisés par Neil Woodford ces dernières années et pour lesquels il s’est fait remarquer dans la communauté financière. WIM estime qu’il lui faudra de un à deux ans pour investir la totalité du fonds.Patient Capital renonce à la tarification habituelle de la commission annuelle de gestion pour ne conserver qu’une commission de performance de 15% à partir d’un rendement de 10% minimum avec «high watermark».
FE Trustnet va lancer un système de notation des fonds passifs pour les investisseurs particuliers, qui classera et comparera les ETF et les fonds indiciels, rapporte Investment Week. Le nouveau service, FE Passive Fund Rating, sera lance le 22 avril et couvrira initialement 250 ETF et fonds indiciels disponibles à vente au Royaume-Uni. Les fonds seront classés en utilisant une méthodologie quantitative basée sur trois critères clés : différence de suivi, écart de suivi et taille du fonds.
Deutsche Asset & Wealth Management annonce le lancement d’un ETF physique répliquant l’indice de strategic beta JPX-Nikkei 400. L’indice est composé de 400 actions japonaises sélectionnées sur une base qualitative et quantitative. L’indice n’étant pas pondéré en fonction de la capitalisation boursière, l’ETF entre dans la catégorie du « strategic beta », aussi connu sous le nom de « smart beta ». L’ETF est coté à la Bourse de Londres (LSE) sous la forme d’une part couverte contre le risque de change (livre sterling), et sur Deutsche Börse en tant qu’ETF non couvert et ETF couvert contre le risque de change (euro). Le total des frais annuels pour les parts d’ETF sans couverture de change s’élève à 0,2%, et à 0,3% pour les parts d’ETF couvertes.
Les actifs des fonds de placement distribués en Suisse ont franchi la barre des 875 milliards de francs suisses en mars, pour s’inscrire à 876,2 milliards de francs suisses, selon des chiffres communiqués par la Swiss Funds & Asset Management Association (Sfama). Une progression de 8,5 milliards de francs suisses d’un mois sur l’autre qui a été favorisée par une collecte nette de 3,8 milliards de francs suisses."Du fait du repli et de la croissance aplatie enregistrée sur les marchés des actions, l’encours n’a pas progressé aussi fortement qu’en février, en augmentant tout de même de 1% environ», commente Markus Fuchs, directeur de la Sfama, cité dans un communiqué. Dans le détail, les fonds obligataires ont attiré 3,2 milliards de francs suisses et les fonds stratégiques de placement 1,5 milliard de francs. Les fonds monétaires ont en revanche terminé le mois de mars sur une décollecte de près de 1 milliard de francs et les fonds spécialisés sur les actions sur un solde négatif de 380 millions de francs suisses.
Burren Capital Advisors Limited, spécialiste de la stratégie «event driven», a annoncé, vendredi 17 avril, le lancement de son fonds actions Global Arbitrage sur la plateforme d’OPCVM indépendante MontLake domiciliée à Dublin. Le fonds Arbitrage MontLake Burren sera géré en ligne avec le fonds maître, qui a environ 5 ans de track record. Il affichera cependant une taille plus modeste et sera spécialisé dans le «pure arbitrage», le «tender arbitrage», le «merger arbitrage» et le «relative value investing». Ces stratégies ont pour vocation de profiter d’un spectre large d’investissements fournissant différentes sources d’alpha tout au long du cycle économique.
Novaxia Asset Management, la société de gestion du groupe Novaxia, vient de lancer Novaxia Immo Opportunité 4, une solution d’investissement dédiée aux particuliers garantissant une double diversification à la fois sectorielle (immobilière et hôtelière) et géographique (Paris, IDF et métropoles françaises et de l’Union Européenne), indique un communiqué. Concrètement, l’opération réunit 7 sociétés qui investiront dans des projets immobiliers et hôteliers diversifiant de fait les sources de revenus. Cela se fera via l’activité hôtelière à savoir les loyers d’exploitation et la revente du fonds de commerce valorisé et via l’activité immobilière après la revente des biens construits ou rénovés. La politique de rémunération de Novaxia Asset Management est liée à la performance. Jusqu’à 4% de TRI annuel, 100% des bénéfices réalisés seront reversés aux investisseurs. Au-delà de 4% de TRI annuel, 2/3 des bénéfices seront reversés aux investisseurs. Caractéristiques : Accessible à partir de 5 000 eurosSortie est possible à partir de la 6e année pour le souscripteur.Réduction ISF de 50% et IR de 18%.
Le fonds Allianz European Equity Dividend fait des étincelles. Cette stratégie lancée en 2009 et dédiée aux valeurs de rendement avec «un focus clair sur les dividendes» a enregistré une collecte nette de 1,5 milliard d’euros depuis le début de l’année, a indiqué le 17 avril Joerg de Vries-Hippen, responsable des stratégies de gestion dividendes, qui était de passage à Paris. Ce fonds, qui a déjà attiré un milliard d’euros l’an dernier, aura ainsi connu une croissance exceptionnelle en l’espace d’un peu plus d’un an pour dépasser désormais les 4 milliards d’euros. Le fonds est très demandé par les investisseurs institutionnels européens et par les clients privés asiatiques. Joerg de Vries-Hippen souligne que le rendement anticipé du fonds a toujours été supérieur à 5% depuis la création de la stratégie, par ailleurs l’une les stratégies d’actions européennes les moins volatiles. A fin janvier 2015, le fonds était surexposé au Royaume-Uni et à la France tout en favorisant les secteurs de l'énergie, des services télécoms, des services publics et de la finance. Toujours à fin janvier 2015, le fonds affichait une performance annualisée de 19,08% contre 17,41% pour le MSCI Europe Total Return (Net).
L’indice amLeague_Low Beta Europe, qui combine les choix de portefeuille des trois participants du mandat amLeague Europe Equities présentant le plus faible beta, affiche une performance depuis le début de l’année en hausse de 20 % contre 21,8% pour l’indice européen Stoxx Europe 600, et ce, grâce à un alpha annualisé de 15%.En revanche, la volatilité de l’indice d’amLeague est inférieure de 25% à celle du Stoxx Europe 600. A noter que, depuis le dernier rebalancement opéré le 30 janvier 2015, le portefeuille du Low Beta Europe est composé pour un tiers du portefeuille de Tobam, pour un autre tiers du portefeuille d’Ossiam et pour un dernier du portefeuille de Swiss Life AM.
ThyssenKrupp a vendu VDM, sa filiale d’alliages déficitaire, au fonds de capital investissement Lindsay Goldberg Vogel, inscrivant au passage une provision pour dépréciation de 100 millions d’euros sur cet actif. Le sidérurgiste allemand, qui veut se recentrer sur les biens industriels, a indiqué le 17 avril dans un communiqué qu’il ne donnerait pas le montant de la transaction.Le quotidien économique allemand Handelsblatt avait rapporté mercredi qu’un accord était près d'être scellé pour environ 500 millions d’euros. «La cession réduira la taille de l’activité instable dans les matériaux et soutiendra ainsi la démarche stratégique de ThyssenKrupp en vue de devenir un groupe industriel diversifié», explique Thyssen.La filiale d’alliages de hautes performances VDM et la filiale AST d’acier inoxydable étaient à l’origine intégrée dans un segment inox que ThyssenKrupp avait vendu au finlandais Outokumpu mais ce dernier s'était trouvé dans l’obligation de les revendre pour pouvoir obtenir les autorisations réglementaires. Outokumpu ne trouvant pas de repreneur, ThyssenKrupp avait accepté l’an passé de reprendre VDM et AST pour préserver la transaction et rompre tout lien financier avec le finlandais.
Schroders vient de lancer un fonds d’obligations catastrophe qui offre la flexibilité d’investir une partie du portefeuille des obligations catastrophe en placement privé, rapporte le site spécialisé Citywire. Le Schroder IF Flexiblde Cat Bond fund sera géré par Daniel Ineichen et se concentrera sur les risques de catastrophes naturelles par le biais d’investissements dans des obligations dédiées. La stratégie peut investir au niveau mondial, avec une préférence pour les Etats-Unis, l’Europe occidentale et le Japon qui offrent une accumulation de richesses significative et un taux de pénétration élevé des produits d’assurance.
Equistone Partners Europe Limited, spécialiste du capital-investissement en Europe sur le segment du mid-market, a annoncé le 16 avril le succès du closing final de son fonds Equistone Partners Europe Fund V (EPEF V) à 2 milliards d’euros, six mois à peine après le lancement de la levée de fonds en octobre 2014. Les engagements atteignent le montant maximum visé (« hard cap »), supérieur à l’objectif initial de 1,75 milliard d’euros. Dans la lignée des précédents fonds levés par Equistone, EPEF V continuera à investir dans des rachats de sociétés européennes d’une valeur comprise entre 50 et 300 millions d’euros, en ciblant en particulier les entreprises affichant un bilan solide et d’excellentes perspectives de croissance. Le fonds a bénéficié d’engagements substantiels en provenance d’un large panel d’investisseurs institutionnels, parmi lesquels des fonds de pension, des fonds de fonds, des fonds souverains et des compagnies d’assurance. Ces engagements émanent de 43 investisseurs institutionnels basés en Europe, en Amérique du Nord et dans le reste du monde. Environ 80 % des 2 milliards d’euros d’engagements ont été souscrits par des investisseurs déjà présents dans les fonds Equistone, avec une part de capital en provenance des Etats-Unis en augmentation à 29 %. Le reste des engagements provient d’Europe (47 %) et de la zone Asie et des pays du Golfe (24 %).