Les investisseurs de plusieurs fonds et ETF basés aux Etats-Unis s’acheminent vers une deuxième semaine d’incertitude, alors que Bank of New York Mellon continue de travailler sur le pépin informatique qui l’empêche de calculer les valeurs liquidatives, rapporte le Financial Times. La banque dépositaire et son vendeur de logiciels, SunGard, ont tenté tout le weekend de résoudre les problèmes qui ont retardé le calcul de valeurs liquidatives et contraint certains fonds à retraiter des transactions de consommateurs qui ont été réalisées à un prix inexact. Les problèmes touchent 20 sociétés de gestion et 26 familles d’ETF, dont les fonds Invesco PowerShares. Après plusieurs tentatives vaines, la banque et SunGard avaient réussi dimanche à faire fonctionner le système. Mais on ne sait pas encore combien de temps il leur faudra pour rattraper le retard de calcul.
Randeep Somel abandonne la gestion du Managed Growth fund, dont les encours s'élèvent à 881 millions de livres, pour se concentrer sur la stratégie Global Basics dont les actifs sous gestion s’inscrivent à 2,2 milliards de livres. Randeep Somel avait repris la gestion de ces fonds après le départ de Graham French. La gestion de la stratégie Managed Growth sera reprise, à compter du 1er septembre, par Dave Fishwick, l’architecte chez M&G de l’approche d’investissement multi-classes d’actifs. Dave Fishwick continuera d’assumer le pilotage de tous ses autres mandats. La stratégie Global Basics fait partie des fonds les moins performants dans la dernière «Dog List» de Tilney Bestinvest et elle a également subi des rachats depuis le début de l’année. Sur les trois ans au 26 août, le fonds accuse un recul de 4,8%, selon FE Trustnet, à comparer à une performance moyenne de 26,7% pour l’indice du secteur IA Global. De son côté, le Managed Growth est à zéro sur la période, contre un gain de 20,5% pour l’indice du secteur IA Flexible.
BNY Mellon a fusionné des fonds, selon Fondsweb. La fusion est effective au 14 août et concerne les produits suivants : IE00B4579S44 BNY Mellon Global Equity Higher Income Fund EUR M absorbé par IE00B3V93F27 BNY Mellon Global Equity Higher Income EUR AIE00B3S60R76 BNY Mellon Global Equity Higher Income Fund GBP M absorbé par IE00BWFY5831 BNY Mellon Gbl Equity Higher Income GBP A IE00B3VZTC93 BNY Mellon Global Equity Higher Income Fund GBP M Inc absorbé par IE00BWFY5948 BNY Mellon Gbl Eqty Higher Income GBP A IncIE00B3QWC602 BNY Mellon Global Equity Higher Income Fund USD M absorbé par E00B3XPRY57 BNY Mellon Gbl Eqty Higher Income Fd USD A IE00B3SGP389 BNY Mellon Global Equity Higher Income Fund USD M Inc absorbé par IE00B45B0N88 BNY Mellon Gbl Eqty Higher Income USD A Inc
Des problèmes informatiques ont tourmenté le secteur américain de la gestion d’actifs pour le quatrième jour consécutif jeudi, rapporte le Wall Street Journal. Bank of New York Mellon a annoncé qu’elle continuait à travailler pour corriger un pépin technique qui a provoqué des erreurs de calculs de valeurs liquidatives pour des centaines de fonds et d’ETF. La banque a déclaré dans un communiqué que la performance de la plate-forme comptable utilisée pour « pricer » les actifs des fonds, la plate-forme SunGard InvestOne exploitée par SunGard Data Systems, commençait à s’améliorer jeudi matin, « même si certains problèmes de performance subsistent ». Les problèmes ont commencé lundi. Selon Morningstar, environ 800 fonds étaient privés de valeur liquidative mercredi après-midi.
Les spécialistes des marchés émergents les plus réputés du secteur américain des fonds ont connu un mois d’août horrible, rapporte le Financial Times. Michael Hasenstab, le gérant du fonds Templeton Global Bond Funds de 65 milliards de dollars, perd 6 % depuis début août. Dans le même temps, les fonds actions émergentes d’OppenheimerFunds et Lazard ont abandonné plus de 12 % ce mois-ci.
Les hedge funds, qui se targuent de pouvoir protéger les investisseurs des à-coups des marchés, ont pour un certain nombre d’entre eux été pris au dépourvu par les dernières turbulences, rapporte le Wall Street Journal. Les gérants milliardaires comme Leon Cooperman, Raymond Dalio et Daniel Loeb sont fortement dans le rouge ce mois-ci. Omega Advisors, géré par Leon Cooperman, a perdu 12 % en août (au 26) et 10 % cette année. Third Point de Daniel Loeb et Perhsing Square Capital Management de William Ackman ont aussi subi de fortes pertes, effaçant les gains de l’année.
Plusieurs fonds pourraient avoir publié des valeurs liquidatives inexactes en raison d’un problème informatique au sein de Bank of NewYork, l’une des principales banques dépositaires, rapporte le Financial Times. La confusion qui en résulte pourrait prendre plusieurs jours à se dissiper, selon plusieurs personnes travaillant dans des sociétés concernées. On ne sait pas encore si des investisseurs ont acheté ou vendu des parts de fonds à des prix incorrects. Invesco PowerShares a prévenu mercredi que sa gamme d’ETF pourrait ne pas être en mesure de publier des informations exactes sur ses prix en raison de problèmes chez BNY Mellon. Parmi les autres sociétés affectées figurent Prudential Financial, Federated Investors et Guggenheim Partners. Les problèmes ont commencé lundi en raison d’une mauvaise mise à jour logicielle de SunGard, l’un des prestataires de BNY Mellon.
L’indice des fonds de performance absolue au format Ucits, le Ucits Alternative Index Blue Chip calculé par Hedgeanalytics, a reculé de 1,02% au mois d’août à la date du 26 août. Toutefois, depuis le début de l’année, l’indice affiche encore une progression de 0,64%. Durant le mois sous revue, la plupart des stratégies ont terminé dans le rouge, à l’exception de l’indice UAIX CTA qui marque un gain de 0,63% et de l’indice UAIX Volatility qui s’est avancé de 0,69%. Les plus mauvaises performances sur le mois écoulé ont été enregistrées par les stratégies Event Driven qui ont reculé de 6,65% et Emerging Markets (-4,68%). Depuis le début de l’année, seulement quatre stratégies sont dans le rouge, notamment les stratégies dédiées aux matières premières (-6,99%) et les stratégies Event Driven (-6,76%). La meilleure performance depuis le début de l’année a été dégagée par les stratégies CTA (+3,93%)
La société de gestion Harvest Fund Management, une co-entreprise entre Deutsche Bank et le groupe étatique Harvest Group of Companies, a réussi à lever quelque 3 milliards de dollars en l’espace d’une journée au mois de juin pour sa stratégie quantitative event driven dédiée à la Chine, rapporte le site Hedge Fund Intelligence.
Vanguard vient de lancer son premier fonds indiciel dédié aux obligations municipales, le Vanguard Tax-Exempt Bond Index Fund, qui proposera trois classes de parts à bas coûts, dont des ETF. Les parts Admiral et ETF affichent des frais de 0,12%. Les fonds d’obligations municipales dans la catégorie des General and Insured Municipal Debt Funds de Lipper ont des frais moyens de 0,95% et les ETF comparables de 0,28% L’indice de référence est le S&P National AMT-Free Municipal Bond Index, qui se concentre sur l’univers noté en catégorie d’investissement sur la partie la plus liquide du marché.
Le gestionnaire d’actifs britannique Hermes Investment a décidé de fermer son fonds spécialisé sur la Grande Chine, Hermes BPK Greater China fund, suite au départ de l’équipe basée à Singapour dédiée à la région, rapporte Hedge Fund Intelligence.
La société immobilière Industria Wohnen, basée à Francfort, a décidé de faire son entrée sur le marché allemand des fonds immobiliers ouverts, rapporte Fondsprofessionell. Elle lance un premier fonds, le Focus Wohnen Deutschland, dont le portefeuille est investi sur des actifs immobiliers d’habitation dans les grandes agglomérations allemandes. La diversification est assurée par l’ajout de résidences médicalisées pour personnes âgées, logements sociaux et jardins d’enfants.
L’aspect le plus brutal dans la gestion d’un hedge fund n’est pas toujours la punition infligée par des marchés volatils, mais la rapidité avec laquelle les investisseurs peuvent se tourner contre le gérant, écrit le Financial Times. Des fonds bénéficiant d’un formidable historique de performance peuvent se retrouver à gérer des rachats massifs après une période relativement courte de sous-performance. Cela est en partie la conséquence de l’institutionnalisation des hedge funds. Avant la crise financière, les capitaux investis dans ces fonds venaient de particuliers ou de family office. Maintenant, les investisseurs institutionnels représentent la majorité des encours, selon Preqin. Ce changement a coïncidé avec une augmentation de la proportion des hedge funds qui font faillite sur un an. Les fermetures annuelles de hedge funds s’élèvent aujourd’hui à environ 800 dans le monde, selon HFR, soit huit fois plus qu’il y a dix ans.
Dans un avis financier paru ce mercredi dans la presse économique, Edmond de Rothschild Asset Management (France) informe les porteurs de parts du Fonds Commun de Placement (FCP) Edmond de Rothschild Euro SRI que sa méthode de sélection de titres va évoluer à compter du 1er septembre prochain. Dorénavant, la stratégie d’investissement de l’OPCVM s’appuiera dans un premier temps sur la définition d’un univers de valeurs qui suivent une politique de développement durable jugée favorable à l’appréciation du titre sur la durée, telle qu’évaluée selon la notation interne de la société de gestion des piliers environnement, social, gouvernance et parties prenantes, et présentant des perspectives de croissance prometteuses, puis dans un second temps sur une stratégie de sélection de valeurs fondée sur le potentiel d’appréciation des titres.Auparavant, la stratégie d’investissement de l’OPCVM s’appuyait dans un premier temps sur la définition d’un univers de valeurs présentant un potentiel de performance financière le plus élevé possible, puis dans un second temps sur une stratégie de sélection de valeurs qui suivent une politique de développement durable jugée favorable à l’appréciation du titre sur la durée, telle qu’évaluée selon la notation interne de la société de gestion des piliers environnement, social et gouvernance.Par ailleurs, ce changement s’accompagne pour le fonds d’un changement de nom. Le FCP Edmond de Rothschild Euro SRI va devenir Edmond de Rothschild Euro Sustainable Growth.
Le fonds de Bill Gross chez Janus Capital Group, Janus Global Unconstrained Bond, a perdu 2,87 % lundi, selon Morningstar, cité par le Wall Street Journal. Cette baisse est inhabituellement importante pour un fonds obligataire, selon des sources du secteur. Une porte-parole de Janus Capital n’a pas souhaité faire de commentaires.
Les fonds d’investissement ouverts commercialisés au Japon ont enregistré au mois de juillet une progression de 594 milliards de yen, soit 4,83 milliards de dollars, ou 0,5% pour s'établir à 101.460 milliards de yen, rapporte le site spécialisé Asia Asset Management. La collecte nette s’est élevée à 915,84 milliards de yen en juillet contre 1.200 milliards de yen le mois précédent.
A côté des marchés internationaux du Luxembourg et de l’Irlande, l’Italie et l’Allemagne ont été les deux marchés européens les plus recherchés depuis le début de l’année en termes de collecte nette. Ils ont attiré respectivement 30 milliards d’euros et 18 milliards d’euros, selon des chiffres publiés dans la dernière livraison mensuelle de The Cerulli Edge - European Monthly Product Trends Edition. La croissance des marchés italien et allemand ne se reflète pas seulement dans le nombre de fonds lancés cette année -114 et 85 respectivement-, mais également dans la collecte nette de ces fonds depuis leur lancement, respectivement 24 milliards d’euros et 3,4 milliards d’euros. Renversement de tendance en revanche en Espagne, où le premier semestre s’est terminé sur une décollecte nette de 4,4 milliards d’euros après trois mois successifs de rachats qui ont interrompu une série historique de 26 mois consécutifs de collecte nette. Les stratégies la plus demandées restent les stratégies d’allocation qui ont vu leurs actifs progresser de 26% depuis le début de l’année pour atteindre 434 milliards d’euros en juin 2015, contre 435 milliards d’euros en 2014.
Lyxor renforce son offre de fonds alternatifs au format Ucits par le lancement du fonds Lyxor/Chenavari Credit Fund en collaboration avec Chenavari Investment Managers, spécialiste du marché européen du crédit. Le fonds est un compartiment de la SICAV de droit irlandais, Lyxor Newcits IRL II Plc. Lyxor est lasociété de gestion du fonds et Chenavari agit comme gérant par délégation. Lyxor/Chenavari Credit Fund repose sur une approche fondamentale, neutre aux écarts de crédit. Pour une approche plus dynamique, le recours à des instruments financiers liquides est possible, précise un communiqué.Actuellement, le produit est notifié en vue de sa commercialisation dans les dix pays suivants : l’Irlande, la France, l’Italie, l’Autriche, les Pays-Bas, la Suède, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Belgique, précise Lyxor.
La gamme de fonds de Rorento, filiale de Robeco, change de nom début novembre. L’objectif est de faciliter la commercialisation des produits à l’international, précise un communiqué. Ancien nom/nouveau nom à partir du premier novembre 2015 :Rorento DH EUR (ISIN LU0934195610)/ Robeco Global Total Return Bond Fund DH EURRorento DH CHF (ISIN LU1071240714)/ Robeco Global Total Return Bond Fund DH CHFRorento DH USD (ISIN LU1124238426)/ Robeco Global Total Return Bond Fund DH USDRorento EH EUR (ISIN LU1152269087)/ Robeco Global Total Return Bond Fund EH EURRorento MH USD (ISIN LU1117477411)/ Robeco Global Total Return Bond Fund MH USDRorento FH EUR (ISIN LU0951484681)/ Robeco Global Total Return Bond Fund FH EURRorento IH EUR (ISIN LU0951484178)/ Robeco Global Total Return Bond Fund IH EURRorento IH USD (ISIN LU0955120620)/ Robeco Global Total Return Bond Fund IH USDRorento IH CHF (ISIN LU1036587134)/ Robeco Global Total Return Bond Fund IH CHF
Les actifs des hedge funds ont progressé en juillet de 0,35% pour s'établir à 3.133 milliards de dollars, selon des statistiques de la plateforme professionnelle eVestment communiquées par le site spécialisé Opalesque. La collecte du secteur depuis le début de l’année s’est élevée à 64,3 milliards de dollars. Le seul mois de juillet s’est soldé par une décollecte nette de 5 milliards de dollars, de la part notamment des stratégies event driven et credit. En revanche, les investisseurs marquent un regain d’intérêt pour les stratégies macro qui ont dégagé une performance moyenne de 5,5% au premier semestre.