Le gestionnaire d’actifs alternatifs allemand Aquila Capital a annoncé, ce 26 mars, le lancement d’un nouveau fonds CTA conforme à la direction Ucits dont la gestion est confiée à sa division Systematic Trading Group. Baptisé AC-Adaptive Trends Fund, ce nouveau véhicule vise à tirer parti du « momentum » et de la volatilité du marché tout en sécurisant les rendements dans un marché stable. Pour ce faire, le fonds combine différentes stratégies d’investissement, comme le « momentum » et le « carry » tout en s’appuyant sur « une méthode innovante de construction de portefeuille axée sur l’équilibrage de risques lui permettant de prendre des positions ‘long’ et ‘short’ », explique Aquila Capital dans un communiqué. « Cette combinaison permet à la stratégie de bénéficier du ‘momentum’ et de la volatilité du marché tout en profitant des marchés moins bien orientés », ajoute la société de gestion. Le fonds investit à la fois dans les actions, les obligations, les matières premières et les devises. Ce nouveau produit est lancé avec 30 millions d’euros d’actifs sous gestion.
Amplegest annoncel’arrivée de Jean-François Castellani, 42 ans, au poste de directeur du développement. Après avoir débuté sa carrière en 1999 chez SG CIB, puis Lyxor Asset Management où il a mené plusieurs missions au sein de l’équipe marketing, il a rejoint en 2003 la Compagnie financière Edmond de Rothschild Financial Services (aujourd’hui Edram), dont il a construit, puis piloté la force de vente institutionnelle pour la gamme de fonds UCITS nouvellement créée. Depuis 2009, il occupait le poste de directeur commercial France du département fonds structurés et quantitatifs de Barclays Capital.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Robeco a décidé de fermer son Robeco QI Emerging Dynamic Duration, un fonds quantitatif axé sur les obligations des marchés émergents, a appris Citywire Selector. Ce véhicule était géré par Johan Duyvesteyn, en charge de la stratégie depuis octobre 2015. Robeco a justifié sa décision par le fait que le fonds a vu ses actifs chuter fortement. De fait, il affichait seulement 716.000 euros d’encours le 20 décembre 2017, le jour de sa clôture.
Sur l’année dernière, 735 hedge funds ont été lancés, selon le dernier rapport HFR Market Microstructure, publié par HFR. Les liquidations de hedge funds se sont quant à elles élevées à 784 fonds dans l’année, soit une baisse de 25% par rapport aux 1.057 liquidations de 2016. En outre, les liquidations de fonds pour 2017 sont les plus basses depuis 2011 où 775 hedge funds avaient été liquidés. Sur une base trimestrielle, les liquidations de fonds se sont élevées à 166 au 4T17, une augmentation par rapport aux 137 du trimestre précédent, mais en baisse par rapport au quatrième trimestre 2016 de 275 liquidations.Les création de hedge funds ont dépassé les liquidations au 4e trimestre 2017 pour le deuxième trimestre consécutif, alors que les encours totaux des hedge funds ont commencé 2018 à un niveau record de 3,21 trillions de dollars. La moyenne des frais de gestion et des primes d’incitation (incentive fees) a commencé en 2018 au plus bas niveau depuis le début des calculs de HFR en 2008. Les frais de gestion moyens ont baissé de -1 point de base par rapport au trimestre précédent à 1,44%. Les frais de gestion moyens des fonds lancés en 2017 ont été de 1,34%, ce qui représente une légère augmentation par rapport aux frais de gestion de 1,31% pour les lancements de 2016. Cependant, la prime d’incitation moyenne pour les fonds lancés en 2017 a baissé à 16,97%, soit une baisse de plus de 40 points de base par rapport aux lancements de 2016. Tel que rapporté précédemment, HFR estime que seulement environ 30% de tous les fonds spéculatifs facturent actuellement des frais égaux ou supérieurs à une structure de frais de 2 et 20.
Les gérants de LBO (« leveraged buy-out ») renouent avec les années fastes. Selon eFront, ils ont ainsi retourné en moyenne près de 1,5 fois le capital investi à leurs investisseurs à fin 2017, un plus haut depuis la bulle de la dette et la récession financière, rapporte le quotidien Les Echos. Les fonds lancés aux EtatsUnis, premier marché mondial du capital-investissement, alimentent l’essentiel de cette performance. Les millésimes américains de 2009 retournent près de 2,5 fois leur mise. En Europe aussi, ces fonds dépassent les millésimes plus récents, et génèrent en moyenne deux fois le capital investi. « Ces chiffres confirment que les fins de récession délivrent des performances élevées », selont eFront. Autre signe positif, le temps nécessaire aux fonds pour retourner des capitaux à leurs investisseurs est de plus en plus court. Il ne leur faut plus qu’environ trois ans. Depuis la crise et jusqu’en 2015, cette durée n’avait fait que s’allonger pour atteindre quatre ans.Au total, au premier semestre de l’an dernier, les fonds ont rendu plus de 243 milliards de dollars à leurs investisseurs, un chiffre en hausse de 35% par rapport à 2016. Ils profitent des prix de cession élevés, à près de 11 fois le résultat brut d’exploitation (Ebitda).
La société nordique de capital investissement Verdane a clôturé son fonds Verdane Edda avec 3 milliards de couronnes (soit 300 millions d’euros) d’engagements de la part d’investisseurs, dont 60 % viennent en dehors d’Europe du Nord. Le fonds va investir dans des sociétés à forte croissance en Europe du Nord, à la fois dans les secteurs des logiciels et de la consommation sur internet, ainsi que dans des entreprises plus traditionnelles où la digitalisation peut accélérer la croissance future. Le fonds cherchera plutôt à prendre des participations de contrôle dans les entreprises, mais pourra aussi s’intéresser à des positions minoritaires. Il investira environ jusqu’à 500 millions de couronnes, ou 50 millions d’euros, dans chaque entreprise. Lancé en 2003, Verdane a des engagements pour plus de 1,2 milliard d’euros.
Le gestionnaire d’actifs suisse Pictet Asset Management (Pictet AM) a annoncé, ce 22 mars, le lancement du Pictet-Global Fixed Income Opportunities, un fonds Ucits domicilié au Luxembourg. Ce nouveau véhicule propose une approche flexible de la gestion, sans les contraintes d’un indice de référence, et cherche à générer des rendements élevés en tirant profit de la volatilité des marchés, explique la société de gestion dans un communiqué. Le fonds « exploite les opportunités offertes par les taux d’intérêt, les écarts de rendement et les devises en investissant dans tous les segments obligataires des marchés développés et émergents », ajoute Pictet AM.Le fonds est géré par Andres Sanchez Balcazar, responsable des investissements en obligations mondiales, ainsi que par trois gérants seniors, à savoir Sarah Hargreaves, David Bopp et Thomas Hansen. « L’équipe s’appuie sur un processus d’investissement rigoureux, consistant à construire un portefeuille diversifié, constitué de positions « relative value » visant à optimiser les rendements », indique la société de gestion. Le fonds vise un rendement annuel brut (hors frais et commissions) supérieur de 6% à 8% aux rendements procurés par des placements en liquidités. Il est enregistré en Allemagne, en Autriche, Belgique, Chypre, Espagne, Finlande, France, Grèce, Italie, Liechtenstein, Luxembourg, Pays-Bas, Pérou, Portugal, Royaume-Uni, Singapour, Suède et Suisse.
La division Real Estate & Private Markets d’UBS Asset Management vient de lancer son deuxième fonds dédié aux infrastructures, Archmore Infratructure Debt Platform II. Le fonds a d’ores et déjà recueilli 448,4 millions d’euros de promesses d’engagements. Les capitaux de départ émanent de neuf investisseurs institutionnels, dont plus des trois quarts avaient déjà investi dans le premier fonds d’infrastructures.Comme son prédécesseur, ce fonds sera investi principalement en Europe de l’Ouest par le biais de crédits directs dans des projets de taille moyenne.
Le spécialiste du capital-innovation Seventure Partners a annoncé ce 20 mars le lancement d’AVF, fonds de capital-risque innovant destiné à soutenir les entreprises dans les domaines de la santé animale, de l’alimentation et de la nutrition animale. La première clôture d’AVF à 24 millions d’euros est soutenue par Adisseo, spécialisée dans le secteur de l’alimentation animale, précise un communiqué. «Ce nouveau fonds thématique a été créé pour répondre à un besoin très spécifique et croissant du marché: préserver la santé animale, mieux comprendre toute la chaîne de valeur alimentaire ainsi que le développement de technologies pour cultiver et produire de la nourriture d’une meilleure manière. Nous sommes fiers de compter Adisseo parmi les partenaires privilégiés qui partagent notre vision et nous annoncerons nos premiers investissements dans un proche avenir ", commente Isabelle de Crémoux, présidente du directoire de Seventure Partners, citée dans le communiqué.Au niveau mondial, la stratégie d’investissement d’AVF se concentre sur deux segments : la santé animale, l’alimentation et la nutrition, et les technologies numériques au service de l'élevage. Dans le secteur de la santé animale, la digestibilité des aliments, sa valeur nutritionnelle et son potentiel énergétique, ainsi que la traçabilité de toute la chaîne alimentaire animale sont des opportunités majeures, tout comme les défis liés à la limitation de l’empreinte environnementale de l’industrie, souligne le communiqué . Outre le secteur de la santé et de la nutrition animale, le domaine des technologies agricoles numériques a connu une croissance exponentielle, en partie due au changement climatique et à la pénurie de ressources et de biodiversité, ainsi qu'à la pression accrue des consommateurs de plus en plus exigeants. AVF financera également des innovations numériques appliquées à la chaîne de valeur de l'élevage, telles que des outils de sélection et de diagnostic intelligents, de contrôle et de traçabilité. AVF investira principalement dans des sociétés innovantes en Europe, en Amérique du Nord et en Israël, mais sera également ouverte à des propositions d’investissement provenant d’autres pays, y compris en Asie.Seventure Partners, qui investit depuis 1997 dans deux principaux domaines d’activité, les technologies digitales et les sciences de la vie dans toute l’Europe et en Amérique du Nord, gère plus de 690 millions d’euros au 31 décembre 2017.
Edmond de Rothschild Asset Management a fermé le fonds d’obligations convertibles marchés émergents - Edmond de Rothschild Emerging Convertibles - géré par Kris Deblander depuis son lancement en 2009, a appris Citywire Selector. Le fonds a été fermé le 1er mars en raison d’une rationalisation de la gamme obligataire, selon un porte-parole.
Nouvel épisode dans la guerre des prix sur le marché des ETF. Lyxor a en effet annoncé, ce 21 mars, le lancement d’une nouvelle gamme d’ETF « Core » actions et obligataires afin de faire « face à la demande des investisseurs pour des solutions simples et économiques », peut-on lire sur le site internet de la société de gestion. La particularité de cette gamme est d’afficher des TFE (total des frais sur encours) à partir de 0,04% seulement. Cette nouvelle gamme « Core » comprend 16 fonds (15 fonds sont actuellement autorisés à la commercialisation en France) et recouvre les principaux marchés actions – Monde, Royaume-Uni, Etats-Unis et Japon – ainsi que certains marchés obligataires, principalement les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Afin de construire cette nouvelle offre, Lyxor a lancé quatre nouveaux fonds et a baissé ses frais sur 11 fonds existants, précise le gestionnaire d’actifs. Cette gamme de fonds est domiciliée au Luxembourg. Ces ETF sont cotés sur Deutsche Börse depuis le 21 mars et sur le London Stock Exchange à partir du 22 mars.
Deux experts de la digitalisation, Stefan Waldhauser et Baki Irmak, qui a travaillé précédemment à la Deutsche Bank, lancent en partenariat avec Universal-Investment le «Digital Leaders Fund». Ce fonds actions internationales devrait se présenter sous la forme d’un portefeuille concentré regroupant des gagnants de la transformation digitale, autrement dit les entreprises qui sont le mieux positionnées dans cette évolution en cours, explique un communiqué. Le fonds investira, comme d’autres fonds proches, dans les start-up digitales et dans les géants du secteur comme Google, Amazon et Facebook, mais également dans des entreprises d’autres secteurs, qui ont acquis des avantages concurrentiels grâce à leur stratégie digitale.Baki Irmak a travaillé pendant de nombreuses années à la Deutsche Bank et chez DWS, entre autres en tant que responsable mondial de l’activité digitale dans la division Asset Management et il également été membre du comité directeur digital de la Deutsche Bank à Londres. Il a quitté la Deutsche Bank en juin 2017. Stefan Waldhauser est un fan de technologies, mathématicien, qui a initialement créé sa propre entreprise, spécialisée dans les logiciels, qu’il a cédée il y a quelques années. Il a aussi développé une expertise dans la gestion actions et gère depuis plusieurs années deux portefeuilles modèles investissables sur la plateforme de «social trading» Wikifolio (*) et il a en charge la stratégie «Digital Transformation» sur la plateforme suisse de gestion d’actifs Investory.Pour leur nouveau fonds, les deux initiateurs distinguent trois catégories de sociétés, les «Digital Transformation Leaders», des entreprises traditionnelles qui affichent un degré élevé de digitalisation et qui se distinguent ainsi de leurs concurrents, les «Digital Business Leaders», des entreprises plutôt jeunes qui transforment leur secteur avec de nouveaux modèles d’affaires digitaux et les «Digital Enablers», des entreprises, qui offrent les technologies et les services nécessaires à la transformation digitale.Les deux initiateurs sont épaulés par la société de gestion Myra Capital pour la gestion du fonds et pour la distribution de la stratégie auprès des investisseurs institutionnels, et par Universal-Investment pour l’administration du fonds. Pour la distribution à un plus large public, une plateforme digitale doit être mise en place. D’ores et déjà disponible en Allemagne, le fonds devrait être distribué sur le marché autrichien dans quelques semaines.(*) Wikifolio, créée en 2012, se présente comme une plateforme européenne spécialisée dans le «social trading», une approche qui utilise les possibilités offertes par les réseaux sociaux pour la gestion de portefeuille.
La société de gestion allemande Lupus alpha élargit son offre dédiée aux convertibles avec le lancement d’un deuxième fonds ouvert. Le fonds Lupus alpha Sustainable Convertible Bonds investit dans un portefeuille international diversifié d’obligations convertibles, qui respectent des critères rigoureux en matière de développement durable. Les émetteurs sont ainsi classés selon des critères écologiques, sociaux, éthiques et de gouvernance, précise un communiqué. Le lancement de cette stratégie répond à la demande croissante des investisseurs institutionnels pour ce type de stratégies, relève le communiqué.Le nouveau fonds met en oeuvre la même stratégie d’investissement que le premier fonds de convertibles lancé en février 2017, le Lupus alpha Global Convertible Bonds qui affiche un encours de 55 millions d’euros et qui a dégagé un rendement de 5,6% depuis son lancement pour une volatilité de 3,7%.Pour le choix des titres, les deux gérants du fonds, Marc-Alexander Kniess et Stefan Schaeur, sont assistés par deux spécialistes de la recherche durable, imug et Vigeo Eiris.
La société de gestion britannique J8 Capital Management et l’allemand Universal-Investment lancent un fonds de performance absolue, le UI-J8 Global Absolute Return Ucits Fund. La stratégie investit uniquement sur les marchés obligataires, les marchés de devises et les marchés de matières premières et évite volontairement les marchés actions. Autrement dit, le fonds constitue tout naturellement une stratégie de diversification pour les portefeuilles actions. Le fonds prend également en compte des critères éthiques et sociaux.Le fonds utilise une stratégie de performance absolue de J8 qui a fait ses preuves, indique un communiqué.Le J8 Futures Fund, la stratégie offshore sur laquelle se base le nouveau fonds, a un historique de performance de trois ans. Le fonds a ainsi réalisé une surperformance nette de 17,16% par rapport à l’indice SG-CTA.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Robeco a lancé, le 2 mars 2018, le fonds Robeco QI Global Developed Active Equities, un fonds quantitatif axé sur les actions des pays développés, a appris Citywire Selector. L’objectif du fonds est de surperformer l’indice MSCI World en utilisant un modèle multifactoriel de sélection des valeurs. Ainsi, le fonds est exposé aux facteurs « value », qualité et « momentum ». Concrètement, il surpondère les titres ayant une valorisation attractive, un modèle opérationnel rentable, une forte dynamique en termes de prix et, enfin, des révisions positives de la part des analystes. Le fonds est supervisé par Michael Strating, responsable des actions quantitatives, et le gérant de portefeuille Machiel Zwanenburg.
Lyxor Asset Management s’est associé à la société britannique Portland Hill pour lancer un fonds d’actions internationales Ucits qui combinera des stratégies Long / Short et Event driven.Le nouveau fonds Lyxor / Portland Hill sera lancé sur la plate-forme alternative Ucits de Lyxor et cible l’univers des actions européennes. Selon Investment Europe, le fonds est domicilié en Irlande et gère déjà 28,9 millions d’euros d’actifs.
J.P. Morgan Asset Management (J.P. Morgan AM) a décidé de fusionner son US Fund (457 millions de livres d’encours) au sein du fonds plus petit JPM US Select (200 milions de livres d’encours), rapporte Investment Week. La société de gestion justifie sa décision par l’existence de « chevauchements dans les stratégies d’investissement » des deux produits. Avant d’être effective, la fusion doit recevoir l’approbation des investisseurs lors d’une assemblée générale extraordinaire qui se tiendra le 13 avril. Une fois cet obstacle passé, la fusion pourra intervenir le 28 avril. Le fonds JPM US Select, cogéré par Susan Bao, Scott Davis et David Small, présente de « meilleures perspectives de croissance future », a précisé J.P. Morgan AM.
Le gestionnaire d’actifs britannique Hermes Investment Management est en passe d’enrichir sa gamme de fonds obligataires avec le lancement, dans le courant de l’année 2018, d’un fonds crédit sans contrainte, rapporte Investment Week. Ce nouveau véhicule sera géré par Fraser Lundie, co-responsable du crédit et gérant de portefeuille sénior, et Andrew Jackson, responsable obligataire de la société de gestion. Le fonds a pour objectif de dégager un rendement de 5% au-dessus du Libor sur l’ensemble d’un cycle de marché. Pour y parvenir, il investira dans tout le spectre du crédit liquide à l’échelle mondiale, à savoir les obligations « investment grade » et « high yield » mais aussi la dette émergente, les obligations convertibles, les prêts et les titres adossés à des actifs (« asset-backed securities »).
Le vainqueur de l’appel d’offres portant sur la SCPI Vendôme Régions a été désigné : il s’agit de la SGP Norma Capital (ex-Glad Patrimoine), rapporte L’Agefi Actifs. Cette reprise intervient quelques semaines après que l’AMF a annoncé la procédure de retrait d’agrément de Vendôme Capital Partners (VCP), qui gère cette SCPI. Les associés de VCP l’ont décidé en assemblée générale le 19 mars, à une majorité de 80,5 %. « La décision doit toutefois être entérinée par le dépositaire (Société Générale Securities Services (SGSS), Ndlr) ainsi que par l’AMF », confie à L’Agefi Actifs une source proche du dossier.
Etoile Gestion réorganise de sa gamme de fonds. Dans une première lettre aux porteurs, la société de gestion, filiale du groupe Amundi, a en effet annoncé sa décision de transformer la sicav Etoile Asie Pacifique en fonds commun de placement (FCP). L’objectif est « de faire évoluer la gestion et d’élargir l’univers d’investissement », peut-on lire. Ainsi, « en vue de procéder à cette transformation, et de refléter la nouvelle stratégie de gestion mise en œuvre, le FCP Etoile Asie Pacifique sera créé à cette occasion et absorbera le jour même de sa création la sicav », indique Etoile Gestion dans cette lettre. En outre, le FCP sera désormais géré par Etoile Gestion en lieu et place d’Amundi Asset Management et « il ne fera plus l’objet d’une délégation de gestion financière », poursuit la société.Par ailleurs, Etoile Gestion souligne que « l’objectif de gestion, l’indice de référence, la stratégie d’investissement et le profil rendement/risque seront modifiés ». De fait, le nouveau FCP Etoile Asie Pacifique aura désormais pour objectif de gestion d’investir dans les marchés actions des pays de la zone Asie Pacifique y compris le Japon, « contrairement à la sicav qui investit sur ces mêmes marchés actions excepté le Japon », indique Etoile Gestion. En outre, le FCP sera géré de manière active grâce à la mise en place d’une stratégie définie selon les anticipations du gérant reposant sur une sélection d’OPC, alors que la gestion de la sicav est basée sur une sélection de titres vifs, ajoute le gestionnaire d’actifs. Enfin, actuellement la sicav est gérée avec comme indice de référence le MSCI All Country Asia Pacific Free ex Japan. A l’avenir, le FCP sera géré avec comme indice de référence le MSCI All Country Asia Pacific.Ces évolutions ont été approuvées par l’Assemblée Générale Extraordinaire de la sicav le 15 février 2018 et agréées par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) en date du 16 février 2018. Ces changements seront effectifs à compter du 24 avril 2018.En parallèle, dans une seconde lettre aux porteurs, Etoile Gestion annonce avoir décidé de fusionner le FCP Etoile Assurance Europe dans le FCP Etoile Banque Assurance Europe à compter du 24 avril 2018. Cette opération doit permettre aux investisseurs « de bénéficier d’un univers d’investissement toujours lié au secteur de l’assurance, mais également au secteur de la banque », indique la société de gestion. Cette fusion-absorption a été agréée par l’AMF en date du 16 février 2018 et sera donc effective en date du 24 avril 2018. Désormais, l’objectif de gestion du fonds « consiste à tirer parti de la dynamique des actions européennes liées aux secteurs de la banque et de l’assurance » alors qu’auparavant le fonds se concentrait exclusivement sur les actions européennes du secteur de l’assurance.