PAI Partners («PAI») a bouclé la levée de son fonds PAI Europe VII après moins de trois mois de marketing actif. La société revendique plus de 15 milliards d’euros de demande, assure avoir dépassé son objectif initial de 4 milliards d’euros et dit avoir atteint son plafond de 5 milliards d’euros. Les engagements globaux sur l’ensemble des fonds levés par PAI («PAI Funds») s'élèvent désormais à plus de 16 milliards d’euros.La demande provenait d’investisseurs institutionnels, notamment des fonds de pension publics et privés, des fonds souverains, des compagnies d’assurance et des family offices d’Europe, des États-Unis et du Canada, d’Asie, du Moyen-Orient et d’Amérique latine. Environ 26% du capital provenait d’investisseurs aux États-Unis et au Canada, 50% d’Europe et 17% d’Asie.«Nous avons déterminé le hard cap très tôt dans le processus de souscription, qui a formellement démarré en septembre. Car nous sommes au pire moment pour changer de stratégie, de taille ou de secteurs : les valorisations ont considérablement augmenté», a détaillé ce matin à L’Agefi Ivan Massonnat, associé responsable des relations investisseurs et des levées de fonds chez PAI Partners. Le véhicule restera donc centré sur l’Europe, en dépit de l’ouverture d’un bureau aux Etats-Unis, qui restera destiné à l’accompagnement des sociétés du portefeuille de PAI Partners. Le fonds n’ira pas non plus dans le secteur de la technologie, très demandé. Le gestionnaire voulait également enrichir sa base de souscripteurs. Conséquence, le ticket maximal a été fixé à 150 millions d’euros. Si cela a pu bloquer certains grands investisseurs internationaux qui exigent des mises minimales importantes, PAI Partners n’enorgueillit de compter parmi ses souscripteurs le fonds de pensions de l’Etat de Washington, celui des enseignants du Texas (Texas TRS), Acera, mais encore le canadien PSP Investments. Il compte pour la première fois huit institutionnels japonais (dont Japan Post Bank) et une demi-douzaine de sud-américains - contre un seul dans le fonds 6.