Etoile Gestion réorganise de sa gamme de fonds. Dans une première lettre aux porteurs, la société de gestion, filiale du groupe Amundi, a en effet annoncé sa décision de transformer la sicav Etoile Asie Pacifique en fonds commun de placement (FCP). L’objectif est « de faire évoluer la gestion et d’élargir l’univers d’investissement », peut-on lire. Ainsi, « en vue de procéder à cette transformation, et de refléter la nouvelle stratégie de gestion mise en œuvre, le FCP Etoile Asie Pacifique sera créé à cette occasion et absorbera le jour même de sa création la sicav », indique Etoile Gestion dans cette lettre. En outre, le FCP sera désormais géré par Etoile Gestion en lieu et place d’Amundi Asset Management et « il ne fera plus l’objet d’une délégation de gestion financière », poursuit la société.Par ailleurs, Etoile Gestion souligne que « l’objectif de gestion, l’indice de référence, la stratégie d’investissement et le profil rendement/risque seront modifiés ». De fait, le nouveau FCP Etoile Asie Pacifique aura désormais pour objectif de gestion d’investir dans les marchés actions des pays de la zone Asie Pacifique y compris le Japon, « contrairement à la sicav qui investit sur ces mêmes marchés actions excepté le Japon », indique Etoile Gestion. En outre, le FCP sera géré de manière active grâce à la mise en place d’une stratégie définie selon les anticipations du gérant reposant sur une sélection d’OPC, alors que la gestion de la sicav est basée sur une sélection de titres vifs, ajoute le gestionnaire d’actifs. Enfin, actuellement la sicav est gérée avec comme indice de référence le MSCI All Country Asia Pacific Free ex Japan. A l’avenir, le FCP sera géré avec comme indice de référence le MSCI All Country Asia Pacific.Ces évolutions ont été approuvées par l’Assemblée Générale Extraordinaire de la sicav le 15 février 2018 et agréées par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) en date du 16 février 2018. Ces changements seront effectifs à compter du 24 avril 2018.En parallèle, dans une seconde lettre aux porteurs, Etoile Gestion annonce avoir décidé de fusionner le FCP Etoile Assurance Europe dans le FCP Etoile Banque Assurance Europe à compter du 24 avril 2018. Cette opération doit permettre aux investisseurs « de bénéficier d’un univers d’investissement toujours lié au secteur de l’assurance, mais également au secteur de la banque », indique la société de gestion. Cette fusion-absorption a été agréée par l’AMF en date du 16 février 2018 et sera donc effective en date du 24 avril 2018. Désormais, l’objectif de gestion du fonds « consiste à tirer parti de la dynamique des actions européennes liées aux secteurs de la banque et de l’assurance » alors qu’auparavant le fonds se concentrait exclusivement sur les actions européennes du secteur de l’assurance.
Le gestionnaire d’actifs britannique M&G Investments va fusionner le fonds M&Global Leaders (425,7 millions de livres d’encours) au sein du fonds M&G Global Themes (2 milliards de livres d’encours), rapporte Investment Europe. Cette opération faite suite à revue du premier fonds après le départ du gérant Aled Smith en novembre 2017. Cette fusion, qui doit encore obtenir le feu vert des investisseurs, a été approuvée par les autorités de régulation et elle devrait intervenir le 25 mai 2018. Le fonds M&G Global Themes continuera d’être géré par Jamie Horvat. Son approche d’investissement restera inchangée.
Le gestionnaire d’actifs scandinave Nordea IM vient de lancer un nouveau fonds d’obligations d’entreprises axé sur l’Amérique latine en partenariat avec le groupe chilien BICE Inversiones, a appris Citywire Selector. Baptisé Nordea 1 – Latin American Corporate Bond, ce nouveau fonds Ucits a été officiellement lancé le 13 mars 2018. Le fonds investira les deux tiers de ses encours dans des dettes libellées en dollar américain d’émetteurs latino-américains. Les gérants du fonds sont Pablo Costella et Bernardo Hasenlechner, gérants chez BICE Inversiones.
Le gestionnaire d’actifs américain Invesco a décidé de fusionner son fonds Invesco Asia Infrastructure, dédié aux infrastructures asiatiques (632 millions d’encours), afin de permettre aux investisseurs d’accéder à un plus large éventail d’opportunités d’investissements, a appris Citywire Selector. Dans une lettre adressée aux investisseurs, la société de gestion a ainsi annoncé prévoir fusionner ce fonds domicilié au Luxembourg avec le fonds Invesco Asia Opportunities Equity à compter du 6 juillet 2018. Ce dernier fonds est cogéré par Mike Shiao et Simnon Jeong et affiche 159 millions d’euros d’encours. Il couvre les actions de toute l’Asie.
La société de capital-investissement Eight Roads Ventures, qui a investi dans la fintech française Compte-Nickel et le spécialiste britannique du meuble Made.com, lance un nouveau fonds européen de 375 millions de dollars, rapporte le quotidien Les Echos. Ce véhicule sera dédié aux « scale-up », ces start-up qui, fortes d’un business model déjà éprouvé, cherchent à changer de dimension. Un premier fonds analogue avait été lancé en 2010 pour 150 millions, et un second en 2015 pour 250 millions. Alimenté uniquement par Fidelity International, le fonds prendra des tickets de 10 à 30 millions de dollars dans 15 à 20 entreprises, seul ou avec des partenaires. Les « scale-up » seront basées en Europe, mais aussi en Israël, où Eight Roads Ventures souhaite intervenir de manière plus intense après deux premières opérations dans AppsFlyer (plateforme d’attribution pour la publicité mobile) et Hibob (logiciels de ressources humaines.
Sherborne, le fonds activiste d’Edward Bramson, a investi 580 millions de livres sterling, soit 662 millions d’euros, dans des actions et des dérivés de la banque Barclays lui donnant 5,16 % des droits de vote, a annoncé Barclays ce 19 mars. « Comme avec tous ses actionnaires, Barclays, continuera à avoir un dialogue engagé avec Sherborne et lui souhaite bienvenue comme actionnaire », a indiqué la banque britannique. L’activiste entend tirer les bénéfices du redressement du groupe bancaire sous la houlette de Jes Staley, note pour sa part Les Echos. A la suite de cette annonce, le titre de la banque a bondi de 4% à la Bourse de Londres, a observé le quotidien économique. Edward Bramson, un Britannique installé à New York, a déjà misé par le passé sur la restructuration d’institutions financières britanniques. A son tableau de chasse figurent le groupe de « private equity » Electra ou F&C Asset Management. En 2013, il est sorti de 3i Group, le plus gros fonds coté anglais de capital-investissement avec un retour sur investissement de 38%.
NN Investment Partners (NN IP) vient de lancer un nouveau fonds d’obligations marchés émergentes à duration courte, afin de répondre à la demande de ses clients, rapporte Investment Week. Géré par Roy Scheep, gérant de portefeuille principal, ce nouveau fonds repose sur un portefeuille de 123 titres libellés en dollar américain avec une duration maximale de cinq ans. Son indice de référence est le Libor 3 mois en dollar américain. Le fonds investit uniquement dans des émetteurs souverains ou des dettes d’entreprises d’une montant minimum de 500 millions de dollars afin d’éviter le risque de liquidité. La note de crédit du portefeuille sera de BBB en moyenne.
BNP Paribas Asset Management annonce le lancement d’une nouvelle stratégie smart beta obligataire, investissant dans des obligations d’entreprises notées « Investment Grade » émises en euro. Il est géré selon une approche quantitative dite « multi-facteur » et est baptisé Parvest QIS Multi-factor Credit Euro IG. Il a été lancé en janvier dernier, et est géré par les équipes de gestion Quantitative du pôle Multi-Asset Quantitative & Solutions (MAQS) de BNP Paribas Asset Management.Après le lancement de stratégies factorielles sur les marchés actions (depuis 2008) et sur les obligations d’état et devises (depuis 2009), ce fonds permet ainsi d’appliquer cette approche « multi-facteur » au segment des obligations d’entreprises. Le fonds totalise à fin février 2018 un peu plus de 100 millions d’euros d’encours sous gestion, affirme le communiqué. La sélection des titres s’appuie sur une analyse systématique d’indicateurs fondamentaux et de données de marché dans l’objectif d’identifier les titres présentant les meilleures perspectives de rendement ajusté du risque au sein de l’univers d’investissement. « La stratégie multi-facteur mise en place dans le fonds Parvest QIS Multi-factor Credit Euro IG est le fruit de nombreuses années de recherche sur les moteurs de performance des marchés obligataires, explique Olivier Laplénie, responsable de la gestion Quantitative Fixed Income au sein de BNP Paribas Asset Management. En combinant notre expertise des marchés obligataires et le savoir-faire de nos équipes de recherche quantitative, nous avons pu identifier des indicateurs variés, issus à la fois des marchés action et crédit et des bilans des entreprises, qui expliquent en grande partie la performance des obligations d’entreprises. »
Le fonds phare de Pimco, le GIS Income fund, le plus gros fonds ouvert européen avec 60 milliards d’euros d’actifs sous gestion, vient de subir ses premières sorties nettes mensuelles depuis la fin 2014, c’est-à-dire la période qui avait immédiatement suivi le départ du co-fondateur de Pimco, Bill Gross, rapporte Financial News. Le fonds GIS Income, piloté par Dan Ivascyn et Alfred Murata, a affiché des flux nets négatifs de 616 millions d’euros en février, selon des données préliminaires de Morningstar, après 39 mois consécutifs de collecte. L’an dernier, le fonds GIS Income a plus doublé de taille grâce à des entrées nettes d’environ 4 milliards d’euros par mois, soit sur l’ensemble de l’année plus de 40 milliards d’euros.Le fonds de Pimco n’a ainsi pas pu échapper au mouvement de vente qui a caractérisé le marché début février. Les fonds obligataires gérés activement en Europe ont ainsi subi des sorties de nettes de 3,5 milliards d’euros en février. Les données provisoires de Morningstar indiquent aussi que les fonds d’obligations high yield gérés par Morgan Stanley Investment Management et AXA Investment Managers ont enregistré des sorties nettes de plus de 1 milliard d’euros chacun.En revanche, on observe que les fonds indiciels et les ETF obligataires ont affiché une collecte nette d’environ 1,5 milliard d’euros en février.
Le gestionnaire d’actifs américain Columbia Threadneedle a décidé de fermer son fonds dédié au secteur mondial de l’énergie, a appris Citywire Selector. Baptisé Threadneedle (Lux) Global Energy Equities, ce véhicule a été officiellement liquidé le 16 janvier 2018. Le fonds avait initialement géré par Jonathan Mogil, d’août 2012 jusqu’à son départ de la société en juin 2017. La gestion avait été reprise par Josh Kapp jusqu’à la fermeture du fonds. Selon les dernières données disponibles chez Lipper, le véhicule affichait 7 millions de dollars d’encours le 16 janvier 2018, bien loin de son pic de 96,7 millions de dollars en juin 2008.
BBL Commodities, l’un des plus gros hedge funds spécialisés sur l’énergie, cherche à lever 1 milliard de dollars pour un nouveau fonds qui pariera sur des tendances macro-économiques via des obligations, des actions, des devises et des matières premières, rapporte le Wall Street Journal. BBL gère actuellement un fonds de matières premières de 535 millions de dollars. Le fondateur Jonathan Goldberg indique que son travail sur le pétrole et les autres matières premières lui donne une vision unique sur les tendances mondiales, ce qu’il pourra exprimer dans le nouveau fonds macro et vice versa. BBL est à un stade avancé pour lever 250 millions de dollars auprès d’un premier cercle d’investisseur. Il vise ensuite à lever 750 millions de dollars supplémentaires.
T. Rowe Price Group vient de lancer aux Etats-Unis le fonds T. Rowe Price Multi-Strategy Total Return, qui associe six stratégies « alternatives liquides » gérées en interne, afin d’obtenir une corrélation faible aux actions et aux obligations. Le fonds est co-géré par Stefan Hubrich, gérant et directeur de la recherche multi-actifs, et Rick de los Reyes, gérant de l’équipe multi-asset. Les stratégies sous-jacentes sont les suivantes : macro et rendement absolu, obligataire à rendement absolu, long/short actions, long/short actions quantitatives, relative value volatilité, « style premia ».
La société de gestion suisse Swisscanto Invest a donné une touche responsable et durable à une partie de son offre de fonds, rapporte le site spécialisé Das Investment. A compter du 16 mars, plusieurs fonds, au total cinq, sont gérés selon une approche durable et sont de ce fait renommés. «De cette façon, nos fonds multi-classes d’actifs traditionnels intègrent une note durable, qui s’accompagnent d’un profil de risque/rendement inchangé», commente Jan Sobotta, responsable de la distribution internationale.C’est ainsi que le Portfolio Fund Income devient Portfolio Fund Responsible Relax, Portfolio Fund Yield devient Portfolio Fund Responsible Select, Portfolio Fund Balanced devient Portfolio Fund Responsible Balance, Portfolio Fund Growth devient Portfolio Fund Responsible Ambition, et Portfolio Fund Euity devient Portfolio Fund Responsible Focus.Dans les cinq fonds concernés seront notamment mis en oeuvre les critères d’exclusion appliqués aux thèmes du changement climatique, de la diversité ou encore de la santé. En outre, chaque société sera passée au crible des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Les indices de référence seront également remplacés par des indices plus appropriés à la nouvelle approche.
Hillhouse Capital Management, société d’investissement basée à Pékin et Hong Kong, lève ce qui pourrait être le plus gros fonds dédié à la Chine et sa région, rapporte le Financial Times. Le fondateur de la société, Zhang Lei, a indiqué aux investisseurs qu’il ne veut pas plus de 8 milliards de dollars, alors qu’il a des engagements de plus de 10 milliards. Plusieurs d’entre eux estiment qu’il terminera avec un fonds dépassant le record de 9,3 milliards de dollars levé par KKR l’an dernier en Asie. L’objectif initial de Zhang Lei était de 6,5 milliards de dollars, en plus des 30 milliards qu’il gère actuellement.
Amundi et IFC, membre du Groupe de la Banque Mondiale, ont annoncé vendredi soir le lancement « du plus grand fonds d’obligations vertes émises sur les marchés émergents ». Avec un encours de 1,42 milliards de dollars, ce fonds appelé Amundi Planet Emerging Green One (EGO) prévoit d’investir près de 2 milliards de dollars dans des obligations vertes dans les pays émergents durant sa durée de vie. Avec un engagement de 256 millions de dollars, IFC est le plus grand investisseur dans le fonds qui vise à financer des projets focalisés sur le changement climatique dans les pays émergents. Le lancement d’Amundi Planet EGO marque l’aboutissement d’une campagne de levée de fonds réussie, rassemblant un large panel d’investisseurs institutionnels à travers l’Europe et le Moyen-Orient. « De par son échéance à long terme et sa grande taille, ce fonds, de droit luxembourgeois, devrait permettre d’accroître fortement l’ampleur et le rythme des financements de projets climatiques dans les marchés émergents en attirant d’importants capitaux d’investisseurs internationaux et ainsi favoriser la création de nouveaux marchés », indique un communiqué. « Amundi Planet EGO est le premier de son genre à adopter une approche intégrée en investissant dans des obligations vertes de pays émergents tout en favorisant la création d’un marché d’obligations vertes de qualité par la mise en place de mesures d’accompagnement des émetteurs. Un programme d’assistance technique géré par IFC avec une subvention initiale de 7,5 millions de dollars émanant du SECO (Secrétariat d’Etat à l’économie suisse) aidera en effet à la création de nouveaux marchés pour le financement climatique en développant des standards d’obligations vertes et en proposant des programmes de formation pour les institutions financières cibles. Cela facilitera l’adoption par ces dernières des « Green Bond Principles » et des meilleures pratiques internationales », poursuit le communiqué. Plusieurs grands fonds de pension (Alecta, AP3, AP4, APK Pensionkasse, APK Vorsorgekasse AG, ERAFP, MP Pension), compagnies d’assurances (Crédit Agricole Assurances, LocalTapiola General Mutual Insurance Company, LocalTapiola Mutual Life Insurance Company), gestionnaires d’actifs, banques de développement international, et autres institutions ont manifesté un intérêt pour ce projet de finance verte. Outre la participation d’IFC en tant qu’investisseur de référence, le fonds peut compter sur d’autres entités de financement du développement telles que la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BRED), la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et Proparco. Afin que le fonds puisse devenir, via sa politique ESG, la référence du marché en termes d’exigences environnementales et sociales, un comité scientifique composé d’experts de la finance verte issus d’institutions de développement a été mis en place pour conseiller Amundi en tant que gestionnaire du fonds. La politique ESG du fonds reflète les Standards de Performance 2012 d’IFC et les « Activités Exclues » par IFC.
Odey European Inc, le principal hedge funds d’Odey Asset Management (173 millions d’euros d’encours), a dégagé un rendement de 7,6% au cours du mois de février, signant ainsi sa meilleure performance depuis septembre 2015, rapporte Investment Week. Depuis le début de l’année, le rendement du fonds s’établit à 9,3 %. Le fonds avait perdu 13,6% au cours des 12 derniers mois.
DNB Asset Management a décidé de proposer le fonds DNB Fund -Health Care à une clientèle européenne plus large par l’intermédiaire de sa plateforme luxembourgeoise, rapporte le site eFundresearch. La société de gestion norvégienne, qui distribue cette stratégie en Norvège et en Suède depuis l’an 2000 auprès des investisseurs privés et institutionnels les propose désormais dans l’espace germanophone (Allemagne, Autriche et Suisse) ainsi qu’en Espagne et en Finlande. Au cours des dix dernières années, le fonds a dégagé une performance de 13,86% par an.
UBS Asset Management (UBS AM) vient de lancer le fonds UBS (Lux) Bond Sicav – China Fixed Income (RMB), un nouveau véhicule qui investit principalement dans des instruments financiers à revenu fixe libellés en renminbi (RMB ou CNY), a annoncé le gestionnaire d’actifs suisses. Ces obligations sont émises essentiellement par la banque centrale ou de gouvernements locaux, des entreprises liées au gouvernement chinois, des banques locales, d’autres établissements financiers ou entreprises individuelles de la région, selon le document d’informations clés pour l’investisseur. « Sur la base d’analyses approfondies de nos spécialistes en placements locaux, le gestionnaire du fonds sélectionne minutieusement des titres à revenu fixe chinois dans différents secteurs afin de faire fructifier le capital et de générer des revenus tout en maîtrisant les risques », précise UBS AM dans ce document. Domicilié au Luxembourg, le fonds est géré par Ashley Perrott, responsable de l’obligataire pan-asiatique.
BNY Mellon a annoncé le 14 mars avoir ajouté le fonds BNY Mellon Insight Core Plus sur sa plateforme de distribution. Le fonds est une stratégie obligataire multi-sectorielle gérée activement qui vise à dégager une performance ajustée du risque attractive sur un cycle d’investissement et dans différentes conditions de marché. Le fonds est sous-conseillé par Insight, responsable de 791 milliards de dollars d’actifs sous gestion, dont 164,3 milliards de dollars dans l’obligataire international.Le fonds, qui investit en priorité dans des titres obligataires notés en catégorie d’investissement («Investment Grade») d'émetteurs américains et étrangers, affiche un historique de performance de sept ans sur la base de la stratégie partagée par le fonds Insight Investment Grade Bond, un fonds initialement lancé en 2010 et géré par la même équipe.Le fonds est géré par Gerard Berrigan, responsable de l’obligataire américain, et Gautam Khanna et Jason Celente, gérants de portefeuille senior. Ils mettent en oeuvre la stratégie obligataire active du fonds, qui s’efforce d’ajouter de la valeur émanant de différentes sources, dont l’allocation sectorielle, la sélection des titres et la gestion des taux d’intérêt.
Lancé par la Caisse des Dépôts en partenariat avec un club de grands investisseurs institutionnels, le fonds NovESS, dédié à l’économie sociale et solidaire, a annoncé ce 15 mars ses cinquième et sixième prises de participation dans des sociétés de l’économie sociale et solidaire : 400 000 euros dans la Conciergerie Solidaire et 500 000 euros dans VAE Les 2 rives. Créée en décembre 2010 à Bordeaux, La Conciergerie Solidaire est une entreprise solidaire d’utilité sociale (ESUS), conventionnée Entreprise d’Insertion (EI), délivrant un service de conciergerie aux entreprises, dans les tiers-lieux et les quartiers. Elle propose à ses abonnés (salariés, habitants ou professionnels) un large panel de services clé en main répondant à tous les besoins du quotidien. L’entreprise soutient l’insertion par l’activité économique en favorisant l’embauche de personnes éloignées de l’emploi. Ses services s’appuient sur un réseau d’environ 150 partenaires, principalement des acteurs de l’économie sociale et solidaire, et bénéficient à plus de 15 000 salariés. La prise de participation de NovESS dans La Conciergerie Solidaire s’élève à 400 000 euros, dont 300 000 euros en obligations convertibles et 100 000 euros en actions à laquelle s’ajoute l’investissement de France Active Investissement pour 150 000 euros en obligations convertibles et 50 000 euros en actions, précise un communiqué.De son côté, VAE Les 2 Rives, créée en 2002, à la suite de la parution des premiers décrets d’application de la loi de modernisation sociale concernant la Validation des Acquis de l’Expérience, est une entreprise sociale et solidaire spécialisée dans la validation des acquis de l’expérience. Elle s’adresse aux particuliers (salariés, indépendants et demandeurs d’emploi) auprès desquels elle développe un accompagnement, et aux entreprises avec lesquelles elle élabore des solutions de long terme. Elle développe par ailleurs des partenariats avec les organismes de certification. Depuis sa création, la société a accompagné plus de 6000 candidats dans l’obtention d’un diplôme en faisant reconnaître les acquis de leur expérience et leurs compétences professionnelles sans qu’ils n’aient l’obligation de quitter leur poste pour reprendre une formation traditionnelle. La participation en capital du fonds NovESS pour accompagner son développement s’élève à près de 500 000 euros. Elle s’inscrit dans une prise de participation globale de près de 1,5 million d’euros aux côtés d’INCO et Aviva.