La société de gestion alternative Tages Capital s’est associée à Dalton Investments pour lancer une nouvelle stratégie alternative Ucits axée sur les marchés émergents, rapporte Citywire Selector. Baptisé Tages Dalton Emerging Markets Ucits, ce nouveau fonds permettra aux investisseurs d’accéder à l’expertise de Dalton Investments sur les marchés émergents dans le cadre d’une approche « long/short ». Lancé mi-mai, ce véhicule a déjà attiré près de 50 millions de dollars de capitaux en provenance d’institutionnels. Le fonds est géré par James Rosenwald, gérant de portefeuille senior et co-fondateur de Dalton Investments. Il est assisté de Pedro Zevallos, co-gérant de portefeuille.
Les femmes ne représentent que 17 % des conseils d’administration de fonds, selon une étude de UK Fund Boards menée auprès de plus de 110 fonds et citée par Financial News. L’étude montre aussi un manque de diversité et d’indépendance parmi les administrateurs. Shiv Taneja, le fondateur de UK Fund Boards, estime que le faible niveau de femmes est « l’ironie ultime » au moment où les sociétés de gestion appellent à plus de diversité.
Au cours du mois de mai 2018, les fonds communs de placement espagnols ont enregistré une collecte nette de 728 millions d’euros, après 864 millions d’euros en avril, selon des données provisoires publiées par Inverco, l’association espagnole de la gestion d’actifs. A l’issue des 5 premiers mois de l’année, les fonds espagnols totalisent 10,4 milliards d’euros de souscriptions nettes contre 10,3 milliards d’euros sur la même période de 2017.A la fin du mois de mai, les actifs sous gestion des fonds espagnols s’élèvent à 273,14 milliards d’euros, en hausse de 0,3% d’un mois sur l’autre mais en progression de 3,9% depuis le début de l’année.
La société de gestion belge Degroof Petercam Asset Management envisage de liquider deux fonds le 18 juin prochain, à l’occasion d’assemblées générales extraordinaires, a appris Investment Europe. Les deux fonds visés sont le DPAM Invest B Equities US Dividend et le DPAM Horizon B Bonds EUR Quality Short Term.Le premier, dont les actifs sous gestion s'élèvent à près de 17 millions d’euros à fin avril, investit principalement dans des sociétés très actives en Amérique du Nord et générant des rendements supérieurs à la moyenne du marché américain. Le faible montant des actifs de ce fonds rend difficile une gestion efficace, selon une note aux actionnaires dont Investment Europe a eu connaissance.Une explication similaire touche également le second fonds dont les actifs sous gestion s’inscrivaient à 46,90 millions d’euros au 30 avril 2018. Degroof Petercam ajoute que ce compartiment, qui investit dans des obligations en catégorie d’investissement libellées en euro avec une maturité de trois ans maximum, ne suscite plus l’intérêt des investisseurs.
Le fonds de hedghe funds australien NWQ Capital Management a annoncé le lancement du Northwest Quadrant Fiduciary Fund, une structure maître/nourricier domiciliée aux îles Caïman, rapporte le site spécialisé Opalesque. Ce nouveau fonds permettra aux investisseurs non australiens d’avoir un accès au fonds NWQ Fiduciare Fund, jusqu’ici réservé aux investisseurs australiens. Le fonds a été adopté par les family offices, les fondations et les fonds de dotation australiens ainsi que d’autres clients institutionnels.NWQ Capital Management, qui a très récemment ouvert un bureau à New York, s’est spécialisée dans l’identification, la recherche et l’allocation dans les principaux hedge funds actions basés en Australie.
Natixis a annoncé ce 1er juin le lancement du fonds Magenta Climat et Transition Energétique, qui permet d’investir sur des valeurs européennes fortement engagées dans la transition énergétique et climatique. Cette solution d’investissement à 5 ans offre un gain potentiel à l’échéance pouvant aller jusqu'à 30% et une protection du capital à hauteur de 90% à tout moment, soit un risque de perte en capital de 10% maximum. Un communiqué précise que Magenta Climat et Transition Energétique est un instrument financier dont les fonds levés dans le cadre de l’émission ne seront pas spécifiquement alloués au financement de projets en lien avec le climat et la transition énergétique. «Seul l’Indice est construit de façon à sélectionner les actions des entreprises les plus engagées en faveur du climat et de la transition énergétique. Magenta Climat et Transition Energétique ne constitue pas une obligation verte», souligne le communiqué. Disponible en contrats d’assurance vie ou de capitalisation, et en compte titres, Magenta Climat et Transition Énergétique est indexé à l’indice Euronext Climate Objective 50 Equal Weight Decrement 5 %, sponsorisé par Euronext et composé de 50 valeurs européennes sélectionnées en fonction de l’importance de leurs engagements en faveur du climat par rapport aux pratiques de leur secteur. Le montant du remboursement final de Magenta Climat et Transition Énergétique est conditionné à l’évolution de l’Indice, et à l’absence de défaut de l’émetteur et de son Garant. À tout moment en cours de vie, l’investisseur bénéficie d’une valeur de rachat supérieure ou égale à 90 % de son investissement initial.
Le fonds de capital-risque nord américain White Star Capital doit annoncer, ce lundi 4 juin, avoir bouclé une levée de fonds de 180 millions de dollars pour investir dans une vingtaine de sociétés de tous horizons, ayant des ambitions à l’international, rapporte le quotidien Les Echos. Le fonds, qui s’était d’abord donné pour objectif de lever 140 millions de dollars, a suscité l’intérêt d’investisseurs nord-américains, européens et asiatiques. Parmi les Français figurent le groupe Arkéa, Swen Capital Partners et Veolia. White Star Capital a déjà déployé une partie des sommes levées dans huit sociétés basées de part et d’autre de l’Atlantique, notamment dans la jeune pousse hexagonale spécialisée dans la photographie Meero. Le fonds avait déjà bouclé une levée de 70 millions de dollars en 2015.
FinecoBank, la banque directe multicanal d’UniCredit, a annoncé vendredi que Fineco Asset Management, sa filiale de gestion d’actifs basée en Irlande, a obtenu les autorisations nécessaires de la part de la Commission de Surveillance du Secteur Financier pour se substituer à Amundi Luxembourg pour la gestion des fonds de la gamme « CoreSeries ». Cela représente 6,7 milliards d’euros au 31 mars 2018, selon des informations de FinecoBank.L’opération devrait être réalisée d’ici au 2 juillet 2018. Elle permettra à Fineco AM de reprendre la gestion des fonds « CoreSeries ». Les fonds étaient précédemment gérés par Pioneer, filiale de gestion d’UniCredit, depuis rachetée par Amundi. Le 17 mai, Fineco AM avait déjà obtenu l’autorisation de la Banque centrale d’Irlande pour procéder à ce transfert.Core Series est un fonds de fonds de droit luxembourgeois qui s’articule en différents fonds.
Accompagnée par Société Générale Securities Services (SGSS), la société de gestion indépendante Financière d’Arbevel (2 milliards d’euros d’encours) a transformé huit de ses fonds communs de placement (FCP) en une sicav de droit français, a annoncé hier SGSS (voir aussi l’interview du dirigeant de Financière Arbevel dans le NewsManagers du 20 novembre 2017). Financière Arbevel met ainsi en application une des principales mesures du groupe de travail de place « FROG » (« French Routes and Opportunities Garden ») en matière de structures juridiques des fonds français. Placé sous l’égide de l’AMF et de l’AFG, ce groupe de travail a été constitué dans le but d’accroître la visibilité et la transformation des fonds d’investissement français à l’international.Concrètement, la nouvelle sicav de Financière Arbevel intègre une charte de bonne gouvernance. Celle-ci est assurée par la présence d’un administrateur indépendant au sein de son conseil d’administration. « Cette transformation est sans impact d’une part sur la performance financière passée des fonds, qui reste basée sur la date de création des FCP, et d’autre part sur les codes ISIN, qui demeurent inchangées », indique SGSS dans un communiqué.Cet accompagnement a été assuré dans le cadre d’un mandat récemment remporté par la banque auprès de Financière Arbevel sur tout un ensemble de prestations de services post-marchés. De fait, Société Générale fournit en France à la société de gestion les prestations de banque dépositaire, d’administrateur comptable et valorisateur, de teneur de registre, d’assistance administrative, de suivi des ratios statutaires, de reporting DICI (document d’information clé pour les investisseurs), PRIIPS, AIFM ou Solvabilité II ainsi que le prêt de titres, le change et la compensation des produits impactés par la réglementation EMIR.
Quaero Capital est en train de lancer Minotaur, un fonds de petites capitalisations européennes qui sera géré avec une approche similaire à celle du «private equity». Concrètement, l’équipe de gestion dirigée par Philip Best prendra des participations dans dix à douze entreprises de petite capitalisation (capital flottant inférieur à 1 milliard d’euros). Elle pourra détenir plus de 10 % du capital des sociétés, ce qu’elle ne peut pas faire aujourd’hui dans le cadre de sa gamme actuelle. Cela lui permettra de faire élire un représentant au conseil de surveillance. Le fonds, qui sera fermé, réalisera un premier closing en juin, avec un objectif d’encours de 150 millions d’euros. Il y aura une période de «lock up» de 4 ans, pour un horizon d’investissement de huit ans.L’équipe small cap de Quaero, composée de trois gérants et trois analystes dédiés, déploiera une gestion déjà éprouvée au sein de ses quatre autres fonds : Argonaut (qui est fermé), Smaller European Companies, Swiss Small & Mid Cap et New Europe. La philosophie d’investissement de l’équipe Small Caps de Quaero Capital est fondée sur trois critères : investir dans de « véritables » small caps, qui affichent moins d’un milliard d’euros de capital flottant et sont beaucoup moins couvertes par les analystes ; investir sur la valeur actuelle d’une société (et non sur sa potentielle valeur future) en trouvant le bon point d’entrée ; et investir de manière contrariante, avec une vision de long terme, en cherchant les entreprises qui connaissent des vents contraires de court terme. Pour cela, le processus d’investissement est centré sur la recherche fondamentale, nourrie d’outils d’analyse propriétaires. « Nous croyons fermement que les meilleures idées d’investissement sont celles que l’on trouve par soi-même, ce qui implique souvent de contacter directement les sociétés pour les rencontrer et visiter leurs usines et sites de production. Notre process est finalement proche de celui du capital investissement, avec des interactions très fréquentes avec le management », explique Philip Best, responsable de l'équipe.
La société d’investissement XAnge a annoncé, hier, avoir réalisé le deuxième « closing » du fonds XAnge Digital 3, lui permettant ainsi de se doter d’une capacité d’investissement de 90 millions d’euros pour investir dans le digital. Avec ce fonds de troisième génération, la société dispose d’une capacité d’investissement supérieure de 30% par rapport au fonds précédent, « avec l’objectif d’atteindre 120 millions d’euros », indique XAnge dans un communiqué. Ce nouveau véhicule a pu compter sur le soutien des investisseurs historiques de XAnge – à savoir La Poste, Bpifrance et CNP Assurances – ainsi que d’investisseurs corporate qui représentent un tiers des souscripteurs du fonds. En outre, XAnge Digital 3 a réussi à attirer de nouveaux profils d’investisseurs, family offices ou personnes physiques, issu du tissu entrepreneurial.Le fonds XAnge Digital 3 cible des start-up dans trois secteurs du numérique à forte croissance : le « digital consumer », « entreprise data » et, enfin, les Fintech, principalement en France, en Allemagne et dans le reste de l’Europe. Le véhicule a déjà réalisé des premiers investissements en B-to-C dans les start-up Bergamotte (confection et livraison de bouquets de fleurs en ligne), Ouihelp (plateforme d’aide à domicile connectée) et en B-to-B dans Welcome to the Jungle (plateforme digitale et média de recrutement). « D’autres investissements sont en cours de réalisation », indique XAnge sans donner plus de détails.
J.P. Morgan Asset Management (J.P. Morgan AM) a décidé de fusionner son fonds JPM Global Macro Balanced, doté de 225 millions d’euros d’encours, au sein du fonds JPM Global AM, dont les encours atteignent 815 millions de dollars (706 millions d’euros), a appris Citywire Selector. Dans une lettre adressée aux investisseurs, le gestionnaire d’actifs indique que cette fusion sera effective à compter du 13 juillet 2018. Sa décision est justifiée par sa volonté d’offrir de meilleures performances dans un contexte de marché défavorable. Le fonds Global Macro Balanced était supervisé par James Elliot et Gareth Witcomb depuis juin 2015. Jame Elliot est également en charge du fonds Global Macro avec Shrenick Shah.
Le Brevan Howard Master Fund, la stratégie phare de la société de gestion alternative Brevan Howard Asset Management, a enregistré un gain de 4,45% au mois de mai (à la date du 25 mai), selon une lettre aux investisseurs dont Bloomberg a eu connaissance. Le fonds devrait ainsi enregistrer sa meilleure performance mensuelle depuis novembre 2016. Cela dit, le fonds affiche un gain de 5,69% depuis le début de l’année.Selon une autre lettre aux investisseurs vue par Bloomberg, le fonds phare affichait des actifs sous gestion de 4,2 milliards de dollars à fin avril. Les encours de Brevan Howard s’inscrivaient à quelque 8 milliards de dollars début avril, après avoir culminé à 40 milliards de dollars en 2013.
Nordea IM a décidé de remplacer le gérant de son fonds Nordea 1 - Emerging Consumer, doté de 122 millions d’euros d’encours, a appris Citywire Selector. Ainsi, Daniel Ovin, qui avait repris la gestion de ce véhicule au début de l’année 2017, cède ses responsabilités à Magnus Henjeby, responsable de la recherche au sein de l’équipe en charge des actions fondamentales. Désormais, Daniel Ovien officie en tant qu’analyse en charge des secteurs du e-commerce et des activités numériques chez Nordea.
Credit Suisse a rouvert jeudi son Credit Suisse (Lux) Fixed Maturity Bond Fund 2022 S-III aux souscriptions. « Selon notre analyse, l’environnement de marché actuel offre un éventail d’opportunités intéressantes pour de nouveaux investissements, les taux d’intérêt et les spreads de crédit ayant augmenté de manière significative ces dernières semaines, tandis que nous avons aussi observé un intérêt grandissant pour ce fonds parmi nos clients dernièrement », indique la société. Le fonds est susceptible d’être encore fermé aux nouveaux investisseurs en fonction du nombre de souscriptions reçues et de la manière dont le marché se développe pendant cette période.
Le groupe suisse J. Safra Sarasin vient de lancer deux nouveaux fonds actions thématiques ciblant les nouvelles technologies et les styles de vie, rapporte Citywire Selector. Ainsi, le fonds JSS Sustainable Equity – Tech Disruptor investira dans des entreprises de taille moyenne intervenant dans les domaines du « big data », de l’intelligence artificielle, la blockchain et les véhicules autonomes. Le véhicule est géré par Tomasz Godziek, gérant de portefeuille principal et responsable des actions thématiques, aux côtés des co-gérants Pierin Menzli et Yohann Terry. Cette stratégie a été lancée en 2017 sous la forme d’un certificat géré activement avant d’être transformée aujourd’hui en un fonds Ucits en raison de l’intérêt croissance des investisseurs.En parallèle, J. Safra Sarasin a lancé le fonds JSS Sustainable Equity – Global Lifetyle Brands, géré par Michele Coco, assisté par Stéphane Destraz. Il s’agit d’une version Ucits d’un fonds domicilié en Suisse et créé en 2005. Ce fonds cible les marques axées sur le style de vie en investissant des entreprises disposant d’une marque forte et du « pricing power » élevé.
Mandarine Gestion, qui a lancé il y a bientôt deux ans en toute discrétion un fonds global sur les petites capitalisations, Mandarine Global Microcap, va commencer sa commercialisation active. C’est ce qu’a annoncé son gérant Sébastien Lagarde, qui gère aussi le fonds Mandarine Europe Microcap, lors d’une conférence de presse cette semaine. Ce fonds affiche déjà un actif sous gestion de 80 millions d’euros, grâce notamment à un ticket de 20 millions d’euros versé par Crédit Mutuel Arkéa, le nouvel actionnaire de Mandarine. «Arkéa s’est engagé à ‘seeder’ différentes stratégies chez nous pour un montant total de 150 millions d’euros», précise Sébastien Lagarde. Par ailleurs, tous les fonds de Mandarine ont été référencés dans le réseau du Crédit Mutuel Arkéa tandis que la banque régionale a délégué à Mandarine Gestion tous ses fonds actions. «Les fonds actions de Fédéral Finance ont été récupérés par Mandarine via un mécanisme de Master Feeder, explique Yann Baudin, responsable marketing de la société. Mais il n’y a pas eu de transferts de gérants». Mandarine Gestion, qui fête ses 10 ans cette année, gère désormais 4 milliards d’euros. Concernant la gestion des très petites capitalisations, elle atteint près de 250 millions d’euros au travers de deux fonds phares : Mandarine Europe Microcap (160 millions d’euros sous gestion environ) et Mandarine Global Microcap. Si Sébastien Lagarde estime que le fonds européen ne pourra pas dépasser 330 millions d’euros pour des raisons de liquidité, le plafond est beaucoup plus élevé pour le fonds global, estimé à 1,7 milliard d’euros. Le fonds global obéit à un processus d’investissement combinant une approche quantitative et une approche fondamentale, lui permettant d’analyser et évaluer un univers d’investissement composé de plus de 22.000 valeurs internationales dont la capitalisation boursière est inférieure à 700 millions d’euros.Sébastien Lagarde est assisté dans la gestion par Augustin Lecoq depuis un an. Une troisième personne devrait arriver pour renforcer l'équipe. Sébastien Lagarde restera spécialisé sur l’Europe, Augustin Lecoq sur l’Asie et le nouveau venu sur les Amériques.
Le fonds de Bill Gross chez Janus Henderson a connu mardi sa pire journée depuis son lancement, plongeant de plus de 3 % alors que les marchés obligataires étaient touchés par la crise financière en Italie, rapporte le Financial Times. Le Janus Henderson Global Unconstrained Bond Fund, de 2,1 milliards de dollars, géré par l’ancien fondateur de Pimco, connaît une année difficile. Depuis mardi, sa perte s’est creusée à 5,9 % sur l’année. Le journal indique ne pas savoir ce qui a pénalisé Bill Gross mardi, sachant que les 20 principales positions du fonds n’étaient pas exposées à l’Italie.
Amundi ETF a annoncé, ce 30 mai, le lancement d’un nouvel ETF Ucits, baptisé Amundi Index US Corp SRI – Ucits ETF DR, développé pour fournir aux investisseurs une exposition diversifiée aux obligations d’entreprises libellées en dollar américain, tout en appliquant un filtre ESG à la sélection des titres. Ce nouveau véhicule offrira aux investisseurs un accès aux obligations d’entreprises de qualité « investment grade » libellées en dollar, excluant les émetteurs liés à l’alcool, au tabac, aux jeux, à l’armement militaire, à l’énergie nucléaire, au divertissement pour adultes, aux armes à feu et à la modification génétique. Cet ETF « répond à la demande croissante des investisseurs d’intégrer des critères ESG dans leurs portefeuilles, en adéquation avec leurs engagements ou convictions, mais aussi pour prendre en compte le potentiel impact que les facteurs ESG pourraient avoir sur la performance d’une entreprise », explique Amundi ETF dans un communiqué. Le fonds est proposé avec des frais courants de 0,16%. Cet ETF en réplication physique s’appuie sur la méthodologie de l’indice obligataire Bloomberg Barclays MSCI US Corporate SRI, associé à l’expertise ESG de MSCI, conclut Amundi ETF.
State Street Global Advisors (SSGA) a annoncé, ce 28 mai, que sept ETF de la gamme SPDR vont subir des changements afin de mieux répondre aux demandes et besoins des clients. Ainsi, la société de gestion a décidé de réduire les frais de deux ETF obligataires. Les frais du SPRD Bloomberg Barclays Mortgage Backed Bond ETF vont ainsi passer de 0,20% à 0,06% à compter du 30 mai 2018. Dans le même temps, les frais du SPRD Bloomberg Barclays Issuer Scored Corporate Bond ETF vont diminuer de 0,16% à 0,06% à compter du 31 juillet 2018. A cette date, ce fonds va également changer d’indice sous-jacent, abandonnant le Bloomberg Barclays Issue Scored Corporate Index pour le Bloomberg Barclays US Corporate Bond Index. Résultat : à compter du 31 juillet 2018, le fonds sera rebaptisé SPRD Bloomberg Barclays Corporate Bond ETF. En parallèle, SSGA a décidé de scinder les parts de cinq ETF actions de la gamme SPRD. Cette scission va entraîner une baisse des prix des parts (« share price ») et une hausse du nombre de parts en circulation. Cette décision entrera en vigueur à la clôture du marché le vendredi 8 juin 2018 et les parts se négocieront à leurs nouveaux prix à compter du 13 juin 2018.Dans le détail, le « share price » du SPDR S&P 600 Small Cap ETF passera ainsi de 144,30 dollars à 72,15 dollars tandis que le « share price » du SPDR S&P 600 Small Cap Growth ETF passera de 294,74 dollars à 66,44 dollars. Par ailleurs, le « share price » du SPDR S&P 600 Small Cap Value ETF passera de 134,11 dollars à 67,06 dollars. Enfin le « share price » du SPDR S&P 400 Mid Cap Growth ETF passera de 163,29 dollars à 54,43 dollars tandis que le « share price » du SPDR S&P 400 Mid Cap Value ETF passera de 104,68 dollars à 52,34 dollars.