Le fournisseur d’ETF et ETP WisdomTree a annoncé ce 7 juin le lancement du fonds WisdomTree AT1 CoCo Bond UCITS ETF sur la Bourse de Londres, la Borsa Italiana et la Deutsche Börse Xetra, les places boursières italienne et allemande. Il s’agit, selon un communiqué, du premier ETF au monde permettant aux investisseurs d’accéder au marché des obligations « CoCo » de catégorie 1, qui représente plus de 170 milliards de dollars en Europe. Le fonds offre aux investisseurs professionnels la possibilité de bénéficier de rendements potentiellement plus élevés que lorsqu’ils investissent dans de la dette bancaire senior, mais également de se diversifier et d’atténuer l’exposition de leur portefeuille obligataire à la hausse des taux d’intérêt. Le fonds cherche à répliquer l’indice IHS Markit iBoxx Contingent Convertible Liquid Developed Europe AT1, qui investit dans les obligations «Coco» émises par des établissements financiers de pays développés européens. «Nous sommes très heureux de lancer le premier ETF au monde qui permet d’accéder au marché des obligations «CoCo», a déclaré Rafi Aviav, Responsable du Développement Produits de WisdomTree en Europe. Pour les investisseurs internationaux, il s’agit d’une évolution majeure : ils peuvent à présent, pour la première fois, bénéficier d’une exposition diversifiée au marché des obligations « CoCo » de première catégorie, dans le cadre d’une structure de type OPCVM, avec la facilité et l’efficacité qu’offre l’échange d’un ETF»."Les institutions financières européennes pourraient bénéficier du contexte actuel de relèvement des taux d’intérêt, et les banques pourraient voir leurs bénéfices augmenter. Quand on pense aux obligations « CoCo », le premier élément à prendre en considération est la solidité fondamentale des banques qui émettent ces titres : tout ce qui a un impact positif sur ces institutions peut avoir un impact positif sur cette classe d’actifs. Historiquement, investir dans les obligations « CoCo », a permis de surperformer les obligations des banques européennes de 4,3% et les actions bancaires européennes de 6,4 %. Nous observons toujours des signaux révélateurs de solidité dans ce secteur (comme la publication au mois de décembre 2017 des résultats du stress test de la Banque d’Angleterre) et nous pourrions continuer à voir de solides performances pour cette classe d’actifs », explique Christopher Gannatti, responsable de la recherche de WisdomTree en Europe..
Le gestionnaire d’actifs américain BlackRock vient de lancer le iShares MSCI India Ucits ETF, un nouveau fonds indiciel axé sur les actions indiennes, rapporte InvestmentEurope. Ce véhicule suivra l’indice MSCI India, qui mesure la performance des grandes et moyennes capitalisations de la Bourse indienne, soit environ 85% de l’univers actions en Inde. A en croire BlackRock, il s’agirait du premier ETF à réplication physique sur les actions indiennes.
Le gestionnaire d’actifs responsAbility Investments AG lance un fonds de dette privée en faveur de l’agriculture durable des pays en développement et des économies émergentes. Domicilié au Luxembourg, ce nouveau véhicule finance des entreprises qui contribuent à améliorer la situation économique de la population rurale. « Ce fonds vise ainsi à la fois un rendement aligné sur celui du marché et un effet positif sur le développement », précise la société de gestion dans un communiqué. Ce nouveau fonds s’adresse à des investisseurs qualifiés, surtout en Europe. De fait, « pour faire face à la demande croissante de produits alimentaires dans le monde, il est nécessaire d’investir chaque année quelque 83 milliards de dollars dans le secteur agricole, explique responsAbility. Cela vaut également pour les pays en développement et les économies émergentes, où 34% des actifs travaillent dans l’agriculture et où celle-ci compte en majorité des petits paysans. » Le nouveau fonds de responsAbility propose donc un financement privé par la dette aux entreprises axées sur la durabilité et qui opèrent au sein de la chaîne de valeur agricole. « Ces capitaux sont destinés à financer à court terme les exportations et les fonds de roulement ainsi que, à moyen terme, les installations de ces entreprises », ajoute la société. Des critères stricts de sélection, un processus clairement défini de l’évaluation des risques concernant l’environnement, la société et la gouvernance (ESG) ainsi que des structures de sûretés optimisées réduisent les risques de crédit.La société de gestion n’en est pas à son coup d’essai. Lancé en 2011, le fonds en faveur de l’agriculture durable, domicilié en Suisse, gérait, à fin mars 2018, une fortune de 177 millions de dollars et des investissements dans 133 entreprises de 44 pays.
La Française s’est vu confier un mandat de gestion par Neam S.A. (Nord Est Asset Management S.A.), annonce un communiqué diffusé en Italie. La société de gestion française a été choisie pour gérer Nef Target 2025, un compartiment obligataire à échéance et coupon annuel. Ce fonds, lancé en mai, sera investi dans des obligations d’entreprises et de gouvernements à travers le monde avec une échéance moyenne ne dépassant pas le 31 décembre 2025. Le portefeuille pourra être composé d’obligations « investment grade » ou haut rendement.Neam est une société de gestion luxembourgeoise créée par des banques coopératives italiennes. Elle gère Nef, un fonds Ucits ombrelle composé de plusieurs compartiments. Neam ne gère pas les compartiments en direct, mais choisit pour le faire des sociétés de gestion extérieures.
First State Investments a annoncé ce 6 juin avoir levé 2,1 milliards d’euros pour son deuxième fonds d’investissement dédiés aux infrastructures en Europe. European Diversified Infrastructure Fund II (ou EDIF II), géré par First State Investments, a réussi sa deuxième série de levée de fonds auprès d’investisseurs actuels et nouveaux, grands investisseurs institutionnels mondiaux. Le fonds avait déjà levé 700 millions d’euros de capitaux en mars 2017 au cours de sa première série. Pour la deuxième, le fonds ciblait initialement 900 millions d’euros d’engagements, un montant qu’il a atteint en quelques semaines fin 2017 avant que les investisseurs n’acceptent de relever l’objectif de souscription. Il a ensuite procédé au closing de sa deuxième série de financement le 30 mai 2018 avec une collecte de 1,4 milliard d’euros, portant le montant total des engagements pour EDIF II à 2,1 milliards d’euros.Le fonds EDIF II, successeur d’EDIF I, adopte la même stratégie d’investissement, en construisant un portefeuille d’actifs Core/Core + dans le secteur des infrastructures, ciblant principalement l'énergie, les services aux collectivités et les transports en Europe. Cette structure séquentielle de levée de fonds est conçue pour offrir aux investisseurs un déploiement rapide de leur capital. Le Fonds vise à réunir des engagements par trois séries distinctes de levée de fonds et a fixé son plafond absolu (« hard cap ») à 2,5 milliards d’euros. À ce jour, EDIF II a déjà finalisé trois transactions et a signé un quatrième et un cinquième investissement dont les closings sont attendus au cours du mois de juin 2018. Une fois le closing effectué, ces investissements permettront de déployer en moins de quinze mois la totalité des fonds souscrits avec la première série et d’initier le déploiement du capital supplémentaire levé avec la deuxième série."Depuis le closing des premières séries de levée de capitaux en mars 2017, le fonds a investi ou a signé des accords en vue d’investir dans cinq sociétés européennes d’infrastructure, de taille moyenne et de qualité, conformément à la stratégie d’investissement. Avec le succès de la deuxième série de levée de capitaux, nous poursuivons notre démarche d’identification d’opportunités d’investissement solides et intéressantes pour le fonds, via des investissements complémentaires pour développer l’activité des entreprises déjà en portefeuille ou dans le cadre d’opérations indépendantes de premier plan», commente Marcus Ayre, associé au sein de l'équipe d’investissements Infrastructure, cité dans un communiqué.
Deux sociétés qui ont tenté sans succès de lancer l’an dernier des ETF basés sur le bitcoin ont fait équipe pour une deuxième tentative, rapporte le Wall Street Journal. La société de gestion américaine Van Eck Associates et la start-up new-yorkaise SolidX Management ont déposé mercredi un dossier auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) pour obtenir l’autorisation de lancer un ETF bitcoin. Elles ont structuré le nouveau produit pour répondre aux principales inquiétudes de la SEC. Les sociétés ont aussi fixé un prix par action relativement élevé : 200.000 dollars. Ce prix d’entrée vise à limiter le produit aux institutionnels plutôt qu’aux particuliers. Le nouvel ETF, appelé VanEck SolidX Bitcoin Trust, sera assuré également contre le vol et la perte de contrôle de la crypto monnaie.
La société de gestion Idinvest Partners, spécialiste du financement des PME européennes, a annoncé, le 6 juin, le lancement du produit Idinvest Private Value Europe 3 (IPVE 3). Ce FCPR, premier fonds ouvert de la société éligible au compte-titre et à l’assurance-vie, est un fonds fiscal de droit français permettant une exonération de l’impôt sur les plus-values en contrepartie d’une détention de 5 ans. « Il s’agit d’un véhicule semi-liquide, qui offrira des fenêtres de liquidités trimestrielles à partir de la cinquième année suivant sa création », précise Idinvest.La stratégie d’investissement de ce nouveau fonds se concentre sur le financement de la croissance externe et des opérations de « build-up » d’entreprises privées européennes dont la valeur d’entreprise est comprise entre 20 et 500 millions d’euros. Ce véhicule investira à hauteur de 60% en stratégies de dette privée (unitranche et mezzanine) et 40% en stratégies de private equity (co-investissement, transactions secondaires, engagements primaires).
La société de conseil en immobilier d’entreprises JLL a annoncé, ce 6 juin, la création du fonds de capital-risque JLL Spark Global Venture Fund. Ce nouveau véhicule prévoit d’investir jusqu’à 100 millions de dollars américains dans des starts-up issues du secteur des nouvelles technologies appliquées à tous les métiers de l’immobilier : promotion, gestion, leasing, investissement et conseil aux entreprises. Ce fonds vise également « à mettre en relation les entrepreneurs avec les différents départements de JLL mais aussi avec leurs clients », ajoute la société dans un communiqué. Le nouveau fonds ciblera des investissements d’amorçage ainsi que des cibles à des stades de maturité plus avancées. Les montant investis varieront de quelques centaines de milliers de dollars à plusieurs millions de dollars. Il privilégiera les start-up du secteur technologique offrant des produits « qui peuvent aider les clients investisseurs et entreprises de JLL ou être utilisées par les différentes lignes de métiers de JLL pour délivrer de meilleurs services », indique JLL. Ce fonds s’intéressera également aux starts-up qui révolutionnent les métiers traditionnels de JLL grâce à la technologie mais aussi à celles qui contribueront à élargir son offre de services auprès d’une nouvelle typologie de clients.
Le gestionnaire d’actifs américain OppenheimerFunds et la firme d’investissement The Carlyle Group (Carlyle) ont annoncé, ce 6 juin, le lancement de OFI Carlyle Private Credit Fund, leur première stratégie commune visant à offrir des opportunités d’investissement dans le crédit privé aux investisseurs très fortunés (« high net worth ») et aux conseillers. Conçus pour les investisseurs de long terme en quête de revenus courants, ce fonds alloue ses actifs de manière opportuniste à travers une large gamme de stratégies crédit, à savoir les placements privés ou les prêts directs, (direct lending), les crédits structurés ou les crédit liquides aux entreprises du monde entier.Au quatrième trimestre 2017, OppenheimerFunds et Carlyle avait dévoilé la création d’une coentreprise réunissant l’expertise de Carlyle en matière de crédit et les capacités de structuration de produits et de distribution d’OppenheimerFunds. Cette plateforme de crédit alternatif vise à fournir des solutions de revenus à long terme aux clients très fortunés et aux conseillers financiers.
Le fonds de capital investissement Ring Capital a annoncé ce matin un deuxième closing portant les encours du fonds Ring Capital I à plus de 165 millions d’euros. Selon un communiqué, ce deuxième et dernier closing du fonds growth Ring Capital I, au-delà de l’objectif maximum initialement fixé à 150 millions d’euros, permet d'élargir la communauté Ring à des investisseurs majeurs comme SWEN, le Crédit Mutuel Maine Anjou Basse Normandie ou Sofiouest et à des personnalités comme Xavier Niel.Ring Capital est un fonds de capital investissement spécialisé dans le financement des entreprises technologiques et numériques, lancé en décembre 2017 par Geoffroy Bragadir et Nicolas Celier. Les principaux investisseurs de Ring Capital sont AG2R La Mondiale, Bpifrance, qui intervient pour compte propre et dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir via le fonds MultiCap Croissance, la Bred, Danone, ProBTP, Swen et Tikehau Capital qui détient 25% de la société de gestion. Suite à ce deuxième closing, Ring Capital a une capacité d’investissement de plus de 165 millions d’euros, pour faire émerger les futurs leaders européens du numérique. Selon Xavier Niel, qui rejoint le fonds à l’occasion de ce second closing, «Ring Capital apporte une réponse à un besoin mal adressé des entreprises technologiques françaises qui sont souvent vendues trop tôt : apporter les compétences et les capitaux pour en faire des ETI, dont la France manque cruellement.» Ring Capital a déjà participé au financement d’Adikteev, spécialiste du marketing digital sur mobile, en pilotant un tour de 10 millions d’euros en février 2018.
JLL annonce la création du fonds de capital-risque « JLL Spark Global Venture Fund », quiinvestira dans les startups les plus prometteuses du secteur des nouvelles technologies appliquées à l’immobilier. Ce fonds prévoit d’investir jusqu’à 100 millions de dollars (85 millions d’euros) dans des startups issues du secteur des nouvelles technologies appliquées à tous les métiers de l’immobilier : promotion, gestion, leasing, investissement et conseil aux entreprises.
Robeco étoffe sa gamme de solutions multi factorielles. Le gestionnaire d’actifs néerlandais a en effet annoncé, ce 5 juin, le lancement du fonds Robeco QI Global Multi-Factor High Yield. Cette nouvelle stratégie d’investissement factorielle offre une exposition diversifiée et équilibrée aux facteurs de faible risque (« low-risk »), de qualité, de valeur (« value »), de « momentum » et de taille sur le marché du crédit à haut rendement (« high yield »). « La liquidité de chaque obligation high yield est mesurée en temps réel afin d’identifier efficacement les opportunités de négociation sur les obligations de premier rang et, ainsi, réduire les coûts de transaction », indique Robeco dans un communiqué.Cette nouvelle stratégie repose sur un modèle quantitatif multi factoriel qui détermine quelles obligations et quelles entreprises sont sélectionnées pour la construction du portefeuille. La supervision humaine est également embarquée dans le processus d’investissement et elle est exécutée par les analystes fondamentaux de Robeco qui vérifient les risques au-delà du modèle. Une analyse ESG est également systématiquement intégrée dans l’approche d’investissement, ajoute Robeco.L’objectif de ce fonds est de surperformer l’indice Bloomberg Barclays Global High Yield Corporates ex. Financials. Sa gestion est assurée par Patrick Houweling et Mark Whirdy, actuellement en charge de la stratégie Multi Factor Credit de Robeco, qui fêtera ses trois ans de « track record » le mois prochain.
Union Investment a annoncé que son fonds immobilier ouvert Unilmmo: Wohnen ZBI, lancé en juillet 2017, poursuit son développement avec l’acquisition de sept portefeuilles totalisant quelque 5.000 logements. Les actifs sous gestion du fonds immobilier vont ainsi s’accroître de près de 260 millions d’euros pour atteindre 781 millions d’euros. Selon un communiqué, les encours du fonds devraient dépasser la barre du milliard d’euros avant la fin de l’année.Les nouveaux logements sont disséminés dans onze régions allemandes et renforcent ainsi la diversification du fonds, relève le communiqué.
Emergence, le fonds d’incubation et d’accélération de sociétés de gestion entrepreneuriales de la Place de Paris, présidé par Alain Leclair, a annoncé, ce 6 juin, la nomination de Bertrand du Guerny au poste de directeur général. Il s’agit d’une création de poste. L’intéressé est en charge du développement et du renforcement de la notoriété, en France et à l’international, d’Emergence, dont l’objet est de lever des capitaux auprès d’investisseurs institutionnels et de les allouer en gestion à une sélection de sociétés de gestion entrepreneuriales innovantes.Bertrand du Guerny compte 28 ans d’expérience dans le secteur de la gestion d’actifs, dans des fonctions opérationnelles, d’organisation puis managériales. De 2011 à 2016, il a été à la fois directeur administratif et financier et directeur des risques de la Banque Hottinguer et Secrétaire général de la société de gestion du groupe. Auparavant, il a été chargé de mission auprès de l’Association française de la gestion financière (AFG) de 2009 à 2010 en tant que coordinateur et animateur de plusieurs commissions, dont Techniques de Gestion Financière et Gestion Entrepreneuriales. Avant cela, Bertrand du Guerny a été, de 2002 à 2009, consultant manager au sein du cabinet Investance Consulting où il a réalisé de nombreuses missions transversales d’organisation auprès de grands acteurs de la gestion d’actifs, en France et à l’international, et est également intervenu pour le compte de l’Autorité des Marchés Financiers. De 1989 à 2002, il a principalement occupé des fonctions de négociateur sur les marchés d’instruments de taux puis de gérant d’OPCVM dans le groupe Caisse des Dépôts et Consignations.
La société de gestion indépendante 123 Investment Managers (123 IM) prépare le lancement du fonds LinkSport Capital, un nouveau véhicule de capital-développement spécialisé sur les secteurs du sport, de la santé et du bien-être, a appris NewsManagers. L’information, dévoilée par le club de rugby Stade Français Paris, dont 123 IM est devenu le nouveau partenaire, a été confirmée par la société de gestion. « Le lancement du fonds est prévu dans les prochains mois, avec une taille cible de 30 millions d’euros », a précisé à NewsManagers un porte-parole de 123 IM.Selon un dossier de presse du Stade Français Paris, le fonds LinkSport Capital a vocation à accompagner les entreprises dans leurs projets de développement et à mettre en relation les entrepreneurs, les sportifs de haut niveau et les clubs professionnels. Ce véhicule adresse tout les segments de marché, de l’équipement aux infrastructures en passant par la distribution et le marketing. Toujours selon le dossier de presse du Stade Français Paris, ce fonds a également vocation à accompagner les sportifs de haut niveau via : un placement financier performant et rentable afin de préparer leur après-carrière ; des formations financières et juridiques pour contribuer à leur reconversion ; et, enfin, la mise en relation des sportifs avec les entreprises LinkSport mais aussi du portefeuille d’investissement 123 IM.
Primonial REIM accélère son développement dans le secteur de l’immobilier résidentiel en Europe avec le lancement de sa SCPI dédiée : Primofamily. «Ce lancement s’inscrit en cohérence avec le plan stratégique de Primonial REIM qui vise à élargir son univers d’investissement à la zone Euro, tout en consolidant ses positions en France», souligne un communiqué. Grâce à des investissements ciblés, Primonial REIM souhaite porter la part d’allocation d’actifs résidentiel dans son portefeuille immobilier de 6% à 20%, tout en maintenant son objectif global de 20 milliards d’euros d’encours sous gestion pour l’ensemble des classes d’actifs dans les trois ans à venir contre 14 milliards d’euros à fin 2017.Ainsi, après être devenu en l’espace de deux ans, l’un des principaux gérants européens dans l’immobilier de la santé, Primonial REIM, convaincu des opportunités du marché résidentiel en zone Euro, a désormais pour ambition de devenir «un acteur incontournable de l’immobilier résidentiel en France et en Europe». Selon Primonial REIM, e marché résidentiel bénéficie en effet de facteurs conjoncturels et structurels favorables. Le phénomène de métropolisation croissante et les migrations en cours créent une forte demande locative dans les villes européennes les plus attractives. Ces territoires, en tension foncière, connaissent une pénurie de logements qui favorise une progression des loyers et des prix de l’immobilier. A travers sa nouvelle SCPI, Primonial REIM souhaite proposer à ses clients une solution d’épargne orientée sur l’immobilier du quotidien (logements et commerces de proximité) en France et en zone euro. L’objectif de Primofamily est de restituer aux investisseurs les performances immobilières potentielles des biens situés sur des territoires urbains, pour lesquels les évolutions démographiques et économiques offrent un potentiel de valorisation sur l’horizon de placement recommandé (10 ans).
Le gestionnaire d’actifs écossais Aberdeen Standard Investments (ASI) vient de lancer le fonds Aberdeen Global – China Onshore Bond, un fonds d’obligations chinoises « onshore », rapporte Citywire Selector. Domicilié au Luxembourg, ce nouveau véhicule est destiné aux investisseurs internationaux. Le fonds investira principalement dans des obligations gouvernementales liquides, des obligations d’entreprises « investment grade » ainsi que des obligations très bien notées quasi-souveraines sur le marché des obligations chinoises continentales émises en renminbi. Le fonds est géré par l’équipe obligataire asiatique d’Aberdeen Standard Investments. Contacté par Citywire Asia, filiale de Citywire Selector, un porte-parole de la société de gestion a indiqué que ce fonds, qui sera disponible pour les investisseurs professionnels en Asie, sera initialement enregistré pour commercialisation au Luxembourg et en Italie. La société a toutefois l’intention de l’enregistrer à l’avenir en Belgique, au Danemark, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Espagne et en Suisse.
Les femmes ne représentent que 17 % des conseils d’administration de fonds, selon une étude de UK Fund Boards menée auprès de plus de 110 fonds et citée par Financial News. L’étude montre aussi un manque de diversité et d’indépendance parmi les administrateurs. Shiv Taneja, le fondateur de UK Fund Boards, estime que le faible niveau de femmes est « l’ironie ultime » au moment où les sociétés de gestion appellent à plus de diversité.
La société de gestion alternative Tages Capital s’est associée à Dalton Investments pour lancer une nouvelle stratégie alternative Ucits axée sur les marchés émergents, rapporte Citywire Selector. Baptisé Tages Dalton Emerging Markets Ucits, ce nouveau fonds permettra aux investisseurs d’accéder à l’expertise de Dalton Investments sur les marchés émergents dans le cadre d’une approche « long/short ». Lancé mi-mai, ce véhicule a déjà attiré près de 50 millions de dollars de capitaux en provenance d’institutionnels. Le fonds est géré par James Rosenwald, gérant de portefeuille senior et co-fondateur de Dalton Investments. Il est assisté de Pedro Zevallos, co-gérant de portefeuille.
Actionnaire du Zoo de Thoiry et de l’organisateur d’excursions ParisCityVision, Ekkio Capital a amassé 161 millions d’euros pour son nouveau véhicule d’investissement, rapporte Capital Finance. Cette levée de fonds a notamment été abondée par l’actionnaire de la société de gestion, le holding Luxempart, qui s’est engagé à hauteur de 40 millions d’euros. Bpifrance et le Fonds européen d’investissement font également partie des souscripteurs du véhicule. Spécialiste des prises de participation dans des PME françaises des secteurs du tourisme, de la santé et de l’inspection-certification, Ekkio Capital étudie également une implantation en Allemagne.