Tellworth Investments, une boutique de gestion appartenant au groupe multi-boutique anglais BennBridge, va lancer le fonds LF Tellworth UK Smaller Companies, qui sera géré par Paul Marriage et John Warren.Le lancement du fonds, qui se présente sous la forme d’un véhicule OEIC (fonds britannique) aura lieu en novembre et s’appuie sur la stratégie d’investissement développée par les deux gérants à Cazenove Capital et Schroders. Il investira dans les entreprises britanniques cotées dont la capitalisation boursière varie entre 50 millions et 2 milliards de livres sterling. Le portefeuille sera constitué de 40 à 60 positions et appliquera un processus de sélection bottom-up. Avant de fonder Tellworth Investments, Paul Marriage et John Warren ont géré le fonds Schroder UK Dynamic Smaller Companies. Tellworth Investments gère également une stratégie de performance absolue sur le marché britannique dont les encours avoisinent les 500 millions de livres sterling.
La société de gestion suisse Decalia a annoncé le lancement d’une stratégie de merger arbitrage. La gestion du fonds a été déléguée à W Capital, gérant alternatif régulé à Gibraltar et présent à Genève ainsi qu’au Luxembourg.Le fonds vise une performance absolue attrayante tout en maintenant une faible volatilité et en étant décorrélé des actifs traditionnels. Structuré sous le format RAIF (fonds d’investissement alternatif réservé) et domicilié au Luxembourg, il est accessible aux investisseurs qualifiés. Le fonds exploite les écarts de prix dans les opérations de fusions et acquisitions de sociétés cotées. Son processus d’investissement s’appuie sur le risque/rendement de chaque transaction. Le portefeuille compte 70 positions en moyenne et se concentre sur les opérations de fusion déjà annoncées, amicales ou hostiles. Le gérant principal et responsable de l’arbitrage sur fusions et acquisitions chez W Capital, Gwénaël Le Carvennec, possède plus de 20 ans d’expérience dans les stratégies d’arbitrage. Il a auparavant dirigé pendant 10 ans l’activité d’arbitrage technique de la Banque d’Orsay (reprise depuis par Oddo & Cie).« Avec ce nouveau fonds, nous continuons d’élargir notre gamme de solutions d’investissement alternatives et décorrélées des classes d’actifs traditionnelles, ce qui nous permet de répondre également aux besoins d’une clientèle avertie, comme les family offices et les institutionnels » a déclaré Xavier Guillon, partner et responsable des fonds Decalia.Fondée en 2014 à Genève, Decalia gère 3 milliards d’euros d’actifs.
La société d’investissement française indépendante Quadrille Capital, présente à Paris et San Francisco, a annoncé ce 16 octobre un premier closing à plus de 200 millions d’euros pour son fonds Quadrille Technologies IV, qui vise une taille de 300 millions d’euros. Les investisseurs historiques, répartis entre grands institutionnels et family offices européens, représentent 90 % de ce premier closing.Ce nouveau fonds, dont l’investissement moyen est compris entre 8 et 12 millions d’euros, poursuit la stratégie développée par ses prédécesseurs : prendre des participations en direct dans des sociétés (2/3 des encours), ainsi que des participations sélectionnées dans les portefeuilles d’autres fonds (1/3 des encours). Depuis sa prise d’indépendance du groupe Quilvest fin 2012, la société d’investissement a sextuplé ses fonds sous gestion en cinq ans et gère actuellement plus de 800 millions d’euros. L’équipe, récemment consolidée par trois recrutements dont Edward Colby, partner à San Francisco, procède à plusieurs autres embauches pour atteindre 15 personnes.
Primonial a annoncé ce 16 octobre le lancement de son nouveau service Kitchen Concept en collaboration avec le spécialiste des technologies réseau Cisco. Kitchen Concept permet aux clients d’accéder directement à tous les savoir-faire de Primonial en entrant virtuellement dans « les cuisines » de Primonial. Le programme Kitchen Concept comprend notamment des réunions de présentation de stratégie patrimoniale personnalisée et des solutions associées, des points marchés, des proposition d’allocations de portefeuilles, des rendez-vous découverte pour les situations complexes, ainsi que des rencontres interprofessionnelles rassemblant les différents conseils du client.L’accès au nouveau service est proposé aux conseillers en gestion de patrimoine, qu’ils soient Primonial Gestion Privée ou partenaires du groupe.Les encours gérés ou conseillés par Primonial s’inscrivaient à 23,44 milliards d’euros à fin 2017.
Quaestio vient d’annoncer un nouveau closing pour son fonds Quaestio Private Markets Funds – European Private Debt, rapporte Bluerating. Le fonds a atteint 623 millions d’euros. Il reste encore ouvert. Quaestio Private Markets Funds – European Private Debt est une Sicav-Sif de droit luxembourgeois, réservée aux investisseurs institutionnels, qui investit dans la dette privée en multigestion.
The real estate asset management firm LaSalle Investment Management (LaSalle) yesterday announced that it is acquiring the Monceau Jadin building from the Perial group, on behalf of the Testina investment foundation. “This is the first investment in France under the mandate,” LaSalle says in a statement. The sale price has not been disclosed. The Monceau Jadin building, located in the 17th district of Paris, includes about 2,000 m² of area, in two interconnected buildings, organised around a central courtyard of 200 m²: a five-floor stone wedge building at 7/9 rue Jadin, and a 3-floor brick and stone full-sized building at 34 rue Médéric. The property is wholly occupied by the Perial group, and will undergo complete renovation after the departure of Perial. Testina, founded in 2005 by two major Swiss pension funds, is a Swiss investment foundation dedicated to international real estate investments. The mandate, managed by LaSalle, targets property in continental Europe. Its strategy is to invets in office and commercial properties in dynamic, growing cities in major countries of the euro zone, with a view to purchase and long-term management. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Deutsche Börse propose trois nouveaux ETF d’iShares à la négociation, dont un sur le Nasdaq 100, les deux autres étant des produits thématiques. Le premier, iShares NASDAQ 100 UCITS ETF EUR Hedged offre aux investisseurs la possibilité de participer à la croissance des 100 plus grosses sociétés cotées au Nasdaq, sur la base de critères de taille et de liquidité. Les frais annuels s'élèvent à 0,36% sur ce véhicule.NewsManagers a déjà évoqué les deux fonds thématiques en septembre dernier. Le premier fonds thématique, iShares Digital Security Ucits ETF (NewsManagers du 25 septembre), se concentre sur les entreprises qui réalisent au moins 50% de leur chiffre d’affaires dans des solutions de sécurité numérique. Selon BlackRock, ce secteur dispose d’un important potentiel de croissance en raison de facteurs structurels, dont l’Internet des Objets, qui implique un besoin accru de solutions de sécurité numériques. Le fonds est chargé à 0,40%.Le second fonds thématique, Thomson Reuters Inclusion and Diversity Ucits ETF (NewsManagers du 21 septembre), suit un indice créé par Reuters et dédié aux entreprises qui favorisent la diversité et l’inclusion. Le fonds est chargé à 0,25%.
Alors qu’il vient de conclure la reprise de l’activité de fabrication d’éléments de toiture d’Imerys pour 1 milliard d’euros, Lone Star progresse à grands pas dans la levée de son neuvième fonds depuis sa création, rapporte Capital Finance. L’investisseur américain aurait déjà amassé 3 milliards de dollars pour ce véhicule, qui vise toujours une taille de 6 milliards de dollars. Le précédent fonds de Lone Star avait hérité d’une force de frappe de 5,5 milliards de dollars à la fin de 2016.
Edmond de Rothschild doit annoncer, ce mardi 16 juillet, que son fonds Bridge IV, dédié aux infrastructures, a réalisé fin juillet 2018 son premier « closing » d’un montant de plus de 250 millions d’euros. Ce quatrième fonds de la plateforme de dette d’infrastructure du groupe Edmond de Rothschild comporte deux sous-fonds. Le premier est sur la dette senior sécurisée de qualité « investment grade » et est labellisé TEEC (Transition Energétique et Ecologique pour le Climat), baptisé Bridge IV Senior Energy Transition. Le second, spécialisé dans la dette « high yield » et baptisé Bridge IV Higher Yield, vise un rendement plus élevé en contrepartie d’un risque plus élevé. Trois investissements ont déjà été réalisés par Bridge IV, dont deux pour le compte de Bridge IV Higher Yield. « Ils génèrent un rendement agrégé de 6,2% », précise Edmond de Rothschild.Le fonds Bridge IV s’adresse aux investisseurs institutionnels professionnels européens. Il offre également un traitement Solvency 2 très favorable dans la continuité des millésimes II et III. « L’objectif de collecte globale de ce fonds de droit luxembourgeois se situe entre 500 et 750 millions d’euros », indique Edmond de Rothschild.Les encours de la plateforme de dette infrastructure du groupe Edmond de Rothschild ont été multipliés par quatre depuis le premier « closing » de 400 millions d’euros réalisé en 2014 au travers du fonds Bridge I. Ils s’affichent désormais à 1,6 milliard d’euros.Basée à Londres, l’équipe de gestion de Bridge a continué de déployer ses fonds à un rythme soutenu en 2018 avec un montant de 170 millions d’euros investis dans six transactions, notamment dans les secteurs des énergies renouvelables, des télécommunications, du stockage de ressources naturelles ou encore des concessions de chauffage urbain. A fin septembre 2018, cette plateforme de dette d’infrastructure a investi dans 28 actifs dans neuf pays européens pour un montant total de 1,4 milliard d’euros avec un temps de déploiement moyen de ses fonds de 18 mois.
Le Directoire de La Francaise Asset Management, société de gestion des fonds La Française et gestionnaire financier par délégation de la Société d’Investissement à Capital Variable La Française, a pris la décision, lors de sa séance, du 25 juin 2018, de fusionner les fonds suivants (ci-après le(s) «Fonds absorbé(s)»):La Française Moderate Multibonds—La Française Inflection Point Actions EuroLa Française Rendement Global 2025La Française Global cocoLa Française Sub DebtLa Française Rendement Emergent 2023La Française TrésorerieLa Française Obligations Europe SAIavec les compartiments de la SICAV La Française suivants qui seront créés au moment des différentes fusions (ci-après le(s) «Compartiment(s)Absorbant(s)»):La Française Moderate MultibondsLa Française Inflection Point Actions EuroLa Française Rendement Global 2025La Française Global cocoLa Française Sub DebtLa Française Rendement Emergent 2023La Française TrésorerieLa Française Obligations Europe SAIL’ambition affichée de la SICAV est de devenir le véhicule phare de l’offre de fonds de valeurs mobilières de droit français du groupe La Française. La structure d’une SICAV offre à l’investisseur, qui en deviendra actionnaire, une gouvernance renforcée par rapport à un fonds commun de placement (FCP); les actionnaires et le conseil d’administration étant parties prenantes des décisions stratégiques de la SICAV et exerçant à cet égard un droit de contrôle sur sa vie sociale. Lors de cette opération de fusion absorption, les Compartiments Absorbants recevront l’ensemble des actifs des Fonds Absorbés. Ces fusions sont placées sous le régime des dispositions des articles 411-44 et suivants du Règlement Général de l’AMF et du chapitre IV du titre 1er du livre II du Code monétaire et financier. Elles sont également soumises et subordonnées à l’obtention de l’agrément de l’Autorité des marchés financiers.
La société de gestion suédoise SEB Investment Management fusionnera les fonds SEB Ethical Europe et SEB Europe le 21 novembre 2018 dans le cadre d’une rationalisation de sa gamme.Le fonds qui résultera de cette fusion sera baptisé SEB Fund 1 - SEB Sustainability Fund Europe. Tout investissement dans les entreprises produisant des armes et/ou ayant plus de 5% de leur chiffre d’affaires provenant de la production de boissons alcoolisées ou de tabac. Les industries de la pornographie et du jeu ainsi que les firmes impliquées dans le secteur du charbon, gaz ou de l’exploitation de pétrole seront également écartées de l’univers d’investissement.Environ 28,3 millions d’euros étaient gérés à travers la stratégie SEB Ethical Europe tandis que la société reportait près de 471 millions d’euros d’encours sous gestion pour son fonds SEB Europe au 10 octobre.
BlackRock va lancer une gamme de six ETF avec un filtre environnemental, social et de gouvernance, croit savoir Investment Week. L’offre donnera un accès à six indices MSCI : monde, Japon, marchés émergents, union économique et monétaire européenne, Etats-Unis et Europe. La gamme exclura sept secteurs, dont les armes controversées, les armes nucléaires, le charbon thermique, les armes à feux civiles, le tabac et les sables bitumineux, ainsi que toutes les entreprises qui enfreignent les principes du Global Compact des Nations Unies.
BNP Paribas Asset Management va liquider le fonds Parvest Equity World Emerging Small Cap le 8 novembre prochain, a appris NewsManagers.Le fonds, géré par David Brenninkmeyer et Quang Nguyen depuis début 2017, n’a pas atteint un niveau permettant de le gérer efficacement dans l’intérêt des actionnaires. Les encours atteignaient 5,8 millions de dollars en date du 10 octobre. La stratégie avait été lancée en mai 2015.
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, a annoncé vendredi le lancement d’une mission visant à soutenir l’introduction en Bourse des entreprises, notamment des entreprises technologiques et innovantes, confiée à Philippe Tibi, président de Pergamon Campus, professeur d’économie à l’Ecole polytechnique, ancien président de l’Association française des marchés financiers (Amafi) et d’UBS Investment Bank en France. Le ministre a demandé à Philippe Tibi de conduire une réflexion visant à identifier les obstacles au financement en fonds propres par le marché et à formuler des propositions permettant de les lever. En 2017, seulement une quinzaine d’entreprises françaises ont fait le choix d’une introduction en Bourse, contre près d’une centaine au Royaume-Uni et en Suède. Or la France dispose d’un vivier prometteur de jeunes entreprises, incluant des entreprises technologiques ou innovantes, potentiellement candidates à la cotation et dont il convient d’encourager l’accès au marché afin de financer leur industrialisation et leur internationalisation. Cette réflexion vient compléter le plan d’action engagé par le Gouvernement pour améliorer le financement en fonds propres des entreprises, notamment petites et moyennes, qui inclut la réforme de la fiscalité du capital et les mesures adoptées dans le projet de loi pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE).La remise du rapport est prévue pour le début de l’année 2019. « Le renforcement des fonds propres des entreprises est une priorité pour le renforcement de notre tissu économique. Nous l’avons mis au cœur de la loi PACTE. La mission confiée à Philippe Tibi permettra d’identifier des leviers pour aider les entreprises à accéder aux marchés financiers, étape cruciale sur leur chemin de croissance. » Bruno Le Maire.
Federal Finance Gestion, société de gestion détenue par Arkéa Investments Services, doit annoncer, ce lundi 15 octobre, le lancement de Federal SOLV’PREMIA, un fonds basé sur des stratégies de primes de risque alternatives. Ce nouveau véhicule est une solution sur-mesure développée en partenariat avec Barclays, reconnu pour son expertise en matière de construction de portefeuille de primes de risque, assure-t-on chez Federal Finance Gestion. « Un soin particulier a été apporté à la sélection des primes de risque, étape essentielle dans la construction de la stratégie multifactorielle (combinaison de facteurs « carry », « momentum », « value », liquidité, défensif, sur différentes classes d’actifs) », ajoute la société de gestion.Ce nouveau fonds a pour objectif de « générer du rendement absolu à travers un large panel de stratégies de primes de risque alternatives, appliquées à différentes classes d’actifs », précise Caroline Delangle, responsable de l’équipe « Cross Asset Solutions ». De fait, « ces stratégies, multi-actifs, neutres au marché et systématiques, cherchent à capturer des anomalies de marché ou des primes de risque, souligne-t-elle. Le fonds cherche à afficher une faible corrélation aux classes d’actifs traditionnelles, et à maintenir un niveau de volatilité cible de 6% sur le long terme. De plus, le fonds est couvert par une stratégie optionnelle systématique ou ‘overlay’. »Plus concrètement, le fonds Federal SOLV’PREMIA a pour objectif de réaliser, sur la durée de placement recommandée de 3 ans, une performance nette de frais de gestion supérieure à l’Eonia capitalisée + 300 points de base. Il offre une liquidité journalière dans le cadre d’une structure de type OPCVM (fonds UCITS), conclut Federal Finance.
Le gestionnaire d’actifs espagnol Ibercaja Gestion vient de lancer une nouvelle sicav qui investit dans les meilleurs fonds espagnols, baptisé Ibercaja Global International, rapporte le site spécialisé Funds People. Domicilié au Luxembourg, ce nouveau véhicule est exclusivement destiné aux clients de la banque privée du groupe Ibercaja. Cette sicav est constituée de deux compartiments : le premier, Ibercaja Multiassets 0-25, investira jusqu’à 25% dans des actions tandis que le second, Ibercaja Multiassets 25-50, peut investir jusqu’à 50% dans les actions. Certains des fonds qui feront partie de cette nouvelle sicav proviennent de gestionnaires d’actifs espagnols comme Bestinver, Magallanes, AzValor, Abante, Cartesio, Valentum, Horos AM ou La Muza Inversiones.
L’ETF suédois XACT Sverige a obtenu l’écolabel Swan des pays d’Europe du Nord. Lorsque l’écolabel a été lancé l’an dernier, aucun des fonds indiciels de Xact Kapitalförvaltning ne respectait les critères du label. La société de gestion a ainsi travaillé avec ses fournisseurs d’indices et l’un de ses fournisseurs d’analyse durable pour concevoir un nouvel indice actions, SIX Sweden ESG Selection, qui respecte les critères de l’écolabel Swan. L’ETF XACT Sverige suit la performance de ce nouvel indice. L’indice comprend une sélection des actions les plus négociées du Nasdaq Stockholm Stock Exchange qui remplissent les critères durables de l’indice. Les sociétés ayant des notations élevées sont inclues dans l’indice et celles qui opèrent dans des secteurs controversés peuvent être exclues.
Covéa Finance, la société de gestion de portefeuille du groupe d’assurances Covéa, a annoncé, hier, le lancement de Covéa Rendement Réel, un nouveau fonds indexé sur l’inflation. « Faisant le constat d’être à l’aube d’un retournement du mouvement de baisse séculaire des taux d’intérêt et de l’inflation, Covéa Finance souhaite saisir cette opportunité et offrir un nouveau support d’investissement afin de protéger l’épargne contre la hausse des prix », explique la société dans un communiqué.Ce nouveau fonds, qui s’attache à suivre et à analyser les facteurs inflationnistes, aura une dimension « actifs réels ». De fait, il pourra investir sur les matières premières sous forme de fonds ou de produits dérivés mais aussi en actions et en obligations convertibles jusqu’à 5% chacun, tout en limitant son choix de valeurs aux émetteurs appartenant à un secteur en lien avec l’indice des prix à la consommation. « Les équipes de gestion de Covéa Finance s’attachent par ce nouveau fonds à tirer partir de l’évolution de l’inflation au niveau mondial en sélectionnant, entre autres, des titres souverains et privés indexés sur l’inflation offrant le meilleur potentiel de performance en termes de taux réels et d’inflation », ajoute la société de gestion. Le risque de change est limité à 20% de son actif net. Par ailleurs, la sensibilité du fonds peut aller de 0 à 15 afin de générer de la valeur en terme absolu quelle que soit l’orientation des taux d’intérêts nominaux, précise Covéa Finance. « La création du fonds permet aux investisseurs institutionnels (assureurs, caisses de retraite, mutuelles) et aux distributeurs de fonds (gérants discrétionnaires, gérants conseils) d’utiliser un support d’investissement correspondant à un de leurs besoins de passif : la préservation de l’épargne face à l’inflation », conclut Covéa Finance.
La société Fimalac, spécialiste notamment des médias digitaux et du divertissement avec Webedia et Fimalac Entertainment, a annoncé s’être associée à Matthieu Dallon, pionnier des sports électroniques, pour la création d’un fonds d’investissement entièrement dédié à l’amorçage de jeunes entreprises innovantes du secteur de l’Esport. L’Esport, contraction de sport électronique, ou jeu vidéo compétitif, est un nouveau segment de l’industrie du jeu, aux frontières du sport et des nouvelles technologies. Il engage sur cinq continents la génération des « Millenials » dans des compétitions retransmises en direct sur internet et en télévision. « L’Esport est aujourd’hui le segment le plus prometteur de l’économie du jeu vidéo : 45% de croissance moyenne annuelle ces 3 dernières années, un chiffre d’affaires mondial en 2018 de plus d’1 milliard d’euros, et de 20 milliards attendus dans 7 ans en 2025 », indique Fimalac dans un communiqué, citant des chiffres d’une étude de Berenberg.Le nouveau fonds, baptisé Trust Esport, aura pour objectif d’investir en amorçage dans 10 à 12 entreprises innovantes, ayant pour projet de développer des applications, plateformes et services innovants et complémentaires de jeux vidéo Esports. « La création réglementaire et la gestion du fonds (FPCI français) seront confiées à la société de gestion Apicap, qui sera assistée et conseillée par Matthieu Dallon et Mathias Monribot », précise Fimalac. A son lancement, le fonds investira 20 millions d’euros et Fimalac en sera le premier partenaire et sponsor avec un engagement initial à hauteur de 10 millions d’euros. « Plusieurs autres grands partenaires industriels seront annoncés cette année à l’issue du processus de création », avance Fimalac. Matthieu Dallon a notamment été le créateur de l’ESWC et de la plateforme Toornament, acquise par Webedia en 2016.Société de gestion indépendante Apicap est spécialisée dans la gestion d’actifs alternatifs en private equity et en immobilier. Avec 550 millions d’euros d’actifs investis sur une décenie, Apicap a financé plus de 230 PME et accompagné 550 dirigeants réunis dans son club d’entrepreneurs.