Au 30 septembre, les fonds immobiliers offerts au public hausInvest europa (10,9 milliards d’euros) et hausInvest global (1,6 milliard d’euros) seront fusionnés par Commerz Real pour former le nouveau hausInvest, qui pèsera donc 12,5 milliards d’euros et devrait être le plus gros fonds immobilier européen. Sur la base des chiffres actuels, ce fonds aura 125 actifs d’immobilier commercial dans 69 villes de 19 pays. 87 % de ces immeubles se situent dans les marchés stables d’Europe, les 13 % restants étant localisés dans des régions économiquements fortes d’Asie et d’Amérique du Nord. Le nouveau hausInvest sera investi au minimum à 85 % en Europe et le portefeuille extra-européen ne devra pas dépasser 15 %.La surface locative totale du nouveau fonds sera d’environ 3 millions de mètres carrés. Au 31 décembre, ces surfaces étaient louées à 96 %.Le hausInvest europa affiche actuellement un taux de liquidité de 27 %, tandis que celui du hausInvest global se situe à 12 %. Sur la base des données actuelles, le nouveau fonds aurait un taux de liquidité de 26 % correspondant à 3 milliards d’euros.Pour les souscripteurs, cette fusion ne nécessite aucune démarche et tous les frais seront pris en charge par Commerz Real.
Le 25 mars, l’association allemande BVI des sociétés de gestion fête son quarantière anniversaire. Depuis le 25 mars 1970, l’encours des sociétés adhérentes est passé de la contrevaleur 5,4 milliards d’euros à environ 1.700 milliards. Le total des actifs sous gestion a été multiplié par presque 315.
Natixis Asset Management a annoncé le 24 mars le lancement du FCP Natixis Absolute Multistratégies censé offrir «un accès privilégié à des stratégies multi classes d’actifs dans un univers international» et qui bénéficie d’un double moteur de performance : l’un fondamental, l’autre quantitatif.Natixis Absolute Multistratégies a pour objectif d’obtenir une performance annuelle supérieure de 2 % à l’Eonia capitalisé pour les parts I, sur une durée de placement recommandée de 2 ans. Ce placement est destiné principalement à la clientèle institutionnelle et entreprises. Le fonds est investi sur toutes les classes d’actifs (actions, obligations, monétaire, devises, indices de matières premières, etc.) et sur l’ensemble des zones géographiques (pays développés et émergents). Pour atteindre l’objectif de performance, l’équipe de gestion met en oeuvre une large palette de stratégies : positions directionnelles (acheteuses ou vendeuses) et positions d’arbitrage sur l’ensemble des horizons d’investissement, du court terme au long terme. Enfin, le portefeuille est principalement investi sur des supports liquides (ETF, contrats Futures). Absolute Multistratégies s’appuie par ailleurs sur deux approches complémentaires et indépendantes.1. Une approche de type «global macro» : le gérant s’appuie sur de multiples types d’analyses (macro-économique, analyse technique, valorisation des marchés, momentum…) pour optimiser le profil rendement/risque du placement en fonction de ses convictions et du niveau de risque du ou des actifs sous-jacents. 2. Une approche quantitative : un outil, développé en interne, permet de détecter les principales tendances de marché de manière systématique. Le calibrage des positions fait l’objet d’un processus d’optimisation pour avoir une allocation équilibrée et robuste. Les deux moteurs sont gérés de façon indépendante avec une répartition équilibrée au sein du portefeuille. Les différentes stratégies mises en place sont calibrées selon leurs contributions au risque global du fonds et suivies quotidiennement. Ainsi, le niveau cible de volatilité est de 3,50 %.
Avec le Multigest Select Alpha, Edmond de Rothschild Investment Managers (EDRIM) vient de lancer un fonds multistratégies de hedge funds au format OPCVM III, un FCP de droit français destiné aux particuliers comme aux institutionnels. Ce produit à liquidité hebdomadaire investit dans des fonds sous-jacents offrant eux-mêmes, pour les deux tiers, une liquidité hebdomadaire et, pour le tiers restant, une liquidité journalière.Pour réaliser une performance de 6-8 % avec une volatilité inférieure à 8 %, comme l’indique Michel Saugné, co-gérant du Multigest Select Alpha, EDRIM se focalise sur des fonds alternatifs coordonnés qui peuvent mettre en œuvre une stratégie pure et qui ne perdent pas en performance, et en substance, à la réplication «onshore» sans modification majeure dans le corset OPCVM III.Les produits entrant dans le portefeuille de 15 à 30 lignes sur un univers d’environ 200 fonds doivent être à la fois réglementés, liquides, transparents et diversifiés. Cela exclut d’emblée de l’univers du fonds la réplication de stratégies peu liquides mais permet aux gérants de choisir en priorité les meilleures réplications et les meilleurs talents offerts par des fonds comme des long/short actions (pour 60 %), des CTA (15 %), des global macro, mais aussi des produits d’arbitrage statistique, de marchés émergents, voire des événementiels (event-driven) actions.Une due diligence exigeanteLa priorité de gérants est de sélectionner des gérants établis et expérimentés, que les équipes d’EDRIM connaissent pour la plupart déjà, en éliminant les «faux» gérants alternatifs et les gérants long-only qui déguisent leurs produits en fonds de performance absolue. De fait, 80 % des gérants retenus pour le Multigest Select Alpha figurent déjà dans les portefeuilles de la gamme ARIA 3 Multi Alternatif dont l’investissement dans les sous-jacents du nouveau fonds s'élève à 210 millions d’euros.Parmi les fonds dans lesquels le Multigest Select Alpha est investi on peut citer le Gartmore European Absolute Return géré par Guillaume Rambourg et Roger Guy, un fonds de GLG Partners géré par John White, un fonds devises de Brevan Howard ou le Blue Trend, un CTA suiveur de tendance de chez Merrill Lynch Global Funds géré par Leda Graga.La création de ce fonds de fonds répond à une double demande, celle articulée pour le compte de particuliers désireux de faire figurer un tel produit dans un contrat d’assurance vie, et celle d’investisseurs institutionnels recherchant un support de hedge funds domestiqués qui n’ampute pas leur ratio d’actifs contingentés, dérogatoires.CaractéristiquesDénomination : Multi Select AlphaCode isin : FR0010854539 (part C) FR0010855015 (part I)Commission de souscription : 2 % maximumFrais de gestion fixes : 1,70 % maximum (part C) ; 1,10 % maximum (part I)Commission de surperformance : 10 % de la performance au-delà de celle de l’Eonia capitalisé sur base annuelleMinimum de souscription initiale : 1 part C ; 100.000 euros part IValeur liquidative d’origine : 100 euros (part C) ; 10.000 euros (part I)
Le nouveau fonds chinois de Martin Currie, le Martin Currie China Fund, est désormais accessible aux investisseurs britanniques. Ce véhicule, géré par James Chong, director, est portefeuille multi-capitalisation de 40 à 60 lignes des meilleures idées d’investissement de Martin Currie sur la Chine et Hong Kong. L’indice de référence est le MSCI Zhong Hua. Les frais d’entrée sont de 5%, les frais de gestion annuels étant de 1,5% pour les parts retail et 1% pour les parts institutionnelles.
Après le Berenberg DyMACS Fixed Income Market neutral UI lancé en décembre et qui pèse déjà 140 millions d’euros, la banque privée Berenberg et Universal Investment ont lancé ensemble le 10 mars le DyMACS Equity Market Neutral UI, qui démarre avec un encours de 30 millions d’euros et qui investit à la fois en obligations d’Etat de haute qualité avec une échéance courte tout en utilisant une stratégie d’options market neutral sur les actions. La structuration des stratégies d’options s’appuie sur le modèle multi-facteurs DyMACS (Dynamic Market Adaptive Combined Scoring-Model), un procédé quantitatif mis au point par Berenberg.CaractéristiquesDénomination : Berenberg DyMACS Equity Market Neutral UIIsin : DE000A0YKM57 (retail) DE000A0YKM65 (institutionnel)Droit d’entrée : 5 % (retail)Commission de gestion : actuellement 1,305 % (retail) et 0,605 % (institutionnel)Commission de performance : actuellement 15 % de la surperformance par rapport au taux butoir (hurdle rate) de l’euribor 3 mois + 350 points de base
Alliance Bernstein a annoncé avoir obtenu de la BaFin l’agrément de commercialisation en Allemagne de son fonds d’actions Global Thematic Research Portfolio, un produit de droit luxembourgeois (LU0069063385) à la norme OPCVM III. Ce produit qui affichait 83,37 millions de dollars d’encours fin janvier investit en top-down et bottom-up dans 60 à 80 entreprises sans contrainte d’indice de référence, de zone géographique ou de secteur d’activité dès lors que les sociétés sont jugées innovantes dans des domaines porteurs comme notamment la médecine (génôme humain), la dissémination de l’internet, la lutte contre le changement climatique, l’apparition d’une classe moyenne dans les pays émergents.La souscirption minimales est fixée à 2.000 dollars ou 2.000 euros.
Le gérant de hedge funds RAB Capital a enregistré une bonne performance de ses produits en 2009. Au 31 décembre 2009, les encours sont passés à 1,35 milliard de dollars, profitant de souscriptions au second semestre. Les encours étaient descendus à 1,26 milliards fin 2008. A son plus haut, RAB gérait 7 milliards de dollars, précise le Financial Times.
Jeudi 18 mars, l’allemand DekaBank a fait enregistrer par la CNMV, pour une commercialisation en Espagne, son fonds d’actions russes Deka-Russland (82 millions d’euros d’encours), un produit de droit luxembourgeois lancé en novembre 2009 (lire notre dépêche du 5 janvier 2010). L’objectif est de surperformer l’indice MSCI Russia 10/40 net return.
Le capital-investisseur Deutsche Beteiligungs AG (DBAG) a indiqué mardi qu’il va mettre sur pied un fonds de capital-développement d’au moins 200 millions d’euros auquel elle contribuera pour 100 millions d’euros. Ce fonds investira des «tickets» de 10 millions à 30 millions d’euros dans des entreprises allemandes de taille moyenne réalisant des chiffres d’affaires compris entre 50 millions et 500 millions d’euros.Ce fonds viendra remplacer des financements mezzanine qui avaient été accordés par les banques entre 2004 et 2008 (environ 5 milliards de ces prêts vont arriver à échéance des trois prochaines années). Le fonds investira dans des sociétés bien positionnées dans leur secteur et avec des perspectives prometteuses. Les secteurs privilégiés seront l’industrie classique et les services industriels.
Mandarine Gestion a annoncé le 23 mars le lancement de «Mandarine Unique», un fonds investi sur les petites et moyennes valeurs européennes qui sera géré par Joëlle Morlet-Selmer, qui a 35 ans d’expérience dans la finance dont 18 ans dans la gestion des actions françaises et européennes, et Diane Bruno, qui a évolué précédemment chez AXA IM dans l’équipe Small et Mid Cap européennes dirigée par Joëlle Morlet-Selmer.Mandarine Unique vise à sélectionner des «histoires uniques» sur l’univers des valeurs européennes d’une capitalisation boursière comprise entre 300 millions et 5 milliards d’euros. Ces sociétés uniques se définissent par un business modèle original sans comparable coté en Europe, sont souvent leader de leur secteur avec une part de marché mondiale supérieure à 25% ou ont développé un technologie de nature à créer ou changer un marché. Elles sont présentes sur des niches de marchés de marché et bénéficient donc d’un fort pricing power qui les rend moins sensibles à la conjoncture. L’univers d’investissement cible regroupe plus de 300 histoires uniques, identifiées par un processus de screening qualitatif et bottom up. La construction du portefeuille repose sur une sélection de valeurs très diversifiées sectoriellement et économiquement, à travers une double approche: une approche purement «stock picking, une identification de thématiques porteuses et de sociétés associées. Le fonds se compose de 40 à 50 sociétés, avec un suivi particulier de la liquidité pour éviter tout risque spécifique lié aux petites valeurs. La gestion du fonds est discrétionnaire. Le benchmark (Stoxx Small 200) sert uniquement de référence et ne guide ni les choix de valeurs, ni les répartitions capitalisations/secteurs/pays.
Le 13 novembre, Lombard Odier Investment Managers (LOIM) a lancé le compartiment Golden Age de sa sicav luxembourgeoise LO Funds. La thématique s’avère suffisamment porteuse pour que l’encours atteigne d’ores et déjà 247 millions de dollars avant même que le fonds ne soit commercialisé à l’extérieur du groupe. Et ce montant ne correspond évidemment pas à une dotation d’amorçage, mais aux parts placées par les banquiers privés de Lombard Odier.Le concept s’avère relativement simple : le Golden Age est un fonds d’actions qui utilise comme indice de référence le MSCI World, dont le portefeuille «de conviction» est concentré sur 50 valeurs et qui fait la part belle à de «grosses moyennes capitalisations». Pour les institutionnels confrontés aux décaissements liés au vieillissement de la population, ce produit est une manière de récupérer au moins une partie de leur mise avec des investissements dans des sociétés qui vont profiter de ce phénomène inéluctable et des dépenses qu’il va provoquer.Aziz Nahas, le directeur de la gestion actions de Lombard Odier, a indiqué à Newsmanagers que pour être admis dans le portefeuille, les titres doivent présenter un potentiel d’appréciation minimum de 15 % sur un an, pour les moins risqués d’entre eux. L'équipe de gestion, qui est assistée d’un conseil scientifique de haut niveau pour identifier très en amont les sociétés capables de trouver ses solutions de tous ordres aux problèmes suscités par le vieillissement de la population, a retenu quatre secteurs pertinents : la santé (bio-pharmaceutiques, équipements, services), les loisirs, la finance et l’immobilier. Pour l’instant, le fonds est quasi exclusivement orienté sur la santé, le seul de ces quatre domaines où l’on trouve déjà des entreprises «pure play» focalisées sur le vieillissement. Il faut de surcroît que, sur le plan financier, elles soient saines et correspondent aux critères de valorisation.Actuellement, le portefeuille est investi à 80 % aux Etats-Unis et 17 % en Europe, et la rétropolation a montré que depuis 1990 cette stratégie a largement superformé à la fois son univers et l’indice, avec une volatilité largement inférieure (14,22 % contre 18,84 % pour l’univers healthcare et 15,21 % pour le MSCI World).Aziz Nahas souligne aussi que 70 % des sociétés en portefeuille sont des moyennes capitalisations, la proportion de 25-30 % de grandes capitalisations étant le reliquat de la période d’incertitude concernant la réforme de l’assurance-maladie aux Etats-Unis, ce qui avait incité les gérants à opter pour une attitude défensive. A présent, il est loisible de revenir davantage sur les «midcaps» qui sont le «sweet spot».Caractéristiques Dénomination : LO Funds Golden Age Isin : parts retail en euros LU 0161986921( Pa), LU0161987739 (Pd) Il existe aussi des parts en dollars Pa et Pd en dollars ainsi que des parts institutionnelles Ia et Id en euros et en dollars Commission de gestion : 0,75 % (P et I) Commission de distribution : 0,75 % (P) Commission de performance : 15 % de la surperformance par rapport au benchmark
Sur les deux premiers trimestres, Lombard Odier Investment Managers a l’intention de commercialiser trois nouveaux fonds en France. En dehors du Golden Age un produit actions focalisé sur le vieillissement de la population (lire par ailleurs), il s’agit d’un fonds d’obligations de pays émergents en monnaies locales, le LO Funds – Emerging Market Local Bonds and Currencies, qui a obtenu de l’AMF l’agrément de commercialisation le 10 mars. Le troisième devrait être un fonds de performance absolue market neutral ayant un biais sur les actions américaines.
BNY Mellon Asset Management a annoncé mardi le lancement de BNY Mellon Global Real Return (EUR), un fonds flexible à performance absolue. Ce compartiment de la sicav BNY Mellon Global Funds est géré par Newton Investment Management Limited, l’une des boutiques de gestion de BNY Mellon basée à Londres et spécialisée à la fois dans la gestion d’actions et d’obligations - tant globales que régionales - que dans la gestion flexible multi assets.Le fonds BNY Mellon Global Real Return (EUR) vise à générer une performance totale supérieure à un indice de référence monétaire sur un horizon d’investissement de trois à cinq ans. Afin d’atteindre cet objectif, le fonds bénéficiera d’une liberté d’investissement sur un large éventail de classe d’actifs, qui sera encadrée en permanence afin d’obtenir une exposition modérée au risque à tout moment. Ce nouveau compartiment est une version européenne d’une stratégie existante au Royaume-Uni depuis 2004 qui «surperforme» son indice (LIBOR +4%). Caractéristiques Code Isin : IE00B4Z6HC18 Frais d’entrée : 5% max. Frais de sortie : aucun Frais de gestion : 1.5% Montant de la part : 1.0022 eurosMontant de souscription intial : 5000€
Newton Investment Management Ltd, l’une boutiques de BNY Mellon Asset Management, confie à James Harries, son CIO global funds, et Iaian Stewart la gestion du BNY Mellon Global Real Return Fund, un compartiment de BNY Mellon Global Funds plc. C’est un produit multi-classes d’actifs de performance absolue dont l’objectif est de surperformer un indice «cash», sur un horizon de trois à cinq ans. Ce nouveau fonds reproduit la stratégie d’un fonds domicilié au Royaume-Uni qui a été lancé en 2004 et qui a surperformé le libor de 400 points de base, avec des rendements de 10 % sur un an, 31 % sur trois ans et de 63 % sur trois ans.
Les engagements de retraite des sociétés du Dax ont augmenté en 2009 pour la première fois depuis 2006, affichant un gonflement de 14 % à 213 milliards d’euros, révèle une étude de Towers Watson, qui explique que la raison principale de cette hausse est la diminution à 5,3 % contre 5,9 % du taux moyen d’actualisation. Les sociétés dont les engagements de retraite sont les plus élevés sont Siemens (25,2 milliards d’euros contre 22,7 milliards fin 2008), Volkwagen (17,7 milliards contre 16 milliards) et Daimler (16,5 milliards contre 15 milliards).Parallèlement, toutefois, la performance moyenne des actifs destinés à couvrir les retraites est ressortie en moyenne à 9,6 % (au lieu des 5,4 % attendus) ou 11,8 milliards d’euros, contre une perte de 9 % ou de 12,7 milliards pour 2008.Les entreprises affichant les encours les plus importants ont été Siemens avec 21,2 milliards d’euros fin 2009 contre 20,2 milliards, BASF (13,8 milliards contre 10,3 milliards), E.On et RWE avec respectivement 13,2 milliards et 13,1 milliards contre 11 milliards un an plus tôt.Towers Watson a calculé que les dotations aux caisses de retraite ont porté sur 9 milliards d’euros l’année dernière, contre 6,8 milliards en 2008.Le taux moyen de converture a progressé à 66 % fin 2009 contre 65 % douze mois plus tôt et 71 % fin 2007. Les taux les plus élevés de couverture des engagements de retraite ont été constatés pour Deutsche Bank (98 %) ainsi que MAN, BASF et Beiersdorf, avec 91 % chacun.Enfin, l'étude montre qu’au 31 décembre 2009, l’allocation moyenne aux actions se situait à environ 24 % contre 23 % un an plus tôt, tandis que celle aux obligations ressortait à 62 % contre 61 %.
Le KanAm US-grundinvest (620 millions de dollars), l’unique fonds immobilier allemand offert au public qui soit libellé en dollars, a vendu ses deux plus gros actifs, des centres commerciaux. Selon les proches du dossier, la vente aurait produit entre 260 millions et 300 millions de dollars, soit 60-100 millions de moins que la valeur de ces actifs déclarée il y a un an, souligne le Handelsblatt.Si, en revanche, le fonds réussissait à vendre pour 180 millions de dollars l’immeuble de l’Evening Standard à Washington, il réaliserait une plus-value, parce que cet actif figure dans ses livres pour 140 millions de dollars.Le KanAm US-grundinvest a gelé ses remboursements sans interruption depuis fin octobre 2008 et le gestionnaire munichois estime qu’il lui faudrait au minimum 200 millions de dollars de liquidités pour pouvoir rouvrir le guichet des remboursements.
L’adoption par la Chambre des Représentants du projet de réforme de l’assurance maladie a fait flamber les parts de plusieurs ETF focalisés sur le secteur de la santé, le plus fort impact étant constaté pour les fonds les plus diversifiés et pour ceux focalisés sur les sociétés pharmaceutiques. A la clôture de lundi, les parts du Vanguard Health Care ETF, du iShares Dow Jones US Healthcare Sector Index Fund et du Health Care Select Sector SPDR Fund ont affiché des hausses respectives de 0,9 %, 0,7 % et 0,7 %, rapporte The Wall Street Journal. C'était probablement un rally du soulagement, parce que le texte est enfin adopté, mais il reste difficile de dire ce que cela signifiera pour les marges bénéficiaires, souligne Ronald DeLegge, qui édite ETFGuide.com.
Le fonds souverain Mubadala Development Co d’Abou Dhabi, qui détient des participations dans Ferrari et dans General Electric, entre autres, a déclaré pour 2009 un bénéfice net de 8,6 milliards de dirhams des Emirats arabes unis (2,34 milliards de dollars), contre une perte de 19,8 milliards de dirhams pour 2008, indique The Wall Street Journal. Le chiffre d’affaires a presque doublé à 13,1 milliards de dirhams et l’encours a gonflé de 75 % à 88,5 milliards de dirhams.
Avec le DB Hermes Enhanced Beta Commodity Fund (LU0468536874) et DB Hermes Enhanced Absolute Return Commodity Fund (LU0468535397), Deutsche Bank DB Funds et Hermes Investment Managers lancent deux fonds luxembourgeois conformes à la directive OPCVM III destinés aux investisseurs institutionnels. Ces compartiments de la sicav DB Platinum, qui existent en versions euro-hedgée et en dollars, ont comme benchmark respectifs l’indice DJ-UBS Commodity et le Deutsche Bank Hermes Commodty Absolute Return. Les deux produits offrent une liquidité quotidienne.Dans les deux cas, Hermes fixe l’allocation stratégique parmi 25 matières premières pour le mois suivant tandis que la Deutsche Bank prend en charge la mise en œuvre de cette stratégie au moyen de futures sur matières premières.Le fonds Absolute Return vise une performance qui ne soit pas corrélée à l'évolution des matières premières dans leur ensemble tandis que le Enhanced Beta cherche à surperformer son indice de référence.