Amundi ETF a annoncé mardi 19 octobre la cotation de 23 ETF supplémentaires sur SIX Swiss Exchange, portant le nombre total de ses produits disponibles sur cette place à 43. La nouvelle série est composée d’ETF «actions» et «obligataires» comprenant : 12 ETF Actions dont, sur le marché américain, AMUNDI ETF NASDAQ-100, AMUNDI ETF MSCI USA et AMUNDI ETF S&P 500. Les investisseurs peuvent également opter pour un ETF visant à répliquer deux fois la performance quotidienne de l’indice MSCI USA. Parmi les nouveaux venus, AMUNDI ETF MSCI WORLD EX EUROPE permet de s’exposer au marché mondial hors Europe en une seule transaction. AMUNDI ETF MSCI NORDIC, propose, quant à lui, de bénéficier de l’évolution, à la hausse comme à la baisse, de près de 80 des plus importantes valeurs du marché nordique (Danemark, Finlande, Norvège et Suède). A cela s’ajoutent 3 ETF Actions pour investir sur les principaux marchés émergents : AMUNDI ETF MSCI CHINA qui réplique, à la hausse comme à la baisse, l’évolution des 50 plus importantes sociétés chinoises cotées à Hong Kong ; AMUNDI ETF MSCI INDIA qui permet de s’exposer à près de 60 valeurs du marché indien et AMUNDI ETF MSCI EASTERN EUROPE EX RUSSIA qui permet de bénéficier de la croissance potentielle d’environ 30 valeurs majeures d’Europe centrale hors Russie. Enfin, 2 ETF Sectoriels inédits sont aussi proposés : AMUNDI ETF MSCI WORLD ENERGY et AMUNDI ETF MSCI WORLD FINANCIALS. Du côté de l’obligataire figurent 6 ETF sur emprunts d’Etat américain «Long» et «Short». Ces ETF visent à répliquer, à la hausse comme à la baisse, la performance d’une famille d’indices Markit iBoxx $ Treasuries® sur des maturités comprises entre 1 et 10 ans. Ces indices sont composés d’emprunts d’Etat émis par le Trésor américain et libellés en US dollar. Cette gamme comprend 3 ETF «long» complétés par 3 ETF «short» inédits pour une exposition quotidienne inverse aux mêmes indices, précise un communiqué.
Jersey voit le secteur des services aux fonds croître, ce qui témoigne de la confiance dans le secteur de la gestion d’actifs sur l’île, selon Lipper. Ainsi, à fin juin 2010, 1.688 fonds et compartiments faisaient l’objet de services (administration, audit, conservation, juridique) contre 1.654 fonds un an plus tôt, représentant un encours de 323 milliards de dollars. Le plus gros administrateur de fonds à Jersey est State Street, avec 76,6 milliards sous administration, devant Bedell Trust Company et R&H Fund Services.La principale catégorie de fonds domiciliés à Jersey est celle des fonds de capital investissement et de capital risque (43,6 milliards de dollars) et celle des fonds immobiliers (37,3 milliards). Ensemble, ils représentent 57 % des actifs sur l’île. L’encours des ETF matières premières atteignent 12,2 milliards de dollars.
Entre juin 2009 et juin 2010, les encours sous gestion des fonds d’investissement socialement responsables en Europe ont augmenté de 41 % à 75 milliards d’euros, indique une étude de Vigeo portant sur les fonds verts, sociaux et éthiques. Le nombre de fonds a lui aussi bondi de 29 % à 879 unités.La France est la locomotive de cette croissance, avec une hausse de 92 % des actifs gérés selon des principes de l’ISR. Le pays conserve ainsi sa place de leader en Europe, avec 36 % du marché. Vigeo note que la Suisse connaît une forte augmentation (+59 %), suivie par la Suède (+48 %). L’ISR progresse aussi au Royaume-Uni et en Allemagne, mais dans une moindre mesure (respectivement +9 % et +11 %). L’Italie renoue avec la croissance (+13%) après une année de stagnation. La Belgique est le pays avec le plus grand nombre de fonds ISR, qui pèsent pour 10% dans le volume total des actifs en gestion collective dans ce pays.L’analyse par typologie de produits montre une croissance plus marquée des fonds monétaires que des fonds actions.
Selon les statistiques de la Banque centrale européenne, l’encours des fonds d’investissements de la zone euro hors fonds monétaires ressortait fin août à 5.428 milliards d’euros contre 5.375 milliards un mois auparavant, un accroissement de 53 milliards attribuable presque à égalité à l’effet de marché et aux souscriptions nettes (qui sont ressorties à 28 milliards contre 20 milliards en juillet).Il conviendra surtout de noter qu’entre fin août et le 30 septembre, les actifs gérés dans les fonds monétaires se sont accrus (pour la première fois depuis un an) de 37 milliards d’euros (dont 28 milliards de souscriptions nettes), à 1.180 milliards.
Jusqu’au 20 novembre 2010, HSBC France commercialise HSBC Chrono 2016, un EMTN dont le capital investi à l’échéance, soit six ans, est garanti (hors frais d’entrée et frais de gestion du contrat d’assurance vie ou de capitalisation). Quant à la performance, elle est égale, au terme, à la meilleure évolution entre deux paniers d’actions représentatives de la zone euro (indice EUROSTOXX 50) et des pays émergents (MSCI Emerging markets) avec un maximum de 45%, soit un taux de rendement brut annualisé au maximum de 6,39%. Dans le détail, les paniers actions sont composés des 10 plus importantes valeurs de l’indice de référence (EUROSTOXX 50 et MSCI Emerging Markets). Au terme de la 6ème année un calcul de la performance réalisée par chacune des actions composant les deux paniers est effectué : - Si la performance constatée de chaque action est positive alors la performance de l’action concernée est retenue avec un maximum de 45% (mécanisme du « cap » ou de « plafonnement »). - Si la performance constatée de chaque action est négative alors la performance de l’action concernée est retenue avec un « plancher » à -45% (mécanisme du « floor » ou de « limitation à la baisse »). Dans ce cas l’investisseur ne recevra aucun coupon mais bénéficiera de la garantie 100% de son capital investi, net de frais d’entrée et de frais de gestion du contrat d’assurance vie ou de capitalisation. La performance de chaque panier correspond à la moyenne des performances ainsi attribuées aux 10 actions composant chacun des paniers. A noter, que toute cession avant l’échéance des 6 ans, se fera aux conditions de marché, avec un risque de perte en capital. Caractéristiques : Dénomination : HSBC Chrono 2016 Code Isin : XS0540651675 Montant de la part : 1000 eurosPériode de commercialisation : du 6 octobre 2010 au 20 novembre 2010Frais d’entrée : 2 % du montant investiDate de constatation initiale (cours des actions) : 26 novembre 2010Date de constatation finale (cours des actions) : 28 novembre 2016Date d’échéance : 5 décembre 2016
L’un des principaux acteurs de la microfinance dans le monde, PlaNet Finance a annoncé le 19 octobre le lancement de son premier fonds, PlanNet Finance Nord-Sud. Le fonds se présente comme un fonds nourricier de Natixis Impact Nord Sud Développement, la sicav gérée depuis plus de 25 ans par Natixis Asset Management. Destiné en priorité à la clientèle institutionnelle et entreprise, le fonds est commercialisé par PlaNIS, la filiale du groupe PlaNet Finance dédiée au conseil en investissement en microfinance.Le fonds sera investi principalement dans des obligations émises par des institutions supranationales comme la Banque Mondiale ou la Banque Européenne de Développement, qui représentent 75% minimum du portefeuille, des obligations des pays émergents (jusqu'à 10% du portefeuille), et des sociétés de microcrédit, jusqu'à 10% également du portefeuille, ces sociétés qui permettent aux plus défavorisés, exclus des circuits financiers classiques, d’accéder au crédit.Le fonds se distingue parmi les autres fonds de microfinance dans la mesure où il cible des institutions jeunes, de taille moyenne, à fort potentiel traditionnellement délaissées par les fonds commerciaux. Le fonds n’hésite pas à investir dans des pays perçus comme risqués, pour y soutenir les institutions de microfinance méritantes et lutter contre la pauvreté. Le fonds a ainsi décidé ce mois-ci d’investir au Niger, au Mali, en Equateur et en Géorgie, outre une position déjà existante au Kosovo."Le lancement du fonds complète la gamme déjà très large de services que nous rendons à la communauté mondiale de la microfinance. Nous ferons tout pour que ce fonds soit à l’image du reste de nos activités : un instrument financier de haut niveau, à la fois solidaire, éthique et rentable».Caractéristiques du fonds :Code ISIN : FR0010928168Indice de référence : JP Morgan Governement Bonds Index Global All Maturity calculé en euroDroits d’entrée maximum : néantDroits de sortie maximum : néantFrais de gestion TTC maximum : 0,60% (direct/fonds nourricier) /0,80% (indirect/action IC de la sicav maître)Valeur liquidative d’origine : 100 eurosSouscription minimale initiale : un dix-millième de partFonds coordonné : Non
Selon les dernières estimations de Preqin, environ 96 milliards de dollars restent disponibles pour des investissements en hedge funds chez les investisseurs institutionnels qui se lancent sur cette classe d’actifs ou qui désirent augmenter leur exposition, rapporte Hedge Week. Hormis les assureurs, tous les groupes d’investisseurs ont augmenté leur allocation aux hedge funds en 2009-2010, l’augmentation moyenne représentant 1,2 % de l’encours total.Une grande partie de ces nouveaux capitaux ira aux fonds mono-gérants, Preqin ayant observé cette année une tendance à sortir des fonds de hedge funds au profit des investissements directs.Cependant le portefeuille de 50 % des fonds de pension reste composé uniquement de participations dans des fonds de hedge funds, contre 10 % pour les fondations (endowments).
Actuellement, le fonds irlandais BNY Mellon Emerging Markets Debt Local Currency géré par Alexander Khozhemiakin, de Standish, pèse 4 milliards de dollars, dont 2 milliards de souscriptions nettes depuis le début de l’année (300 millions proviennent de France). Ce fonds, présenté une nouvelle fois aux investisseurs le 19 octobre à Paris, est un fonds pur d’obligations souveraines des pays émergents qui devrait générer une performance à deux chiffres, avec des rendements de 6-6 ½ % et des gains de change contre euro de 4-5 % par an.L'équipe de gestion se réserve comme possibilité d’utiliser les «currency forwards» pour pouvoir dissocier les paris sur les taux de change de ceux sur les taux d’intérêt. Le fonds est investi dans 17 pays qui ont des marchés obligataires liquides et présentant une vaste palette d'échéances. Environ un tiers du fonds est placé en Asie, un quart en Europe émergente et entre autres un dixième en titres brésiliens ; il n’y a aucune exposition aux marchés «frontière». Alexander Khozhemiakin explique que le fonds est focalisé sur des investissements qui sont les plus sûrs dans les monnaies locales, ceux que privilégient les grands institutionnels locaux. Le taux de rotation se situe pour sa part entre 60 et 70 %. L'équipe compte actuellement 12 professionnels de l’investissement à Boston et à Londres. Un analyste senior est en passe d'être recruté à Singapour.
L’indice Dow Jones Credit Suisse (anciennement Credit Suisse/Tremont) des hedge funds affiche pour septembre une performance de 3,43 %, ce qui porte les gains de ces fonds pour les neuf premiers mois de l’année à 5,98 %.Les deux stratégies enregistrant les meilleurs résultats pour septembre ont été le long/short equity, avec 5,09 % et les marchés émergents, avec 4,77 %. La seule catégorie en perte a été le dedicated short bias avec une chute de 11,28 %.Depuis le début de l’année, l’arbitrage obligataire (fixed income arbitrage) et le global macro arrivent en tête pour la performance avec respectivement 9,79 % et 9,33 % alors que le dedicated short bias perd 12,49 %.
La société de gestion alternative Quaesta Capital GmbH basée à Francfort qui gère 2 milliards d’euros, vient d’annoncer le lancement d’un fonds OPCVM III «Bond Global Select» de type «opportunistic/Macro Funds» offrant une liquidité quotidienne. Par ailleurs, Quaesta conseille le fonds Opportunistic/Macro Fund, conforme à la directive Ucits III, depuis 2005. Il applique les mêmes stratégies et dispose de 350 millions d’euros sous gestion. Depuis 5 ans et demi, le fonds a réalisé une performance annuelle de 14,33 % avec un drawdown mensuel de -3,2 %.
En septembre 2009 et en mars 2010, RREEF (Deutsche Bank) et Moor Park Capital Partners ont acheté les murs respectivement de 948 agences du BBVA et de 378 succursales du Sabadell, pour 1,15 milliard et 403 millions d’euros (lire nos dépêches du 18 septembre 2009 et du 29 mars 2010).A présent, rapporte Cotizalia, ces deux gestionnaires de fonds immobiliers ont commencé à revendre ces actifs, non en bloc, mais à l’unité.dans le cas de RREEF et par petits groupes d’agences dans le cas de Moor Park.
BBVA Asset Management lance la commercialisation de trois fonds de fonds sans effet de levier, deux de performance absolue, BBVA Evolución V.5 (ES113555009) et V.10 (ES113988036), ainsi qu’un produit «global», Quality Valor (ES114122031). Les deux derniers sont des versions reprofilées de fonds lancés respectivement le 4 août 1998 et le 30 mars 1999, alors que le V.5 n’a été créé que le 21 janvier de cette année.Le V5 et le V10, qui investiront surtout dans des ETF, affichent des objectifs de performance supérieurs de respectivement 110 et 250 points à l’Eonia avec une volatilité moyenne annuelle de 2-2,5 à 5 % et de 4-8 % à 10 %. Le Quality Valor, qui sera géré plus activement (en investissant dans des fonds actifs au lieu d’ETF) vise l’Eonia plus 150 points de base avec une volatilité de l’ordre de 4 %, mais est qualifié dans le prospectus de produit à profil de risque «très élevé», contre» moyen» pour le V10 et «moyen à faible» pour le V5.Les commissions de gestion et de performance se situent pour les trois fonds à respectivement 1,25 % et 15 %. Actuellement, l’encours du V5 ressort à 7,05 millions d’euros, celui du V10 à 42,36 millions et celui du Quality Valor à 11,39 millions. Tous sont dfistribués par BBVA Quality Funds.
La Banque Sarasin a annoncé le lancement d’un nouveau fonds en actions intitulé Sarasin Sustainable Equity – USA. Il s’adresse aux investisseurs privés comme aux institutionnels et permet de participer au potentiel de croissance des entreprises américaines apportant une contribution à la durabilité économique et sociale, explique la banque dans un communiqué publié le 18 octobre. Ces dernières années, le gouvernement américain a adopté des mesures de stimulation destinés à soutenir les secteurs engagés dans une démarche de développement durable, comme les énergies propres ou renouvelables et les transports publics. Le Sarasin Sustainable Equity – USA a été lancé afin de tirer parti du potentiel économique découlant de ces mesures d’incitation. Avec la densification de la réglementation américaine et le durcissement prévu de la fiscalité aux Etats-Unis, ce fonds domicilié au Luxembourg constitue une solution de rechange intéressante pour les investisseurs qui préfèrent renoncer aux investissements directs en actions d’entreprises américaines.
Pour 42 millions d’euros, le gestionnaire allemand Warburg-Henderson KAG für Immobilien a acquis l’immeuble de bureaux et de magasins Buchanan Street 61-79 de Glasgow. Cet actif est assigné au portefeuille du fonds immobilier institutionnel RZVK-Immo-Fonds qui est géré pour le compte des caisses de retraites de Rhénanie (Rheinische Versorgungskassen).D’autre part, Warburg-Henderson annoncé la nomination début juillet de Rena Knöpke comme directrice du marketing, de la distribution et du service à la clientèle. Elle faisait auparavant partie de l'équipe du suivi de la clientèle institutionnelle chez M.M. Warburg après six années passées chez Henderson Global Investors (2001-2007).
Dans le numéro 27 de sa revue Viewpoint* (octobre 2010), Chelsea Financial Services publie sa «Premier League» comprenant 96 fonds bien classés pour leur bonne performance et 102 figurant dans la «zone de relégation» pour leur mauvaise performance sur trois ans au 31 août ; ces derniers fonds (parmi lesquels 24 sont des produits de multigestion) pèsent au total 14,5 milliards de livres d’encours. 85 figurent dans la «drop zone» avec 13,2 milliards de livres.Quant à l’encadré sur la «dirty dozen» (le titre du film éponyme avait été traduit par «Les Douze Salopards»), il met en exergue les six plus grands fonds avec les plus mauvaises performances. Le SWIP Multimanager UK Equities arrive en tête de ce bide-parade, avec plus de 1,1 milliard de livres, devant le L&G Multimanager UK Alpha géré par Barclays Wealth (877 millions de livres). On note trois produits de Standard Life Investments (SLI) parmi les six premiers (3ème, 5ème et 6ème) et un autre fonds Swip en 4ème position.Par ailleurs, quatre fonds accusent des déviations négatives supérieures à 30 % par rapport à la moyenne du secteur sur 3 ans : Elite-Henderson Rowe Dogs FTSE 100 (33,64 %), Legg Mason US Equity 33,13 %), MFM Techinvest Special Situations (32,51 %) et EFA New Horizon High Income (30,55). La liste est complétée par SVM Global Opportunities (26,04 %) et City Financial Str Global Bond (26,01 %). http://www.chelseafs.co.uk/documents/Viewpoint-Issue27.pdf
Une étude* menée par Pershing (groupe BNY Mellon Asset Management) en coopération avec Greenwich Associates met en évidence que les mandats (separately managed accounts ou SMA) sont une formule de plus en plus appréciée par les hedge funds et offrent à ces derniers des perspectives de croissance intéressante. L'étude se fonde sur des interviews détaillées de 41 gestionnaires de hedge funds et de fonds conventionnels ainsi que de 27 grands investisseurs institutionnels.Parmi les principales conclusions, on retiendra que les investisseurs choisissent les mandats parce qu’ils leur permettent d’exercer davantage leur influence sur la stratégie et de mieux gérer le risque. D’autre part, plus de 45 % des gestionnaires font état d’une demande de plus grande transparence tandis que plus de 50 % des investisseurs indiquent que la transparence journalière est l’une des principales raisons pour lesquelles ils utilisent la formule des mandats.Concernant la liquidité, 33 % des investisseurs jugent que c’est l’un des atouts des mandats tandis que près de 50 % des gérants de hedge funds rapportent être soumis à des pressions de la part des investisseurs pour supprimer les périodes de lock-up et les préavis pour les rachats. De leur côté, peu de gérants font état d’une pression des investisseurs pour obtenir une baisse des frais.Enfin, près de 80 % des gérants de hedge funds interrogés proposent déjà des mandats dans le cadre de leur gamme de produits et la plupart confirment que ces mandats les aident à obtenir des encours auprès des investisseurs parce qu’ils répondent aux principales préoccupations de ces derniers : la transparence, la liquidité, des investissements sur mesures et la possibilité de négocier les commissions.Cependant, l’enquête a montré que la plupart des gérants ne promeuvent pas activement les mandats. Plus de 60 % des gérants de hedge funds justifient cette attitude par la charge administrative et les besoins en personnel comme des inconvénients importants liés à cette formule, tandis que 33 % citent comme handicap les coûts supplémentaires occasionnés par les mandats. * Transparency and Liquidity: The Growth of Separately Managed Accounts in the Hedge Fund Industry disponible à l’adresse http://www.pershingprimeservices.com/
La société de gestion Castlestone Management lance un fonds «Next 11", qui sera investi dans les actions d’entreprises de 11 pays émergents - Corée du Sud, Mexique, Turquie, Indonésie, Vietnam, Philippines, Egypte, Nigeria, Bengladesh, Pakistan et Iran – «offrant un potentiel de croissance similaire à celui des pays BRIC à un prix plus faible», selon un communiqué. Le nouveau produit sera géré par Arrash Zafari, gérant spécialisé dans les marchés émergents, lequel s’appuiera sur l’équipe d’analystes et le comité d’investissement de la société de gestion. De type long-only, le fonds sera géré activement et sera concentré autour de 30-35 positions, principalement par le biais d’investissements directs dans des actions. Mais le gérant pourra aussi utiliser des expositions synthétiques, des ETF et des fonds tiers. Les actions seront sélectionnées grâce à une approche fondamentale et «bottom up». Les entreprises bien valorisées et ayant une bonne gouvernance seront privilégiées.Le produit offrira une liquidité hebdomadaire. Dans les périodes normales, plus de la moitié du portefeuille sera concentrée sur la Turquie, le Mexique, la Corée du Sud, l’Indonésie et les Philippines, qui présentent une plus forte liquidité et des niveaux de gouvernance et de transparence supérieurs. Le fonds sera accessible aux investisseurs britanniques, européens, d’Afrique du Sud et d’Asie susceptibles d’investir un minimum de 10.000 euros, livres ou dollars.
Selon Hedge Week, la société de gestion indépendante Absolute Return Partners (ARP) va se présenter dans les toutes prochaines semaines sur le marché des fonds coordonnés avec le lancement d’un fonds actions au format Ucits. Le fonds intitulé ARP Global Equity Alpha Fund sera domicilié à Dublin.Les actifs sous gestion d’ARP s’élèvent à quelque 300 millions de dollars.
Amundi a annoncé, lundi 18 octobre, le lancement d’Amundi Funds Multimanagers Long/Short Equity au sein de sa sicav luxembourgeoise Amundi Funds. Le compartiment, géré par Amundi Alternative Investments, investit dans des fonds UCITS III mettant en oeuvre des stratégies « Long/Short » et/ou d’arbitrage d’actions, ainsi que de gestion de la volatilité. Amundi Funds Multimanagers Long/Short Equity a pour objectif d’offrir une performance absolue d’Eonia + 5% par an tout en affichant un objectif de volatilité annualisée ex-post en deçà de 8%. Il offre une liquidité hebdomadaire.La gestion du compartiment se déroule en 3 étapes. La première correspond à une analyse et une sélection de fonds et due diligence ; la seconde correspond à la construction et la gestion du portefeuille, via une approche «top-down» intégrant le scénario et les perspectives définies par les économistes et les stratégistes d’Amundi. Le portefeuille est ensuite optimisé en ajustant les différentes allocations en fonction des vues de marché du comité d’investissement et des contraintes prédéfinies du portefeuille. Enfin, la troisième étape correspond à la protection du portefeuille contre les risques extrêmes. Pendant les périodes de stress de marché notamment, le gérant peut choisir d’allouer 10 % des actifs du compartiment à des fonds spécialisés sur des stratégies de gestion sur la volatilité. Caractéristiques ::Codes ISIN :Classe (I) : Capitalisation: LU0487547670 /Distribution: LU0487547753 Capitalisation: LU0487547241 /Distribution: LU0487547324 (version en $)Classe S* (S) Capitalisation: LU0487547837 Commission de souscription maximale : 4,5 % (I) /2,5 % (en $) / 3 % (S)Frais de gestion direct annuel max : 1,3 % (I) / 0,99 % (en $) /1,5 % (S) Commission de surperformance : 20 % au dessus d’Eonia + % déduits des commissions applicables à chaque classe Commission de conversion maximale : 1 %Objectif de gestion : Eonia + 5 % diminué des frais de gestion applicables à chaque classe Souscription initiale minimale : Néant (I)/500 000 $ /Néant (S)
Europerformance SIX Telekurs a diffusé, lundi 18 octobre, son bilan sur l’évolution de la gestion collective française au cours du troisième trimestre 2010. Une période une nouvelle fois marquée par une décollecte moindre par rapport au trimestre précédent mais représentant tout de même des retraits de 7,2 milliards d’euros. «La pression vendeuse qui s’exerçait sur les fonds de Trésorerie Régulière a fortement décrue (-6,6 milliards d’euros), et même si la décollecte s’est poursuivie sur les supports de long terme (-547 millions d’euros), certaines catégories de fonds ont continué de recevoir les flux d’une demande soutenue (fonds Actions Internationales et fonds Actions Marchés Emergents)», précise un communiqué. Sur 12 mois glissants, le marché des OPCVM français affiche des rachats de 58,6 milliards d’euros. Dans le même temps, la reprise des marchés d’actions a fortement contribué aux gains réalisés par l’ensemble des fonds. L’effet marché qui en résulte atteint +15,9 milliards d’euros et efface les pertes subies le trimestre dernier.Dans le détail, on notera que lors des mois de mai et juin, en plein cœur de la crise grecque, les OPCVM Obligations ont connu leur première décollecte en un peu plus d’un an. Si les flux entrants ont repris le dessus dès le début de ce 3ème trimestre, leur ampleur est toutefois loin d’avoir égalé les opérations d’investissement de 2009, voire de début d’année. Ainsi, l’allocation nette des investisseurs est ressortie à +202 millions d’euros pour le compte de ce 3ème trimestre, précise Europerformance-SIX Telekurs. En revanche, les performances réalisées, surtout en août, ont permis d’engranger +1,6 milliard d’euros, ayant eu pour effet de porter l’encours de ces fonds à près de 78,6 milliards d’euros, soit le point le plus haut de la décennie. Sur le trimestre, l’encours progresse de +2,5%, et sur un an, de +13%.Les investisseurs ont aussi continué de se retirer des OPCVM Actions, même si leurs retraits de 718 millions d’euros nets, ont eu moins d’ampleur. Les flux sortant ont été enregistrés à nouveau sur les fonds Actions France, Euro et Europe (-2 milliards d’euros), tandis que la collecte des fonds Actions Internationales est restée soutenue en rassemblant +940 millions d’euros. La progression des marchés, en juillet et septembre, aura néanmoins permis de recouvrer les pertes du 2ème trimestre. Les performances réalisées par l’ensemble des fonds Actions ont matérialisé un gain de +10,6 milliards d’euros. Au 3ème trimestre, l’encours a progressé de +5% et atteint désormais 192,5 milliards d’euros (+7,8 % sur 12 mois). Au total, la gestion collective française enregistre donc une légère progression de ses encours de +1% sur le trimestre. A 838,6 milliards d’euros, son recul sur un an n’est plus que de 4%.