Comme annoncé récemment (lire Newsmanagers du 25 janvier), le fonds luxembourgeois Ignis Absolute Return Government Bond*, compartiment d’Ignis Fund sicav, vient d’obtenir l’agrément de commercialisation en France. Son encours se situe à 131 millions d’euros.L’objectif consiste à réaliser des gains en intervenant de manière active sur l’ensemble des obligations d’Etat et devises dans le monde. Depuis la date de son lancement le 31 mars au 31 décembre 2011, la performance a été de 6 %.Ce fonds coordonné de performance absolue est géré par Russ Oxley, directeur de la gestion obligataire, et Stuart Thomson, chef économiste.L’encours d’Ignis dans le domaine obligataire se situe à 24,5 milliards d’euros, confiés à 12 professionnels.Le gestionnaire britannique précise que l’Absolute Return Government Bond est géré selon «la technique «ClearCurve» développée en interne pour traduire les prévisions macroéconomiques en paris sur les taux», précise Ignis AM. «ClearCurve» aide les gérants à décomposer la courbe des taux des obligations d’Etat en une série de taux futurs distincts. «Ce processus permet aux gérants d’Ignis d’avoir une qualité et un niveau d’information bien supérieurs à ceux d’un gérant obligataire classique. Ils peuvent ainsi identifier des objectifs de taux futurs et, de ce fait, exploiter de manière précise les anomalies de valorisation des actifs à travers des positions long /short».* LU0579398933
Les trois compartiments EMEA (31,1 millions de dollars au 6 décembre), Pacific Rim (44,3 millions) et Greater China (29,9 millions) de la sicav luxembourgeoise LO Funds vont être fusionnés sous l’ombrelle du LO Funds - Global Emerging Markets, rebaptisé pour l’occasion LO Funds - Emerging Equity Risk Parity (38,76 millions d’euros fin novembre).Cette opération a été décidée par le conseil d’administration de Lombard Odier Funds parce que l’encours des trois fonds repris par le Emerging Equity Risk Parity est tombé sous le plancher statutaire des 50 millions de dollars et parce que les objectifs de gestion, la politique d’investissement et les univers de placements sont, finalement, similaires. La fusion permettra de réaliser des économies d'échelle et de rationaliser la gamme de produits de Lombard Odier.Le fonds Emerging Equity Risk Parity investit au moins les deux tiers de son portefeuille dans les actions de sociétés dont le siège est situé dans un pays émergent et qui y réalisent l’essentiel de leur activité, conformément aux critères du MSCI Emergent Market Index. Le tiers restant peut être placé dans les actions de sociétés ne remplissant pas ces critères et l’allocation aux obligations convertibles ne doit pas dépasser 10 %.
La société de gestion sud-coréenne Mirae Asset vient de lancer sept ETF à Hong Kong, ce qui en fait le troisième fournisseur de tels produits sur la place, derrière db X-trackers et iShares, rapporte Asian Investor.Les nouveaux ETF répliquent des indices de Standard & Poor’s pour proposer une exposition à sept secteurs/thèmes ( distribution internationale et six secteurs hors Japon, consommation, financières, techniques de l’information, industrielles, énergie, matériaux).
Avec le Fidelity Global Dividend Fund, Fidelity Worldwide Investment lance un fonds luxembourgeois investissant dans des actions de sociétés du monde entier servant des dividendes élevés. Le portefeuille comportera environ 50 lignes que le gérant Dan Roberts sélectionnera à partir d’un univers de 2.500 valeurs, dont 180 à 200 potentiellement «éligibles». Chaque titre pèsera entre 1 et 4 % du total. Il est prévu de laisser au souscripteur le choix entre une capitalisation et une distribution soit trimestrielle, soit mensuelle, sur la base de 3,6 % annuelsCe nouveau compartiment de la sicav Fidelity Funds utilise le MSCI World All Country comme indication et n’est soumis à aucune contrainte de pondération. Dan Roberts s’interdira d’investir dans des sociétés servant ponctuellement un dividende élevé mais qui provoqueraient une augmentation du niveau du risque pour l’ensemble du portefeuille.Le gérant fait remarquer que 550 sociétés du MSCI World versent un dividende de plus de 4 %, alors qu’en Europe leur nombre est inférieur à la moitié de ce total. CaractéristiquesDénomination : Fidelity Funds - Global Dividend FundCodes Isin :Classe de parts à distribution mensuelleEn euros : LU0731782826En dollars : LU0731783048Classe de parts à distribution trimestrielleEn euros : LU0731782404En dollars : LU0731782586Part de capitalisationen euros : LU0605515377Droit d’entrée : 5,25 %Commission de gestion : 1,50 %
A compter du 16 mars 2012, l’indice d’exclusion Dow Jones Sustainability Eurozone ex alcohol, tobacco gambling, armaments & firearms and adult entertainment élaboré par le suisse SAM remplacera l’indice Euro Stoxx Sustainability 40 comme base de réplication de l’ETF iShares Euro Stoxx 40 (DE). De ce fait, le nom du fonds sera modifié pour devenir iShares Dow Jones Eurozone Sustainability Screened (DE). Le code Isin * et le taux de commission (0,41 %) resteront inchangés, mais le nombre de lignes passera de 40 à 80 .(*) DE000A0F5UG3
Tout en se félicitant du rôle moteur du Comité intersyndical de l’épargne salariale (CIES) dans le développement de l’ISR (les gammes CIES représentent 80% de l’épargne salariale ISR), le président de l’Association française de la gestion financière (AFG), Paul-Henri de La Porte du Theil a insisté, vendredi 27 janvier, à l’occasion d’un colloque au Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur la nécessité de redonner un nouvel élan à l’épargne salariale . «Il faut redonner de la clarté et de la logique à l’épargne salariale», a lancé le président de l’AFG devant un parterre de syndicalistes mais également de gérants.Créé à l’initiative de quatre organisations syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC et CGT), le Comité intersyndical de l’épargne salariale (CIES) qui fêtait, vendredi, ses dix ans, a toutes les raisons de se féliciter de son action, tant pour l’élargissement de l’épargne salariale que pour le développement de l’investissement socialement responsable (ISR). Au 31 décembre 2011, les sommes collectées dans les gammes labellisées par le CIES s’élevaient à 8,1 milliards d’euros, soit plus de 15% de l’épargne salariale diversifiée. Quelque 2,5 millions de salariés au sein de 105.000 entreprises placent tout ou partie de leur épargne salariale dans ces gammes labellisées.Pour autant, Paul-Henri de La Porte du Theil a évoqué trois pistes de promotion de l’épargne salariale. Tout d’abord, il faudrait clarifier le lien entre l’épargne salariale et les résultats de l’entreprise. «La formule de la participation est beaucoup trop compliquée», a également estimé le président de l’AFG qui plaide pour une nouvelle formule de calcul qui pourrait s’inspirer des propositions de l’association Fondact.Autre piste qui pourrait être explorée, le développement de la participation dans les petites et moyennes entreprises. «Le système actuel n’est pas ressenti comme juste», selon le président de l’AFG qui a en outre insisté sur le caractère de long terme de l’épargne salariale. «Il ne doit pas y avoir de redistribution immédiate des fonds investis dans l’épargne salariale, ce n’est pas son rôle», a relevé Paul-Henri de La Porte du Theil, qui souhaite en conséquence une modulation du forfait social.
Le groupe 3i a indiqué le 27 janvier qu’il allait faire le tour des investisseurs fin 2012 pour le lancement d’un fonds unique dédié au LBO et au capital-développement. Pour répondre à une logique d’allocation régionale, celui-ci n’investira qu’en Europe et aux Etats-Unis. Dans tous les autres pays dont il a fait des vecteurs de croissance ces dernières années, comme la Chine et l’Inde, 3i préfère lever des fonds locaux. Il prépare la levée d’un second fonds dans les infrastructures en Inde de 2 milliards de dollars et est le seul fonds européen à avoir obtenu du gouvernement de Shanghai le lancement d’un fonds de 100 millions de dollars convertibles en monnaie locale.
Le fonds britannique Pantheon (25 milliards de dollars d’actifs sous gestion) n’a pas l’intention de rester à l’écart du marché des fonds européens en dépit de la crise de l’euro. «Clairement, il y a une crise, mais nous sommes vigilants et nous surveillons les fondamentaux. Nous poursuivons notre stratégie d’investissement focalisé sur les PME au niveau global, mais voyons des opportunités de niches particulièrement intéressantes dans certaines régions d’Europe, comme la Scandinavie, ou dans des segments ou secteurs d’investissement, par exemple les fonds de retournement ou l’agroalimentaire», explique dans un entretien aux Echos Elly Lingstone, associé chez Pantheon.
Deutsche Bank prépare selon le Financial Times un fonds dont le portefeuille serait composé de participations illiquides ou affectées dans des hedge funds n’ayant pas retrouvé leur niveau d’avant la crise de 2008. La banque estime que ce type d’actifs peut représenter jusqu'à 100 milliards de dollars pour les investisseurs déçus. Mais ils présentent également de gros potentiels à long terme, notamment pour des investisseurs de type fonds de pension. Le fonds devrait être monté par Deutsche Bank avec Rosebrook Capital et lever au moins 500 millions de dollars, selon des sources proches du projet.
L’ incubateur australien Ascalon Capital Managers, spécialisé dans le secteur de la gestion alternative, vient d’investir dans deux hedge funds asiatiques, rapporte Asian Investor.Au début du mois, Ascalon a pris une participation de 30% dans la société basée à Singapour Canning Park Capital, qui gère un fonds actions long/short. En décembre, Ascalon a en outre pris 35% d’Athos Capital à Hong Kong, qui envisage de lancer une stratégie event-driven. En Australie, Ascalon a déjà investi dans sept boutiques dont les actifs sous gestion cumulés s'élèvent à 4,5 milliards de dollars.
AllianceBernstein a annoncé le 26 janvier le lancement européen du fonds AB Select US Equity Portfolio (*) géré par Kurt Feuerman. Ce fonds de droit luxembourgeois est axé sur les grandes et moyennes capitalisations américaines qu’il sélectionne en se fondant sur des analyses de type bottom-up et des informations de nature macroéconomique. Kurt Feuerman, qui a rejoint AllianceBernstein en juin 2011 après avoir quitté Caxton Associates, peut se prévaloir d’une expérience de près de 30 ans dans le secteur et d’un historique de performances éprouvé sur plusieurs cycles de marché. Ses portefeuilles d’actions américaines ont systématiquement surperformé le S&P 500 depuis leur création. La stratégie n’est assujettie à aucune contrainte en termes de capitalisation boursière, de style et de secteur. L’équipe cible des entreprises qu’elle considère caractérisées par une croissance bénéficiaire forte combinée à une valorisation raisonnable, des modèles d’activité transparents et bien établis, ainsi que de solides équipes de direction, une politique d’entreprise favorable aux actionnaires – versement de dividendes et rachats d’actions, un facteur déclencheur imminent, tel que l’annonce de bénéfices susceptibles de surprendre par leur fermeté ou la dissipation des craintes des investisseurs.(*) LU0683600562
Le plus gros hedge fund de la planète, Bridgewater Associates, a dégagé l’an dernier une performance de 23% alors que le hedge fund moyen a généralement terminé l’année sur une perte de 5%, rapporte le New York Times.A l’origine des bons résultats de Bridgewater, dont les actifs sous gestion s’élèvent à quelque 120 milliards de dollars, des paris sur les Treasuries américains, les obligations allemandes et le yen, selon des proches de la société.Sur les vingt dernières années, Bridgewater affiche une performance annualisée de 14,7%, soir un pactole de 50 milliards de dollars pour les investisseurs. Sur la même période, le S&P 500 a dégagé un rendement de 8,7% environ.
Seraient-ils en train de se refaire une santé ? Encore boudés l’an dernier, les fonds monétaires européens semblent à nouveau intéresser les investisseurs en quête de sécurité. Certes, les statistiques ne plaident pas vraiment en leur faveur mais la décollecte s’est nettement ralentie entre 2010 et l’an dernier.Et l’on observe même ici et là des signes de reprise de la collecte. En novembre dernier, les fonds monétaires suisses ont ainsi drainé près de 2 milliards de francs suisses, relève Cerulli dans une étude sur les fonds monétaires. Et le fonds phare de SWIP, le Sterling Global Liquidity Fund (17,8 milliards de livres) a drainé quelque 840 millions d’euros de fonds institutionnels durant les dix premiers mois de 2011. SWIP espère poursuivre dans cette veine en 2012, les institutionnels manifestant à nouveau de l’intérêt pour des véhicules sans gros risques de pertes.Selon le cabinet de recherche, les instruments très régulés que constituent les fonds monétaires devraient malgré tout attirer les investisseurs même s’ils ont perdu leur statut d’investissement sans risque pendant la crise financière.Les sociétés de gestion estiment en tout cas que le moment est venu de tirer parti de l’aversion au risque des investisseurs en lançant de nouveaux fonds monétaires. Ainsi d’ING Investments qui travaille sur une gamme de produits monétaires pour répondre à la demande d’investissements «ultra-sûrs». La boutique Prime Rate Capital, basée à Londres, vient pour sa part de lancer un nouveau produit «Cash Plus», à destination des investisseurs désireux de parquer leurs fonds non pour seulement quelques jours ou semaines mais pour quelques mois, et qui recherchent en conséquence une rémunération légèrement plus intéressante.Les gérants indiquent aussi que l’attrait des fonds monétaires devrait augmenter parallèlement à la révision par les investisseurs de leurs relations avec des banques dont la notation a souvent été revue à la baisse par les agences de notation et qui souhaitent diversifier leur exposition à court terme.
En complément au Focus Nordic Cities lancé en 2007, l’allemand Catella Real Estate (1 milliard d’euros) vient de lancer le Catella Scandia Chances, un fonds immobilier institutionnel qui se focalisera sur la Norvège, la Suède, la Finlande et éventuellement le Danemark et s’adresse plus particulièrement aux compagnies d’assurances et aux caisses de retraite, indique Fonds Professionell.L’objectif de collecte est d’un maximum de 250 millions d’euros d’ici au 30 juin 2013, qui seront investis dans des actifs core/core plus. L’objectif de performance se situe à 5,5-6,5 % et la distribution devrait se situer à 3,5-4 % annuels.
La stratégie de l’ancien BlackRock Income Portfolio a été assouplie pour permettre à l'équipe de gestion un choix plus vaste de possibilités de revenus et de performance, y compris des sources de revenu alternatives comme les master limited partnerships (MLP), les REIt et d’autres instruments. De ce fait le nom du fonds a changé en BlackRock Multi-Asset Income Fund et sera proposé aux clients retail ainsi qu’aux particuliers haut de gamme.Il s’agit d’un produit sans contrainte que gère l'équipe de BlackRock Multi-Asset Client Solutions (BMACS), qui comprend 150 personnes et qui gérait fin décembre plus de 80 milliards de dollars pour le compte de particuliers. Le BMACS développe des stratégies d’allocation tactique du type institutionnels pour des fondations, des fonds de pension, des fonds souverains, des plans d'épargne d’entreprise 401(k) et des particuliers. L’objectif de l’allocation tactique est d’exploiter une vaste gamme de possibilités tout en limitant la volatilité. Pour le nouveau fonds, il s’agit de maintenir la volatilité à un niveau inférieur à celui d’un portefeuille équilibré traditionnel (60/40).
La plate-forme NYSE Euronext de Paris a admis à la négociation le 26 janvier un nouvel ETF d’Amundi sur les obligations gouvernementales qui réplique l’indice EuroMTS Highest-Rated Gvt 1-3Y . Cela porte la cote des places européennes de NYSE Euronext à 586 ETF cotés 684 fois.Dénomination : Amundi ETF HR 1-3Code Isin : FR0011161215TFE : 0,14 %
Le gouvernement britannique et des organisations internationales vont lancer un nouveau fonds de private equity dédié aux énergies renouvelables dans les pays émergents, rapporte le Financial Times. Le fonds vise des financements de projets pour au moins 3 milliards de livres. Le gouvernement britannique investira 110 millions de livres en capital.
Depuis le 23 janvier, le London Stock Exchange cote quatre nouveaux ETF à réplication synthétique d’iShares. Le iShares S&P GSCI Dynamic Roll Agriculture Swap, le iShares S&P GSCI Dynamic Roll Energy Swap, le iShares S&P GSCI Dynamic Roll Industrial Metals Swap et le iShares S&P GSCI Dynamic Roll Commodity Swap sont des fonds coordonnés qui répliquent les indices S&P GSCI de la dernière génération et proposent une exposition à l’agriculture, à l'énergie, aux métaux industriels et aux matières premières dans leur ensemble.Ces produits utilisent la plate-forme à contreparties multiples d’iShares pour les ETF à réplication synthétique, avec surcollatéralisation à 120 % sur une base journalière et une totale transparence du portefeuille (collatéral, indices, contreparties des swaps, exposition aggrégée aux swaps et spreads des swaps), également sur une base journalière.
Le groupe Aviva Investors envisage de compléter sa gamme de fonds multi-classes d’actifs avec deux nouveaux produits, les fonds Aviva Investors Multi-Asset I et III, rapporte Investment Week.Aviva a décidé de renommer par la même occasion les trois fonds existants, Adventurous Multi-Asset (renommé Aviva Investors Multi-Asset V), Balanced Multi-Asset (qui prend le numéro IV) et Cautious Multi-Asset (renommé II). Les deux nouveaux produits, gérés comme les précédents par Justin Onuekwusi, sont conçus pour des investisseurs défensifs ou modérément prudents et devraient être lancés le 6 février.
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont accusé en 2011 des rachats nets de plus de 33 milliards d’euros, selon les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion.Aucune catégorie de fonds n’a été épargnée. Mais les plus fortes décollectes ont été subies par les fonds monétaires (-12,5 milliards d’euros) et les fonds obligataires (-8,8 milliards d’euros). Les fonds actions ont quant à eux vu sortir 4,1 milliards d’euros.En fait, le seul compartiment du marché à avoir enregistré des souscriptions nettes est celui des fonds de droit étranger, avec 1,45 milliard d’euros.A fin 2011, les encours des fonds ouverts en Italie ressortaient à 418,9 milliards d’euros.En ajoutant la décollecte des fonds fermés, la gestion collective a accusé en 2011 des rachats nets de 30,7 milliards d’euros. Et les encours montent à 461,8 milliards d’euros. Enfin, avec la gestion de portefeuille, la décollecte du secteur de la gestion d’actifs ressort à 40,8 milliards d’euros. L’ensemble du secteur de la gestion d’actifs représente 937,7 milliards d’euros.