Royal London Asset Management a annoncé le 18 février le lancement de deux fonds destinés à répondre à la demande croissante des investisseurs pour des stratégies génératrices de revenus dans le segment du corporate en catégorie spéculative. Les deux nouveaux véhicules, au format Ucits IV, seront domiciliés à Dublin et disponibles au Royaume-Uni à compter du 27 février.Le Royal London Global High Yield Fund vise un rendement annuel de 1% supérieur à celui de son benchmark, le BoAML BB-B Global Non-Financial High Yield Constrained Index.Le Royal London Short Duration Global High Yield Fund vise pour sa part un rendement annuel de 2% supérieur à celui de son indice de référence, le Libor à trois mois, tout en maintenant une duration proche de deux ans.Les deux fonds investiront en priorité dans de la dette spéculative émise par des sociétés domiciliées au Royaume-Uni, en Europe, en Asie et aux Etats-Unis, sur tout le spectre du high yield, avec toutefois une petite poche dédiée aux titres en catégorie d’investissement.Les fonds seront gérés par Ashar Hussain, responsable du High Yield, assisté de Stephen Tapley.
Le pôle de gestion de fortune de Barclays a renoncé à son projet d’introduire une commission d’administration sur les sociétés qui proposent des fonds lorsque leurs produits sont recommandés pour les portefeuilles des clients privés, rapporte Investment Week.La gestion de fortune du groupe britannique a par ailleurs réduit le nombre de fonds disponibles dans sa liste d’achat dédiée à la gestion de portefeuille discrétionnaire. Barclays a rétréci son périmètre de sélection à une liste d’une centaine de fonds émanant d’une cinquantaine de fournisseurs, contre 400 fonds précédemment.
Le groupe bancaire genevois Syz & Co a renforcé sa division de gestion de fortune institutionnelle en offrant désormais les gestion d’actions japonaises. Pour mettre en oeuvre cette stratégie, SYZ Asset Management a engagé Joël Le Saux, un spécialiste reconnu du marché japonais, a indiqué le 18 février la banque dans un communiqué. Joël Le Saux dispose d’une expérience de 17 ans sur le marché japonais. Il a travaillé auparavant à l’UBP à Genève, chez Lazard Frères Gestion, au Crédit Agricole à Paris et au Crédit Lyonnais Asset Management.La compétence de Joël Le Saux est proposée aux institutionnels sous la forme de mandats ségrégués, mais elle sera également accessible à un public plus large à travers le fonds Oyster Japan Opportunities, dont la gestion sera ainsi assurée par SYZ Asset Management, précise le communiqué. Le fonds était jusqu’à récemment géré par Tom Mermagen, Ian Wright, Steven Morant et Richard Phillips, une équipe de la société Morant Wright Management Limited.
Depuis le 18 février, la Bourse Suisse SIX cote un nouvel ETF coordonné de droit luxembourgeois sur les actions de mines d’or lancé par Lyxor Asset Management et répliquant le MSCI ACWI Gold with EM DR 18% Group Entity Capped Index. Pour les actions de mines d’or des pays émergents, le fonds investit au travers de certificats de dépôt.Le fonds, en dollars, (code Isin : LU0854423927) est chargé à 0,50 %.
BNP Paribas IP a lancé, le 5 novembre dernier, BNP Paribas France Crédit, un fonds commun de placement (FCP) dédié aux prêts à des entreprises françaises de taille moyenne de 250 millions d’euros collectés auprès de la compagnie d’assurance BNP Paribas Cardif. Puis, dans la discrétion, elle a levé fin 2012 un autre FCP, cette fois pour compte de tiers, note L’Agefi.Déjà placés pour 20%, les 450 millions d’euros du BNP Paribas Global Senior Corporate Loans seront investis cette année «moitié-moitié entre les Etats-Unis et l’Europe, dans des prêts syndiqués corporate de catégorie sub-investment grade, en primaire comme en secondaire, en se positionnant de manière dissymétrique sur les prêts de plus haute qualité de cet univers qui représente un stock de 1.800 milliards de dollars (dont 500 en Europe). Ce, à partir d’une plateforme technologique nous permettant de gérer ces produits globalement», indique le gérant Javier Peres-Diaz qui vise ainsi environ 6% de rendement.
L’encours de titres émis par les OPCVM non monétaires de la zone euro s’inscrivait fin décembre à 6.558 millliards d’euros, contre 6.349 milliards d’euros en septembre 2012, selon les statistiques communiquées par la Banque centrale européenne (BCE). Une évolution qui s’explique à la fois par une augmentation de la valeur des parts et par les émissions nettes.Les souscriptions nettes de titres d’OPCVM non monétaires de la zone euro se sont inscrites à 123 milliards d’euros au quatrième trimestre 2012, précise la BCE. Sur la même période, l’encours des titres émis par les OPCVM monétaires de la zone euro a diminué, revenant à 911 milliards d’euros, après 942 milliards. Les rachats nets detitres d’OPCVM monétaires sont ressortis à 22 milliards d’euros.En ce qui concerne la ventilation par stratégies de placement, le rythme de progression annuel des titres émis par les fonds «obligations» est ressorti à 12,0% en décembre2012 et les souscriptions nettes se sont élevées à 74 milliards d’euros au quatrième trimestre 2012. Dans le cas des fonds «actions», ce taux s’est inscrit à 0,7% et les souscriptions nettes à 18 milliards d’euros sur la même période. Pour les fonds «mixtes», le taux de croissance s’est établi à 3,8% et les souscriptions nettes à 22 milliards d’euros.
Depuis le 15 février, Euronext Fund Service (EFS) de NYSE Euronext cote 179 fonds ouverts (non-ETF) avec l’admission à la négociation de cinq produits profilés de droit néerlandais proposés par SNS. Il s’agit du SNS Profiel Blauw (NL0010364451), SNS Profiel Geel (NL0010364469), SNS Profiel Oranje (NL0010364477), SNS Profiel Rood (NL0010364485) et SNS Profiel Paars (NL0010364493). Ces fonds sont tous chargés à 0,30 %.
Un porte-parole de Lombard Odier a indiqué à Citywire que le LO Funds - Pzena Global Value a été fermé début janvier parce que ce produit lancé en mai 2007 et géré par la boutique new-yorkais Pzena Investment Management, ne disposait plus d’encours suffisants. Le dernier «factsheet» indiquait qu’à fin septembre les actifs gérés ressortaient à 40,53 millions de dollars. La performance sur les trois ans à fin novembre est ressortie à 9,2 % en dollars, contre 24,22 % pour le MSCI World TR USD.
BPCE pourrait se délester du courtier en crédit immobilier Meilleurtaux, rapporte L’Agefi qui cite comme repreneurs potentiels, de sources concordantes, les fonds Blackfin, Equistone (ex-Barclays Private Equity) et JC Flowers, ainsi qu’un courtier en crédits italien. L’un des cinq candidats au rachat se détacherait déjà et pourrait entrer en négociations exclusives avec BCPE dans les prochains jours. Les offres avoisineraient 20 millions d’euros, dans une fourchette comprise entre 15 et 30 millions d’euros, précise le quotidien.
ING a lancé au début de cette année le fonds ING (L) Liquid Euribor 3M, qui affiche, à ce jour, un encours de 207 millions d’euros. Il s’agit essentiellement de sommes qui ont été investies par des investisseurs déjà clients de la société dans le cadre de leur allocation d’actifs. Le fonds est toutefois entré en phase active de commercialisation et, interrogé par Newsmanagers, Vincent Juvyns, client portfolio manager chez ING IM, table sur des actifs sous gestion de 500 millions d’euros pour la fin de l’année. Compte tenu de la présence en portefeuille de papiers notés Investment Grade - A3/P3/F3 short term - 5 % actuellement -, soit des titres en dessous de ce qu’impose la réglementation, l’OPCVM n’est pas classé fonds monétaire classique (Money Market Funds) mais peut être considéré, selon Vincent Juvyns, comme un fonds «cash equivalent». Et ce d’autant qu'à titre de sécurité, pour les titres affichant la notation minimum, l’exposition du portefeuille ne peut excéder 1 % par émetteurs (et 10% par émetteurs souverain). ING (L) Liquid Euribor 3M a pour objectif de réaliser une performance égale à celle de l’euribor 3 mois sur une période de trois mois.Dans la gamme, le fonds devra trouver sa place à côté, notamment, du fonds monétaire vedette (Short-Term Money Market Funds) de ING IM, ING (L) Liquid euro, qui pèse 4,4 milliards d’euros sur les 8 milliards d’encours que représente cette classe d’actifs chez le gérant batave.Caractéristiques : Code ISIN : LU0396758384 (Part A) /LU0396758541(Part B) /LU0396758897 (Part C)/LU0396759192 (Part E)
La CNMV a délivré son agrément de commercialisation à la sicav luxembourgeoise G Fund du français Groupama Asset Management créée en décembre 2010 et qui compte actuellement six compartiments, avec la perspective de monter à quinze, rapporte Funds People, citant un communiqué de Groupama AM.Pour le moment, le gestionnaire ne distribuera en Espagne que le compartiment G Fund Alpha Fixed Income géré par Laurent Fabiani Lagarde.
L’an dernier, outre-Manche, plus d’une centaine de fonds ouverts ont été soit fusionnés soit liquidés, de nombreuses sociétés de gestion ayant profité de l’entrée en vigueur le 1er janvier 2013 de la réglementation RDR pour rationaliser leurs gammes de produits, rapporte Investment Week.La grande majorité des fonds fusionnés ou liquidés l’an dernier ont sous-performé le rendement moyen des fonds dans leurs secteurs resppectifs sur un an, trois ans et cinq ans.Le rendement moyen des 15 fonds fermés l’an dernier dans le secteur «Global» de l’association des gestionnaires britanniques (IMA) s’inscrivait par exemple à 0,11% sur trois ans, nettement en retrait par rapport au rendement moyen du secteur de 30,11% sur la même période, selon les données de Lipper.Les statistiques de Lipper montrent aussi que certains fonds ont été liquidés alors qu’ils avaient pourtant enregistré des performances parfois exceptionnelles sur trois ans. Ainsi, le Majedie Asset UK Opportunites fund, qui a été fermé en décembre dernier en raison du recul des actifs sous gestion en dessous de la barre des 20 millions de livres. Il affichait pourtant une performance de plus de 83% sur trois ans, à comparer à 42,07% pour l’indice du secteur, IMA UK All Companies.
JO Hambro Capital Management envisage de lancer un fonds d’actions internationales small cap hors Etats-Unis qui sera géré par Robert Cresci qui vient de rejoindre la société en provenance de Harding Loevner, rapporte Investment Week.Le fonds, qui devrait être lancé un peu plus tard dans l’année, comprendra entre 70 et 80 lignes de petites capitalisations internationales de qualité sélectionnées tant dans les pays développés que dans les pays émergents.
Le groupe Credit Suisse a vendu sa participation dans le fondsd’infrastructures de Global Infrastructure Partners à Lexington Partners, rapporte l’agence Bloomberg sur la base de sources bien informées.La transaction devrait être bouclée d’ici à la fin mars. Les actifs de la banque suisse dans ce fonds sont estimés à environ 590 millions de dollars.Avec cette cession d’actifs périphériques, Credit Suisse souhaite poursuivre le renforcement de ses fonds propres dans le cadre de son programme de restrucruration et afin de respecter les exigences de Bâle III.
Le fonds souverain du Qatar aurait engagé des négociations avec le numéro deux du secteur bancaire russe, VTB, coté en Russie et à Londres, rapporte The Telegraph.Les Qatariens envisageraient d’investir entre 3 milliards et 3,5 milliards de dollars dans le géant bancaire.
Le 13 février, NYSE Euronext a annoncé d’admission d’un ETF de Guggenheim Specialized Products (groupe Guggenheim Partners, 170 milliards de dollars d’encours) sur le taux de change croisé dollar américain/dollar de Singapour (USD/SGD) sous l’acronyme FXSG, le CurrencyShares Singapore Dollar Trust, qui vient s’ajouter à la gamme de huit CurrencyShares et dont les parts ne peuvent être acquises que par blocs de 50.000 unités, précise le prospectus du 8 février.Ce produit est chargé à 0,40 %.
Le gestionnaire américain Invesco PowerShares Capital Management LLC de Chicago a annoncé l'élargissement de sa gamme d’ETF basse volatilité qui comprend déjà trois produits pour un encours de 3 milliards de dollars levés en moins de deux ans.Il s’agit des fonds PowerShares S&P MidCap Low Volatilty Portfolio (acronyme sur NYSE Arca : XMLV) et PowerShares S&P SmallCap Low Volatility Portfolio (XSLV).Le premier réplique l’indice S&P MidCap 400 Low Volatility, qui couvre les 80 actions les moins volatiles sur les douze derniers mois du S&P MidCap 400. Le second se fonde sur le S&P SmallCap 600 Low Volatility Index, qui comprend les 120 titres les moins volatils du S&P SmallCap 600.
Le gestionnaire américain Invesco PowerShares Capital Management LLC de Chicago a annoncé l'élargissement de sa gamme d’ETF basse volatilité qui comprend déjà trois produits pour un encours de 3 milliards de dollars levés en moins de deux ans.Il s’agit des fonds PowerShares S&P MidCap Low Volatilty Portfolio (acronyme sur NYSE Arca : XMLV) et PowerShares S&P SmallCap Low Volatility Portfolio (XSLV) qui seront admis à la négociation ce 15 février. Ils sont tous deux chargés à 0,25 %, comme le SPLV.Le premier réplique l’indice S&P MidCap 400 Low Volatility, qui couvre les 80 actions les moins volatiles sur les douze derniers mois du S&P MidCap 400. Le second se fonde sur le S&P SmallCap 600 Low Volatility Index, qui comprend les 120 titres les moins volatils du S&P SmallCap 600.
Depuis le 12 février, la plate-forme NYSE Arca a admis à la négociation sous l’acronyme FORX le Pimco Foreign Currency Strategy Exchange-Traded Fund, un ETF à gestion active qui peut investir en dette à court terme, en instruments monétaires et en contrats à termes sur devises des marchés développés comme émergents, avec un taux de chargement de 0,65 %.Ce produit sera géré conjointement par Scott Mather, managing director et directeur de la gestion de portefeuille mondiale, Vineer Bhansali, managing director et directeur des portefeuilles quantitatifs, ainsi que Thomas Kressin, senior vice president et head of European foreign exchange.L’objectif est de permettre aux investisseurs de se diversifier par rapport au dollar américain et de préserver leur pouvoir d’achat. En d’autres termes, le fonds, investi dans un panier de monnaies, pourra profiter de la faiblesse du dollar américain.
La holding du milliardaire américain Warren Buffett, Berkshire Hathaway, associée au fonds d’investissement 3G Capital, va racheter le géant agroalimentaire Heinz, sur la base d’une valorisation de 28 milliards de dollars, selon un communiqué publié le 14 février. Cette transaction, effectuée en numéraire, devrait être finalisée au troisième trimestre. Elle est présentée comme l’une des plus importantes jamais réalisées dans le secteur agroalimentaire.Selon les termes de cet accord, présenté comme définitif et qui a été approuvé unanimement par le conseil d’administration de Heinz, les deux acheteurs vont verser 72,50 dollars par action de leur cible. Ce prix unitaire représente une prime de 20% par rapport au cours de clôture de l’action Heinz la veille (60,48 dollars).Les nouveaux acheteurs prévoient aussi une extension des maturités de la dette supportée par Heinz, ont-il précisé dans leur texte. Heinz a une croissance solide et soutenue, s’est réjoui Warren Buffett, cité dans le communiqué, en saluant le travail de la direction du groupe.Le siège de Heinz va rester à Pittsburgh une fois la transaction finalisée. L’opération doit encore recevoir le feu vert des autorités de la concurrence