GAM a entamé la commercialisation en France des fonds GAM Star Continental European Equity et GAM Star European Equity gérés par Niall Gallagher, le gérant venant de célébrer sa troisième année au sein de la société de gestion suisse et pouvant désormais afficher un historique de performance correspondant.Cet ancien de BlackRock et T Rowe Price gère les deux portefeuilles selon une approche « bottom up » et en s’affranchissant des indices. Ses fonds sont investis dans une trentaine d’entreprises actuellement (il peut aller jusqu’à 50 valeurs), sachant que son univers se limite à 75 sociétés qu’il couvre avec deux analystes. Il privilégie des entreprises leaders de leurs secteurs, ayant de bonnes perspectives de croissance, des bilans sains, générant du cash flow. Ainsi, aujourd’hui, ses principales valeurs dans le fonds European Equities sont Schindler, Gas Natural, Swatch, Ryanair, LVMH.Les portefeuilles sont très stables, Niall Gallagher n’hésitant pas à conserver les titres plusieurs années. Mais récemment, il a tout de même réduit sa participation dans les banques, de 4 % à 0 %, compte tenu du fait que leurs prix ne sont plus attrayants et des sombres perspectives de croissance du secteur.Autrement, le gérant, qui a investi la quasi-totalité de ses économies dans le fonds, évite le secteur des télécommunications, qui a payé beaucoup trop de dividendes ces dernières années, au détriment des investissements dans les réseaux. En termes géographiques, il considère que le Royaume-Uni est la pire économie d’Europe, et se félicite en revanche des progrès accomplis par l’Espagne et même la Grèce, devenus plus compétitifs (ce qui n’est pas le cas de la France). Mais l’implantation géographique n’est pas si importante pour Niall Gallagher qui souligne que les entreprises européennes sont aujourd’hui très tournées vers l’international (plus de 50 % des revenus) ce qui leur permet de ne pas être trop affectés par la situation guère brillante de l’Europe.Les fonds affichent un encours de 425 millions d’euros pour le fonds hors UK et de 53 millions pour le fonds paneuropéen. Ils sont commercialisés en France à une clientèle d’investisseurs professionnels.