Après 4,3 milliards de dollars en janvier, 11,4 milliards en février et 817 millions en mars, les 3.393 hedge funds communiquant leurs résultats à BarclayHedge et TrimTabs n’ont plus collecté en avril que 430 millions de dollars en net. La performance moyenne est ressortie à 0,6 % en avril alors que le S&P 500 gagnait 1,8 %. Sur les douze mois à fin avril, les hedge funds ont affiché un gain moyen de 8,1 %, contre une hausse de 14,3 % pour l’indice boursier.Quant aux fonds de hedge funds, ils ont encore supporté des sorties nettes de 4,2 milliards de dollars en avril, ce qui porte le total des remboursements nets pour cette catégorie à 52,2 milliards de dollars sur les douze derniers mois sous revue.Pour mai, les résultats des 1.828 hedge funds ayant communiqué leurs résultats à BarclayHedge au 17 juin font apparaître une performance moyenne de 1,08 %, ce qui porte le total pour les cinq premiers mois de l’année à 5,88 %. La seule stratégie dans le rouge est celle des trois fonds equity short bias, qui ont perdu 4,01 % en mai et 17,14 % pour janvier-mai.
La société de gestion basée à Jersey Ashburton a lancé son deuxième fonds luxembourgeois, Ashburton Global New Energy fund, rapporte Citywire Global. Géré par Richard Robison, le fonds sera investi dans des sociétés du secteur du pétrole, du gaz, du charbon, des énergies renouvelables et des autres énergies, sans contraintes géographiques.
Les fonds au format Ucits ont enregistré au mois d’avril une collecte record de 44 milliards d’euros, contre 38 milliards d’euros en mars, selon les statistiques communiquées par l’association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama).Les seuls fonds de long terme, c’est-à-dire sans tenir compte des fonds monétaires, ont collecté 50 milliards d’euros en avril, contre 41 milliards en mars.Les fonds obligataires ont doublé la mise en avril, avec des souscriptions nettes pour un montant de 30 milliards d’euros, contre 15 milliards d’euros le mois précédent. En revanche, la collecte des fonds actions est tombée à 1 milliard d’euros contre 9 milliards un mois plus tôt. Les fonds diversifiés ont drainé une collecte stable à 13 milliards d’euros.Les fonds monétaires ont encore décollecté en avril, à hauteur de 7 milliards d’euros contre 2 milliards d’euros en mars.La collecte des fonds non coordonnés a légèrement progressé à 20 milliards d’euros contre 18 milliards d’euros. Les fonds dédiés ont capté 18 milliards d’euros contre 15 milliards d’euros en mars.Les actifs des fonds coordonnés s'établissaient fin avril à 6.781 milliards d’euros, en hausse de 1,2% d’un mois sur l’autre, les actifs des fonds non coordonnés s’inscrivant de leur côté à 2.692 milliards d’euros (+1,8%).
Depuis le 3 mai le français Syquant Capital commercialise sous forme coordonnée le fonds de droit luxembourgeois Helium Performance* qui combine une approche de suivi de tendance avec des stratégies d’arbitrage de fusions, événementielle, d’arbitrage de dividendes et de retour à la moyenne. Helium Performance suit une approche plus agressive qu’Helium Opportunités, avec en particulier davantage de levier sur les stratégies d’arbitrage avec une exposition brute élargie à 300 %, avec une exposition moyenne nette de 25 %.Ce fonds d’actions n’est pas commercialisable en France auprès d’investisseurs non qualifiés pour le moment. Il est chargé à 1,50 % avec 15 % sur la performance par rapport à un taux butoir correspondant à l’Eonia et un high watermark.* code Isin : LU0912262358
Selon des proches du dossier, rapporte Cinco Días, le fonds Qatari Diar est sur le point d’acquérir pour 200 millions d’euros l’hôtel W de Barcelone, connu sous le nom d’hôtel Vela, qui appartient à raison de 25 % chacun à FCC, OHL, Comsa Emte et Grupo Godia.Cet actif de 473 chambres et suites est exploité par la chaîne américaine Starwood et a ouvert en 2009. Sa construction, confiée à Ricardo Bofill, avait coûté 260 millions d’euros.Qatari Diar possède déjà en Espagne Marina Tarraco, un complexe de loisirs et de yachts de luxe situé à Tarragone. Il détient également plusieurs autres hôtels exploités par Starwood.
Natixis Asset Management a averti sur son site qu'à compter du 17 juin 2013, de nouveaux instruments financiers seront autorisés sur le fonds Natixis Convertibles Euro. L’actif du FCP pourra être investi dans des titres intégrant des dérivés de la catégorie produits de taux callable et produits de taux puttable.L’utilisation des titres intégrant des dérivés vise à atteindre l’objectif de gestion du FCP en permettant d’exposer le portefeuille à des risques de taux ou de crédit. Le fonds pourra être exposé sur les titres intégrant des dérivés dans la limite de 100% de l’actif net, indique Natixis AM.Caractéristiques : Natixis Convertibles Euro part I(C) : FR0010658963 ; part R(C) : FR0010660142 ; Part CNP Assur Convertibles Euro : FR0010202853 ; Part Soprane : FR0011034826)
Schwartz Investment Counsel a annoncé que sa gamme de mutual funds catholiques Ave Maria Mutual Funds affiche désormais plus d’un milliard de dollars d’encours, ce qui coïncide pratiquement avec le 10ème anniversaire de deux des six produits, l’Ave Maria Growth Fund (acronyme AVEGX) et le Ave Maria Bond Fund (AVEFX).Tous les investissements des fonds Ave Maria sont filtrés en fonction des normes d’un comité consultatif catholique (Catholic advisory board) pour s’assurer qu’ils ne violent pas les enseignements de l'église catholique.
Le nombre de hedge funds lancés au premier trimestre 2013 s’est élevé à 297 fonds, selon la dernière livraison du HFR Market Microstructure Indusry Report. Les créations de hedge funds affichent ainsi leur quatrième hausse consécutive sur un trimestre. Les liquidations de hedge funds ont parallèlement diminué à 196 au premier trimestre contre 211 et 238 pour les deux trimestres précédents.Les créations de hedge funds dédiés aux actions arrivent en tête des lancements du premier trimestre (132), devant les fonds macro (93), et les fonds relative value arbitrage (26).L’Europe a vu la création de 180 hedge funds, contre seulement une petite centaine pour les Etats-Unis. L’indice HFRI Fund Weighted Composite a progressé de 3,6% sur le trimestre et de 5,3% sur les douze derniers mois à fin mars 2003.Les frais de gestion moyens ont reculé durant le trimestre de un point de base à 1,55% tandis que les commissions de performance diminuaient de 15 points de base à 18,39%. Les frais de gestion moyens des hedge funds lancés au premier trimestre affichaient une baisse de 32 points de base par rapport à ceux lancés en 2012, les commissions de performance pour ces mêmes fonds marquant un reflux de 31 points de base à 17,43%.
La société de gestion américaine Loomis Sayles va lancer le 1er juillet une version Ucits de son fonds crédit long/short, Loomis Sayles Credit Long/Short fund, grâce à un partenariat avec Deutsche Asset & Wealth Management, rapporte Citywire Global. Le fonds sera enregistré sur la plate-forme dbalternative Platinum.
La CNMV a enregistré le 17 mai le fonds DWS Cesta Bonos 2017 de Deutsche Asset & Wealth Management (DeAWM) que la société commence à commercialiser en Espagne. Ce fonds à distributions semestrielles sous forme de parts du fonds DWS Fondepósito Plus Classe A sera investi à 73 % en obligations d’Etat, le restant étant placé en cedulas hipotecarias (obligations couvertes) et marginalement en obligations d’entreprises espagnoles.Tous les titres sont notés au moins BBB- et le gestionnaire vise un rendement explicitement «non garanti» de 2,9 % par an pour la période entre le 7 juin 2013 et le 10 novembre 2017.CaractéristiquesDénomination: DWS Cesta Bonos 2017Code Isin : ES0127100008Droit de souscription 1,75 %Frais courants: 0,57 %Pénalité de sortie anticipé: 1,5 %
La CNMV a délivré son agrément de commercialisation aux fonds Santander Cumbre 2018 y Santander Cumple 2018 Cumbre Plus, les deux premiers fonds passifs avec objectif de rendement lancés par Santander Asset Management, rapporte Funds People.Le premier produit vise une performance de 2 % annuels et investira uniquement en obligations du royaume d’Espagne, tandis que le second peut aussi investir en obligations d’organismes officiels ou de communautés autonomes ayant la même note que l’Etat espagnol. Il vise 2,3 % par an pour les parts B et 2,45 % pour les parts C.
Avec le Neuberger Berman Flexible Select Fund, le new-yorkais Neuberger Berman Group (216 milliards de dollars fin mars) vient de lancer aux Etats-Unis un fonds flexible toutes capitalisations dont l’objectif est de générer une performance attrayante ajustée du risque avec une volatilité plus faible que celle du marché des actions américain.Ce produit est géré par 17 à 20 équipes qui mettent en œuvre des stratégies pour la clientèle de particuliers haut de gamme. Le portefeuille, long-only, pourra également être investi en numéraire et en obligations si nécessaire, en fonction de l’allocation d’actifs des différentes équipes de gestion de portefeuille.La sélection, le suivi, l’appréciation du risque et la repondération entre les différentes équipes seront chapeautées par un comité d’investissement que dirige Jospeh Amato, president et CIO de Neuberger Berman.
La société de gestion suisse UBP lance une nouvelle stratégie «Equity Flex» qui permet d’avoir une exposition actions, tout en contrôlant les risques. «Dans un contexte où la volatilité fait peur avec des risques de drawdowns importants, cette stratégie offre une exposition au marché actions européen mais avec un moteur de gestion des risques pour gérer la volatilité», a souligné le 13 juin à Paris Bernard Kalfon, responsable stratégies de volatilité et de gestion du risque du groupe Union Bancaire Privée (UBP), à l’occasion d’une présentation à des investisseurs.L’objectif de la stratégie est d’offrir un profil de rendement asymétique positif sur un horizon d’investissement long terme. Les moyens mis en œuvre pour atteindre cet objectif sont originaux. En effet, la stratégie combine deux expertises du groupe. Tout d’abord, une stratégie long only avec une exposition directe aux actions au travers du fonds UBAM-Europe Equity. Ensuite, un «overlay» dynamique sur la gestion du risque. L’objectif de beta du portefeuille est compris entre 50% et 100% des actifs sous gestion.Cette stratégie, «qui permet de revenir sereinement sur les actions avec un produit dynamique» selon Bernard Kalfon, est d’ores et déjà disponible sur le marché irlandais. Il devrait être accessible aux investisseurs français à la rentrée, probablement en septembre.
Algebris Investments, le hedge fund basé à Londres géré par Davide Serra, s’apprête à lancer un nouveau fonds long only investi dans des actions et des obligations financières mondiales présentant de faibles frais, rapporte le Financial Times. « Il est temps d’investir dans les financières. La crise est terminées. Les financières seront les principaux bénéficiaires de la hausse des taux dans les 3 à 5 prochaines années », a confié Davide Serra au FT. Le nouveau fonds, qui facturera des frais annuels de 0,9 %, verra le jour en août et sera lancé en septembre. La société a déjà recueilli des engagements de plus de 100 millions de dollars.
Au bout de tre ize ans, l’allemand Union Investment Real Estate (UIRE) a revendu l’immeuble de bureaux Le Wilson (14.767 mètres carrés) pour 67,2 millions d’euros à un fonds du groupe français Perial.Reinhard Kutscher, président du comité exécutif d’UIRE, a estimé que cette opération est un nouveau succès pour le fonds immobilier offert au public UniImmo: Deutschland, parce que l’immeuble a toujours été occupé en totalité et que la valeur d’expert de l’actif a augmenté de 10,7 millions d’euros.
Les bonnes performances des stratégies Equity Hedge et Event Driven ont permis aux hedge funds d’enregistrer des gains pour le septième mois consécutif et pour la onzième fois en douze mois. L’indice HFRI Fund Weighted Composite a progressé de 0,5% au mois de mai, tiré la hausse de 1,8% de l’indice HFRI Equity Hedge. L’indice HFRI Event Driven a pour sa part enregistré un gain de 1,7%, le douzième consécutif en raison du dynamisme des marchés des transactions d’entreprises. Le HFRI Macro/CTA Index s’est en revanche replié de 1,5% en mai.
Les actifs des fonds souverains dans le monde s'élèvent à 5.473 milliards de dollars, selon les dernières statistiques communiquées par SWF Institute. L’an dernier, les actifs des fonds souverains avaient franchi la barre des 5.000 milliards de dollars pour s'établir à 5.019 milliards de dollars.Les principaux fonds souverains sont le fonds de pension du gouvernement norvégien, avec 737,2 milliards de dollars en juin 2013, devant ADIA (Abu Dhabi Investment Authority) avec 627 milliards de dollars et le chinois Safe Investment Company avec 567,9 milliards de dollars (estimation).Les seuls fonds souverains liés aux recettes pétrolières et gazières totalisent 3.193,1 milliards de dollars.Avec 25,5 milliards de dollars, le FSI (Fonds stratégique d’investissement) figure dans le classement de SWF Institute entre le fonds souverain du Brunei (30 milliards de dollars) et le Texas Permanent School Fund (25,5 milliards de dollars).Le FSI affiche toutefois un indice de transparence de 9 dans une échelle allant de 1 à 10. SWF Institute a attribué la meilleure note à une dizaine de fonds souverains, dont le fonds norvégien, le fonds de Singapour, Temasek, et le fonds australien (Australian Future Fund).
Le chinois Harvest Fund Management (dans lequel la Deutsche Bank détient 30 %, ndlr) a créé une filiale de distribution à New York, Harvest Krane, qui entame à présent la commercialisation du Harvest Funds Intermédiate Bond Fund aux Etats-Unis, rapporte Mutual Fund Wire.Ce produit, créé il y a deux mois, investit au minimum 80 % en obligations d’émetteurs et de sociétés basés en Chine ou à Hong-Kong, sur le créneau «intermédiaire» des échéances de 3 à 5 ans. Les titres seront en moyenne notés BBB et l’objectif de rendement se situe entre 4 et 4,5 %.Le fonds s’adresse aux retraités américains désireux de diversifier leur portefeuille. Harvest compte également cibler les conseillers en investissements (RIAs), les family offices et les «bank trusts».
L’autrichien Raiffeisen Capital Management (RCM) a annoncé que, pour satisfaire la demande de clients étrangers désireux de pouvoir investir dans des parts de fonds libellées dans leur propre monnaie, il a créé des parts en devises pour quatre de ses produits d’actions de pays émergents, tous de droit autrichien et à l’origine en euros.Ainsi le Raiffeisen-EasternEuropean-Equities est-il disponible désormais en parts libellées en dollars et en livres, de même que le Raiffeisen-Russia-Equities. Le Raiffeisen-EmergingMarkets-Equities a de plus des parts en zlotys. Quant au Raiffeisen-Eurasia-Equities, il bénéficie désormais aussi de parts en dollars et en zlotys.
J.P. Morgan Asset Management ferme deux fonds qui sous-performent, dont le fonds matières premières géré par Neil Gregson (Global Mining) qui a subi des pertes importantes après la chute du secteur minier, révèle Investment Week. Ce fonds, lancé en janvier 2011, représente un encours de 4 millions de livres. Le groupe ferme aussi le Balanced Total Return géré par Talib Sheikh.