La Société Générale a récemment lancé une gamme de produits d’investissement réservés exclusivement aux conseillers financiers indépendants (CGPI) britanniques.D’une durée de six ans, les trois produits se caractérisent par des risques de contrepartie diversifiés en reposant sur quatre grandes institutions britanniques (Aviva plc, Royal Bank of Scotland plc (plc RBS) et Lloyds TSB Bank plc, Barclays Bank plc).Dans le détail, les deux premiers fonds affichent des performances liées à celle de l’indice FTSE 100. Le premier a pour objectif d’atteindre un rendement brut équivalent à 10 % par an, avec des possibilités de liquidation anticipés au cours des années 2, 3, 4 ou 5 en fonction de la valeur de l’indice FTSE 100 par rapport à celle de départ. Le deuxième fonds affiche des caractéristiques similaires mais vise un rendement brut équivalent à 7,5 % par an. Quant au troisième fonds, il vise un rendement annuel de 9,25 % qui dépend de la performance de l’indice FTSE 100 et du S&P 500 Index.
Le Figaro rapporte que selon une source proche du dossier, le fonds d’investissement américain Blackstone a cédé sa participation de 50 % de l’ensemble de bureaux Broadgate à Londres à un fonds souverain dont l’identité n’a pas été révélée. Le montant de la transaction serait de 2,7 milliards de dollars. Blackstone avait acheté en 2009 une part de 50% à British Land, qui détenait auparavant 100% de l’ensemble immobilier situé dans le quartier financier de La City. British Land conserve actuellement les 50% restants.
Les gérants en quête de meilleurs rendements devraient investir leur argent au côté de celui des investisseurs pour améliorer la performance, selon des sociétés de gestion, des fonds de pension et des consultants interrogés par MHP Communications. Près de 60 % d’entre eux estiment que « se mouiller » conduit à de meilleures performances, rapporte le Financial Times fund management.
Au deuxième trimestre, 425 fonds ont disparu de la circulation en Europe, après 458 sur la période correspondante de l’an dernier, selon les dernières statistiques de Lipper. En effet, 502 fonds ont été fermés entre avril et juin et 355 ont été fusionnés. Dans le même temps, seulement 432 fonds ont été lancés, alors qu’entre 2009 et 2011, les nouveaux produits dépassaient les 700 (pour les deuxièmes trimestres). Seuls les fonds obligataires ont connu une croissance du nombre de fonds au deuxième trimestre, avec 165 fonds lancés, 53 fonds liquidés et 96 fusionnés, ce qui reflète l’intérêt pour la classe d’actifs.Fin juin 2013, 31.877 fonds étaient enregistrés à la vente en Europe, dont 8.515 enregistrés au Luxembourg et 5.035 en France.Les fonds actions dominent le paysage européen, avec 37 % des fonds investis sur cette classe d’actifs. Viennent ensuite les fonds diversifiés (25 %), les fonds obligataires (22 %) et les fonds monétaires (5 %).
En juin2013, l’encours de titres émis par les OPCVM non monétaires de la zone euro était inférieur de 78 milliards d’euros à celui enregistré un trimestre plus tôt en mars 2013, selon les statistiques communiquées par la Banque centrale européenne. Une évolution qui s’explique par un recul de la valeur des parts lié à la correction des marchés observée en juin, compensé en partie par les émissions nettes.L’encours de titres émis par les OPCVM non monétaires de la zone euro est ressorti en baisse à 6812 milliards d’euros en juin 2013, contre 6890 milliards en mars 2013. Sur la même période, l’encours des titres émis par les OPCVM monétaires de la zone euro a diminué, revenant à 849 milliards, après 910 milliards.Les souscriptions nettes de titres d’OPCVM non monétaires de la zone euro sont ressorties à 92 milliards d’euros au deuxième trimestre 2013, tandis que les rachats nets de titres d’OPCVM monétaires se sont inscrits à 55 milliards.En ce qui concerne la ventilation par stratégies de placement, le rythme de progression annuel des titres émis par les fonds «obligations» est ressorti à 10,1% en juin2013 et les souscriptions nettes se sont élevées à 38 milliards d’euros au deuxième trimestre 2013. Dans le cas des fonds «actions», ce taux s’est inscrit à 3,6% et les transactions ont affiché un solde égal à zéro sur la même période. Pour les fonds «mixtes», le taux de croissance s’est établi à 8,7% et les souscriptions nettes à 34 milliards d’euros.
Standard Life Investments a pris la décision de fermer son fonds obligataire dédié à la zone europe, le SLI Glo SICAV Euro Governement Bond, dont les actifs sous gestion ont subi une baisse significative, rapporte Citywire.Les actifs de ce fonds domicilié au Luxembourg, s'élevaient fin mai à 1,9 million d’euros et seraient tombés, selon Lipper, à moins de 100.00 euros juste avant la fermeture. Le fonds avait été lancé début 2005.
La division immobilier de Blackstone a discrètement commencé à lever un nouveau fonds européen, ciblant jusqu’à 5 milliards de dollars, rapporte le Financial Times. Il existe désormais 112 fonds immobiliers levés en Europe et visant un total de 46 milliards de dollars, selon Preqin. Si Blackstone réunit 5 milliards de dollars, le fonds sera le plus gros de la région.L’Europe n’est pas le seul terrain de chasse du groupe. Un de ses fonds immobiliers ciblé sur le marché asiatique a annoncé hier avoir fait une offre de rachat de l’ensemble du capital d’un promoteur chinois, Tysan Holdings, pour un montant total de 2,5 milliards de dollars hongkongais (242 millions d’euros). Une acquisition stratégique, Tysan Holdings possédant des activités dans les villes de Shanghai, Tianjin et Shenyang, ainsi qu'à Hong Kong.
La société de gestion norvégienne Skagen va élargir l’univers d’investissement de son fonds Skagen Vekst aux actions nordiques à compter du 1er janvier 2014. Ainsi, la part de 50 % dédiée aux actions norvégiennes dans le portefeuille pourra inclure également des actions suédoises, danoises et finlandaises. La poche de 50 % consacrée aux actions mondiales reste inchangée.Dans ce contexte, l’indice de référence du fonds change et se compose désormais à 50 % du MSCI Nordic Countries All Cap index et à 50 % du MSCI All Country World.L’élargissement de l’univers va multiplier par quatre le nombre de valeurs disponibles, de 166 à 732, souligne la société de gestion.Parallèlement, Skagen va modifier la structure de frais du fonds.
Olgerd Eichler, co-responsable et gérant au sein de MainFirst Asset Management, s’est vu confier la tâche de redresser un fonds qui a souffert d’une chute de ses actifs, le MainFirst Germany Fund, rapporte Citywire. Le fonds investi sur les actions allemandes a eu jusqu’à 50 millions d’euros d’encours. Mais aujourd’hui, il n’a plus que 4 millions d’euros.
Standard Life était sous pression en Bourse vendredi face aux craintes selon lesquelles son fonds vedette Global Absolute Return Strategies (17 milliards de livres) deviendrait trop peu maniable, rapporte le Financial Times. Selon Barclays l’assureur vie est trop dépendant de ce fonds qui devient victime de son propre succès. Les bonnes performances en 2009 et 2010 ont dopé les souscriptions, mais depuis les gains sont plus difficiles. Le départ le mois dernier d’Euan Munro, l’architecte du fonds GARS, devrait aussi provoquer des rachats, selon Barclays.
La société new yorkaise Miller/Howard Investments a lancé une stratégie actions dividendes au Luxembourg, ce qui représente sa première incursion en Europe. Le fonds Miller Howard SICAV – Dividend Equity est investi dans les sociétés américaines. Il sera géré par quatre gérants : Jack Leslie, Lowell Miller, Bryan Spratt et Roger Young.
Au premier semestre, les fonds ouverts commercialisés en Italie ont enregistré des souscriptions nettes de près de 31 milliards d’euros, selon les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion. En juin seulement, les flux ont été de 2,8 milliards d’euros.Depuis le début de l’année, la collecte a été alimentée par les fonds flexibles (16 milliards d’euros) et les fonds obligataires (13,4 milliards d’euros). Les fonds actions sont en revanche légèrement dans le rouge à -757 millions d’euros. En juin, le scénario est similaire.A fin juin, les encours des fonds ouverts ressortaient à 517 milliards d’euros.En ajoutant fonds fermés et gestions sous mandat, la collecte depuis le début de l’année se monte à 38,363 milliards d’euros et les encours s’établissent à 1.242 milliards d’euros.Les plus grosses souscriptions en juin ont été enregistrées par Intesa Sanpaolo (826,4 millions d’euros), Banca Popolare (721,1 millions) et Pioneer Investments (603,7 millions). Côté décollecte, BNP Paribas subit des rachats pour 362,8 millions d’euros. Franklin Templeton, qui avait pourtant affiché une forte collecte depuis le début de l’année en Italie, voit sortir 358,9 millions d’euros.
EFG Asset Management a l’intention d’élargir l’univers d’investissement de son fonds actions européennes, le New Capital Dynamic European Equity, afin d’y inclure la Turquie et la Russie, rapporte Citywire. Le fonds de 32 millions de dollars est actuellement géré par Robin Milway.
Fideuram Gestions, société de gestion du groupe Intesa Sanpaolo, a lancé un fonds diversifiés destiné à saisir des opportunités dans les actions et la dette haut rendement, rapporte Citywire. Le Fonditalia Global Income fait partie de la gamme luxembourgeoise du groupe. Il n’a pas de contrainte géographique.
Les fonds domiciliés en Asie ont enregistré au premier semestre des souscriptions nettes de 52,6 milliards de dollars, mais leur contribution à la collecte nette mondiale a pratiquement été divisée par deux à 11 % par rapport à la période correspondante de 2012, rapporte Asian Investor, citant Strategic Insight. Les forts rachats sur les fonds monétaires en Chine et en Inde ont pesé sur le secteur. Les encours des fonds domiciliés en Asie sont ressortis à 1.900 milliards de dollars fin juin.
Invesco a renommé et transformé deux fonds quantitatifs en fonds à faible volatilité. Ainsi, le Invesco U.S. Quantitative Core Fund et le Invesco Global Quantitative Core Fund sont devenus respectivement le Invesco Low Volatility Equity Yield Fund et le Invesco Global Low Volatility Equity Yield Fund.Ces deux fonds continueront à être gérés par les équipes quantitatives d’Invesco. Ils viennent compléter la gamme faible volatilité de la société, déjà composée d’ETF et représentant 5 milliards de dollars.
Vanguard a choisi Stephens Investment Management Group, une petite société de gestion américaine de 1,5 milliard de dollars, pour gérer une partie de son fonds multi-gérants Vanguard Explorer. Cela porte le nombre de sociétés de gestion retenues pour gérer le fonds à sept.Stephens Investment Management Group apporte un savoir-faire sur les petites capitalisations.
En juillet, les OPCVM de droit français ont enregistré une progression de leurs encours de 10,3 milliards d’euros à 754 milliards, selon les statistiques d’EuroPerformance - a Six Company citées par L’Agefi. Une hausse qui ne compense pas totalement l’hémorragie de juin, marquée par un recul de 43,5 milliards d’euros des actifs sous gestion. Elle masque aussi la poursuite de la décollecte pour la gestion française avec encore près d’un milliard d’euros de rachats (après 29 milliards en juin). Des retraits nets touchant la quasi-totalité des classes d’actifs à l’exception des fonds monétaires (+1,5 milliard d’euros).
Citigroup a annoncé qu’elle ne procéderait plus à des investissements dans les infrastructures pour le compte de son fonds de 3,4 milliards de dollars, selon une note envoyée aux investisseurs et lue par le Wall Street Journal. Le fonds a été levé en 2007 avec 500 millions de dollars de capitaux propres. La banque va continuer à gérer les actifs existants du fonds, mais envisage aussi de les transférer à une autre société de gestion. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la banque qui vise à sortir des activités de hedge funds et de private equity.
Fidelity a investi environ 1 milliard de dollars dans le premier “mutual fund” de Blackstone - Blackstone Alternative Multi-Management Fund - qui a été lancé la semaine dernière et qui confiera de l’argent à 11 sociétés de hedge funds. Il s’agit du deuxième fonds alternatif liquide que Fidelity soutient, via son offre Fidelity Portfolio Advisory Services, dédiée aux clients pouvant investir un minimum de 50.000 dollars.