La Commission européenne a annoncé vendredi qu’elle avait décidé de faire appel du jugement du Tribunal de l’Union européenne (UE) rendu en juillet, qui a annulé sa décision d’imposer au géant technologique américain Apple de rembourser à l’Irlande 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux jugés indus. Elle va porter cette affaire devant la Cour de Justice de l’Union européenne. En 2016, la Commission européenne avait jugé que les avantages fiscaux accordés à Apple par Dublin entre 2003 et 2014 constituaient une aide d’Etat illégale. Le Tribunal de l’UE avait cependant annulé cette décision en juillet car il estimait que Bruxelles « n’a pas réussi à démontrer selon les normes légales requises » qu’Apple avait bénéficié d’une aide illégale.
La Commission européenne a annoncé vendredi qu’elle avait décidé de faire appel du jugement du Tribunal de l’Union européenne (UE) rendu en juillet, qui a annulé sa décision d’imposer au géant technologique américain Apple de rembourser à l’Irlande 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux jugés indus.
C’est à peu près le nombre d’emplois qui ont été créés entre 2013 et 2017 par le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), mesure phare du quinquennat Hollande transformée en baisse de cotisations sociales à partir de 2018. L’évaluation provient de France Stratégie, qui a compilé diverses études d’économistes. Environ 100.000 emplois, c’est « faible, rapporté au coût du CICE – de l’ordre de 18 milliards d’euros en 2016 », constate l’institution rattachée à Matignon. En tenant compte des effets indirects, comme l’amélioration de l’attractivité du pays, l’impact passerait à 160.000 emplois environ. Les entreprises ont aussi utilisé le dispositif pour augmenter les salaires, dans les services, ou baisser les prix de vente, dans l’industrie. L’effet sur l’investissement de cette baisse des coûts de production « demeure difficile à établir », ajoute France Stratégie.
A quelques semaines du G20, le directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’Organisation se veut plutôt optimiste sur les débats.,
A quelques semaines du G20, le directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’Organisation se veut plutôt optimiste sur les débats.
Bruno Le Maire a plaidé vendredi pour une accélération du travail au sein de l’OCDE sur la taxation des géants du numérique, car ils sont les «seuls gagnants de la crise actuelle». «Je pense que c’est une raison supplémentaire pour accélérer le travail que nous faisons au sein de l’OCDE pour avoir une taxe équitable sur le numérique», a déclaré le ministre de l’Economie à son arrivée à Berlin, pour une réunion informelle avec ses homologues de l’Union européenne (UE). Si aucun consensus n’est trouvé au niveau de l’OCDE sur le sujet d’ici à la fin de l’année, il souhaite une solution européenne pour la taxation numérique début 2021.
Sur les 100 milliards d'euros du plan dévoilé hier par Jean Castex, les deux tiers iront à l'amélioration de la compétitivité et aux secteurs «d'avenir».
Le ministre de l’Europe et des affaires étrangères a présenté mercredi 26 août un projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre la France et Monaco relatif au régime fiscal des dons et legs faits aux personnes publiques et aux organismes à but désintéressé.
Les autorités fiscales danoises ont lancé un examen sur la situation fiscale de Google au Danemark, indique le groupe américain dans le rapport financier 2019 de sa filiale Google Denmark Aps. Le fisc danois a refusé de commenter. «Nous sommes en dialogue permanent avec les autorités fiscales danoises, et nous payons généralement l’impôt qu’elles nous demandent», a déclaré à Reuters la responsable des relations publiques de Google au Danemark. Google emploie plus de 100 personnes au Danemark et y a réalisé un chiffre d’affaires de 284 millions de couronnes danoises (38 millions d’euros) l’an dernier.
Les autorités fiscales danoises ont lancé un examen sur la situation fiscale de Google au Danemark, indique le groupe américain dans le rapport financier 2019 de sa filiale Google Denmark Aps. L’autorité fiscale danoise a refusé de commenter cet examen.
Le président américain Donald Trump a déclaré, jeudi après avoir accepté sa nomination comme candidat du Parti républicain et attaqué son concurrent Joe Biden, que, s’il était réélu en novembre, son administration imposerait des taxes à toute entreprise qui quitterait les Etats-Unis pour créer des emplois à l'étranger. «Nous allons nous assurer que nos entreprises et nos emplois restent dans notre pays, comme j’ai commencé à le faire, a-t-il affirmé depuis la Maison blanche. Le programme de Joe Biden est ‘made in China’. Mon programme est ‘fabriqué aux Etats-Unis’.»
Le ministère britannique des Finances a démenti lundi un article du journal The Mail on Sunday selon lequel il envisagerait de supprimer sa taxe sur les groupes de numérique en raison de recettes décevantes. Cette taxe Gafa a été mise en place en avril à la suite du piétinement des discussions internationales sur la mise en oeuvre d’une taxe harmonisée. «Nous avons toujours été clairs sur le fait que cette taxe temporaire sera supprimée une fois qu’une solution globale aura été trouvée et nous continuons de travailler avec nos partenaires internationaux pour atteindre cet objectif», a expliqué un porte-parole du chancelier de l’Echiquier.
Facebook France a accepté de régler un redressement fiscal d’un montant de 104 millions d’euros portant sur les exercices antérieurs à 2018, écrit Capital sur son site Internet. Selon des documents que le magazine dit avoir consultés, faute d’avoir déclaré au fisc ses revenus générés en France avant 2018, le réseau social s’est vu infliger un redressement «de 104 millions d’euros, dont 22 millions de pénalités», et «a finalement accepté le redressement proposé». «Cela a fait tomber dans le rouge la filiale française, qui affiche une perte de 88 millions d’euros, et des capitaux propres négatifs de 70 millions d’euros, selon ses comptes 2019», est-il précisé. La Direction générale des finances publiques (DGFiP), contactée par Reuters, n’a pas souhaité commenter, évoquant le secret fiscal.