Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Grab envisage de lever deux milliards de dollars (1,7 milliard d’euros) supplémentaires cette année, a annoncé ce lundi son directeur général, un peu plus d’un mois après avoir obtenu 4,5 milliards de dollars via le plus important tour de table de financement privé en Asie du Sud-Est. «Nous prévoyons de lever un total de 6,5 milliards de dollars de capitaux cette année», a déclaré Anthony Tan à l’occasion d’une interview au cours de laquelle il a exposé la stratégie du groupe singapourien. Une part importante des fonds récoltés sera notamment investie en Indonésie, a précisé Grab dans un communiqué publié par la suite. Le groupe veut concurrencer dans ce pays son principal rival, l’indonésien Go-Jek.
L'émission d’obligations Aramco, la première dans l’histoire du groupe pétrolier saoudien, suscite une forte demande. Le carnet d’ordres dépasse déjà 30 milliards de dollars, a indiqué ce matin le ministre saoudien de l'énergie, Khalid al-Falih, soit trois fois le montant proposé aux investisseurs. Lancée la semaine dernière, l’offre sera close mercredi. Elle doit être divisée en quatre tranches de maturités différentes, allant de 3 à 30 ans.
DBV Technologies a annoncé jeudi les modalités de son augmentation de capital, d’un montant global de 70,4 millions de dollars (environ 62,7 millions d’euros). Elle prévoit l’émission d’un peu plus de 3,3 millions d’american depositary shares (ADS), au prix unitaire de 6,75 dollars. Chaque ADS donne droit à recevoir la moitié d’une action ordinaire. Par ailleurs, DBV émet 3,55 millions d’actions ordinaires en Europe au prix unitaire de 12,02 euros. Le produit brut de l’offre globale devrait s’élever à environ 70,4 millions de dollars (soit environ 62,7 millions d’euros). La réalisation de l’offre globale devrait avoir lieu le 8 avril.
DBV Technologies a annoncé ce matin les modalités de son augmentation de capital, d’un montant global de 70,4 millions de dollars (environ 62,7 millions d’euros).
L’activité des fonds de dette privée bat son plein en France, tant en terme d’investissements que de collecte. L’an dernier, six fonds ont levé 3,5 milliards d’euros, une hausse de 48% sur un an, selon la deuxième enquête annuelle réalisée par France Invest et Deloitte auprès des membres de l’association ou des fonds actifs en France. Le millésime 2019 s’annonce très soutenu aussi puisqu’un acteur comme Tikehau doit boucler cette année de nouveaux véhicules.
«Nous sommes en train d’accélérer l’ouverture totale du marché aux investisseurs étrangers, dans la banque, l’assurance et les titres», Li Keqiang, Premier ministre chinois
DIGITAL. La bonne santé du Schuldschein ne doit pas amener la vigilance des investisseurs à se relâcher. Ce placement, « source de financement robuste dans un contexte de marchés fébriles, (...) ne convient pas à tout le monde », prévient Sebastian Zank, directeur notation corporate chez Scope Ratings. Les émetteurs des secteurs cycliques ou avec des évolutions disruptives, notamment, doivent prendre garde. Tout comme les investisseurs qui n’y consacrent pas une analyse crédit sérieuse ou non disposés à camper sur leur position. L’internationalisation se poursuivant, Sebastian Zank souligne le rôle de « garde-barrière » des plate-formes numériques (dont vc trade, partenaire de Scope Ratings), « préservant le marché d’émetteurs et arrangeurs ‘pique-assiette’ désireux de tirer avantage de la réputation de l’instrument, nonobstant l’incompatibilité d’un émetteur avec un placement de dette privée ».
CERTIFICATIONS. Trois mois après l’entrée en vigueur du règlement européen sur la titrisation simple, transparente et standardisée (STS), une première opération d’ABS auto labellisée a été placée par Volkswagen, qui en a même relevé la taille de 720 à 960 millions d’euros. Un succès alors que l’industrie attend toujours la publication des standards techniques, ce qui a bloqué le marché de la titrisation en Europe depuis janvier. Un premier obstacle a été levé par la reconnaissance des certificateurs SVI, en Allemagne, et PCS, au Royaume-Uni, voire en France en cas de hard Brexit. Le Crédit immobilier de France (CIF) a aussi placé, avec l’aide de BNP Paribas et CA CIB, 1,1 milliard pour le RMBS Private Harmony French Home Loans sur des prêts résidentiels anciens : ce serait en fait la première titrisation labellisée STS, selon le site de l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma). Un autre RMBS (STS) a été annoncé par le néerlandais Obvion.
La holding de Casino a remplacé 1 milliard de dette obligataire par de la dette bancaire nantie sur des actions, faisant courir un risque de refinancement.
Verallia a remboursé volontairement par anticipation 150 millions d’euros de son emprunt long terme Term Loan B d’un montant de 1,275 milliard d’euros arrivant à maturité en octobre 2022. «Cette opération permet à Verallia de diminuer sa charge d’intérêts annuelle de 4 millions d’euros», explique le fabricant de bouteilles en verre.
Loxam a lancé lundi l’émission de deux nouvelles obligations pour un montant total de 465 millions d’euros, afin de refinancer deux souches existantes de maturité 2021 et 2022, qui seront remboursées le 11 avril prochain. Les nouvelles obligations arriveront à maturité en 2026 et 2027. BNP Paribas, CA CIB et Deutsche Bank sont en charge du placement. En 2018, le spécialiste de location de matériels de BTP a réalisé un chiffre d’affaires de 1,48 milliard d’euros, en hausse de 8% (+4% à données comparables). Son Ebitda a augmenté de 8% à 501 millions. Le ratio dette nette sur Ebitda ressortait à 4,24 fois au 31 décembre.
LafargeHolcim a lancé lundi une émission de dette perpétuelle, de 500 millions d’euros. Le coupon proposé aux investisseurs varie entre 3,75% et 3,875%. Ces obligations seront assorties d’une option de premier rachat au bout de 5 ans (juillet 2024). L’opération est dirigée par HSBC, JPMorgan, avec BNP Paribas, Citi, MUFG, Natixis et la Société Générale comme teneurs de livres. Le cimentier avait tenté d’entrer sur le marché de la dette hybride durant l’été 2018. Mais les tensions créées par le dossier syrien et de mauvaises conditions de marché avaient eu raison du projet. Depuis, le profil de crédit du groupe s’est amélioré.
Les fonds Eurazeo Growth, Aglaé Ventures et Bpifrance ont rejoint les investisseurs historiques de la société ManoMano, CM-CIC, Partech, Piton et General Atlantic, à l’occasion de son nouveau tour de table de 110 millions d’euros, annoncé lundi. Le spécialiste de la vente en ligne d’articles de bricolage et jardinage avait déjà levé auparavant 76 millions d’euros. Née en 2013 et présente dans six pays, outre la France, la Belgique, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et le Royaume-Uni, la société se présente comme «le leader européen du bricolage et du jardinage en ligne». ManoMano revendique 2,5 millions de clients actifs, et a enregistré 400 millions d’euros de transactions l’an dernier dans l’Hexagone, où il réalise 75% de son chiffre d’affaires.
Loxam a lancé ce matin l’émission de deux nouvelles obligations pour un montant total de 465 millions d’euros, afin de refinancer deux souches existantes de maturité 2021 et 2022, qui seront remboursées le 11 avril prochain. Les nouvelles obligations arriveront à maturité en 2026 et 2027. BNP Paribas, CA CIB et Deutsche Bank sont en charge du placement.
Aramco lance cette semaine une série de réunions avec les investisseurs (road shows) en soutien de sa toute première émission obligataire, opération qui marquera l’entrée officielle du premier groupe pétrolier mondial sur les marchés financiers, avant une possible introduction en Bourse dans les prochains mois. Le producteur saoudien de pétrole prévoit de lever 10 milliards dollars d’obligations afin de financer partiellement l’acquisition d’une part de 70% au capital de Saudi Basic Industries, pour 69,1 milliards de dollars.
LafargeHolcim a lancé ce matin une émission de dette perpétuelle, d’un montant de 500 millions d’euros. Le coupon proposé aux investisseurs varie entre 3,75% et 3,875%. Ces obligations hybrides seront assorties d’une option de premier rachat au bout de 5 ans (juillet 2024).
Elis a conclu un accord avec Barings et un groupe d’investisseurs pour mettre en place «dans les prochaines semaines» un financement de type US PP (US Private Placement). Le montant de ce financement s'élèverait à environ 300 millions d’euros pour une maturité de 10 ans, a précisé le groupe de blanchisserie industrielle. «Les fonds levés seraient entièrement consacrés au refinancement de la dette existante du groupe», a indiqué l’entreprise.