Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
L'équipementier ferroviaire a fixé vendredi les conditions du refinancement de sa dette pour l'équivalent de 855 millions d’euros. Delachaux place un term loan B de 678 millions d’euros offert au pair et dont la marge a été révisée en baisse, à 375 points de base au-dessus de l’Euribor, ainsi qu’un term loan B en dollar de 200 millions, à 98,5% du pair et avec une marge de 450 pb. BNP Paribas, Credit Agricole CIB et Deutsche Bank ont dirigé ce refinancement. Delachaux avait renoncé in extremis à s’introduire en Bourse en juin 2018. Le fonds CVC avait finalement cédé sa part de 49,9% à la famille Delachaux, qui a renforcé son contrôlé majoritaire, et à la Caisse de dépôt et de placement du Québec (CDPQ).
Elis a conclu un accord avec Barings et un groupe d’investisseurs pour mettre en place « dans les prochaines semaines » un financement de type US PP (US Private Placement). Le montant de ce financement s'élèverait à environ 300 millions d’euros pour une maturité de 10 ans, a précisé le groupe de blanchisserie industrielle. « Les fonds levés seraient entièrement consacrés au refinancement de la dette existante du groupe », a indiqué l’entreprise. « La finalisation de la mise en place de ce financement interviendra sous réserve de la signature de la documentation contractuelle définitive et de la réalisation de conditions suspensives usuelles pour ce type d’opération », a précisé Elis.
L'équipementier ferroviaire a fixé vendredi les conditions du refinancement de sa dette pour l'équivalent de 855 millions d’euros. Delachaux place un term loan B de 678 millions d’euros offert au pair et dont la marge a été révisée en baisse, à 375 points de base au-dessus de l’Euribor, ainsi qu’un term loan B en dollar de 200 millions, à 98,5% du pair et avec une marge de 450 pb. BNP Paribas, Credit Agricole CIB et Deutsche Bank ont dirigé ce refinancement, qui s’accompagne de la mise en place d’une ligne de crédit revolving de 75 millions d’euros.
RODÉ. A la fin du mois de février, le marché des titres de créances court terme comptait 205 émetteurs, dont 101 entreprises non financières. Ces chiffres témoignent d’une bonne progression, par rapport aux 189 émetteurs, dont 87 entreprises non financières du marché à fin février 2018. Les encours de ces émetteurs sont passés de 49,4 milliards d’euros à 57 milliards dans le même temps. Le marché bénéficierait de prix plus intéressants que ceux pratiqués sur l’EuroCP, marché historique de titres court terme de dette, et de sa meilleure transparence. De quoi répondre aux attentes des investisseurs qui peuvent utiliser ces titres en repo. Surtout, les émetteurs commencent à mieux connaître le marché, depuis sa réforme de 2016. Les processus sont bien rodés, une seule instruction suffisant pour l’émission et le placement avec un règlement - livraison en valeur jour avec passage en Euroclear France, agent centralisateur. Parmi les nouveaux émetteurs depuis le début de l’année, on note le groupe de négoce Trafigura, Accor ou encore My Money Bank.
POTENTIEL. Air France-KLM a placé avec succès 500 millions d’euros d’Oceane (obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles ou existantes) à 7 ans avec une prime de conversion de 70 % (17,92 euros pour une action à 10,54 euros) et un coupon annuel de seulement 0,125 %. Cette deuxième nouvelle émission en euro de l’année (après Takeaway.com) apporte un peu de diversité sectorielle aux investisseurs spécialisés en convertibles européennes. L’espagnol Cellnex avait obtenu 60 % de prime en janvier dans le cadre de l’extension de sa souche émise en janvier 2018, et d’autres émetteurs près de 70 % au regard de maturités supérieures à 5 ans, mais plutôt entre 2015 et 2017. L’opération a été coordonnée par HSBC, Natixis et SG CIB (avec BNP Paribas comme chef de file associé).
Après avoir baissé de 5,8% en 2016, puis de 7,5% en 2017, la production de crédit-bail immobilier est repartie de l’avant l’an dernier en gonflant de 7,5%, à 4,3 milliards d’euros, selon l’Association française des sociétés financières (ASF). Si le secteur des locaux commerciaux, qui compose la majorité de l’activité, est en repli, celui des locaux industriels a enregistré un bond de 9,1%, à 1,6 milliard d’euros. Le financement locatif de biens d’équipement des entreprises a ainsi progressé de 7,6% l’an dernier, tandis que l’activité d’affacturage a bondi de 10,2%. Le crédit à la consommation confirme la tendance favorable observée depuis 2014, avec une croissance de 5,3%.
Alors que le Crédit Foncier a cessé ses activités il y a quelques jours, la question demeure autour du financement des SCPI. Le point de vue d'Artémis Courtage.
Après avoir baissé de 5,8% en 2016, puis de 7,5% en 2017, la production de crédit-bail immobilier est repartie de l’avant l’an dernier en gonflant de 7,5%, à 4,3 milliards d’euros, selon les statistiques publiées ce mardi par l’Association française des sociétés financières (ASF). Si le secteur des locaux commerciaux, qui compose la majorité de l’activité, est en repli, celui des locaux industriels a enregistré un bond de 9,1%, à 1,6 milliard d’euros.