La Chambre américaine des représentants a approuvé mercredi un texte prolongeant d’une semaine les financements fédéraux, afin d'éviter un «shutdown» de l’administration et d’offrir aux élus du Congrès davantage de temps pour s’accorder sur un plan de soutien plus global comprenant des aides au chômage et à la santé face à la crise du coronavirus. Il appartient désormais au Sénat de se prononcer sur le projet de loi, alors que l’enveloppe budgétaire actuelle arrive à expiration vendredi soir (5h00 GMT samedi). Un vote devrait être organisé à la chambre haute ce jeudi.
Selon les données publiées vendredi par le département du Travail, 245.000 emplois nets ont été créés en novembre aux Etats-Unis, en-deçà d’un consensus de 440.000 postes nets. L'économie américaine a créé des emplois pendant sept mois consécutifs, bien que le rythme des embauches ait régulièrement ralenti. Le nombre de postes créés en octobre a été révisé en baisse, à 610.000, contre une estimation initiale de 638.000. En novembre, le nombre de personnes sans emploi aux Etats-Unis s'établissait à 10,7 millions, contre 11,1 millions en octobre.
L'économie américaine a continué de créer des emplois en novembre mais à un rythme très inférieur aux attentes de Wall Street alors que l’activité reste pénalisée par la deuxième vague de Covid-19 aux Etats-Unis. Le taux de chômage a néanmoins diminué le mois dernier.
Les cinq années écoulées le prouvent, l’Accord de Paris a profondément modifié les termes du débat politique, donnant à l’industrie financière un signal fort d’engagement.
Joe Biden ne reviendra pas dans l’immédiat sur l’accord commercial provisoire conclu en janvier par Donald Trump avec la Chine, a déclaré le président élu des Etats-Unis mercredi dans le New York Times. Dans le cadre de cet accord dit «de phase 1», la Chine s’est engagée à augmenter d’au moins 200 milliards de dollars sur 2020 et 2021 ses achats de produits et services américains. Cet accord maintient en outre des droits de douane américains de 25% sur toute une gamme de biens et de composants industriels chinois représentant 250 milliards de dollars. Joe Biden ciblera les «pratiques abusives» de la Chine, notamment «le vol de propriété intellectuelle», «les subventions illégales» aux entreprises et les transferts de technologie forcés.
Joe Biden ne reviendra pas dans l’immédiat sur l’accord commercial provisoire conclu en janvier par Donald Trump avec la Chine, a déclaré le président élu des Etats-Unis mercredi dans le New York Times. «Je ne prendrai aucune initiative immédiate et cela s’applique aux droits de douane, a déclaré Joe Biden. Je ne vais pas limiter mes options.»
Lundi soir, Donald Trump a indiqué avoir autorisé l’administration américaine à entamer le processus de transition pour le président élu Joe Biden, lui donnant accès à des fonds et à des compte-rendus. Alors même que le président sortant continue à contester les résultats de l’élection présidentielle du 3 novembre via différents recours juridiques dans des Etats. Sans attendre, Joe Biden avait déjà commencé à composer son équipe gouvernementale lundi. En parallèle, le président élu et son équipe ont désormais accès à des ressources jusque-là bloquées.
Lundi soir, Donald Trump a indiqué avoir autorisé l’administration américaine à entamer le processus de transition pour le président élu Joe Biden, lui donnant accès à des fonds et à des compte-rendus. Alors même que le président sortant continue à contester les résultats de l’élection présidentielle du 3 novembre via différents recours juridiques dans des Etats, cette annonce constitue un virage dans sa communication et lève un peu plus le risque politique d’une longue contestation aux Etats-Unis.
La Federal Housing Finance Agency (FHFA) a mis en place un nouveau cadre prudentiel pour les agences parapubliques Fannie Mae et Freddie Mac, spécialisées dans les garanties sur les titrisations de prêts immobiliers aux Etas-Unis. Directement inspiré des standards bâlois, ce cadre prévoit des exigences de capital fondées sur le risque et des règles de levier semblables à celles applicables aux banques. La FHFA estime que les exigences de fonds propres combinées de Fannie Mae et Freddie Mac seraient de l’ordre de 283 milliards de dollars (sur la base des bilans au 30 juin), soit, notamment à cause l’accroissement de leurs bilans, 20 milliards de plus que en mai, quand a évoqué la sortie du Trésor américain : ces règles prudentielles, qui nécessiteraient une recapitalisation significative, n’entreraient en application qu’après cette fin de la tutelle publique, dont le calendrier reste encore incertain.
Joe Biden entend bien restaurer le leadership des Etats-Unis sur la scène internationale. Dès son arrivée à la Maison-Blanche, le futur président devrait signer le retour de son pays dans l’Accord de Paris sur le climat. Mais il ne suffira pas de ramasser le bâton là où Donald Trump l’a laissé tomber il y a quatre ans. Pendant que l’Amérique s’évertuait à dresser des barrières douanières et à saper l’autorité de l’Organisation mondiale du commerce, le train du multilatéralisme et du libre-échange a continué d’avancer cahin-caha. Le Partenariat régional économique global (RCEP, en anglais) annoncé ce week-end par quinze nations d’Asie-Pacifique n’aurait pu se conclure à un meilleur moment pour Pékin.
La Chine a sommé les Etats-Unis de cesser d’interdire arbitrairement les investissements dans ses entreprises, a fait savoir vendredi le ministère des Affaires étrangères. Le gouvernement chinois défendra les intérêts des entreprises nationales, a promis un porte-parole. Un décret présidentiel interdisant les investissements américains dans les entreprises considérées comme possédées ou contrôlées par l’armée chinoise a été publié jeudi. Le président Donald Trump y dit être parvenu à la conclusion que la Chine «exploite de plus en plus des capitaux des Etats-Unis» pour financer le développement de son armée et de ses services de renseignement.
La Chine a adressé vendredi ses félicitations au président élu américain, Joe Biden, et à sa colistière Kamala Harris, près d’une semaine après l’annonce de la victoire du démocrate face à Donald Trump, qui refuse toujours de reconnaître le résultat de l'élection présidentielle du 3 novembre.
La Chine a sommé les Etats-Unis de cesser d’interdire arbitrairement les investissements dans ses entreprises, a fait savoir vendredi le ministère des Affaires étrangères, au lendemain de l’annonce d’une décision de Donald Trump en ce sens. Le gouvernement chinois, qui a parallèlement adressé ses félicitations au président élu américain Joe Biden et à sa colistière Kamala Harris, défendra les intérêts des entreprises nationales, a promis un porte-parole, parlant de «calomnies sournoises».