L’Autorité européenne des marchés (Esma) et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) américaine ont signé jeudi un nouveau protocole d’accord (MoU) sur leur coopération autour de l’organisation de la compensation des dérivés dans les chambres de compensation (CCP) établies aux Etats-Unis mais reconnues par le régulateur européen au titre du règlement EMIR révisé cet automne sur la reconnaissance des CCP de pays tiers. Ce MoU étend un accord de 2016, doit rapprocher les deux régulateurs et améliorer la mise en place d’une supervision des CCP basée sur les risques et sur les résultats, conformément à cette révision discutée en juin.
Le président de la Réserve fédérale de Chicago, Charles Evans, a évoqué mardi la possibilité d’une refonte de la régulation et de la supervision financière aux Etats-Unis, au regard de taux d’intérêt qui devraient rester bas pendant encore longtemps. Les meilleurs outils pour répondre aux inquiétudes sur la stabilité financière sont la régulation et la supervision, a-t-il estimé : «Peut-être est-il temps pour les institutions financières et leurs gestionnaires de faire de même - revoir leurs modèles économiques et rendre leurs stratégies de supervision et régulation aussi robustes que possible», a-t-il ajouté.
Le président de la Réserve fédérale de Chicago, Charles Evans, a évoqué mardi la possibilité d’une refonte de la régulation et de la supervision financière aux Etats-Unis, au regard de taux d’intérêt qui devraient rester bas pendant encore longtemps. La Fed a révisé fin août sa stratégie de politique monétaire et promis de tenir une politique ultra-accommodante pour une longue durée, ce qui alimente les inquiétudes sur de possibles risques excessifs pris par les investisseurs en quête de rendements, a rappelé le banquier central dans ses commentaires pour une réunion de l’Association économique américaine.
Nancy Pelosi a été réélue, dimanche, à la présidence de la Chambre des représentants américaine, lors de la première séance de la nouvelle session du Congrès. Les démocrates conservent le contrôle de la Chambre mais avec une majorité resserrée, de 222 sièges seulement sur 435, puisqu’ils ont perdu 11 sièges lors des élections de novembre. Le Sénat, lui, demeure pour l’instant aux mains des républicains, en attendant les deux élections qui se tiendront mardi en Géorgie, susceptibles de leur faire perdre leur majorité. Une partie des sénateurs et des représentants républicains prévoient par ailleurs de contester, mercredi, la victoire de Joe Biden à la présidentielle à l’occasion de la ratification des résultats du Collège électoral, d’habitude purement symbolique.
Nancy Pelosi a été réélue dimanche à la présidence de la Chambre des représentants américaine, lors de la première séance de la nouvelle session du Congrès. Les représentants ont voté par 216 voix en faveur de la «speaker» sortante. Les démocrates conservent le contrôle de la Chambre mais avec une majorité resserrée de 222 sièges seulement sur 435, puisqu’ils ont perdu 11 sièges lors des élections de novembre.
Donald Trump joue les trouble fête. Le président américain a menacé mardi soir de ne pas ratifier le plan de relance de 892 milliards de dollars (732 milliards d’euros) adopté par la Chambre des représentants et le Sénat lundi, disant que le montant des chèques accordés aux Américains devait être augmenté.
Après des mois de négociations, le Congrès américain a approuvé lundi soir un plan de relance de 892 milliards de dollars (729 milliards d’euros) pour fournir à la population et aux entreprises américaines de nouvelles aides face à l’impact de la crise du coronavirus.
La Chambre américaine des représentants a approuvé mercredi un texte prolongeant d’une semaine les financements fédéraux, afin d'éviter un «shutdown» de l’administration et d’offrir aux élus du Congrès davantage de temps pour s’accorder sur un plan de soutien plus global comprenant des aides au chômage et à la santé face à la crise du coronavirus. Il appartient désormais au Sénat de se prononcer sur le projet de loi, alors que l’enveloppe budgétaire actuelle arrive à expiration vendredi soir (5h00 GMT samedi). En cas de promulgation du texte, le Congrès disposera de sept jours supplémentaires pour parvenir à un accord sur un vaste projet de loi, prévoyant un plan de dépenses de 1.400 milliards de dollars, dont 908 milliards pour le plan de soutien à l’économie.