Publié mardi, l’indice National Association of Home Builders (NAHB)/Wells Fargo Housing Market Index (HMI), qui mesure chaque mois la confiance des constructeurs immobiliers américains, s’est effondré à 69 points en mai, après 77 en avril, 79 en mars, 81 en février, 83 en janvier et 84 en décembre. Ce cinquième mois de baisse consécutif amène l’indice NAHB à un plus bas depuis juin 2020. L’indice NAHB/HMI sur les conditions de vente actuelles a chuté en un mois de 86 à 78 points, celui mesurant les ventes attendues au cours des six prochains mois de 73 à 63 points, et celui sur les visites des acheteurs potentiels de 63 à 52 points.
Publié mardi, l’indice National Association of Home Builders (NAHB)/Wells Fargo Housing Market Index (HMI), qui mesure chaque mois la confiance des constructeurs immobiliers américains, s’est effondré à 69 points en mai, après 77 en avril, 79 en mars, 81 en février, 83 en janvier et 84 en décembre. Ce cinquième mois de baisse consécutif amène l’indice NAHB à un plus bas depuis juin 2020.
La flambée des prix et les hausses de taux qu'elle va entraîner pourraient provoquer des réactions imprévisibles de la part des différents agents économiques. L'analyse de William de Vijlder, directeur de la recherche économique, BNP Paribas.
Taux d'inflation, prix de l'énergie, prévisions d'activité, etc. : sans le soutien des banques centrales, les statistiques économiques reviennent au centre du jeu.
Le secteur privé aux Etats-Unis a créé moins d’emplois qu’attendu en avril, montre mercredi l’enquête mensuelle du cabinet ADP, qui reflète probablement une pénurie persistante de main-d’oeuvre dans plusieurs secteurs. Elle recense 274.000 créations de postes alors que les économistes interrogés par Reuters en prévoyaient en moyenne 395.000. ADP a par ailleurs révisé en hausse les résultats de l’enquête de mars, qui montrent désormais 479.000 emplois créés alors que les résultats initiaux en faisaient ressortir 455.000. Mardi, les statistiques nationales sur les offres d’emploi ont montré que 11,5 millions de postes étaient à pourvoir aux Etats-Unis fin mars. Les données sur l’emploi en avril seront publiées vendredi. Les économistes prévoient 385.000 créations de postes dans le secteur privé après 426.000 en mars.
La croissance de l’activité du secteur des services aux Etats-Unis a ralenti, contre toute attente et à l’inverse de la zone euro, en avril et l’emploi s’y est contracté tandis que les prix continuaient d’augmenter, montre mercredi l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) auprès des directeurs d’achats. Son indice d’activité a reculé à 57,1 après 58,3 en mars, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre en légère hausse, à 58,5. L’indice ISM manufacturier, publié en début de semaine, était aussi en retrait. Une autre enquête auprès de directeurs d’achats des services, celle de S&P Global, montre un ralentissement de la croissance du secteur avec un indice en recul à 55,6 après 58,0 en mars.
La croissance de l’activité du secteur des services aux Etats-Unis a ralenti, contre toute attente et à l’inverse de la zone euro, en avril et l’emploi s’y est contracté tandis que les prix continuaient d’augmenter, montre mercredi l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) auprès des directeurs d’achats. Son indice d’activité a reculé à 57,1 après 58,3 en mars, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre en légère hausse, à 58,5. L’indice ISM manufacturier, publié en début de semaine, était aussi en retrait.
Le secteur privé aux Etats-Unis a créé moins d’emplois qu’attendu en avril, montre mercredi l’enquête mensuelle du cabinet ADP, qui reflète probablement une pénurie persistante de main-d’oeuvre dans plusieurs secteurs. Elle recense 274.000 créations de postes alors que les économistes interrogés par Reuters en prévoyaient en moyenne 395.000.
S’ils sont globalement d’accord sur la nécessité de remonter les taux face à l’inflation, les experts restent divisés sur les effets plus ou moins récessifs.
L’économie américaine s’est contractée de manière inattendue au premier trimestre, en raison notamment de la résurgence de la pandémie de Covid-19 et du déséquilibre des échanges commerciaux, montre jeudi la première estimation officielle du département du Commerce. Le PIB des Etats-Unis a reculé de -1,4% en rythme annualisé sur la période janvier-mars, après une croissance de +6,9% sur les trois derniers mois de 2021, et des anticipations qui se retrouvaient en moyenne plutôt autour de +1% malgré d’importantes divergences (-1,4% à +2,6%). Il s’agit de la première contraction de la première économie mondiale depuis la récession due à la pandémie il y a deux ans. Le ralentissement de l’économie américaine s’explique principalement par un déficit plus important de la balance commerciale. Les dépenses de consommation ont augmenté de 2,7% en rythme annualisé au premier trimestre après +2,5% au quatrième trimestre. La Réserve fédérale (Fed), qui réunit son comité de politique monétaire mercredi, pourrait relever ses taux d’intérêt de 50 points de base.
L’économie américaine s’est contractée de manière inattendue au premier trimestre, en raison notamment de la résurgence de la pandémie de covid-19 et du déséquilibre des échanges commerciaux, montre jeudi la première estimation officielle du département du Commerce.
Le déficit de la balance commerciale des Etats-Unis s’est fortement creusé en mars, selon les statistiques publiées mercredi par le département du Commerce. Le déficit des échanges de biens a augmenté de 17,8%, à 125,3 milliards de dollars : les importations ont progressé de 11,5%, contre seulement 7,2% pour les exportations. Le commerce extérieur, qui pâtit probablement d’un dollar fort (plus de 103 points pour l’indice DXY mercredi, un record depuis 2002), freine la croissance américaine depuis déjà six trimestres. La première estimation du PIB du premier trimestre est attendue jeudi, et le consensus Reuters table sur un net ralentissement, à 1,1% en rythme annualisé, après 6,9% au quatrième trimestre.
La hausse rapide des taux d’intérêt, de 3% à 5% en deux mois pour les prêts hypothécaires à 30 ans, combinée à la hausse continue des prix des maisons et à la hausse des coûts de construction, continue de nuire à la confiance des constructeurs et à l’accessibilité des logements aux Etats-Unis. L’indice National Association of Home Builders (NAHB)/Wells Fargo Housing Market Index (HMI) des promoteurs/constructeurs de maisons individuelles publié lundi soir a baissé de 2 points pour atteindre 77 points en avril, en diminution pour le quatrième mois consécutif. Il présage d’un possible point d’inflexion pour le marché plus globalement.
La hausse rapide des taux d’intérêt, de 3% à 5% en deux mois pour les prêts hypothécaires à 30 ans, combinée à la hausse continue des prix des maisons et à la hausse des coûts de construction, continue de nuire à la confiance des constructeurs et à l’accessibilité des logements aux Etats-Unis. L’indice National Association of Home Builders (NAHB)/Wells Fargo Housing Market Index (HMI) des promoteurs/constructeurs de maisons individuelles publié lundi soir a baissé de 2 points pour atteindre 77 points en avril, en diminution pour le quatrième mois consécutif. Il présage d’un possible point d’inflexion pour le marché plus globalement.