Exxon Mobil et le groupe d’hydrocarbures indonésien Pertamina ont conclu un accord de 2,5 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros) en vue de développer un centre régional de captation et de séquestration de carbone en Indonésie, a annoncé lundi la Maison Blanche dans un communiqué. Ce partenariat «permettra aux secteurs industriels clés de se décarboner», indique le communiqué, citant les secteurs du raffinage, des produits chimiques, du ciment et de l’acier. Une étude conjointe de Pertamina et d’Exxonmobil a révélé une capacité potentielle de stockage du carbone de 1 milliard de tonnes dans les champs pétroliers et gaziers du groupe public indonésien, ce qui permettrait de stocker les émissions de carbone de l’Indonésie pour les 16 prochaines années.
Exxon Mobil et le groupe d’hydrocarbures indonésien Pertamina ont conclu un accord de 2,5 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros) en vue de développer un centre régional de captation et de séquestration de carbone en Indonésie, a annoncé lundi la Maison Blanche dans un communiqué. Ce partenariat «permettra aux secteurs industriels clés de se décarboner», indique le communiqué, citant les secteurs du raffinage, des produits chimiques, du ciment et de l’acier.
Les engagements net zéro ne pourront bientôt plus être de vaines promesses. Pour la gestion d’actifs, un travail va devoir s’engager en interne et avec la clientèle.
Mirova vient d’embaucher Amandine Carrage au poste de spécialiste sénior de l’impact et ESG pour les investissements dans le capital naturel, selon un post sur LinkedIn. Basée à Paris, elle arrive de Proparco, la filiale de l’Agence Française de Développement (AFD), où elle était spécialiste environnement et social depuis 2021. Amandine Carrage a auparavant travaillé chez Environmental Resources Management en tant que consultante senior pour l’environnement au Vietnam en 2012, avant de prendre en charge la consultation ESG pour les services de transaction en 2014. Elle a ensuite été promue en tant que spécialiste ESG et responsable de l’équipe pour les fusions et acquisitions en 2017. Au début de sa carrière, elle a travaillé comme consultante environnementale chez Environ et TAUW Environnement.
Craignant un scénario à la «Orpea», les investisseurs fuient massivement la valeur après l'annonce de l'ouverture d'une enquête sur les conditions de travail des salariés de Teleperformance en Colombie.
C’est l’encours que le groupe mutualiste d’assurance Relyens confie en gestion à Eiffel Investment Group. Le portefeuille contient des actifs de dette privée, investis dans 26 sociétés et choisis selon des critères d’impact. A terme, la taille cible du portefeuille confié au spécialiste de l’investissement de l’impact positif, doit atteindre 150 millions d’euros. Eiffel Investment Group gère actuellement 4,5 milliards d’euros d’encours, dont 2,3 milliards investis en dette privée.
Impact. Dans une étude récente sur le respect des règles de SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation), Clarity AI pointe des insuffisances du côté des fonds « article 9 », la catégorie la plus stricte prévue par la réglementation européenne sur la finance durable. La plateforme technologique d’analyse de la durabilité des fonds a passé au peigne fin 750 fonds article 9 donnant des informations sur au moins 80 % des titres détenus en portefeuille. Il en ressort qu’environ 40 % des fonds analysés comptent plus de 5 % de leurs actifs investis dans des sociétés ayant violé soit les principes du Global Compact des Nations unies, soit les lignes directrices de l’Organisation de coopération et de développement économiques établies pour les multinationales. Un cinquième des fonds analysés détiennent plus de 5 % d’actifs ne respectant pas les grands principes de durabilité. En outre, près de 30 % des fonds ont un portefeuille investi jusqu’à 10 % dans des entreprises actives dans les énergies fossiles. Et 38 % des fonds investissent dans des entreprises avec de faibles performances quant aux principes sur les impacts négatifs de l’activité.
Un groupe de sociétés de gestion alternatives vient de lancer l’ESG Integrated Disclosure Project (ESG IDP), une initiative de l’industrie visant à améliorer la publication de données ESG dans le crédit privé. Elle est gérée par l’Alternative Credit Council (ACC), une branche de l’Alternative Investment Management Association (AIMA), ainsi que la Loan Syndications and Trading Association (LSTA) et les Principes pour l’Investissement Responsable des Nations unies. L’ESG IDP vient de sortir une matrice standardisée de publication de métriques ESG pour des entreprises non cotées et des investisseurs en crédit privé. Les entreprises privées peuvent utiliser ce «template» standardisé comme un outil de base pour développer leur capacité de publication de rapports ESG. Les investisseurs, de leur part, pourraient identifier des risques ESG sectoriels au sein des portefeuilles de crédit et comparer les données entre des gérants alternatifs d’une manière cohérente. Apollo Global Management et Oak Hill Advisors sont les fondateurs de cette initiative. Ils travailleront avec le comité exécutif d’ESG IDP pour promouvoir l’adoption de cette matrice à travers le marché alternatif. Le comité réévaluera cette matrice annuellement afin de la mettre à jour. Cette initiative est également soutenue par d’autres parties prenantes dont le Carbon Disclosure Project (CDP), l’ESG Data Convergence Initiative et le Loan Market Association. L’Alternative Credit Council compte près de 250 sociétés de gestion dans les segments du crédit privé et les prêts directs, représentant 600 milliards de dollars d’encours sous gestion. Loan Syndications and Trading Association, pour sa part, est une association d’industrie comptant 600 membres, dont des banques, des courtiers, des hedge funds et des OPCVM, d’assureurs et d’autres prêteurs, qui s’engagent dans l’origination, la structuration et la négociation des prêts aux entreprises.
Groupama AM a annoncé avoir choisi StarQube pour intégrer la donnée ESG dans son processus de décision d’investissement «La solution de StarQube permettra dans un premier temps à Groupama AM d’assurer l’intégration et la mise en qualité des données ESG provenant de sources variées tout en renforçant la gouvernance de ses données. Elle permet également de manipuler les données ESG sélectionnées afin d’optimiser la recherche interne et de calculer ses propres scores, et ce à plusieurs niveaux (émetteurs, univers de gestion, portefeuilles). Ces données et scores propriétaires sont alors mis à la disposition des équipes de gestion instantanément via la solution, précise un communiqué.
Emmanuel Macron a proposé mardi un pacte de décarbonation aux industriels les plus émetteurs de CO2 en France, avec un doublement de l’aide publique à 10 milliards d’euros en échange d’un doublement de leur effort de réduction d’émissions d’ici à 18 mois. Pour atteindre cet objectif, le chef de l’Etat, tout juste de retour de la conférence mondiale sur le climat (COP27) à Charm el-Cheikh en Egypte, a également annoncé que le gouvernement allait dérouler une planification précise à six mois et dans les années à venir, «filière par filière». Ciment, aluminium, acier, engrais, sucre ou carburants : les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de CO2, qui représentent 30.000 emplois, ont ainsi été reçus à l’Elysée.
KKR vient d’enregistrer le départ d’Elizabeth Seeger, managing director de l’investissement durable, après 13 ans de collaboration, selon un post sur LinkedIn. Elle quitte la société de gestion alternative afin de rejoindre l’International Sustainability Standards Board (ISSB) en tant que membre du conseil d’administration. Elizabeth Seeger a occupé plusieurs postes au sein des initiatives sur l’investissement durable. Entre 2017 et 2022, elle a été membre du comité des standards chez Sustainability Accounting Standards Board (SASB), qui a été intégré au sein d’ISSB. Elle a également été membre du comité de conseil pour le reporting et l’évaluation chez les Principes pour l’Investissement Responsable (les PRI). Avant de rejoindre KKR, elle a travaillé pour l’Environmental Defense Fund, une organisation à but non-lucrative. Auparavant, elle a été consultante chez Gartner ainsi que associée de la recherche chez Environmental Law Institute.
Shell a déclaré vendredi avoir signé un accord avec le raffineur public chinois Sinopec et le groupe sidérurgique Baowu, ainsi qu’avec le groupe chimique allemand BASF, pour étudier un projet de capture, d’utilisation et de stockage du carbone (CCUS) dans l’est de la Chine. Les parties ont l’intention de mener une étude conjointe pour évaluer les solutions techniques et développer un modèle commercial dans le cadre du protocole d’accord du projet. L'étude portera également sur l'établissement d’une chaîne d’approvisionnement en produits à faible teneur en carbone. Une fois concrétisé, il s’agira du premier projet CCUS à grande échelle dans le pays, potentiellement capable de stocker des dizaines de millions de tonnes de dioxyde de carbone par an.
Shell a déclaré vendredi avoir signé un accord avec le raffineur public chinois Sinopec et le groupe sidérurgique Baowu, ainsi qu’avec le groupe chimique allemand BASF, pour étudier un projet de capture, d’utilisation et de stockage du carbone (CCUS) dans l’est de la Chine. Les parties ont l’intention de mener une étude conjointe pour évaluer les solutions techniques et développer un modèle commercial dans le cadre du protocole d’accord du projet, a précisé Shell dans un communiqué.
TotalEnergies, accusé mercredi par Greenpeace France d’avoir minimisé son bilan carbone en 2019, a mis en cause jeudi la méthodologie utilisée par l’ONG pour ses calculs et annoncé son intention «d’engager une action judicaire en vue de réparer le préjudice qu’entraîne la diffusion de cette information trompeuse par Greenpeace». Selon l’énergéticien français, les calculs de l’organisation de défense de l’environnement «ne tiennent pas compte de l’intégration de TotalEnergies le long des chaînes de valeur huile et gaz et comptabilise ainsi plusieurs fois les émissions liées à la combustion des produits sur chaque chaîne de valeur». Il souligne que «tout le reporting d'émissions de TotalEnergies est revu par le cabinet EY». Greenpeace France a pris note, dans un communiqué, de l’intention de TotalEnergies d’engager une action judiciaire. «Greenpeace France se tient tout à fait prête à engager un débat judiciaire sur la réalité de l’impact climatique de TotalEnergies», a ajouté l’ONG.