Florian Berg est chercheur associé au MIT Sloan School of Management, avec pour domaine de recherche les notations ESG. Il nous explique dans cet entretien les dynamiques en jeu pour la gestion d’actifs, les différentes incohérences qui persistent dans le secteur, et comment y répondre.
BlackRock a lancé le fonds BGF Sustainable Global Allocation Ucits en Europe afin de répondre à la demande des investisseurs qui souhaitaient intégrer des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) au BGF Global Allocation Fund1. Ce dernier compte à ce jour 15 milliards de dollars d’encours. Le nouveau fonds comprend un cadre ESG intégrant les critères durables tout au long de son processus d’investissement afin de répondre aux principales règles de finance durable en Europe. Le fonds sera géré selon la philosophie d’investissement du BGF Global Allocation Fund, offrant un portefeuille multi-actifs diversifié, flexible et sans contrainte. Les objectifs du fonds en matière de durabilité sont atteints grâce à l’utilisation d’un dispositif interne qui évalue et classe les investissements sous-jacents en fonction de leurs externalités positives et négatives. Le fonds investira au moins 50 % de ses actifs dans des titres classés comme ayant des externalités positives et exclura les titres ayant des externalités négatives. L’approche dynamique permet d’intégrer l’impact des risques tant financiers que sociétaux liés aux pratiques ESG. Le fonds sera géré par l'équipe Global Allocation Investment, composée de plus de 30 personnes, dirigée par Rick Rieder. La devise de base du fonds sera libellée en dollar américain.
HSBC s’est fait réprimander au Royaume-Uni par l’Advertising Standards Authority pour deux publicités jugées trompeuses sur ses engagements verts. Dans un avis publié le 19 octobre, l’autorité indépendante lui demande de ne plus utiliser cette campagne. En cause, deux panneaux installés sous des abribus à Londres et Bristol en octobre 2021, au moment de la COP 26 sur le climat. Les affiches vantaient l’engagement de HSBC à apporter 1.000 milliards de dollars pour financer la transition climatique et à planter 2 millions d’arbres au Royaume-Uni. Le régulateur ne conteste pas la réalité de ces deux initiatives, mais considère que les publicités contestées ne disent pas toute la vérité. «Malgré les initiatives mises en avant dans les publicités, HSBC continuait à financer de manière significative des investissements dans des entreprises et des industries qui émettent des niveaux notables de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre», a relevé l’autorité. Une donnée a priori ignorée du grand public et qu’il aurait donc fallu préciser.
Les derniers engagements pris par plusieurs pays pour combattre le changement climatique dans le cadre de l’accord de Paris sont «gravement insuffisants» face à la hausse des températures mondiales, montre une étude publiée mercredi par l’Institut des ressources mondiales. Ces engagements ne permettraient de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 que de 7% par rapport aux niveaux de 2019, précise Reuters. «Il semble que nous n’avancions plus», a estimé Taryn Fransen, auteure de l'étude, lors d’une interview, ajoutant que la pandémie de coronavirus et les revers économiques avaient peut-être amené les pays signataires à limiter leurs ambitions depuis 2021.
Les derniers engagements pris par plusieurs pays pour combattre le changement climatique dans le cadre de l’accord de Paris sont « gravement insuffisants » face à la hausse des températures mondiales, montre une étude publiée mercredi par l’Institut des ressources mondiales.
Attention aux fausses promesses ! HSBC vient de se faire réprimander au Royaume-Uni par l’Advertising Standards Authority pour deux publicités jugées trompeuses vis-à-vis de ses engagements verts. Dans un avis publié le 19 octobre, l’autorité indépendante d’auto-régulation de la publicité outre-Manche lui demande de ne plus utiliser cette campagne à l’avenir. Elle a statué après avoir reçu 45 plaintes, certaines émanant d’associations anti-pub.
Plusieurs institutionnels ont participé à la levée finale du fonds de private equity à impact climatique de Lightrock. La société de gestion anglaise a levé 860 millions d’euros, notamment auprès des fonds de pension AP1 (Suède) et NGS Super (Australie), des fondations Grantham Foundation (USA) et Bay Trust (Nouvelle-Zélande), de l’assureur autrichien Uniqa, du fonds de fonds Golding Capital Partners, et de LGT Group. Le véhicule va placer des tickets de 10 à 40 millions d’euros dans des entreprises en phase de croissance dédiées aux solutions net-zéro en Europe et en Amérique du Nord.
Le fournisseur de services aux fonds d’investissement Apex Group a annoncé, ce mardi, une collaboration avec la société française eFront, propriété de BlackRock depuis 2019, dans le domaine du recueil de données environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) sur les marchés d’actifs non cotés (private equity, dette privée, etc). Selon un communiqué, ce partenariat permettra aux associés dirigeants des sociétés de gestion (general partners ou GP) de bénéficier des services et compétences d’Apex sur la collecte de données ESG et de la technologie d’eFront au sein de la solution ESG Outreach, lancée par eFront en 2021. Cette solution a pour objectif d’aider les investisseurs des marchés privés à créer des standards pour le reporting ESG à travers un cadre mondial pour la récolte de données. Le partenariat entre Apex et eFront s’inscrit d’ailleurs dans la volonté de créer un benchmark pour les marchés privés en matière de métriques ESG. Outre ce partenariat avec eFront, Apex s’est considérablement renforcé dans le domaine des services aux fonds, en particulier les fonds alternatifs, avec l’acquisition de sept sociétés cette année.
La Financière de l’Echiquier (LFDE) a annoncé mardi le lancement de l’Ecole du Climat, un dispositif pédagogique destiné à favoriser une meilleure prise en compte des enjeux climatiques dans les investissements. Dans le sillage de l’Ecole de L’ISR, qui rencontre un vif succès depuis 2019 et a déjà formé plus de 1.800 personnes, l’Ecole du Climat s’adresse aux conseillers en gestion de patrimoine (CGP), partenaires historiques de la société de gestion française. Cette formation pourra s’étendre ensuite aux clients et aux collaborateurs de LFDE.
La société pétrochimique sud-africaine Sasol a annoncé mardi qu’elle s’associait à la filiale locale du sidérurgiste ArcelorMittal pour étudier la technologie de captage du carbone et la production d’acier à partir d’hydrogène vert. Sasol a précisé dans son communiqué que les deux entreprises étudieront l’utilisation de l'électricité renouvelable et de l’hydrogène vert pour convertir le carbone capturé de l’aciérie Vanderbijlpark d’ArcelorMittal South Africa en carburants et produits chimiques durables. Les deux entreprises visent des émissions nettes de carbone nulles d’ici 2050, conformément à l’objectif du gouvernement sud-africain de réduire les émissions de gaz responsables du réchauffement climatique.
La Financière de l’Echiquier lance l’Ecole du Climat pour ses conseillers en gestion de patrimoine (CGP). La formation sera ensuite disponible pour ses clients et collaborateurs.
La société pétrochimique sud-africaine Sasol a annoncé mardi qu’elle s’associait à la filiale locale du sidérurgiste ArcelorMittal pour étudier la technologie de captage du carbone et la production d’acier à partir d’hydrogène vert. Sasol a précisé dans son communiqué que les deux entreprises étudieront l’utilisation de l'électricité renouvelable et de l’hydrogène vert pour convertir le carbone capturé de l’aciérie Vanderbijlpark d’ArcelorMittal South Africa en carburants et produits chimiques durables.
Le Conseil d’Etat a condamné lundi l’Etat français à deux astreintes de 10 millions d’euros chacune pour ne pas avoir été en mesure de ramener le niveau de dioxyde d’azote sous les seuils limites de pollution dans plusieurs zones du pays. Si des améliorations ont été constatées, les seuils limites de ce polluant «restent dépassés dans plusieurs zones en France, notamment dans les agglomérations de Paris, Lyon et Marseille», a déclaré le Conseil d’Etat dans un communiqué. Ces deux astreintes de 10 millions d’euros couvrent les périodes allant de juillet 2021 à janvier 2022 et de janvier à juillet 2022. La somme sera distribuée entre l’association Les Amis de la Terre, qui a saisi initialement le Conseil d'État en 2017, et plusieurs organismes et associations de lutte contre la pollution de l’air, précise le communiqué. Le Conseil d’Etat réexaminera en 2023 les actions de l’Etat menées à partir du deuxième trimestre de cette année.
Le Conseil d’Etat a condamné lundi l’Etat français à deux astreintes de 10 millions d’euros chacune pour ne pas avoir été en mesure de ramener le niveau de dioxyde d’azote sous les seuils limites de pollution dans plusieurs zones du pays. Si des améliorations ont été constatées, les seuils limites de ce polluant «restent dépassés dans plusieurs zones en France, notamment dans les agglomérations de Paris, Lyon et Marseille», a déclaré le Conseil d’Etat dans un communiqué. Ces deux astreintes de 10 millions d’euros couvrent les périodes allant de juillet 2021 à janvier 2022 et de janvier à juillet 2022.
BNP Paribas Asset Management (BNPP AM) et le CFA Institute, une association de professionnels de l’analyse financière, lancent un programme de formation, accessible en ligne, visant à améliorer la compréhension des critères ESG (environnement sociale et gouvernance). Cette formation est disponible à la fois pour les salariés de BNPP AM et pour ses clients. Baptisée «Sustainable Investing Primer», elle évoque, sur quelques heures, les sujets liés au changement climatique, à une introduction à l’analyse ESG et au concept de matérialité, les différentes approches de l’investissement durable (par exemple, l’actionnariat responsable, le « best in class », etc.), le greenwashing et les moyens d'évaluer les références en matière de développement durable (par exemple au moyen de classements, de réglementations ou de labels). Elle est disponible sur la plateforme Investment Academy de BNPP AM, créée en 2009.
De plus en plus, les sociétés de gestion demandent aux entreprises dans lesquelles elles sont investies d’inclure davantage de femmes aux postes de direction, d’être plus diverses dans leurs recrutements… Mais s’appliquent-elles à elles-mêmes ces exigences?
Le gestionnaire d’actifs privés Eiffel Investment Group a nommé, ce jeudi, Pierre-Philippe Crépin en qualité de responsable de la durabilité et de l’impact. Physicien de formation, Pierre-Philippe Crépin aura pour mission de coordonner la politique ESG du groupe et d’assurer sa déclinaison opérationnelle, avec l’ensemble des équipes d’Eiffel selon un communiqué. Pierre-Philippe Crépin a d’abord travaillé comme chercheur au sein de Capital Fund Management (CFM) tout en étant chargé d’enseignement à l’ENSAE. En 2020, il a rejoint le bureau parisien d’EcoAct, société de conseil en stratégie climatique pour les entreprises, où il a occupé les postes de consultant climat-énergie et de manager expert en risques de transition. Eiffel Investment Group gère plus de 4 milliards d’euros.
Eiffel Investment Group a annoncé jeudi la nomination de Pierre-Philippe Crépin en tant que ‘Head of sustainability & impact’. Physicien de formation, il aura pour mission de coordonner la politique ESG de la société de gestion et d’assurer sa déclinaison opérationnelle, avec l’ensemble des équipes d’Eiffel. Titulaire d’un doctorat en physique quantique réalisé au sein du triplement nobélisé laboratoire Kastler-Brossel, Pierre-Philippe Crépin a d’abord officié comme chercheur auprès de la société Capital Fund Management (CFM) tout en exerçant en parallèle comme chargé d’enseignement à l’ENSAE. En 2020, il a intégré les équipes parisiennes d’EcoAct, société de conseil en stratégie climatique pour les entreprises, où il a occupé successivement les postes de consultant climat-énergie et de manager expert en risques de transition.