Si la FRR a déjà réduit de 23,9 % l'empreinte carbone de son portefeuille actions entre 2014 et 2015, il mène toujours en ce sens de nombreuses actions, notamment avec des acteurs internationaux. Des engagements qui permettent par ailleurs d'encourager les autres investisseurs à améliorer leur bilan carbone.
Avec son premier «green bond» de 500 millions d’euros, l’établissement public va financer des projets d’immobilier vert, d’énergie renouvelable et de dépollution.
La Caisse des Dépôts (CDC) a placé aujourd’hui une obligation verte de 500 millions d’euros. Ce placement inaugural à échéance 1er mars 2022 est assorti d’un coupon de 0,20%. La demande supérieure à un milliard d’euros et le caractère « vert » de l’émission ont permis au green bond de concéder un spread de 12 points de base au-dessus de l’OAT. Le prix a été fixé en-dessous du pair à un niveau de 99,985, soit un taux de rendement de 0,203% pour les investisseurs.
La Banque européenne d’investissement (BEI), l’institution financière des États membres de l’Union européenne, a maintenu mardi son objectif d’investir près de 20 milliards d’euros par an dans la lutte contre le changement climatique au cours des cinq prochaines années. L’an dernier, l’institution a prêté 83,8 milliards d’euros au total, dont 19 milliards consacrés à des projets de lutte contre le réchauffement.
Talence Gestion, en partenariat avec EthiFinance et Middlenext, vient de lancer Talence Epargne Utile, premier fonds investi sur des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) pour les PME françaises. Sur un univers d’investissement de 250 valeurs (inférieures à 5 milliards d’euros de capitalisation et de chiffres d’affaires et avec moins de 5.000 salariés), la société de gestion en a retenu 70 (52% dans l’industrie, 41% dans les services et 7% dans la distribution), dont aucune ne pèse plus de 3% du portefeuille. Actuellement de 5 millions d’euros, ce fonds vise 80 à 100 millions d’euros d’encours à horizon 2/3 ans.
Talence Gestion, en partenariat avec EthiFinance et Middlenext, vient de lancer Talence Epargne Utile, premier fonds investi sur des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) pour les PME françaises. Les trois partenaires s’appuient sur deux convictions : les valeurs moyennes surperforment les grandes capitalisations sur le long terme et les entreprises responsables font mieux que leurs comparables. Ce fonds se fixe pour objectif de redonner un sens à l’épargne, notamment en montrant l’utilité de cet investissement grâce à des critères ESG, comme la création d’emplois, la formation, les relations avec les fournisseurs, le respecte des délais de paiement…
Annoncée par François Hollande lors de la dernière conférence environnementale en avril dernier, la première obligation verte émise par l’État français sera lancée dans les jours qui viennent.
La Société Générale a renoncé à un projet de centrale à charbon en Indonésie, conformément à son engagement de ne pas financer des infrastructures incompatibles avec l’accord de Paris sur le climat, a appris mardi l’AFP auprès de la banque française et des Amis de la Terre. Fin octobre, la banque avait annoncé «l’arrêt de l’ensemble de nouveaux financements de projets de centrales thermiques au charbon ou des infrastructures associées, partout dans le monde» à compter du 1er janvier 2017. «Le projet de Tanjung Jati en Indonésie n’ayant pu être bouclé avant le 1er janvier», la Société Générale est «aujourd’hui obligée de se désolidariser du groupe de financeurs pour respecter son engagement», a expliqué Lucie Pinson des Amis de la Terre France. «C’est l’application de notre engagement», a commenté auprès de l’AFP un porte-parole de la banque.
Engie et Crédit Agricole Assurances ont annoncé ce matin le renforcement de leur partenariat dans l'éolien en intégrant dans leur société commune (FEIH) la capacité éolienne de Maïa Eolis, acquise à 100% par Engie en mai dernier. L'énergéticien possédait auparavant 49% de ce parc éolien de 267 MW. Son intégration permet à FEIH de porter sa capacité à 810 MW d'éolien terrestre en France. Cette JV créée fin 2013 par Engie et Crédit Agricole Assurances est gérée par Omnes Capital (ex-Crédit Agricole Private Equity).
La Commission européenne a annoncé la composition du groupe d’experts de haut niveau dédié à la finance durable. Ce groupe, qui devrait débuter ses travaux courant janvier, comprend une vingtaine de responsables de la société civile, du secteur financier et du secteur universitaire. Parmi les membres experts originaires de France figurent Anne-Catherine Husson-Traoré, directrice générale de Novethic, Philippe Zaouati, directeur général de Mirova, et Pascal Canfin, directeur général de WWF France. Le groupe sera présidé par Christian Thimann, directeur de la stratégie, de la responsabilité d’entreprise et des affaires publiques du groupe Axa. Christian Thimann a occupé récemment le poste de vice-président du groupe de travail du Conseil de stabilité financière (FSB) sur l’information financière liée au changement climatique. L’objectif du groupe d’experts est de proposer, d’ici à la fin 2017, un certain nombre de recommandations pour la mise en oeuvre d’une stratégie européenne globale de finance durable dans le cadre de l’Union des marchés de capitaux (UMC). La Commission s’efforcera ensuite d’intégrer ces recommandations dans la réglementation s’appliquant au secteur financier.
Le groupe de travail sur le reporting financier des risques liés au climat (Task Force on Climate-related Financial Disclosure, TCFD) a publié ce mercredi ses recommandations pour « aider les organisations à identifier et communiquer l’information nécessaire aux investisseurs, aux prêteurs et aux assureurs afin d’évaluer et de tarifer correctement les opportunités et les risques liés au climat », indique son communiqué. Le rapport se focalise sur « l’impact financier du changement climatique sur une entreprise, plutôt que l’impact d’une entreprise sur le changement climatique ».
Ayant fait le pari de l'ISR, Préfon a réussi à imposer ses convictions à ses prestataires de gestion. Désormais, le régime réfléchit à sa politique de vote et à disposer d’une norme commune de mesure de son empreinte carbone, avec ses assureurs. Christian Carrega a participé, le 8 décembre dernier, à la JNI dans le panel intitulé : « Les investisseurs auraient-ils pu éviter des catastrophes écologiques majeures dans l'Histoire récente ? Post COP 21, l’avenir de la planète a-t-il une place nouvelle dans l'allocation d’actifs des institutionnels ? ».
Le gouvernement canadien a conclu vendredi avec huit des dix provinces du pays un accord sur l’introduction d’un système de tarification du carbone pour lutter contre le réchauffement climatique, a annoncé le Premier ministre Justin Trudeau. Il promet d’imposer un prix sur le carbone au Manitoba et au Saskatchewan qui n’ont pas signé le texte. Les provinces signataires pourront instaurer une taxe carbone ou un marché des droits à polluer. Le projet prévoit de facturer 10 dollars canadiens la tonne de carbone à partir de 2018, prix qui augmentera de 10 dollars chaque année pour se stabiliser à 50 dollars en 2022.
A quel niveau la dette d’un pays devient-elle dangereuse? Cette question, d’actualité alors que la dette de la France avoisine 100% du Pib, sous-tend toute une note du Conseil d’analyse économique (CAE) intitulée «Taux d’intérêt très bas: symptôme et opportunité», parue début décembre 2016. Pour déjouer les dangers et saisir les opportunités attachés aux taux faibles, le CAE avance plusieurs recommandations.
L’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp) fait évoluer sa charte d’investissement socialement responsable (ISR) adoptée voici plus de dix ans. Cette révision vise à s’adapter à l’apparition ou à l’accentuation de «certaines problématiques sociétales telles que l’urgence climatique, les risques sociaux dans la chaîne d’approvisionnement, la lutte contre les paradis fiscaux ou encore la lutte contre les discriminations», explique l’institution.
L’Établissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp) fait évoluer sa charte d’investissement socialement responsable (ISR). « Plus de dix ans après l’adoption par son conseil d’administration d’une charte ISR qui lui est propre, l’Erafp dispose du recul nécessaire pour dresser un bilan de sa mise en oeuvre », explique l’institution. Cette révision vise à s’adapter à l’apparition ou à l’accentuation de « certaines problématiques sociétales telles que l’urgence climatique, les risques sociaux dans la chaîne d’approvisionnement, la lutte contre les paradis fiscaux ou encore la lutte contre les discriminations ».
Les membres des comités du nouveau Label ISR, qui avait été annoncé par Michel Sapin en septembre 2015, ont été désignés par le Ministère des Finances et des Comptes publics.