Nos articles d’actualité et d’analyse sur le commerce international, les échanges, les chaînes d’approvisionnement, les accords commerciaux, le protectionnisme, l’OMC.
L’avis qui sera rendu sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et Singapour décidera de l’avenir des compétences de la Commission en matière commerciale.
Le sénat américain a voté hier pour confirmer Robert Lighthizer au poste de représentant au Commerce des Etats-Unis par 82 voix contre 14. Nommé en janvier, Robert Lighthizer avait vu sa confirmation être retardée par de précédents emplois au services d’Etats étrangers ayant nécessité une dispense spéciale pour servir au sein du gouvernement fédéral. Sa confirmation ouvre désormais la voie à la renégociation de l’Alena, puisque pour lancer le processus, le gouvernement américain doit consulter le congrès sur ses projets. Or, seul le représentant commercial est habilité à le faire. Une fois le congrès notifié s’enclenchera une période de 90 jours préalable à l’ouverture des négociations en tant que telles.
Les ministres des Finances des pays du G7 qui se réunissent demain et samedi en Italie devraient plaider pour une croissance inclusive et éviter la querelle sur le protectionnisme, a assuré hier un haut responsable du Trésor américain. Mais si les conditions du libre-échange remises en question par l’administration Trump ne sont pas à l’ordre du jour de cette réunion à Bari, elles resteront en toile de fond. Elles devraient ressurgir lors d’entretiens bilatéraux du secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, a reconnu ce haut responsable sous couvert d’anonymat, ajoutant que le sujet serait laissé au menu du sommet des chefs d’Etat du G7 des 26 et 27 mai en Sicile, le premier pour Donald Trump.
Comme celui du G20 Finance le mois dernier, le communiqué final des réunions de printemps ne fait plus référence au protectionnisme sous la pression des Etats-Unis.
Le président Donald Trump a annoncé hier l’ouverture d’une enquête destinée à établir si l’acier étranger constitue une menace pour la sécurité nationale, laissant entrevoir le relèvement des tarifs douaniers et provoquant une forte hausse des actions du secteur sidérurgique à Wall Street. Donald Trump demande au département du Commerce de mener une enquête rapide sur l’impact des importations d’acier sur l’industrie américaine de la Défense au moment où les Etats-Unis lancent d’importants chantiers de construction de navires, avions et chars.
Les dirigeants du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale du commerce ont plaidé en faveur de la mondialisation, le 10 avril à Berlin, alors qu'un peu partout dans les pays développés elle suscite un rejet croissant pour les effets négatifs qu'elle est accusée de produire.
Le commerce mondial devrait croître de 2,4% cette année mais cette prévision est exposée à «une profonde incertitude», liée notamment aux incertitudes politiques, principalement aux Etats-Unis, a déclaré aujourd’hui l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Expliquant que les échanges commerciaux risquent d'être «entravés» par ce manque de clarté, l’organisation basée à Genève a élargi sa fourchette de prévision, qui va désormais de 1,8% à 3,6%, contre 1,8% à 3,1% en septembre.
Le recul de l'emploi et de la part des revenus du travail dans certains pays avancés s'explique d'abord par la technologie, selon le FMI, l'OMC et la Banque mondiale.
Le département du Commerce américain a jugé que des importations d’acier de pays européens et asiatiques relevaient du dumping, ce qui les exposent à des droits de douane variant de 3,6% à 148,2%, a déclaré hier Wilbur Ross, le secrétaire au Commerce. Cette mesure concerne les importations de feuillards d’acier coupés à longueur d’Autriche, de Belgique, de France, d’Allemagne, d’Italie, du Japon, de Corée du Sud et de Taïwan. Du côté des exportateurs et sidérurgistes français concernés, les droits varient de 148,02% pour Industeel France à 8,62% pour Dillinger France et les autres.
La Commission européenne s’est prononcée pour l’instant contre l’imposition de droits de douane sur les importations d’acier laminé à chaud en provenance du Brésil, d’Iran, de Russie, de Serbie et d’Ukraine mais elle n’en poursuit pas moins ses investigations, ont rapporté hier à Reuters deux sources du secteur. L’exécutif européen a jusqu’au 7 avril pour dire s’il impose des taxes provisoires sur les importations d’acier laminé, à la suite de plaintes pour concurrence déloyale. La fédération professionnelle Eurofer assure que ces droits sont indispensables pour protéger un secteur qui se remet à peine de l’effondrement des prix de l’acier en 2015.
La Commission européenne s’est prononcée pour l’instant contre l’imposition de droits de douane sur les importations d’acier laminé à chaud en provenance du Brésil, d’Iran, de Russie, de Serbie et d’Ukraine mais elle n’en poursuit pas moins ses investigations, ont rapporté mercredi à Reuters deux sources du secteur. L’exécutif européen a jusqu’au 7 avril pour dire s’il impose des taxes provisoires sur les importations d’acier laminé, à la suite de plaintes pour concurrence déloyale.
Les exportations de l’Allemagne vers l’Iran ont augmenté de 26% l’année dernière, et de plus de 30% pour le seul mois de janvier, a annoncé hier un économiste à la Chambre de commerce et d’industrie (DIHK) allemande. Les échanges entre l’Allemagne et l’Iran ont représenté 2,9 milliards d’euros en 2016, contre 2,4 milliards en 2015, année de la levée des sanctions économiques contre la République islamique, selon les données publiées par l’Office fédéral de la statistique. Les exportations de produits allemands ont représenté 2,6 milliards d’euros de ce montant.
Les mesures protectionnistes sont davantage susceptibles d’augmenter le déficit commercial d’un pays plutôt que de le réduire, estime la Banque centrale européenne (BCE) dans une étude publiée hier, quelques jours seulement après le communiqué du G20 Finances qui ne comprend plus l’engagement de lutter contre le protectionnisme. «L’adoption de politiques qui facilitent l’innovation et réduisent les barrières protectionnistes peut contribuer à améliorer la compétitivité d’une économie», écrivent les auteurs de l'étude. «Les initiatives multilatérales visant à libéraliser le commerce et les paiements peuvent également réduire les déséquilibres extérieurs d’une économie», ajoutent-ils.
Les mesures protectionnistes sont davantage susceptibles d’augmenter le déficit commercial d’un pays plutôt que de le réduire, estime la Banque centrale européenne (BCE) dans une étude publiée aujourd’hui, quelques jours seulement après le communiqué du G20 Finances qui ne comprend plus l’engagement de lutter contre le protectionnisme. «L’adoption de politiques qui facilitent l’innovation et réduisent les barrières protectionnistes peut contribuer à améliorer la compétitivité d’une économie», écrivent les auteurs de l'étude. «Les initiatives multilatérales visant à libéraliser le commerce et les paiements peuvent également réduire les déséquilibres extérieurs d’une économie», ajoutent-ils.
Le président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, souhaite que le sommet du G7 qui se tiendra en Sicile soit l’occasion d’adresser un message fort en faveur du libre-échange. Cette réunion annuelle, prévue les 26 et 27 mai, permettra à Donald Trump d’effectuer son premier déplacement en Europe en tant que président des Etats-Unis. Ce dernier a sur les échanges commerciaux une position protectionniste qui confine à l’isolationnisme. Lors de la réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G20, qui s’est tenue en fin de semaine dernière, la délégation américaine a oeuvré pour que le communiqué final ne dise rien de la promotion du libre-échange. «Nous espérons que le G7 à Taormine soulignera l’importance du commerce international et se prononcera contre toute tentation protectionniste», a déclaré le chef du gouvernement italien à l’issue d’un entretien à Rome avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe.
Les ministres des Finances et banquiers centraux du Groupe des Vingt (G20) confirmeront leur engagement d'éviter toute dévaluation compétitive, au vu d’un projet de communiqué relaté par Reuters, lequel montre aussi qu’ils n’ont pas encore dégagé de position commune sur le protectionnisme et le commerce international. Le projet de communiqué souligne à nouveau les risques liés à un marché des changes instable et les grands argentiers du G20 estiment par ailleurs que la politique monétaire continuera à œuvrer à la croissance et à la stabilité des prix sans pouvoir à elle seule amener une croissance économique équilibrée. Le communiqué définitif sera publié samedi.
Le déficit commercial de la France a atteint 7,94 milliards d’euros en janvier, un record, sous l’effet notamment d’un faible niveau de ventes d’Airbus en contrecoup des livraisons très élevées de décembre, selon les statistiques CVS/CJO publiées hier par les Douanes. Celui de l’ensemble de l’année passée est révisé d’autre part à 47,9 milliards d’euros (-48,1 milliards en première estimation), après -45,1 milliards en 2015. En janvier, les importations ont poursuivi leur progression (+2,9%, à 45,1 milliards), tandis que les exportations ont chuté de 7,7% par rapport à décembre, à 37,2 milliards d’euros.