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L’Union européenne pourrait exclure les investissements de ses futurs accords commerciaux, y compris celui avec le Japon, a laissé entendre hier le vice-président de la Commission Jyrki Katainen. La justice européenne a récemment estimé que la quasi-totalité des thématiques négociées dans un accord commercial relevait de la seule compétence de l’Union européenne, à l’exception des investissements, qui sont aussi de la compétence des Etats. Si les investissements étaient exclus des accords commerciaux négociés par la Commission au nom des Etats membres, cela l’autoriserait à les conclure seule, sans être obligée de les faire ratifier dans chaque pays, ce qui prend des années.
L’Union européenne et le Canada ont déclaré samedi s'être entendus pour mettre en application le Ceta, l’accord de libre-échange qui les lie, le 21 septembre, ce qui débouchera sur l’entrée en vigueur de plus de 90% de ce traité. Le Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement) est présenté par Ottawa comme par l’UE comme un tournant dans la défense du libre-échange face à une vague protectionniste, mais des litiges de dernière minute sur les fromages et les produits pharmaceutiques retardent son application. Un porte-parole du ministre canadien du Commerce François-Philippe Champagne a déclaré que la question de la répartition des types de fromages dans le quota total serait résolue avant la date butoir du 21 septembre
A la veille de l’ouverture du G20, un dîner de travail a réuni le premier ministre japonais Shinzo Abe, le président Donald Trump, et le président sud-coréen Moon Jae-In. Au menu, la Corée du Nord, ses provocations et ses tirs de missiles balistiques. « Nos trois pays ont défini une position commune sur la conduite à tenir » s’est félicité Norio Maruyama, le responsable des relations presse du ministère des Affaires étrangères japonais, qui a qualifié les échanges de très « animés ».
L’Union européenne (UE) et le Japon se sont entendus hier pour conclure un accord de libre-échange, soulignant leur opposition à ce qu’ils voient comme un virage protectionniste du président américain Donald Trump. Signé à Bruxelles à la veille du sommet du G20 à Hambourg, «l’accord politique» a une valeur symbolique importante et laisse ouverts certains points à négocier, bien que des responsables aient insisté sur le fait que les principaux sujets de discorde ont été réglés au cours de la semaine.
L’Union européenne (UE) et le Japon se sont entendus aujourd’hui pour conclure un accord de libre échange, soulignant leur opposition à ce qu’ils voient comme un virage protectionniste du président américain Donald Trump. Signé à Bruxelles à la veille du sommet du G20 à Hambourg, « l’accord politique » a une valeur symbolique importante et laisse ouverts certains points à négocier, bien que des responsables aient insisté sur le fait que les principaux sujets de discorde aient été réglés au cours de la semaine.
L’Union européenne et le Japon sont parvenus hier à un «accord politique» sur un traité de libre-échange, une réponse commune aux tendances protectionnistes des Etats-Unis. «Nous avons trouvé un accord politique au niveau ministériel. Nous recommandons maintenant aux dirigeants de le confirmer lors du sommet» UE-Japon prévu demain à Bruxelles, a annoncé Cecilia Malmström, la commissaire européenne au Commerce, après une rencontre avec le ministre japonais des Affaires étrangères, Fumio Kishida.
L’Union européenne et le Japon sont parvenus mercredi à un «accord politique» sur un traité de libre-échange, une réponse commune aux tendances protectionnistes des Etats-Unis.
L’Union européenne et le Japon devraient annoncer demain, lors d’un sommet à Bruxelles, un «accord politique» sur le traité commercial qu’ils négocient depuis quatre ans, présenté comme une réponse aux tendances protectionnistes des Etats-Unis. Ce sommet, officialisé par Bruxelles dans la nuit de lundi à mardi, réunira le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, celui du Conseil, Donald Tusk et le Premier ministre japonais, Shinzo Abe. Bien que les discussions ne soient pas encore achevées, l’annonce de ce sommet laisse penser que «les négociateurs ont raisonnablement confiance dans le fait qu’un accord sera obtenu d’ici jeudi», selon une source européenne.
Riskified, start-up spécialisée dans les risques de fraude au commerce en ligne, a annoncé avoir levé 33 millions de dollars (29,3 millions d’euros) de fonds supplémentaires auprès d’investisseurs, dont le Groupe Arnault, maison-mère de LVMH. Le groupe de gestion de cartes de crédit Capital One Financial a également participé au tour de table. Riskified, qui a parmi ses clients les distributeurs américains Macy’s et Foot Locker, a précisé qu’il utiliserait les fonds pour accélérer son déploiement à l’international et les ventes de son logiciel destiné à aider les commerçants à identifier les fraudes en ligne.
Riskified, une start-up spécialisée dans les risques de fraude au commerce en ligne, a annoncé avoir levé 33 millions de dollars (29,3 millions d’euros) de fonds supplémentaires auprès d’investisseurs, dont le Groupe Arnault, maison-mère de LVMH. Le groupe de gestion de cartes de crédit Capital One Financial a également participé au tour de table. Riskified, qui a parmi ses clients les distributeurs américains Macy’s et Foot Locker, a précisé qu’il utiliserait les fonds pour accélérer son déploiement à l’international et les ventes de son logiciel destiné à aider les commerçants à identifier les fraudes en ligne et à prévenir les fausses alertes qui pourraient les conduire à repousser des clients honnêtes.
La Chine a acheté pour 123,8 millions de dollars (111 millions d’euros) de biens nord-coréens en mai, soit une baisse de 31% par rapport à l’an dernier, rapportaient vendredi les douanes chinoises. Il s’agit du troisième montant le plus bas d'échanges entre la deuxième économie du monde et la Corée du Nord depuis juin 2014. Les données de l’Administration centrale des douanes chinoises montrent que la décision de Pékin de suspendre ses importations de charbon en provenance de la Corée du Nord en février dernier continue de freiner le commerce entre les deux Etats voisins.
La Chine a acheté pour 123,8 millions de dollars (111 millions d’euros) de biens nord-coréens en mai, soit une baisse de 31% par rapport à l’an dernier, rapportent les douanes chinoises. Il s’agit également du troisième montant le plus bas d'échanges entre la deuxième économie du monde et la Corée du Nord depuis juin 2014. Les données de l’Administration centrale des douanes chinoises montrent que la décision de Pékin de suspendre ses importations de charbon en provenance de la Corée du Nord en février dernier continue de freiner le commerce entre les deux Etats voisins.
Des parlementaires européens ont proposé mardi de durcir les règles encadrant les importations de produits chinois bon marché, illustrant une volonté de plus en plus visible de protéger le marché unique. La commission parlementaire du Commerce international s’est prononcée à une écrasante majorité en faveur de ce texte qui propose de confier à l’UE le droit d’imposer des droits de douane sur les marchandises produites dans des pays où l’interventionnisme étatique sur l'économie est manifeste. Les députés souhaitent en outre que des enquêteurs puissent se pencher sur la conformité des pays aux règles prévues par le droit international du travail et à des normes fiscales et environnementales.
L’Union européenne a prolongé lundi le régime de sanctions commerciales contre la Crimée, annexée par la Russie en mars 2014, et elle devrait faire de même d’ici la fin de la semaine à l’encontre de la Russie, rapporte aujourd’hui Reuters de source diplomatique. Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a déploré cette décision, ajoutant que les autorités russes contestaient la légitimité de ces sanctions.
Les Etats-Unis ont informé les 163 autres membres de l’Organisation mondiale du commerce qu’ils envisageaient de mettre en place des tarifs de «sauvegarde» d’urgence sur les cellules photovoltaïques importées, selon un document de l’OMC publié hier. La Commission du commerce international (ITC) des Etats-Unis émettra d’ici le 22 septembre une recommandation sur la mise en place de tels droits, précise le document.
Les Etats-Unis ont informé les 163 autres membres de l’Organisation mondiale du commerce qu’ils envisageaient de mettre en place des tarifs de «sauvegarde» d’urgence sur les cellules photovoltaïques importées, selon un document de l’OMC publié lundi. En vertu des règles de l’organisation, les pays peuvent protéger un secteur d’une irruption soudaine, imprévisible et préjudiciable en rétablissant temporairement des droits de douane sur des importations. La Commission du commerce international (ITC) des Etats-Unis émettra d’ici le 22 septembre une recommandation sur la mise en place de tels droits, précise le document.
L’Union européenne et les Etats-Unis se sont mis d’accord pour commencer à travailler à un projet d’action commune afin d’accroître leur coopération commerciale, a annoncé hier une porte-parole de la Commission européenne. Cette annonce fait suite à la rencontre entre Donald Trump et les dirigeants européens hier matin à Bruxelles. Selon une source européenne, le président américain a exprimé, au cours des entretiens, sa crainte que «des emplois soient perdus aux Etats-Unis en raison du Brexit».
L’administration Trump a officiellement lancé hier la procédure de renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (Aléna), passé voici 23 ans entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. Dans une lettre aux députés américains, le délégué au Commerce Robert Lighthizer explique avoir déclenché une période de consultation de 90 jours avec le Congrès, les entreprises et les citoyens américains, permettant au débat de s’ouvrir d’ici au 16 août. Robert Lighthizer a dit à la presse que l’Alena avait été une réussite pour l’agriculture, les services financiers et l'énergie mais pas pour l’industrie. Il juge que l’accord doit être modernisé pour le commerce numérique, le droit de la propriété intellectuelle, les normes en matière de travail et d’environnement, les règles applicables aux entreprises publiques et les normes de sécurité alimentaire. Il compte finaliser les négociations avant la fin de l’année.
Les Etats-Unis ont officiellement lancé jeudi le processus de renégociation de l’accord de libre-échange Aléna qui les lie au Canada et au Mexique et qui est régulièrement critiqué par le président Trump. Les discussions sur cet accord signé en 1994 débuteront au plus tôt le 16 août prochain, a déclaré le nouveau représentant spécial au commerce extérieur américain (USTR), Robert Lighthizer, dans un communiqué.