Soulagée. Kristalina Georgieva (photo) restera à la tête du Fonds monétaire international (FMI). L’institution a jugé non concluantes les accusations selon lesquelles la directrice aurait influencé en faveur de la Chine le classement de la Banque mondiale sur le climat des affaires. Les Etats-Unis et le Japon, deux des actionnaires les plus importants du fonds, demandaient une enquête plus approfondie, tandis que la France, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Allemagne arguaient en faveur de l’économiste, défendue également par la Russie et la Chine. Les nombreux problèmes auxquels est confrontée l’économie mondiale ont sans doute joué dans la décision du conseil d’administration, car changer de direction est un processus relativement long. Mais même avec cette confiance renouvelée, les allégations portées contre Kristalina Georgieva et la lutte qu’elle a ensuite menée pour conserver son poste pourraient peser sur les réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale, qui ont débuté lundi 11 octobre à Washington, et sur leurs efforts pour soutenir les économies.